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¯ La présente invention concerne les comestibles et plus particulièrement un procède de préparation d'un comestible tel qu'une friandise à la crène glacée montée sur un bâtonnet et comportant un noyau de bonbon ou de caramel dit "toffee".
Des comestibles comportant un noyau de bonbon ou d'une autre confiserie., par exemple de toffee, sont'connus, mais les procédés proposés pour les préparer offrent tellement d'inoon- vénients qu'il est difficile sinon impossible d'obtenir un produit satisfaisant du point de vue commercial. En particulierces pro- cédés ne se prêtent pas bien à la production à grande échelle.
Un but de la présenta ;* mention est de procurer un pro- cédé perfectionna pour préparer ces comestibles.
La présente invention procure un procédé pour préparer
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un comestible suivant lequel on introduit dans un moule un premier constituant comestible mou, on durcit ce premier constituant comestible dans une première région du moule, tandis qu'on le laisse mou dans une seconde région du moule, on injecte dans le moule à l'aide d'un ajutage un second constituant comestible mou, on met le second constituant en place dans la seconde récion du moule en lui faisant déplacer de cette région au moins une partie du premier constituant comestible encore mou et on durcit la partie encore molle du comestible. ,
De préférence,
le premier constituant comestible est de la crème glacée et le second est da bonbon ou du toffee.
Dans la plupart des cas, la partie déplacée du premier constituant comestible forme une couche sur le second et l'entoure complètement, ce qui donne un produit fini dans lequel le second constituant comestible est maintenu en place plus fermement.
-Deux formes de réalisation de-l'invention sont décrites ci-après à titre d'exemple, avec référence aux dessins schématiques annexés dans lesquels :
Fig. 1 est une perspective en,coupe d'un comestible préparé suivant le procédé de l'invention
Figs. 2 à 8 montrent schématiquement les stades succes- sifs d'un procédé de préparation'4'un comestible suivant l'inven- tion.
Figs. 9 à 15 montrent schématiquement les stades succes- sifs d'un second procédé de préparation d'un comestible suivant l'invention.
La Fig. 1 représente un comestible 20 comprenant un premier constituant comestible, tel que dé la crème glacée 21, et un second constituant comestible, tel que du bonbon 22. Un bâtonnet 23 est enfoncé dans le comestible 20 et, comme le montre la Fig. 1, dans la crème glacée 21 et le bonbon 22, pour faciliter la mani-
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pulation et la consoanation du cdmestiblet
Les Figs. 2 à 8 illustrent les, stades successifs d'un premier procédé de préparation d'un comestible suivant l'invention,
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tel que celui représenté sur la Fig. 1.
.
La Fig. 2 montre l'introduction dans un moule 25 d'un premier constituant comestible., tel que de la crème glacée 26, à l'état mou. (L'expression "crème glacée" est prise ici dans son acception la plus large et désigne, non seulement, un aliment congelé contenant de la crème ou du beurre, mais aussi des ali- ments tels que du lait glacé, des sorbets, et des glaces faites de lait, d'eau, ou d'ingrédients snalogues, congelés ou non et fouettés ou non. Le terme "mou" veut dire ici "coulant en substance librement", et il est donc suffisamment large pour pouvoir qualifier des substances telles que la crème glacée à l'état liquide ou semi-congelé, mené si elle contient des particules solides telles que des paillettes de chocolat).
La Fig. 3 montre le durcissement de la crème glacée dans une première région telle que la région extérieure 27, c'est-à-dire son passage à un état dans lequel elle est suffisamment congelée pour ne pas couler librement, tandis qu'elle est maintenue à l'état mou dans une seconde région, telle que la région inté- rieure ou centrale 28. (Par "région extérieure", on entend ici la région voisine des parois du moule et par '*région intérieure" ou "région centrale", on entend la région éloignée des parois du moule.
Ainsi, tous les moules pour crème glacée, même ceux ayant des formes Inhabituelles, par exemple celle d'un beignet creux, c'est-à-dire toroïdale, comportent les régions extérieure et inté- rieure ou centrale dont il est question ici).Ce durcissement peut se faire en congelant la crème glacée dans la région 27, la cha- leur étant évacuée par les parois du moule 25 vers une source de froid, telle qu'une saumure froide 25. La crène glacée de la région extérieure 27 qui est voisine des parois du moule 25 se refroidit- plus rapidement que la crème glairée de la région intérieure 28 et se congèle, tandis que la crème glacée de la région intérieure reste molle, dans l'accption donnée ci-avant à ce terme.
Les Figs. 4 et5 montrent l'introduction dans la région centrale 28 d'un second constituant comestible tel que du bonbon
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31 qui est à l'état liquide ou fondu (c'est-à-dire mou), pour dé- placer de cette région au moins une partie de la crème glacée liquide. Le bonbon mou ou liquide 31 est introduit dans La région centrale 23 par l'ajutage 32 qui pénètre pratiquement jusqu'au fond de cette région et qui est retiré vers le haut, comme le montre la Fig. 5, 'à une vitesse sensiblement égale à la vitesse de remplissage du moule 25 par le bonbon liquide 31.
La Fig. 6 montre le moule 25 après l'introduction du bonbon liquide 31. La partie de la crème glacée déplacée par le bonbon liquide 31 forme par dessus celui-ci une couche 34 de crème glacée à l'état liquide. Un bâtonnet en bois ou en matière plasti-' que '35 peut être alors enfoncé, comme le montre la Fig. 7, . dans le bonbon liquide 31 et la couche de crème glacée 34.
La Fig. 8 illustre le stade final du procédé, à savoir le durcissement du bonbon liquide 31 et de la partie de la crème glacée 26 restée à l'état mou.
Les Figs. 9 à 15 illustrent un second procédé de pré- poration suivant l'invention d'un comestible tel, que celui représenté sur la Fig. 1..
La Fig. 9 montre un moule 38 contenant un comestible tel que de la crème',glacée 39 à l'état mou.
Le moule 38 est refroidie par exemple à l'aide d'une saumure.40,, jusqu'au moment où,, comme le montre la rig. 10, la crème glacée d'une première région du moule 38, la région exté- rieurs 41, est congelée, la crème glacée d'une seconde région du moule 38, la région intérieure 42, étant maintenue à l'état mou.
Un ajutage 43 (Fig. 11) ou un sutre dispositif approprié laisse couler une confiserie telle que du bonbon 44, qui peut être à l'état fondu ou liquide, c'est-à-dire mou, sur la crème glacée liquide se trouvant dans la région centrale 42.
Le bonbon 44 qui a un point de fusion supérieur à celui de la crème glacée 39 durcit facilement en partie, comme le montrent les Fgis. 12 et 13, même si la crème glacée de la région 42 est encore liquide.
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Un bâtonnet en bois ou en matière plastique 46 est enfon- cé dans le bonbon 44 (Fig.13) et utilisé pour le faire descendre comme l'indique la flèche de la Fig. 14, afin de déplacer au moins une partie de la crème glacée molle 39 de la région centrale 42 de façon qu'elle forme une couche 46 sur le bonbon partiellement durci 44 qui, comme le montre la Fig. 14, occupe alors au moins une partie de la région centrale 42.
La Fig. 15 illustre la prise du bonbon partiellement! durci 44 et de la partie de la crème glacée 39 restée à l'état.
. mou, pour former le comestible fini.
La présente invention procure donc un procédé nouveau et extrêmement efficace pour préparer un comestible. Elle faci- lite la production industrielle, économique et uniforme de comesti- bles tels que des crèmes glacées comportant des noyaux de bonbon, de toffee ou d'autre confiserie. Il convient de noter que quelle que soit la'configuration particulière du moule, l'épaisseur de la partie congelée de la crème glacée dans la région extérieure, : voisine des parois du moule, est déterminée par la vitesse de '. congélation de la crème glacée, qui dépend de la température de la saumure entourant le moule et du temps d'action de cette saumure.
Ainsi, la grandeur de la région non congelée intérieure, qui est déplacée par le bonbon, est déterminée par la vitesse de congéla- tion, tandis que la forme. de cette région épouse celle du moule, pour autant que la crème glacée se congèle uniformément depuis les parois du moule. Par conséquent, la grandeur du noyau de bon- bon qui remplit toujours au moins une partie de la région inté- rieure non congelée est réglée en agissant sur la vitesse de congélation qui est un paramètre du procédé global qu'il est facile de modifier.