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Bouteille et bouchage réutilisable
La présente invention concerne des bouteilles qui sont normalement fermées au moyen d'un bouchon-couronne hermétique , et un dispositif pour fermer ou reboucher la bouteille hermétiquement après que le bouchon-couronne a été enlevé.
Les bouteilles contenant des boissons gazeuses ou d'autres liquides sont depuis longtemps bouchées hermétiquement par des bouchons-couronnes. Ces bouchons-couronnes permettent de boucher hermétiquement des bouteilles contenant des liquides qui sont plus ou moins saturés en anhydride carbonique, par exemple des boissons gazeuses. Ces bouchons-couronnes s'enlèvent facile-
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ment au moyen d'ouvre-bouteilles, mais ils ont l'inconvénient que, , une fois qu'ils ont été enlevés des bouteilles, ils ne peuvent plus être réutilisés pour reboucher hermétiquement les bouteilles.
Cela étant, il est souhaitable, en particulier pour des bouteilles de grande capacité qui souvent ne sont pas vidées d'une fois, de dis- poser d'un bouchage qui puisse facilement remplacer le bouchon- couronne et être appliqué sans outil sur la bouteille ouverte, qui garantisse l'obtention d'un nouveau bouchage hermétique au gaz et qui soit également capable de résister à la pression du gaz restant dans la bouteille rebouchée.
La présente invention réside dans une bouteille du type à bouchon-couronne qui comporte les moyens nécessaires pour la boucher hermétiquement soit par un bouchon couronne classique, soit par un bouchage auxiliaire, en assurant dans les deux cas une fermeture étanche au gaz et au liquide, le bouchage auxiliaire étant capable, tout comme le bouchon-couronne, de résister à la pression du CO2 ou d'un autre gaz contenu dans la bouteille.
Lorsqu'on a ouvert la bouteille conforme à l'invention en enlevant le bouchon-couronne posé sur la bague prévue à cet effet à l'extrémité de son goulot et lorsqu'on n'a pas vidé la bouteille complètement, il est donc possible de la refermer et de la reboucher hermétiquement au moyen d'un bouchage auxiliaire de manière à conserver au liquide restant dans la bouteille son - caractère gazeux.
L'invention consiste d'une manière générale en une bou- teille comportant (l)-une bague pour bouchon-couronne à embou- chure de son goulot qui permet de la fermer et de la boucher hermétiquement au moyen d'un bouchon-couronne classique et (2) une fermeture à baïonnette en dessous de la bague pour bouchon- couronne, qui permet de fermer la bouteille au moyen d'un bou- chage auxiliaire. La fermeture à baïonnette est, de préférence, prévue dans la bague de renforcement de l'extrémité de la
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bouteille qui- fait partie intégrante du goulot et qui se trouve en dessous de sa bague pour bouchon-couronne. La fermeture à baïonnette peut être constituée par des nervures saillantes pré- vues autour du goulot ou de sa bague de renforcement.
Mais l'utilisation de nervures n'est pas favorable à la pose du bouchon- couronne classique. En fait, ces nervures saillantes risquent d'être brisées par la tête de capsulage utilisée pour appliquer le bouchon-couronne sur les bouteilles; ou.bien les bouchons- couronnes risquent d'être mal posés sur leur bague parce que les nervures saillantes prévues sur le goulot en dessous de la bague empêchent la tête de capsulage d'exécuter parfaite- ment son travail.
Suivant l'invention, la fermeture à baïonnette prévue sur la bague de renforcement du goulot en dessous de la bague pour bouchon-couronne a la forme de rainures plutôt,que de nervures saillantes. La fermeture à baïonnette suivant l'invention com- prend donc, de préférence, au moins deux rainures dans la bague de renforcement, chaque rainure présentant une partie inclinée.
Cette partie inclinée des rainures prévues dans la bagué de ren- forcement est reliée, de préférence, à une partie en substance verticale et à une partie en substance horizontale de la rainure.
Par l'expression Il partie en substance verticale " on entend une partie de.la rainure qui s'étend paral- lèlement à l'axe de la bouteille tandis que par l'expression "partie en substance horizontale" on entend la partie de la rai- nure qui s'étend en substance perpendiculairement à l'axe de la bouteille.
Il est à remarquer que dans cette description, la bouteil-' le est considérée dans sa position verticale ou debout, c'est-à- dire dans une position dans laquelle son fond repose sur une sur- face horizontale.
Il s'est avéré préférable de ménager deux rainures dia-
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métralement opposées dans la bagué de renforcement du goulot sui- vant l'invention. Mais on peut utiliser plus de deux rainures sans sortir du cadre de l'invention. Dans le cas où trois ou plusieurs rainures sont ménagées dans la bague de renforcement du goulot, ces rainures sont, de préférence, disposées symétriquement autour de la bague de renforcement.
Suivant une autre particularité de l'invention, chaque rainure est fermée le long de ses deux côtés, au moins dans sa partie verticale tandis qu'elle est ouverte d'un côté dans sa partie inclinée et/ou dans sa partie horizontale.
Suivant une autre particularité encore de l'invention, la partie horizontale de chaque rainure s'étend le long du bord inférieur de la bague de renforcement.
L'invention a également our but de procurer un bou- chage auxiliaire pour une bouteille du type spécifié, ce bou- chage ayant la forme d'une cupule cylindrique retournée dont l'extrémité intérieure fermée est garnie d'une petite rondelle., anneau ou disque de matière compressible tandis que deux ou plusieurs bossages au moins sont prévus sur la surface latérale intérieure du bouchage auxiliaire.
Les dimensions de la petite rondelle en matière com- pressible'sont calculées de manière qu'elle s'applique et re- pose sur le bord extérieur libre du goulot, la rondelle étant alors aplatie et comprimée entre le fond du bouchon auxiliaire et le bord du goulot lorsque le bouchon occupe sa position de bouchage de manièreà assurer l'étanchéité de la bouteille au i gaz et au liquide.
La rondelle précitée qui a, de préférence, la forme d'un disque mais qui peut également avoir la forme d'un anneau, est faite, de préférence, en une matière plastique poreuse ou en caoutchouc mousse ou en liège ou en n'importe quelle autre matière élastique étanche au liquide et au gaz et résistant aux
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@ attaques des matières acides ou basiques contenues dans le liqui- ' de de la bouteille.
.Les bossages précités du bouchage auxiliaire sont, de préférence, placés au même,niveau et lorsqu'il y en a deux, ils sont diamétralement opposés. Par contre, lorsqu'ils sont au nombre de trois ou plus, ils sont disposés symétriquement sur la surface verticale intérieure de la jupe du bouchage auxiliaire.
Le nombre de bossages et leur position relative corres- pondent au nombre et à la position relative desrainures formantlafer- meture à baïonnette associée à la bague de renforcement du goulot de la bouteille.
D'autres buts et particularités de l'invention ressor- tiront de la description détaillée donnée ci-après avec référen- ce aux dessins annexés, dans lesquels : la Fig. 1 est une vue en perspective d'un bouchage auxi-
Maire et de l'extrémité pour bouchon-couronne d'un goulot de bouteil le suivant l'invention,séparés l'un de l'autre, une partie du bouchage étant arrachée pour montrer sa structure interne;
la Fig. 2 est une coupe verticale transversale, suivant la ligne 2-2 de la Fig. 1., du bouchage auxiliaire posé initialement sur le goulot (vu en élévation), le bouchage occupant une posi- tion dans laquelle ses bossages sont engagés à fond dans la partie verticale des rainures ménagées dans la bague de renforcement de la bouteille. et avant qu'on ait fait tourner le bouchage pour boucher la bouteille hermétiquement en déplaçant ses bossages le long des parties inclinée et horizontale des rainures; .la Fig. 3 est une vue développée du goulot de bouteille pour bouchon-couronne montrant la forme d'une des rainures ménagées dans la bague de renforcement du goulot ; la Fi'g. 4. est une coupe suivant la ligne 4-4 de la Fig.2, dans le sens indiqué par les flèches;
la Fig. 5 est une vue semblable suivant la ligne 5-5 de
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la Fig. 2$ également dans le sens indiqué par les flèches; et 'la Fig. 6 est une vue semblable à celle de la Fig. 5 lorsqu'on a fait tourner le bouchage auxiliaire jusqu'à ce que ses bossages soient en contact avec les butées correspondantes prévues aux extrémités des parties horizontales des rainures; la Fig. 7 est une coupe suivant la ligne 7-7 de la Fig. 6;
et la Fig. 7a est une vue semblable è la Fig. 7 d'une variante de la rondelle d'étanchéité,
La bouteille B suivant l'invention comporte , au voisinage de l'extrémité libre de son goulot, une embouchure à bouchoncouronne classique comprenant une bague pour bouchon-couronne 3 qui en fait partie intégrante et qui permet d'y appliquer un bou- chon-couronne classique du type bien connu (non représenté). One bague de renfort- ment 4 est prévue en dessous de cette bague pour bouchon-couronne 3 et fait également partie intégrante du goulot 2 et comporte une partie renflée 4', comme on peut le voir clairement sur les Fig. 1, 2 et 7.
Deux rainures 6 sont ménagées dans la partie renflée 4' de la bague de renforcement 4 qui comporte un bord périphérique annulaire inférieur horizontal 5. Chacune des rainures symétriques et diamétralement opposéesdans la bague 4 comporte une partie ver- ticale 6a, une partie intermédiaire inclinée 6b et une partie hori- zontale 6c. La partie verticale 6a des rainures 6 est délimitée par deux bords verticaux espacés 7a tandis que la partie inclinée 6b et la partie horizontale 6c ne présentent qu'un bord supérieur 7b et 7c, ce bord étant divisé par un cran 8 dans la partie horizontale 6c en deux parties 7-le et 7"c qui s'étendent horizontalement à deux niveaux différents.
La partie inclinée 6b et la partie horizontale 6c des rainures sont délimitées dans le bas par le bord annulaire inférieur 5 de la bague de renforcement 4'
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Comme on peut le voir sur les Fig. 1, 2 et 3, la partie verticale 6a de chaque rainure 6 est reliéeà sa partie inclinée
6b par une partie arrondie 9.
L'extrémité de la partie horizontale 6c de chaque rainure! qui est opposée à son extrémité reliée à la partie inclinée 6b de cette rainure se termine en une butée oblique 10,
On peut appliquer un bouchon-couronne classique (non représenté) sur l'extrémité du goulot de la-bouteille décrite ci-dessus, au moyen d'une machine classique sans être gêné par la bague de renforcement rainurée précitée. Ce bouchon-couronne peut être enlevé au moyen d'un ouvre-bouteilles classique. Pour reboucher hermétiquement la bouteille ouverte,.on peut utiliser un bouchage auxiliaire 11 qui a ici la forme d'une cu- pule cylindrique qui, lorsqu'elle est retournée, peut être posée sur le goulot 2 de la bouteille ouverte B.
Le fond 12 de ce bouchage auxiliaire 11 qui est, par exemple en matière plastique ou en métal ou en n'importe quelle autre matière appropriée,comporte une'cavité 13 dans laquelle une rondelle ou un anneau 14 ou 14a (Fig. 7a) en matière d'étan- chéité compressible, par exemple en matière plastique poreuse, en caoutchouc mousse ou en liège, est collé ou autrement fixé.
Sur la face intérieure de sa paroi cylindrique latérale 15, le bouchage auxiliaire 11 comporte deux bossages 16 qui sont dia- métralement opposés l'un à l'autre. Ces bossages 16 se trouvent tous deux au même niveau et se étendent le long du bord inférieur
17 de la paroi latérale 15 du bouchage. Comme on peut le voir sur les Fig. 1 et 2, ces bossages 16 vont en diminuant vers leurs deux extrémités extérieures.
La longueur de chaque bossage 16 est approximativement ' égale à la largeur de la partie verticale 6a de la rainure 6.
Les bords verticaux 16a de chaque bossage 16 peuvent donc glisser vers le bas entre les bords verticaux 7a de la partie verticale 6a
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d'une rainure 6 tandis que leurs bords supérieurs 16b peuvent glisser le long des bords 7b et 7c des parties inclinées 6b et des parties horizontales 6c de la rainure 6.
La distance entre les bords supérieurs 16b des bossages 16 et la surface inférieure de la rondelle 14 lorsqu'elle n'est pas comprimée est légèrement inférieure à la distance entre la partie 7"c du bord 7c de la partie horizontale 6c de la rainure 6 et le bord supérieur de la bague pour bouchoncouronne 3 du goulot de la bouteille. Par conspuent, lorsqu'on fait tourner le bouchage auxiliaire dans sa position de fermeture hermétique, Fig. 6 et 7, une action de came se produit et la rondelle 14 est aplatie sous compression entre le fond 12 du bouchage 11 et le bord libre de la bague pour bouchoncouronne 3 de sorte que la bouteille est fermée et bouchée d'une manière parfaitement hmétique au gaz.
En pratique, après avoir enlevé le bouchon-couronne habituel qui, normalement obture hermétiquement la bouteille B et après avoir vidé la bouteille en partie, on applique le bouchage auxiliaire 11 pour reboucher hermétiquement la bouteille' B de la façon suivante :
On applique le bouchage auxiliaire 11 sur le goulot ouvert 2 de la bouteille de manière que ses bossages 16 soient en ligne avec les parties verticales 6a des rainures 6 ménagées dans la bague de renforcement 4. et on l'enfonce dans le sens indiqué par la flèche X de la fig. 1 de façon que ses bossages diamétralement opposés 16 descendent dans le sens de la flèche X dans les parties verticales 6a des deux rainures diamétralement opposées 6, les bords verticaux 16a des bossages 16 étant guidés par les bords verticaux 7a et glissant le long de ceux-ci.
Lorsque le bouchage auxiliaire arrive dans la position représentée sur les fig. 2, 4 et 5' on le fait tourner autour de son axe dans le sens indiqué par la flèche Y sur la
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Fig. 5, de sorte que le bord supérieur 16B des bossages 16 glisse le long des bords supérieurs 7b, 7c des parties inclinées
6b et des parties horizontales 6c de la rainure 6 jusqu'à ce qu'un des bords verticaux 16a des bossages soit en contact avec les butées d'extrémité 10 des rainures 6. Dans cette dernière position, qui est représentée schématiquement sur les
Fig. 6 et 7, les bords supérieurs 16b des bossages correspondants
16 sont en contact avec la partie 7"c des bords supérieurs 7c des parties horizontales 6c des rainures.
Par conséquent, les bossages 16 sont maintenus, dans une position de fermeture hermétique sur la bouteille par les crans 8 et les butées 10 et les crans 8 empêchent le bouchage auxiliaire 11 de tourner et de s'ouvrir accidentellement.
Pour enlever le bouchage auxiliaire 11, il faut, avant et pendant qu'on le fait tourner en sens inverse du sens indi- qué par la flèche Y, exercer sur le bouchage une pression dirigée vers le bas, dans le sens indiqué par la flèche X, de façon que ses bossages 16 puissent se dégager du cran 8 et le franchir en s'écartant des butées 10. Lorsque le bouchage a été ainsi ramené dans la position représentée schématiquement sur la fig. 2, il peut être facilement enlevé verticalement en sens inverse du sens indiqué par la flèche X. Lorsqu'on utilise plus de deux rainures
6 et bossages 16, le bouchage auxiliaire 11 se pose et s'en- lève de la même façon.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux détails d'exécution décrits auxquels des changements et des modifications peuvent être apportés sans sortir de son cadre.