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"PROCEDE ET EQUIPEMENT POUR LA CONFECTION DE MATERIAUX FIBREUX
RECOUVERTS DE MATIERE SYNTHETIQUE"
L'invention est relative à la confection de bandée en matériau fibreux recouvertes de matière synthétique et dont le recouvrement est irrégulier ou interrompu; les produits confectionnés suivant l'invention sont, de préférence, perméables à l'air ou aux gaz, ce dans une mesure réglable, et ils permettent l'échange de la chaleur et de l'humidité.
Par le recouvrement de textiles comme des tissus, des toiles, des feutres, des tricots et analogues à l'aide de solutions ou de plastisols, on fabrique, suivant nombre de procédés usuels, des produits de caractéristiques plus ou moins comparables à celles du cuir. Généralement, ces produits présentent l'inconvénient, contrai- rement au cuir naturel, d'être imperméables à l'air et à la vapeur d'eau. Ils ne présentent aucune ou seulement une très faible capacité d'absorption et de @ os es l'humidité.
Cette déficience se marque particulièremen rablement pour l'utili-
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nation de telles matières en sellerie car lorsque l'on est assis sur dos meubles ainsi recouverts, se produit une stagnation de la chaleur et de l'humidité qui devient très désagréable à la longé..
On a déjà décrit de nombreux procédés tendant à suppriser ce défaut et à fabriquer des recouvrements sur matériaux textiles, recouvrements perméables à l'air ou discontinus. C'eat ainai que l'on connaît, afin d'arriver à une certaine perméabilité à l'air, la façon de perforer, à l'aide de peignée ou au moyen de déchargea électriques, les recouvrements en matières synthétiques. On sait également rendre le cuir synthétique perméable à l'air par impression au moyen do cylindres à pointes ou également refouler en certains points de la bande enduite le dépôt de matière synthétique, à l'aide do rouleaux spéciaux d'impression.
Par ailleurs, on a tenté, par des procédés particuliers, de rendre les casées d'enduisage perméables à l'air, lors ou après l'apport, avant pendant ou après la solidi- fication. S'y rangent l'Insufflation ou l'aspiration d'air ou d'autres gaz à travers le tissu, avant ou après l'application des nasses de recouvrement, ainsi que l'incorporation dans les plastisols do substances gonflées dans l'eau, pouvant gonfler ou solubles, avec séchage, dilatation ou élimination pat dissolution hors du recouvrement confectionné.
Dans d'autres procédés connus, la masse de recouvrement est appliquée sous forme de bandes sur le support textile de manière telle qu'entre ces bandes subsiste encore du tissu nu ce qui assure la perméabilité.
On peut, de manière analogue, obtenir des recouvrements discontinus, dans lesquels la perméabilité à l'air du support textile reste largement assurée, par application sur ou doublage de tels supports au moyen de feuilles perforées, ou bien l'on utilise des procédés spéciaux selon lesquels la masse de recouvrement est appliquée sur la bande support au moyen d'un rouleau gravé, la @@ le recouvrement pouvant alors être simultanément ou préalable- @ par sot a thormi@@c.
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Pour leur exécution, tous ces procédés requièrent des équipements mécaniques spéciaux et/ou des masses de recouvrement de préparation particulière, ainsi que, dans chaque cas, du personnel éduqué et formé pour l'exécution et la surveillance du processus de travail. En règle générale, ces procédés sont très dispendieux de aorte que peu d'entre eux, et ce dans un cadre très étroit, ont pu être introduite dans la pratique.
On a trouvé que, d'une manière surprenante, de façon simple et à l'aide de dispositifs usuels de recouvrement, on pouvait
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baliser des matériaux fibreux reCOU?8rts irrégulièrement et/ou de mi--îère diecontinue par des matières synthétiques, par étendage do la casse contenant la matière synthétique sur un matériau textile soutenu par une assise d'enduisage, puis traitement thermique et de finition usuel, lorsque le matériau fibreux éventuellement prétraité n'était pas soutenu sur toute sa surface, mais l'était seulement par places.
Jusqu'ici, le soutien du matériau fibreux à enduire durant le processus d'enduisage s'effectuait par exemple à l'aide d'un
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ei-ap de caoutchouc entièrement plan et lisse, ou d'un tissu enduit lisse plan et souple ou à l'aide d'un cylindre lisse également
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,2.szicné comme cylindre de contre-pression. L'assise d'enduisage :it ainsi do surface plane et travaillait de msce manière que le see 1'tcra lil',,1<3. Désormais, l'assise d'enduisage présente un profil d6co*c.pé dt telle sorte que les points agissant comme appuis car le matériau fibreux lors du processus d'étendage - etent-à-dlro de petites portions de surface - se situent toutes à la, m3sse hauteur par rapport au dispositif d'étendage; ou bien elles se situent,
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pce série ou par groupe alternativement, if des hauteurs différent...
Les doux variantes doivent assurer un appui pratiquement régulier du natériau fibreux; de préférence, au moina la plus grande partie des pointe de soutien (surélévations du profil) de l'assise se
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trouve dans un plan rtgulier.. cas d'utilisation de cylindres comme assises, les surél''7a.' .: :. "ent correspondamment sur
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un même rayon du cylindre.
Le couteau à étendre, le roui*au emptteur, la rouleau racleur ou 'analogues sont, en vue de 1'application, préférablement réglés à la distance de ces surélévations qui corres- pond à l'épaisseur du matériau textile à enduire, de sort)qu'aux pointa correspondant aux surélévations les plus importantes de l'assise d'enduisage, il n'y a aucun ou seulement un très faible apport de masse de recouvrement.
Le matériau fibreux enduit est ensuite, de manière connue, conduit, en vue de la solidification ou la gélification du recouvre- ment, dans un four ou un canal chauffant où les températures et les vitesses sont réglées de façon usuelle pour le spécialiste.
Jusqu'ici, on avait toujours très soigneusement, dans les procédés de recouvrement, évité les irrégularités des assises ou les surélévations dans celles-ci, étant donné que de telles irrégularités ou même des salissures (poussières, sables ou analogues) provoquaient des inégalités dans le matériau enduit qui ne se laissaient plus ou que très difficilement égaliser au cours des opérations suivantes..
En complète opposition avec cette ancienne pratique, on a proposé maintenant l'utilisation d'assises d'enduisage qui, comme draps en bandes ne sont plus tout-à-fait planes et lianes ou, sous forme de rouleaux ne sont plus cylindriques et planes. Ainsi, lare de l'application du procédé de l'invention, le matériau fibreux à recouvrir n'est plus régulièrement soutenu sur toute sa surface.
Par conséquent, lors de l'application, le profil'Négatif de l'assise se marque, de manière sensiblement équivalente, "positivement" dans le recouvrement. Les saillies Ion plus prononcées de l'assise @ s'appliquent ainsi au maximum contre l'assise et, dans le cas ontrême, empêchent tout recouvrement du support.
Ainsi qu'il a encore été trouvé, conviennent particulièrement @ conme équipement pour le procédé de l'invention, les assises @ présentent une section profilée, par exemple des bandes
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oti15es en caoutchouc, des feuilles estampées en matière synthéti- 11':) -Mi en métal, ensuite des produits textiles comme des tissus ou dOt' .Ii;::,i11is fortement structurée ou analogues en fibres naturelles ou è:"'¯,';h&ti<1ue. y compris les fibres de verre ou d'asbeste ou aussi
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ÙD ±!%se En particulier dans le aaa de l'étendage des masses de ;037eoent à l'aide d'un rouleau, ce dernier peut Être recourert ,)', -"'} ;el1't aas3.ae bien tendue, ou bien le rouleau ont lui-m8ae '.j Tu de manière appropriée.
La fabrication de plusieurs de son ;,::: V'J"!3 est simple et pou codteu8e et on peut pratiquement obtenir a¯lcrte quelle épaiaaeur de couche, ainai que différentes épaisseurs ''2'' :,\21 soûl proceosna d'enduiaage comme auaai des dispositions et C',vG quelconques des endroits non rocoaverta ou des "*ndroita ¯?..,=' rt dea dessins; les endroits enduite et non enduits peuvent aiaai De prêcenter par exemple comme pointa, raie., croisUlOI18 et (¯31,'::;ueD.
On a encore trouvé que l'on pouvait, de manière avantageuee, 1-r '1Fa matériau textile, avant l'enduisage, dans lea creux du -'- 0.:".:o db 1@assioe. Pour cela, le matériau textile à enduire eat . Ô'.,:Zl,, p&3' un dispositif de pression, dans les creux du profil : > ; er;sil3ù de telle sorte que dans le cas extrême, un strict ajustage . ,¯,,:>6'itit..: 4,'-' profilage est effectué. Gomme dispositif de pression .<",'-i c<; .::),\1" exemple, un contre-rouleau possédant un profilage QerC6Dondamment "positif" agissant concurremmant avec le profilage 'a.e :ß" du rouleau ou drap profilé ou analogue; il est avantageuse- veut tliepoaé au voisinage du dispositif d'enduisage. Au lieu de ce ;o t:>ù'rouleau, on peut également utiliser, conduits autour d'un :J':1c'.1"" de dérivation, un drap profilé, un treillis ou analogue 1#;.L,g1:"isant la agme fonction.
Les avantages essentiels de l'applica- lien de ce dispositif de pression se situent dans la très précise cprcuction des saillies et creux du profil par l'apport de la rati6re synthétique sur le matériau textile. On peut également, ptr le positionnement 1 ou moin= :l.' du dispositif de pression, faire quelque peu varier l'épaisseur c, imago" de l'enduiaa,ge.
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Les matériaux textile* enduite suivant le procéte de l'inven- tion restent très mous, maniables et flexibles marne pour des recouvre- ment. non cellulaires et ce, de manière analogue à ce qui est obtenu
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as l'aide d'un racleur dit pnoumatique. Du fait que le matériau fibre= n'est ainsi essentiellement soutenu qu'aux endroits devant rector largement exempts de recouvrement, les partit* du ticom à enduire ne reposent pas sur uno assise et# d'une certaine Manière* sont endnîtes sans support. Le produit cont.ctionn4 suivant l'inven- tion reste par conséquent particulièrement aouplo et flexible.
Par coaparaiaon avec l'enduinage usuel au racleur pn.wu.tiq;8, on obtient complémentainenent, suivant l'inTention, une meilleure adhérence du reoouvrement sur le support, ce probablement parc* que dans les zones bordant le. saillies du profilage se présentent des
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conditions .analogues à celles existant dana lesaduisage aur aasiee compacte.
Suivant l'invention, il est par exemple possible de charger dea tissus de 200 à 300 g par plua e 400 g/m2 d'une mats* à base de
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chlorure de po],y?1nyle tout en permettant d'atteindre, en fonction da l'assise utilisée, des percéabilît6o à l'air du produit par nuit* dos ouvertures dana le recouvreatent, assurant le passage d'environ 10 litre et plus d'air à la minute par 100 ont de surface et nous une pression de 20 mm d'eau.
Suivant l'invention, il a encore été trouvé d'une manière au--prenante que la bande de matériau fibreux pouvait en particulier rester entièrement non enduite, par un réglage approprié du dispositif d'enduisage, aux endroits prévus par le profilage des assises, lorsque le matériau fibreux était appliqué humide, de préférence avec une forte teneur en humidité ou après immersion ou aspersion par un liquide comme, par exemple des solvants volatils, des plasti- fiants, de l'eau ou analogues, éventuellement avec essorage subs@quent du liquide excédentaire.
Cet effet peut être obtenu t'une manière
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s3:?e par le fait que l'on 1;)t'é, <"-te as. ^-¯ ''::''tr'\tI;.1 bande do
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matériau fibreux avec forte teneur en eau. Par exemple, lors de la aise en oeuvre d'un tissu contenant environ 50 % en poids d'eau on obtient, suivant l'invention, par enduisage à l'aide d'un drap non nopé en caoutchouc, une bande textile revêtue qui reste ponctuellement
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entièrent exempte de masse de recouvrement aux endroits surplombant les nopes de telle manière que les fibres textiles y restent à nu.
Dans de nombreux cas, il peut également être avantageux
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qtxo lie natériau fibreux soit imprègne ou enduit préalablement au noyou de dispersions aqueuses ou de solutions de polymères en po.::-t5.cu.lier solubles dans l'eau ozi gonflables. Ce prétraitement des na'6é=inux fibreux empêche également, lors de l'apport ultérieur de la masse proprement dite de recouvrement, l'enduisage des fibres aux endroits des saillies les plue élevées du profilage. On peut
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obtcn4-r le m8me effet lorsque l'on traite, avant l'enduisage, la baude porteuse au moyen de substances qui, seulement lors du processus de édification, peuvent être éloignées de la masse de recouvrement
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:,râ amnt dite.
De telles substances sont par exemple les pasti- 2i,xml;3 primaires ou polymères ou ce que l'on appelle des 6tondeurs comme !en paraffines et chloroparaffines.
Parmi les prétraitements des bandes de matériaux fibreux possibles dans le cadre du procédé de l'invention se rangent entre
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'. /.;;'('[J9 bion entendu les colorations qui peuvent s'exécuter avec llt8 1- - : entez ou des teintes contrastant avec celle du recouvrement,, On peut également effectuer des imprégnations au moyen d'agents d'hydrophobisation ou ceux s'opposant à la pourriture, aux attaques par les champignons et autres améliorante des textiles.
Suivant le nouveau procédé, se laissent recouvrir tous
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lia matériaux fibreux, en particulier tous les textiles, jusqu'ici utilisas aux fins de recouvrement, des effets variés pouvant être obtenus en fonction du type, du nombre et de la disposition des fila, do l'élasticité, de la mollesse et de l'apprêt. On peut par exemple travailler aussi bien des tissus souples lourds que des
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tissus et toiles légère. Est également possible le reco.'rement de feutrée, de plissés et analogues.
Sont également possiblies et intéressants les recouvrements sur tissus grattés ou peluchés.
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Par suite du caractère particulier de ces textiles Itit,rention donne des produite convenant particulièrement bien pour le garnissage et la sellerie.
Ainsi qu'il ont aiaé de prévoir, toutes les masses connues de recouvrement, qu'elles soient des solutions ou des dispersions, conviennent pour le procédé do l'invention. Il est important que
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les masses de recouvromtut présentent un comportement rhéologique tel qu'après l'acheveeent du processus proprement dit de recouvre- ment, elles ne s'écoulent ou ne fondent entre elles.
Se sont *entrés comme convenant particulièrement bien comme masses de recouvrement, Ion organosols et/ou dispersions de matières synthétiques à base
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de polraérisata du vinyle, parmi lesquels, avec avantage particulier, les plastisols usuels dans la technique du recouvrement, de polyméri-
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aato du chlorure de vinyle et/ou de eopolymérisats du chlorure de vinyle avec des monomères copolymérisables de manièro connue dans den plastifiants et/ou éventuellement des solvants.
Les masses de recouvrement sont, avec avantage particulier,
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constituées de manière à posséder des propriétés thixotropiques.
La fabrication de telles masses thixotropiques est connue de tout hoano de métier. On les obtient par le choix de pol;rm6r:1sate et plastifiants particulièrement appropriés, mais également par addition de charres choisies, par exemple d'acide silicique obtenu pyrogéné-
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tiquùnent dans la phase gazeuse ou aussi de certaines bentonîton4 Les masses de recouvrement peuvent également contenir des plastifiants monomères ou polymères usuels, des charges, des colorants, des
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picuentn,i des stabilisateurs et analogues. Pour certains buts d'utilisation de,produit. finis, il 1 a intérêt particulier à l'emploi simultané de plastifiante résistant au froid et ne migrant pac et/ou résistant à la benzine.
Outre cela, il est également
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possible d'utiliser des masses de recouvrement contenant une addition de moussants usuels et qui, après application sur le matériau fibreux peuvent être transformées en recouvrements cellulaires* Comme moussants on utilise de préférence les matières qui, sous l'effet de la chaleur ou de produite chimiques dégagent des gaz ou se décos- posent nous formation de constituante gazeux comme, par exemple les ascdicarbonamides, les sulfohydrazides, les composée N-nitroses,
les carbonates et bicarbonates domme le bicarbonate d'ammonium et les ni%rites. Peuvent encore trouver emploi d'autres procédés connus pour la confection de recouvrements cellulaires comme, par exemple, les méthodes usuelles dans l'industrie du caoutchouc pour l'obtention de caoutchouc mousse, procédésselon lesquels lea latex ou plastisols de dispersions de caoutchouc sont, nous addition de stabilisateurs du moussage, rendus mousseux par de l'air ou d'autres gaz inertes. De telles masses ae laissent également travailler suivant le procédé de l'invention.
Le degré de perméabilité à l'air peut se régler dans de larges limites; d'une part, il dépend du genre et de l'adaptation comme matériau support du produit textile ou fibreux et de son apprêt ou traitement préparatoire (humidité, imprégnation), d'autre part du genre, de la mollesse et de la thixotropie des masses à étandre, ainsi que du post-traitement du recouvrement (estampage, laquage, pression)* S'y ajoutent encore les effets de l'assise d'enduisage, des variations étant possibles par exemple selon la présentation des saillies (pointues, camuses), de leur nombre et leur rigidité (caoutchouc, acier), ainsi que suite au réglage du dispositif d'enduisage en fonction de l'assise.
Suivant le traiteront thermique, effectué de manière connue, du matériau fibreux enduit, par lequel se produit la gélification @ ou le recuit des masses de recouvrement, le produit obtenu suivant le procédé de l'invention peut encore 8tre rendu lisse sans que ne doive se produire une réduction not la perméabilité à l'air.
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Sans doute, dans le cas de recouvrement trio '18. une diminution de la surface non enduite peut et produire par égaliaatioa 101" due iisoage on de 1'eat pag*. Le recouvrement peut encore $tre avant*- goea8nt laqué, en particulier laqué en mailles, ce qui na modifie que très peu la perméabilité à l'air* De plus, d'intirensoots effets do anrfaco peuvent encore .'obtenir par impression ou estampage approprié. En ceci, les effets les plue variée 9*ivon% et multiplier en liaison avec la teinture du tissu et, eventaelleatent lea teinte de contraste du recouvrement.
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D'autres modifications oxea91a%ivem sont possibles lors de la réalisation des produite recouverts, cela selon le but d'ut111- nation et leur confection. Par exemple, il peut tire intéressant# lors de l'utilisation de plantisole pouvant mousser avec, par exemple de lazodïcarbonoudde comme mouaeaat dans la pratique du nouveau procédé, de gélifier d'abord la masse de recouvrement jusqu'à solidification, tout en éliminant simultanément l'humidité ou le plastifiant éventuellement contenu dana le matériau fibreux, puis alors de lisser le recouvrement par une autre phase opératoire sur
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la calandre à l'aide de pression et de hautes tempbraturea.
Par consécutif chauffage à la température de noussagog ces masseo de recouvrement peuvent alors être gonflées sans que le recouvrement
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ne se répande sur les endroits épargnée lors de .'enduiaae. De cette manière, on obtient un cuir synthétique mousseux très perméable à l'air et de toucher doux et présentation agréable. Pour le para-
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chèvoaent du produit, on peut encore appliquer aur la moueae, au moyen d'un rouleau réticulé ou d'un "rollcoater", une couche de recouvzement résistant aux éraflures et qui protège les calottes de la mousse contre lea dégradations. L'apport de dessine par impression ou de couches usuelles de laque est bien entendu possible comme autre traitement final.
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Le matériau fabriqué conformément au procédé de l'inven-
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tion et dont les avantages se situent essentiellomei+ dans la 1'01.. . '\hbilitÓ , l'air et dana le '''IC0I17!'Ell:1ç' t: iioal>le ' toucher,
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convient particulièrement bien pour la sellerie et le garnissage.
Le recouvrement irrégulier de nature même par suite de l'assise profilée d'enduisage, se caractérise encore par un particulièrement bon état du grain.
Exemple 1.
Un ratin de coton d'un poids de 220 g/m2 (compte de fils 30/31, Nm 28/28), ayant une teneur en eau d'environ 50 % en poids, a été étalé à plat sur une natte non nopée en matière synthétique (hauteur des nopes environ 3 mm, # 3 mm) avec de 6 à 8 nopes au cm2 et enduit, de manière usuelle à l'aide d'un couteau racleur, jusqu'à un poids de 450 g/m2 d'un plastisol à base de chlorure de polyvinyle.
Ce plastisol avait la composition suivante :
100 parties en poids d'un chlorure de polyvinyle en émulsion d'une valcur K de 70
6? parties en poids d'un mélange de plastifiants de dioctyl- adipate et de dioctylphtalate.
18 parties en peids d'un pigment au bioxyde de titane
0,3 partiea en poids de laurate dibutylique d'étain.
Ce recouvrement a été gélifié à 170 C et on a obtenu un cuir synthé- tique présentant des parties de tissu non enduites en correspondance avec la disposition des nopes sur la base d'enduisage. Par consécutif lissage à la calandre, on a obtenu un matériau très souple et de surface lisse,dont le recouvrement était interrompu par endroits et dont la perméabilité à l'air atteignait environ 1,8 1/minute/ 100 cm2 de surface sons une pression de 20 mm d'eau.
En utilisant un satin de coton et une masse de recouvrement de teinte identique, on a obtenu un produit qui, par suite du pressage ultérieur, a reçu une présentation telle que les parties non enduites ne pouvaient pas se distinguer en vue de face.
Exemple 2.
On a travaillé comme à l'exemple 1, à la différence près qu'au lieu d'une assise constituée d'une natte non nopée, on a utilisé une
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plaque en cuivre repoussé présentant de 5 à 6 protubérances semi- sphériques par cm2. Le tissu enduit sur cette assise métallique possédait, tout comme à l'exemple 1 et également après gélification de la masse de recouvrement, de nettes interruptions du revêtement et une perméabilité à l'air d'environ 6 1/min/100 cm2 nous une pression de 20 mm d'eau.
Exemple 3.
Un tissu de coton d'un poids de 250 g/m2 en serge croise (compte de fils 34/20, Nm 28/17) a tout d'abord été enduit, sous environ 60 g/ m2, au moyen d'une dispersion aqueuse à 50 % d'un acétate de poly- vinyle partiellement saponifié (20 % d'alcool de polyvinyle).
La bande encore humide a ensuite été appliquée, comme décrit à l'exemple 1, sur une natte non nopée en matière synthétique et on y a appliqué, à l'aide d'un couteau racleur, un plastisol contenant un moussant et de la composition suivante :
100 parties en poids d'un chlorure de polyvinyle en émulsion d'une valeur 1C de 70 à 75
84 parties en poids d'un phtalate plastifiant
8 parties en poids de bioxyde de titane 1,5 partie en poids d'azodicarbonanide
2,5 parties en poids d'oxyde de zinc "actif".
En vue de la solidification du revêtement, la bande a ensuite été chauffée à 100 C puis lissée à la calandre. Puis, par chauffage à 185 C, la masse de recouvrement a été rendue mousseuse et simultenémmnt gélifiée. Ce matériau présentait également de nettes interruptions du recouvrement en correspondance avec la répartition des nopes de l'assise, ainsi qu'une forte perméabilité à l'air et à la vapeur d'eau.
Dans une variante de cet exemple, on peut obtenir, par recouvrement localisé à l'aide d'un rouleau réticulé, de la masse pouvant mousser, par un plastisol de PVC exempt de moussant, un produit largement insensible à l'abrasion et qui, par utilisation de masses
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moussantes et de revêtement de teintes différentes, donne d'intéres- sants effets de coloration.
Exemple 4.
Une mousseline de coton de 230 g/m2 (compte de fila 24/24, Nm 34/34), avec une teneur en humidité de 8 %, posé sur une assise en acier pourvue de rayures (profondeur 2 mm, écartement 2,5 à 3 mm) a été, comme à l'exemple 1, recouvert à l'aide d'un couteau, d'un plastisol de PVC. Après apport de 550 sI.2 et consécutive gélification, le cuir synthétique obtenu laissait voir, même après lissage à la calandre, des ouvertures dans le recouvrement et le tissu à nu.
Exemple 5.
Un tricot de coton de 220 g/m2 Nm 28 (9,5 aiguillées de Bailles et 18 rangées de mailles par cm2) avec une teneur en humidité d'environ 40 à 50 % a été enduit comme décrit à l'exemple 1. Après gélification et lissage du revêtement, on obtient un cuir synthétique très exten- sible et perméable à l'air et qui, après estampage, présentait une perméabilité à l'air d'environ 1 litre (mesurée comme aux exemples 1 et 2).
Exemple 60 Un satin de coton d'environ 225 g/m2 a d'abord été enduit, comme à l'exemple 1, au moyen d'une solution de polypropylèneglycol adipate (Hexaplas PPA de la I.C.I, Londres) dans du butanol, de manière telle qu'après évaporation du solvant, il restait environ 50 g/m2 de polyester sur le tissu. On a ensuite appliqué, à l'aide d'un rouleau enduiseur, un plastisol de PVC comme à l'exemple 1, jusqu'à une densité de 450 g/m2, le contre-rouleau ou rouleau de soutien présentant par cm2 de 6 à 8 saillies arrondies en cane tronqué d'environ 3 mm de hauteur.
Lors de la gélification du plastisol, le plastifiant polymère de la première couche migre dans la couohe principale et, après lissage à la calandre, on obtient un cuir synthétique dans lequel subaistent, correspondamment aux saillies et à loux @isposition sur l'assise,
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les portions libres du tissu* La perméabilité à l'air et situe dans
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le* limites indiquées à l'exemple 1.
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Exeaple 7.
Un satin de coton avec compte de fils 30/30, Nu 28/28 et une teneur en eau d'envi>on 35 % a été posé sur une feuille en ohlorure dur de polyvinyle portant environ 4 aopes au om puis a été enduit, à 1'*ide d'un raoloir, au moyen d'un organosoZ de la composition suivante w- 100 parties en poids de suspension ie chlorure de polyvinyle 50 parties en poids de dioatslphtalate comme plaatifiônt 15 parties en poids de rouge de cadmium ooame pigment 0,5 partie en poids de dilanrate d3,bat,3qus d'étain 50 parties en poids de butanone 120 parti** en poidm d'un mélange 1 s 1 de butanol/benzina tout Le recoivrement a d'abord été débarrassé de* solvant* par chauffage à 80.c, puis gilifi6 à 1?0'C.
L'apport de la Manco de PVC contenant le rlnaw.üantj atteignait 160 p/.2. le produit présentait un* pe=îabilit6 à l'air de 5,, litr8 (assurée comme à l'exemple 1)o Exemple 80 Un feutre ai1. de fibres liées par de 1aorT,ate (Viiedon T 999 C de la. firme Freude:.\berg, Weinhein) d'un poids de 150 g/.2 as été Imprégné au moyea d'une dispersion de 60 parties en poids de chlorure de polyrinyle (type d'énulaion d'une valeur Oc de 70) et 30 parties ea poids de dioot11phtalah dans 40 parties en poids d'eau, de manière telle qu'après ennorffl de l'excédent de dispersion, z5 &1.2 restaient adhêrsxtet au feutre. le foutre humide a alors été déposé anr une feuille rn chlorure dur de polyvinyle avec environ 4 nopee au ça et enduit, comme à Ilexeraple 1, au moyen d'un racloir.
Après gélification à 160009 le feutre présentait une densité de recouvrement de :$00 tI..2' et une perméabilité à l'air de 13 l1tres/
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rinitoe/100 ea 2 ooa8 Une re8sion de 20 nn d'ean.
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Exemple 9.
Un satin de coton de 220 si. 2 (compte de fils 30/31, Nm 28/28) ayant une teneur en eau d'environ 50 % en poids, a d'abord été Mené aux un contre-rouleau profilé (ou non nopé) puis comme assise d'enduisage, sur un rouleau-support également, mais en opposition, profilé (ou non nopé) et y a été enduit, sous une densité de 450 g/m2, à l'aide d'un couteau racleur, au moyen d'un plastisol à base de chlorure de polyvinyle. Le rouleau-support présentait des nopes d'environ 3 mm de hauteur et un diamètre d'environ 3 mm, ces élévations convexes du rouleau-support pénétrant dans les creux concaves correspondants du contre-rouleau.
Le plastisol avait la même composition que celle donnée à l'exemple 1.
Le recouvrement a été gélifié à 170 C et on a obtenu ainsi un cuir synthétique présentant, en correspondance avec les nopes du rouleau- support, des parties de tissu non recouvertes. Avec le consécutif lissage sur la calandre, on a obtenu un matériau très souple à surface lisse et dont le recouvrement était interrompu par places et dont la perméabilité à l'air atteignait environ 3 litres/minute/100 cm2 sous une pression de 20 mm d'eau.
Par l'emploi d'un satin et d'une masse de recouvrement de la même teinte, on a obtenu un produit pouvant, par pressage, se présenter tel que les parties non recouvertes n'étaient plus visibles en vue de face.