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"Perfectionnements aux dispositifs de levage".-
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La présente invention est relative aux dispositifs de levage et de superposition de barges.
Dans son brevet des U.S.A, N 3.273.527, délivré le 20 septembre 1966 et intitulé "Intergrated Barge and Cargo Ship Construction", la demanderesse décrit un cargo de type nou- veau transportant un grand nombre de barges préchargées.' Les avantages économiques et de fonctionnement d'un tel nouveau système sont relatés dans la demande du brevet précité.
La présente invention a pour objet certaines réalisa- tions nouvelles de composants primordiaux ayant pour but de rendre le système de transport.de barges plus sûr, plus ra- pide, plus économique et d'étendre l'aptitude au chargement et au déchargement de ces barges de façon à pouvoir travail- ler aussi bien en mer agitée qu'en eaux calmes.
Pour atteindre ces objets généraux, l'invention met en oeuvre certains dispositifs pour le centrage des barges sur un châssis de levage auquel elles sont verrouillées pour leur levage de l'eau à bord du navireet, inversement, pour le re- monter de la cale et les remettre à l'eau, ainsi que certains perfectionnements apportés aux moufles et palans disposés sur une grue et sur un châssis de levage non seulement pour éle- ver et abaisser le châssis avec les barges verrouillées, mais .également pour rattraper le mou qui se manifeste dans les pa- lans ou câbles par suite du mouvement vertical alternatif im- posé à la barge par la succession des crêtes et des creux des lames.
L'invention visant à atteindre les objets précités, ainsi que d'autres, sera plus amplement décrit ci-.après.
Dans les dessins, dans lesquels les parties identiques ou correspondantes portent les mêmes références dans les dif-
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férentes vues ; - la figure 1 est une vue en élévation par la poupe d'un navine gigogne montrant la grue-portique et le châssis de le- vage auquel une barge est eus pendue conformément à l'inven- tion ; - la figure 2 est une vue de dessus partielle en plan du navire gigogne montrant la construction du prolongement de la poupe et deux cales illustrant un plan proposé d'arrimage des barges; - la figure 3 est une vue latérale en élévation de la section de poupe illustrée par la figure 2; - la figure 4 est une vue de dessus en plan d'une forme de châssis de levage utilisée;
- la figure 5 est une vue latérale en élévation corres- pondant à la figure 4 et montrant en traits mixtes une barge attachée au châssis; - la figure 6 est une vue fragmentaire à grande échelle prise à travers une section d'angle d'un châssis de levage avec une saillie d'une barge montrée comme occupant un loge- ment du châssis, les parties étant en position préparatoire pour le verrouillage, cette vne étant prise sensiblement sui- vant la ligne 6 - 6 de la figure 4; - la figure 7 est une vue en coupe verticale prise sui- vant la ligne 7 - 7 de la figure 6 ; - la figure 8 est une vue de dessus en plan d'une forme de barge employée; - la figure 9 est une vue latérale en élévation corres- pondant à la figure 8; - la figure 10 est une vue en élévation par l'extré- mité avant de la barge équipée suivant l'invention;
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- la figure 11 est une vue fragmentaire en coupe verticale à travers une partie de la section inférieure d'une barge illustrant une forme de pièce moulée d'embase pour les montants, de forme tubulaire ou autre, supportant les saillies s'adaptant de façon amovible dans les logements du châssis de levage, cette vue étant prise suivant la ligne 11 - 11 de la figure 12; - la figure 12 est une vue fragmentaire en élévaticn par 1-lavant montrant la façon dont trois étages de barges peuvent être superposés et ces barges préservées contre des déplace- ments éventuels dans une cale du navire en utilisant les sail- lies supérieures des montants s'ajustant dans les évidements inférieurs des pièces moulées d'embase des montants;
- la figure 13 est une vue fragmentaire en coupe verti- cale à travers la structure supérieure de la grue et à tra- vers l'un des quatre pylones de guidage montés dans la struc- tures de la grue et dans lesquels les moufles supérieures peu- vent coulisser verticalement pour maintenir le palan cons- tamment tendu, et illustrant un moufle coulissant dans sa po- sition la plus basse; - la. figure 14 est une vue similaire à la précédente montrant le moufle à la limite supérieure de son déplacement; - la figure 15 est une vue en coupe verticale prise suivant la ligne 15 - 15 de la figure 13; - la figure 16 est une vue en coupe horizontale prise suivant la ligne 16 - 16 de la figure 13.
En se référant plus particulièrement aux dessins, 20 désigne un navire gigogne présentant des poutres 21 et 22 prolongeant sa poupe et délimitant une zone dans laquelle les barges sont élevées et abaissées. Le navire contient des ca- les 23 et 24 pour l'arrimage des barges et des rails 25,26
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s'étendent généralement de l'avant à l'arrière et s'avan cent sur les poutres 21 et 22 jusqu'aux butées 27 et 28.
Une grue-portique 29 peut se déplacer sur les rails, en avant et en arrière, entre des positions enjambant les poutres de proue 21,22 et les cales d'arrimage des barges 23 et 24.
La grue-portique peut être d'une forme classique quelconque et, présenter, par exemple, des poutres sommitales creuses 30 et des jambes creuses 31 et 32.
Les barges mises en oeuvre peuvent être de construc- tion standard modifiée ainsi que le montrent les figures 8 à 12 dans lesquelles de telles barges, désignées de façon géné- rale par la référence 33, présentent une extrémité de poupe 34 et une extrémité de proue 35 dont une partie 36 est inclinée, Un encadrement 37 s'élevant verticalement à partir ,du pont délimite l'ouverture de la cale de charge intérieure.
La modification consiste en l'adjonction de quatre montants 38, montrés particulièrement par les figures 6 et 7, pouvant se présenter sous la forme de colonnes d'acier creu- ses soudées ou incorporées d'une autre manière à la structu- re de la barge. Une pièce sommitale 39 est soudée, ou fixée d'autre manière, à l'extrémité supérieure de chaque montant 38 à l'extrémité inférieure duquel est soudé, ou fixé d'au- tre manière, un.élément de base, ou pièce moulée, 40 dont la forme, montrée particulièrement par la figure 11, présente, de préférence, une nervure verticale de renforcement 41.
Ces éléments de base 40 traversent le plancher infé- rieur 42 de la barge et'les parties de ces éléments se pré- sentant au-dessous du dit plancher sont évidées, ainsi qu'il est indiqué en 43, ces ëvidements s'ouvrant vers le bas de façon à recevoir les parties supérieures rétrécies 44 des
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pièces sommitales 39 lorsque les barges sont superposées dans les cales du navire et se présentent l'une au-dessus de l'autre ainsi que le montre la figure 12.
Les pi@ces sommitales, ou saillies verticales, 39 sont formées, de préférence, ainsi que le montrent les figures 6 et 7 suivant lesquelles les faces extérieures 45 de ces piè- ces sont sensiblement verticales tandis que les trois autres parois 46, 47 et 48 convergent vers le haut à partir de l'ex- trémité supérieure des montants 38.
Ainsi que le montre la figure 7, la paroi 46 se présentant vers l'intérieur peut présenter une pente continue jusqu'à l'extrémitésupérieure de la saillie tandis que les deux parois latérales 47 et 48 ne convergent, ainsi que le montre la figure 6, que jusqu'à l'extrémité inférieure d'une cloison 49 formant la base d'une ouverture latérale ou horizontale 50 se présentant à travers la partie supérieure rétrécie.de la saillie qui, est, de préférence, de forme rectangulaire ou carrée et vient se disposer dans la partie supérieure d'un logement 51 formé dans les structures d'angles 52 disposées aux quatre an- gles du châssis de levage.
La partie inférieure du logement est délimitée par la paroi inclinée 53 (figure 7) et par les parois évasées 54 et 55 (figure 6). Le logement est, de préférence, garni avec un matériau absorbeur de chocs 56, cette garniture comprenant une partie supérieure 57 recevant la poussée de l'extrémité supérieure rectangulaire de la partie 58 du montant.
L'ouverture 50 est, de préférence, carrée ainsi que le montre la figure 7 et, dans la position de repos de la saillie (figure 6) cette ouverture 50 vient s'aligner avec des ouvertures similaires 59 et 60, se présentant'en
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alignement dans la structure d'angle, et reçoit, par l'inter- médiaire de celle-ci, un axe de verrouillage 61 qui est montré par la figure 6 en position rétractée mais qui est approprié en vue de faire saillie à travers les ouvertures alignées et coincidentes 50,59 et60 en vue de verrouiller la barge au châssis de levage.
Un servo-moteur pneumatique, hydraulique ou autre 6; est approprié en vue d'avancer et de rétracter les différents axes de verrouillage se présentant dans les quatre angles du châssis de levage, ainsi que le montrent en particuler les figures 4 et 5.
Ce châssis de levage peut être de forme générale @@- tangulaire et être constitué par des poutres latérales 63 et '4 et des poutres d'extrémités 65 et 66 convenablement assembli et incluant les structure d'angles décrites précédemment à pr@@os des figures 6 et 7.
Des moufles 67 fixés à ces structures d'angles conti ',- nent les poulies 68.
Le châssis de levage est suspendu,de façon à être dé- placé librement dans les deux sens, à des câbles flexibles ou palans 69 et 70, ainsi que le montre la figure 1, de tel- le sorte que cette suspension s'effectue en quatre points alignés avec les raccords détachables des barges 33.
Ainsi que le montrent particulièrement les figures 1 et 13 à 16, les palans 69, 70 sont supportés à leurs extré- mités supérieures par les moufles 72 qui sont également au nombre de quatre et sont montés dans les poutres supérieu- res de la structure de la grue 29.
Ainsi que le montrant les figures 13 à 16, les moufles supérieurs 72 sont montés de façon à pouvoir glisser sur des glissières 73 et 74 s'étendant verticalement dans des cages
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d'élévateurs 75 disposées dans la partie supérieure de la grue. Des butoirs 76 élastiques ou autres, sont disposés aux extrémités inférieures de ces cages et des cloisons de butée 77 limitent les extrémités supérieures de celles-ci.
Les moufles 72 sont sollicités vers leur;position supérieure, montrée par la figure 14, par un moyen approprié quelconque, par exemple par des contrepoids 78 susceptibles de se déplacer librement vers le haut et vers le bas dans les jambes 31, 32 de la structure de la grue et qui sont fixés aux câbles 79 passant sur les poulies 80 et 81 à par- tir desquelles ils se dirigent vers le bas en traversant les ouvertures 82 pratiquées dans -les éléments de butée 77, ces câbles étant fixés aux anneaux ou autres disposititifs dtat- tache 83 se présentant dans les éléments supérieurs 84 des motfles coulissants 72. Les butoirs 76 se présentant aux extrémités inférieures des cages 75 présentent des ouvertu- res 85 afin de permettre le libre fonctionnement des câbles 70.
Les côtés intérieurs des cages sont ouverts, ainsi qu'il est montré en 86, afin de permettre aux branches 87 et 88 des câbles (figure 1) de s'étendre vers un treuil ou tambour 89 entraîné par un moteur approprié commandé par le conducteur de la grue-portique pour élever et abaisser les châssis de levage 71 et entraîner les barges 33 lorsque celles-ci sont enlevées soit de l'eau, soit de leur posi- tion d'arrimage dans les cales du navire gigogne.
Le mode de fonctionnement est sensiblement le suivant:
Un remorqueur amène une barge à la proue du navire.
Des amarres (filins) temporaires sont descendues au-dessus de la barge par une commande à distance qui permet à un homme placé à la poupe de manoeuvrer cette barge, au moyen de
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treuils entrainés par moteurs, et de l'amener commodément contre le navire dans la position désirée par rapport à l'axe longitudinal de ce navire. Tout ceci peut être effec- tué dans l'état actuel de la technique.
La grue de manutention est ensuite positionnée direc- tement au-dessus de la barge et la conducteur de cette grue abaisse le châssis de levage 71 sur les quatre éléments en saillie de cette barge. La collaboration des extrémités de section décroissante des éléments en saillie avec les pa- rois des logements également de section décroissante se présentant aux angles du châssis de levage produit un effet de centrage automatique guidant commodément ce châssis de levage sur les éléments en saillie verticale de la barge.
Des charges de choc élevées sont évitées du fait de la pré- sence du matériau absorbeur de chocs 56, 57 garnissent les surfaces de contact.
Lorsque le châssis est solidement assis sur les quatre saillies de la barge, un dispositif sensible peut aviser le conducteur de la grue que ce positionnement est achevé, Ce dispositif peut être de l'un des types électriques ou mécaniqes actuellement d'utilisation courante. Ce dest -- que lorsque les quatre dispositifs sensibles indiqueront que le châssis de levage repose intégralement, que l'opéra- tion suivante, c'est-à-dire le verrouillage du châssis à la barge au moyen des axes de verouillage, sera possible.
Le conducteur peut être informé pades signaux visuels que chacune des opérations précédentes a été menée à bien et ce n'est qu'alors qu'il peut actionner la commande déclen- chant l'effort de levage de la grue.
Bien que le chargement et le déchargement de barges s'effectuent principalement en eaux protégées, un déplace- ment relatif entre la barge et le navire peut se manifes-
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sentant vers le bas offre l'avantage additionnel de permet- tre l'évacuation automatique de l'eau de mer et des épaves flottantes ou corps étrangers.
La conception des différents éléments procure un dispositif robuste et économique pour le levage des barges et leur arrimage, l'un au-dessus de l'autre, lorsqu'elle sont placées dans la cale d'un navire. Le dispositif d'assujettis- sement des barges au châssis de levage au moyen d'axes en acier actionnés par des moteurs permet une construction sim- ple et massive, une manoeuvre facile et une grande résistan- ce.
Le châssis de levage, avec les axes de verrouillage et les structures associées, est capable de lever des barges pe- sant plus de 500 tonnes rapidement et avec sécurité.
Le système de levage admet que :le processus de manu- tention se déroule en eau non parfaitement calme. Par ailleurs, l'ensemble des moufles supérieurs à contrepoids permet à la @ barge de se déplacer par rapport au navire pendant la phase critique tant que le poids de la barge supporté par la grue est nul oufaible. Les contrepoids agissent pour supporter une partie du poids du châssis de levage et des moufles supé- rieurs.
Ainsi, on peut se rendre compte que lorsque le châssis de levage repose sur la barge, les deux peuvent osciller ver- ticalement en combinaison et cela sans fin sans que les câ- bles de levage prennent du mou. De plus, il est sans impor- tance que les-axes de verrouillage soient ou ne! soient pas engagés. Le conducteur engage les axes de verrouillage quand bon lui semble et il est ensuite libre d'élever la barge sans que jamais ne se pose le problème du relâchement du câble au- quel se rapporte la présente description.
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Bien que la meilleure forme de réalisation actuel- lement connue de l'invention soit ici décrite, il est évident que des modifications et changements peuvent être apportés sans sortir du domaine de cette invention,
REVENDICATIONS , 1.- En combinaison, une barge flottante soumise au mouve- ment de vagues,un cargo de transport destiné à recevoir et à transporter une série de barges, un élévateur de barges monté sur le cargo et pouvant être déplacé vers le haut et vers le bas pour élever et abaisser la barge respectivement à partir du cargo et sur celui-ci, des saillies prévues sur la barge, dès logements complémentaires ménagés dans l'élévateur de barges pour recevoir les saillies portées par la barge lorsque l'élévateur et la barge sont amenés à être juxtaposés ,
les saillies et les logements ayant des formes relatives telles que les saillies des barges et l'élévateur soient centrés, lors d'un déplacement conjoint et que les saillies de la barge pénètrent progressive- ment dans les logements de l'élévateur, ainsi que des moyens de retenue relâchables, portés par l'élévateur pour maintenir l'élévateur et la barge accouplés pendant le transfert de la barge vers le cargo de transfert et à partir de celui-ci.