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Il Procédé et dispositif pour la préfabrication d'éléments de murs recouverts de briques de parement."
La présente invention a trait à un procédé ot un dispositif pour la préfabrication d'éléments de murs recou- verts de briques de parement,
Le recouvrement de murs en briques de parement se faisant jusqu'à présent par une méthode suivant laquelle les-
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dites- briques devaient être posées une à une contre le mur
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brut par de le main-d 'oeuvre hautement qualifiée, travail non seulement fort onéreux mais qui exigeait, en outre, que les- dites briques, fort poreuses de nature, devaient encore être
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soumises à un traitement hydrofuge.
Le présente invention a pour but de produire des dld- ments de murs préfabriqués et déjà recouverts de briques de parement qui ont en même temps été dûment hydrofugées.
Confortnëucnt à l'invention, ce but a été atteint par le prc?4''îc' suivant : a) les briquas de purement sont posées cote à cote avec des espacements correspondant à la largeur voulue des joints, face en, 1-iie danj un bain de cire à une profondeur qui est confond à celle qu-3 l'on veut donner aux joints. b) La cire est alors refroidie et ainsi durcie.
c) Sntre et sur lasbriques émergeant par leur face arrière de la cire durcie, on coule du buton ou un matériau semblable, d) Après prise du béton, la cire est à nouveau légèrement ra-
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.mollie par échauffement, de manière à pe mettre d'en retirer facilement la panneau qui a ainsi été constitua,
De préférence, on fera usage de béton armé, ce qui contribue à conférer une grande résistance aux éléments de mur,
D'après la manière dont la couche de béton a été constituée, on peut fabriquer de cette manière de simples élé- ments de façade qui peuvent être appliques contre un mur brut,
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mais aussi des éléments de mur Lussi épais qu'un mur lui-même.
Dans ce dernier cas; la présente invention prévoit une exten- sion du procédé, consistant à appliquer sur ladite couche de béton, une couche supplémentaire en guide de crépi intérieur.
Le cas échéant, on peut aussi appliquer sur ladite couche de béton, une couche d'isolant thermique à base orga-
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nique ou non. Cet isolement thermique peut, si on le désire, être combiné avec des éléments de revêtement - aussi à basa organique ou inorganique - ou même aussi avec du crépi ordi- naire.
L'introduction des briquas de parement dans le bain de cire liquide peut, conformément à l'invention, être rendue plus facile si l'on commence par introduire un grillage sur ou dans ce bain. D'après la constitution dudit grillage, il peut soit rester encastré dans le béton de Maniera à former un élément permanent de renforcement, boit être retira .-tvant la coulée de béton.
Suivant une autre proposition découlant de la présenta invention, la prise du béton peut être accélérés par le fait de l'introduction de l'élément fraîchement bétonné dans un tunnel où il est soumis à l'action da vapeur chaude dont la température ne dépasse pas 40 C.
On peut procéder de façon analogue pour accélérer le refroidissement do la cire liquide après qu'on y ait-, intro- duit les briques de parement, c.à.d. en soumettant le bain de cire à un courant d'air froid.
Comme le procédé conforme à la présente invention se compose de plusieurs étapes, telles que leremplissage de cire, la pose des briques de parement, la coulée du béton, etc., on propose de se servir, en guise de bain do cire, d'une table roulante dont le dessus, entouré d'un cadre de hauteur suffi- sante, ferait office de bain de cire. De préférence, on ferait usage de deux cadres échangeables, dont l'un servirait à sup- porter un grillage pour la pose des brigues. Ledit cadre avec grillage est ensuite retiré après durcissement de la cire et remplacé par l'autre cadre, de telle manière que le béton puisse facilement être coulé sur l'arrière des briques sans que le
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grillage doive y rester encastré.
Le grillage lui-même peut être conçu de différentes manières. Il y a d'abord la possibilité de le constituer par un ensemble de fils qui se croisent à angles droits et sont ancrés ' dans les parois du cadre. On peut, dans ces conditions, avan- tageusement faire usage de cordes de piano. Dans cette éven- tualité, il est désirable de disposer lea fils par paires, l'espacement entre fils appariés étant égal à la largeur qu'on veut donner aux joints. Pour lu restant, l'espacement plus con- sidérable entre paires de fils consécutives correspond à peu près aux dimensions de.. briques à mètre en place.
Une autre'possibilité de constituer les grillages est celle qui consiste à relier solidement les lattes ou barres rigides pour en faire un grillage ou roseau. L'avantage de ce système consiste en ce qu'il nermet aussi de faire des grilla- ges avec lesquels on puisse introduire les briques en liaison.
Les dessins annexes donnent une analyse détaillée de l'invention.
La figure 1 est une vue d'en haut, très schématique, du dispositif utilisa pour la fabrication des éléments de murs conformes à la présente invention; la figure 2 est une coupe par un plan dont la trace suit la droite 11-11 de la figure 1; les figures 3 à 10 sont dos vues latérales schémati- ques des diverses phases suivant lesquelles se déroule le procédé conforme à l'invention.
Dans toutes les figures, les mêmes pièces sont dési- gnées par les mêmes références.
Une table à roulettes 1 porte sur son dessus 2 un encadrement amovible 3 donnant ainsi naissance à un récipient
4 en forme de cuvette. Conformément à l'invention, cette cu-
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. vatte J: sert à la confection d'éléments de murs préfabriqués recouverts d'un parement de briques de Hollande. Dans ce but, on commence par couler de la cire liquide dans ladite cuvette , de façon à former un bain dans lequel on plonge les briques (non représentées individuellement), de manière à ce qu'elles reposent sur le dessus de table par leur face avant. La pro- fondeur à laquelle elles plongent dans la cire est celle qui correspond à la profondeur qu'on veut donner aux joints entre briques.
Ces dernières émergent en tous cas de la surface du bain de cire.
En vue de faciliter la mise en place des briques, l'encadrement .2. formant cuvette porte un grillage désigné dans son ensemble par 5. Dans l'exemple représente, ce gril- lage est compose d'éléments filiformes 6 qui se croisent à angles droits et se composent par exemple de cordes de pianos.
Ces cordes sont toujours disposées 'par paires, de telle manière quel'écartement entre lesfils d'une paire correapond à la largeur que l'on veut donner aux joints entre briques,
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Les acartemants plus grands entra paires conaocutives de cor- des de pïranoz 6 correspondent aux dimensions des. briques à poser,
Si celles-ci doivent être posées suivant l'un ou l'autre appareil, il faut forcément remplacer leséléments filiformes flexibles 6 par des éléments rigides en forme de lattes ou de barres (non représentées), qui peuvent alors être solidarisées en conséquence par soudage ou par un autre procédé.
Le processus complet est représenté schématiquement par la suite des figures 3 à 10.
Pour constituer un élément de mur d'une certaine grandeur, on commence par disposer deux tables 1 accouplées sous un dispositif 7 par lequel on peut y faire descendre et
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déposer l'encadrement .2. avec grillage (voir figure 4, la partie dessinée en pointillé).
On amène alors la table 1 sous le dispositif de rem- plissage avec de la cire liquide (figure 5), qui se compose d'un récipient 8 pouvant être chauffé. Un appareil fixe de chauffage 1 est disposé en dessous de la table 1. en vue d'en maintenir le dessus à une température uniforme et d'éviter ainsi un refroidissement prématuré de la cire,
A l'étape suivante (figure 6), les briques 10 sont posées dans la cire liquide. Après refroidissement et ducisse- ment de cette darnière, accélérés par une soufflerie 11 à air froid, on souleva l'encadrement .2. avec son grillage pour les retirer,'
On dépose ensuite (figure 7) autour du Modèle en cire durcie un encadrement 12 dont les dimensions externes corres- pondent à celles de l'encadrement ±, mais qui ne contient pas de grillage.
Pour mettre cet encadrement 12 en place, on se sert d'un dispositif de levage 13. Après cela, on dépose sur l'arrière des briques émergeant de la cire durcie, '.\ne arma- ture d'acier 14, A l'étape suivante (figure 8), on coule alors, à partir d'un réservoir 15, du béton sur la face arrière des briques, après quoi on fait rouler la table dans un tunnel 16 chauffé à la vapeur, en vue d'accélérer la prise du béton.
La température maximum de la vapeur se situera aux environs de 40 c.
Après que la table 1, ait été retirée du tunnel 16 (figure 9), on soulève le cadre 12 au moyen d'un dispositif de levage 13 représenté comme un palan (ou tout autre dispo- sitif convenable), pendant qu'on ramollit la cire une fois de plus à l'aide d'un dispositif de chauffage 17,
Comme cela est représenté à la figure 10, on fait
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alors basculer la table 1 au moyen d'un dispositif hydraulique 18, pendant qu'on accroche l'élément terminé 19 à une grue 20.
A l'aide de cette grue 20 ou de tout autre engin de transport, on amène ledit élément à l'endroit d'expédition. L'opération se termine par un nettoyage approprié de la table de coulée , qui dès lors est prête pour une nouvelle opération.
Les avantages qui découlent de la présente invention consistant principalement an ce que celle-ci rend possible d'effectuer de façon industrielle le revêtement en briques de parement d'éléments de construction de dimensions importantes, sans faire appel à do la main-d'oeuvre spécialisée, ce qui est évidemment bien plus économique que l'ancien système par lequel il fallait poser individuellement ces briques contre un mur brut. A part cela, l'application du bain de cire par la présente invention offre on même temps la possibilité d'hydrofuger individuellement les briques, du fait que la cire pénètre en partie dans les pores de celles-ci.
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