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Procédé perfectionné de craquage des oléfines
La présente invention se rapporte au craquage de cer- taines oléfines. Plus précisément, l'invention se rapporte à un procédé permettant d'améliorer le craquage de certaines oléfines, et, en particulier, à des procédés d'amélioration de l'efficacité du craquage dep oléfines en dioléfines et en hydrocarbures paraf- finiques bien déterminés., ou en certaines autres oléfines bien déterminées.
On sait que certaines oléfines peuvent être soumises à une décomposition ou un craquage thermique sous l'influence de températures relativement élevées. Par les expressions "cra- quage", décomposition*, "craqué" ou "décomposé" telles qu'elles sont utilisées dans toute la présente description, on veut ex-
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primer la rupture en dux ou plus de deux fragments de la ::olJ- cule d'oléfine, ces fragments eux-mênes formant des âolce:
? es d'autres hydrocarbures, comne on le verra expliqué de façon plus détaillée dans 1s euite de la description .Les oléfInes visëss par l'invention sont les oléfines susceptibles de cra7uer sous l'Influence de la chaleur.Les oléfines selon l'mvention, pour qu'elles puissent être craquées, doivent contenir dar.s leur mlô- elle une double liaison qui 8oi éloignée de 2 atozPs de carbone d'une autre liaison carbone-carbone. Cela est du au fait e l'on
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a découvert que le craquage des oléfines s'effec't11P totI;'1D!"<:" en position bêta par rapport à la double liaison de i'ol4Si#s.
Cette décomposition thermique, ou ce raquafe des *1±- fines s'effectue généralement dans '..:nE zone ou un réac;,.",::- clos eu l'absence d'oxygène.Les températures t:ti:.S'PS 0' :- e C':-.avP des oléfines sont généralement coprises entre 300 et iG5cfi- en- viron. D'une iaçan générale, on croche eu craw.4 e es 0: ;'"i'1(' alors qu'elles sont a l'état gazeux, et elles peuvent être aierées à la zone de reqi1uge sous forme relativement Dure, en tant -,i! mélanges d'oléfines, en mélanee avec d-aitrer, hydrocarbures g- ralement saturés ( par exemple des CO'lrar. ts de char ¯'e xixtes de pentane et de pentène), ou sous one de pla:-.;::es avec #Ps diluants comme l'azote, la vansnir. ou autres. L- décomposition t:er:.:--:e des oléfines aboutit généralement à la ror1:tic:: de de.; - t ¯..,5 à poids =o3Pcu3aires inférieurs.
D'une façon p.nrale, cette déc¯pmp-nlkition aboutit esssstiellesent à r à'mr âiof-e- fine et d'un hydroca:burp paraffintoue et/ou essen tiel? e: er¯ z 1a
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formation de deux autres olét1r.es. Le. nature des substances
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auxquelles aboutit essentiellement le craquage des cl;f1nes d4- pend, dànr una lar;= =osuoe=, ',a sîruciur- î'el4iLne soumise pend, dan 'vâsc i,$âi5c mv61lj'..1ë 1.a structure de licl';l"L'1.E" sOm1ise au craquage.
Par l'expression "structure" or. veut dési#er la position de la double liaison et la position des chaires katra3.es, le cas châazt.8i l'on considère par exemple une o3 =f¯e coaportpnt , six atones de carbone et une chaîne latérale (c'est-à-dire un ,
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"nu?e m4th.;r'= ratachée au de.;.)""l;;1p. a.t.'J::le de CarLCr de chaîne principale ou linéaire du COP0::' et la doucle i:.a ¯ 5:- en position 2, (il s'agit alors de 2-#tthyl pentène-2) et 1.
S0'.l:'!et cette c.ll1"tr.e au craquage, par ;,tc:,.¯no5'¯tica celle-ci, "'rJ- nera essentiellement du 2-aéthyl btad;ne-?,3 ou isopr re, .r,;P dioléfine, et du méthane, -une pera"'i^e. D'autre part. si 1'o# conridère '..1!le antre oléfine à 6 ô.to;:.e± de earhn rynt .;=.
[roupe m4thyle rattaché a ae.zie:xe 2te de carbone 1 la ^--.e linéaire et la double liaison en positiT" 1 (il s''''-:.t ale!"±" fl". 2-méthyl perrkne-l) , et si l'on sG;:e cette ol-fine a C?. aie, on obtiendra deux autres olfir-"'5, l'irob-i;1-m,e et l'-2't::.:-l:::-'..
Si, de zême, on craque un autre isore,co==e, par exe=ùie,1e 4-méthyl pentène-1, on obtient 2 oles àe rov-ri ère.Ces .2!":2:S dans la nature du produit obtenue ?2r L.çr:Ta de Liyffß.P-,E,c formes iso::;èl'i:: du z4thyrl pentène sont '::'.les E-''': fait ;e 19 bzz quage des oléfines se fait en position béta ar -apjo=t lz dOUble liaient r'est-%-dioeé iue la PcicEioTi se vroà,=Lt sr la liaison qui se trouve en position bt.:> par rar¯,ort ± 1# à=.,ti# liaison, ou tien que la rupture se produit e=:=e '..es :!o?''':-( ro "'' de carbone ±=si sont les deuxième et tras='-:.-¯e atoer de ??rbc-p à partir de l'ato.'1e de carbone sur lequel est =>ttach4= In è0'11:'le liaison.
De plus, le nombre total d'atomes de carbone des prod' its essentiels obtenus par craquage est généralement égal au nombre d'atomes de carbone contenus dans l'oléine sounise au craqua@e.
Le craquage du 2-méthyl pentène-2 n'élimine qu'un atome de carbone de l'oléfine à 6 atomes de caroone, alors que deux atones de car- bone sont éliminés du 2-méthyl pentène-1, et trois atomes de car- bone du 4-méthyl pentène-1, à cause de l'emplacement de la posi- tion bêta qui a pour effet de faire aboutir aux produits ci-dessus.
C'est pourquoi la nature de l'oléfine particulière que l'on uti- lise permet de connaître la nature du ou des produits essentiels obtenus par craquage des oléfines. Une autre caractéristique im- portante à retenir est que, puisque le craquage des oléfines se fait à la liaison en position bêta par rapport à la double liaison,
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il faut, pour qu'une oléfine soit susceptible de craquer, qu'elle comporte dans sa molécule une double liaison qui soi éloignée de deux atomes de carbone d'une autre liaison carbone-carbone.
Parmi les oléfines ne présentant pas cette structure moléculaire figurent l'éthylène, le propylène, le butène-2, l'isobutène, le 2-méthyl butène-2 et le 2,3-diméthyl butène-2. Comme ces oléfines ne sont pas susceptibles de craquer, elles ne font pas partie des oléfines visées par le procédé de craquage selon J'invention.
Lorsque l'on utilise les conditions les plus favorables au craquage des oléfines en substances recherchées, on trouve
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que les oléfines ont des taux de décor.rpcni ti.O>1 très faibles pir passe dans la zone de craquage. Les conditions exerçant ':ne in- f1'Hmce sur le craquage sont : la teL'1p 2 ré-. tnre, la d "1"A '1"1 séjour dans la zone, et, le cas échéant, le r?p;ort oi>'fine/ôii,;*<t gazeux. D'une façon générale, on a l'habitude, pour a' :::,.'?,] tr la décomposition des oléfines et le rendement final en .o1ro':hl ts re- cherchés, de séparer l'07 éfire n'aypnt '25 r'agi oi, on déc0- posée des produits obtenus par craquage, et de fa ire ratotwer ou de faire recycler l'oléfine n'ayant pas réagi dans la zone de craquage.
Toutefois, d'une façon générale, quel que soit le m"i- bre de recyclages, le rendement final ou la â4conposîtiJ; finale de l'oléfine ne dépasse pas environ 50 soles % de l'o14fi>e soumise à la conversion ou à la décomposition en produit? rcer- chés, les autres 50 moles % étant convertis en produits indési- rables du fait de réactions secondaires dues à la température élevée ou aux longues durées de séjour dans la zone de craquage.
C'est pourquoi le but principal de l'invention est de fournir un procédé permettant d'augmenter le rendement en produits recherchés par craquage des oléfines. Un autre but est de fournir un procédé permettant d'augmenter le rendement en produits re- chrchés, par passe, lors du craquage des oléfines.
D'autres buts de l'invention sont : - d'augmenter le rendement final ou la décomposition finale de: oléfines en produits recherchés ; - de fournir un procédé permettant de diminuer la du-
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rée du séjour des ol=fines dans la zone <:1.:- crarnace ; - de fournir un procédé perzettart de di.r.ir:'1pr "activa- tion de réactions secondaires indésirables au cours d-.i crw. ,a:p des oléfines ; - de fournir un procédé permettant le cra,:!t'-3?e je? ol11- fines à des te..:p-5ratures moins élevées : - de fournir un activa leur du craquage de; l) 1.; f i:,e:: e:: produits recherchés ;
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- de fournir un procédé permettant de réduire l'e::eJ :bre- Rient des installations nécessaires au craquase d'un vol'j"e <4Jn<' d'oléfines ;
- de diminuer la quantité de g11bst:>.":cf' 1"7';' II est :1 :cP;- saire de faire recycler.
D'autres buts encore de l'invention apparaîtront au fur . et à mesure de la description.
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On atteint les buts de l'invention en s01dnettant des oléfines dont la structure :Olcl11aire comporte une double liai- son éleignée de deux atones de carbone d'une autre liaison carbone- carbone à des conditions de craquage en présence don r('.rlical OH.
D'une façon générale, le craquave des oléfines par le procédé selon l'invention peut s'effectuer de toute manière clas- siquement utilisée dans la technique du craquage des oléfines.
D'une façon générale, les conditions de craquage utili- sables dans le procédé selon l'invention peuvent être variées dans de larges limites, qui sont fonction de la nature de l'oléfine soumise au craquage et des produits que l'on désire obtenir.-Par exeple la température de craquage peut varier entre 300 et 1000 C environ. Toutefois, on préfère généralement effectuer le
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craquage des oléfines entre 500 et 800 C et, mieux encc¯e entre 625 et 725 C.
La durée du séjour des oléfines dans la zone de craquage, lors de la mise en oeuvre de l'invention, peut varier, en gros, entre, 0,001 et 3 secondes environ. Toutefois, on préfère que ce durée soit comprise entre 0,05 et 1 seconde et, mieux entre 0,1
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et 0,5 seconde. On L1F$i ,ne pf^.,'.r:c.i2''.P:at ces s t4.::.:::;1S rar ',t :::é:",;-"S S :.<:):') "durée du s4jou,r", et Lls sor-t t:':'ral.4i t?:fi. définis ,-:1.-:e ta-t les temps nécessaires au passade de 1 zone de la7 ,1- c:-.i.1r,etq'J'il s'agisse d'une oléfine pure ou d'u."1 mélange de cellp-ci avec d'a'l- . tres oléfines ou diluants, dans la zono 1e crA"na;e.
D'une façon générale, les oléfines snt C0:S dans le réacteur de craquage soit sous forme d'O¯'-:,II ¯S !1'lr...,5;)tt sous forme de mélange avec d'autres oléfines on avec 11! dil-prt inerte quelconque.Il est as>-1ellezent désirable d'.t"¯; çer un di.- luant co:a.ae la vapeur, l'arhj,4ride carbonlC1..:e ou l)yi"',-' :":11". ou des paraffines com..e le .;éthane, l".>ta!1e, le r.!'olJrt!!e, i er b.;- tanes, les pentanes, on les olf inP: 00" -e ' Pt2.'-^.e, p To¯ -, :¯,e, le biit'ene-2 etc.. Ces hydrocarbures ne craquent pa'" a:x t" -:"'/.1'<>- tures utilisées pour le craquage des ol"1'i::'?s :-'B!' 1,- ':-")<:,.5è'; s=- lon l'invention. Parmi ces dil11ants, on 9r(;f"'re la va"e';r,c3r plus économique. Dans certains cas, ± la ;,l'1ce ie Ta =r,oY> ''eut préférer le propane ou le pentane.
Le rapport entre le diluant et l'oléfine C"l::"lr1', utilisable dans le procédé selon l'invention,peut varier dans de larges limites, entre 0,5/1 et 15/1 moles ou plus de diluent par mole d'oléfine.Toutefois, si ce rapport dépasse environ 15/1 , le procédé cesse d'être économique. On préfère utiliser un rap- port diluant/oléfine compris entre 2,0/1 et 3,0/1 environ. On peut également craquer les oléfines sans utiliser de diluant.
La pression manométrique utilisée dans la zone de cra- quage, lors du craquage des oléfines, peut varier entre 10 mm de mercure et 35 kg/cm2 environ. Toutefois, on préfère utiliser une pression manométrique comprise entre 1 atmosphère et environ 7 kg/cm2 et, mieux, entre 1 et 2 atmosphères.
Le radical SH utilisé pour augmenter 1-'efficacité du craquage des oléfines par le procédé selon l'invention peut être fourni par divers moyens. L'hydrogène sulfuré, dans les condi- tions utilisées par le procédé selon l'invention, se dissocie en hydrogène et un radical SH. Des mercaptans à bas poids molécu-
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laires, comme, par exemple,les éthyl, n-propyl, isopropyl, n-butyl, isobutyl, amyl et hexyl mercaptans fournissent également un radi- cal SH aux températures utilisées lors du craquage. On pourrait utiliser du soufre pour obtenir des radicaux SH car, dans les conditions de la réaction,il y a présence d'hydrogène libre sus- ceptible de se combiner avec le soufre, à ces températures de craquage, pour donner ces radicaux SH.
Parmi toutes ces possibi- lités, le n-propyl mercaptan et l'hydrogène sulfuré sont les substances préférées à utiliser comme source de radicaux SH lors de la mise en oeuvre de l'invention.
Les radicaux SH utilisés dans le procédé selon l'inve--- tion peuvent représenter des proportions comprises entre 0,5 et 50 moles % de radicaux SH par rapport au nombre total de moles d'oléfine à craquer. On a trouvé, toutefois, que l'or obtenait d'excellents résultats, en utilisant de 5 à 10 moles % environ de radicaux SH. Il est à noter que l'on obtient une mole de radi- cal SH par mole de composé producteur de radical SH utilisé.
Les exemples suivants sont donnés à titre d'illustration de l'invention. Les résultats et les conditions des essais de craquage sont donnés sous fore de tableaux.
Tous les essais ne craquage sont effectues dans un réacteur constitué par un serpention "en épingle à cheveux" préparé à partir de tubes d'acier inoxydable 316 de diantre externe de 6,35 mm. On plonge ce réacteur à serpentin dans un lit de poudre d'échange therique fluidifiée constituée par un catalyseur de craquage silice-alumine microsphéroide. On chauffe cette poudre d'échange de chaleur à la fois par des appareils de chauffage à résistance électrique,et par combustion d'une flamme de gaz naturel dans le lit de poudre fluidifiée. Le gradient de température entre les parties supérieure et inférieure du lit ne dépasse jamais 5 à 6 C et le gradient entre le lit fluidifié et les parois du tube est d'environ 5 à 6 C.
On mesure la tempéra- ture au sein du lit fluidifié et au sein de la zone de craquage
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par des procédés courants faisant usage de thermocouples. Le procédé utilisé consiste à amener la poudre d'échange thermique à 500 C environ, à l'aide des appareils de chauffage à résistance électrique et, simultanément, à fluidifier la poudre d'échange thermique avec un courant dair. On utilise ensuite le brûleur à gaz naturel pour amener la poudre d'échange thermique à la tem- pérature de fonctionnement voulue, ou température de craquage.
Le radical SH est fourni sous forme d'un composé libérant le ra- dical SH, lequel, aux températures de craquage.se dissocie pour donner le radical SH ; pour cela, on dissout une quantité déter- minée du composé soit dans les oléfines, soit dans l'eau,selon la nature du composé utilisé, ladite quantité étant calculée de façon à fourni des radicaux SH désirés dans chacune des expériences.
Dans ces exemples,on ajoute le n-propyl mercaptan à l'oléfine.
On pompe l'eau et l'oléfine aux débits permettant d'obtenir la proportion H2O/hydrocarbure désirée et permettant de faire séjour- ner les substances traitées pendant la durée désirée dans la zone de craquage ou le réacteur de craquage. Une fois réglées toutes les variables de façon à obtenir les conditions opératoires désirées, on recueille les produits obtenus par craquage ; on les recueille dans des collecteurs refroidis, s'il s'agir de liquides; s'il s'agit de gaz, on les mesure à la pression atmos- phérique et à température ambiante.On analyse les produits obtenus afin d'en déterminer les constituants et les rendements, au moyen . de méthodes @nalytiques classiques. On utilisa des techniques classiques de recyclage afin d'obtenir les rendements définitifs.
Les résultats obtenus pour chacun des essais des exemples suivants, ainsi que les conditions opératoires, sont donnés dans les tableaux ci-dessous. La colonne 1 indique le numéro de l'essai, la colonne 2 le temps de séjour (en secondes), la colonne 3 la température utilisée lors de l'opération de craquage (en C), la colonne 4 : la substance utilisée pour fournir le radical SH ainsi que la quantité utilisée (exemprimée en mole % par rapport à
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l'oléfine à craquer), lorsque l'on utilise un radical SH (si l'on n'en utilise pas, on trouvera l'indication "Non" dans cette colonne) ;la colonne 5 : le rendement (exprimé en moles %)en isoprène, par passe, par rapport au 2-méthyl pentène-2 chargé; la colonne 6 :
Inefficacité de la réaction ou le rendement fi- nal, c'est-à-dire la quantité d'isoprène obtenue à partir d'une charge de 2-méthyl pentène-2 en utilisant des techniques classi- . ques de recyclage.
Décomposition du 2-méthyl pentène-2 en isoprène.
Dans l'essai n 1, on utilise du n-propyl mercaptan comme source de radical SH. Dans l'essai n 2, on n'utilise pas d'acti- vateur ; il s'agit d'un craquage thermique vrai que l'en prend comme témoin. Dans les deux essais, on utilise de la vapeur comme diluant à la proportion molaire H2O/hydrocarbure de 3/1 environ.
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<tb>
Essai <SEP> Temps <SEP> Tempéra- <SEP> Activateur <SEP> Rendement <SEP> Efficacité
<tb>
<tb> âe <SEP> ture <SEP> C <SEP> et <SEP> %(par <SEP> en <SEP> de <SEP> la <SEP> réac-
<tb>
<tb> n <SEP> séjour <SEP> rapport <SEP> à <SEP> isoprène <SEP> tion <SEP> %
<tb>
<tb> (se- <SEP> l'hydro- <SEP> moles <SEP> % <SEP>
<tb>
<tb> condes) <SEP> carbure)
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 1 <SEP> 0,296 <SEP> 650,5 <SEP> n-propyl <SEP> 18,80 <SEP> 54,80
<tb>
<tb> mercaptan
<tb>
<tb> 5%
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 2 <SEP> 0,253 <SEP> 651,0 <SEP> Non <SEP> 10,97 <SEP> 51,11
<tb>
EXEMPLE II
Décomposition du 2-méthyl pentène-2 en isoprène
Dans l'essai n 1, on utilise du n-propyl mercaptan comme source de radical SH. Il n'y a pas d'activateur pour l'essai n 2 qui sert de témoin.
Le diluant est de la vapeur utilisée dais le rapport molaire H2O/hydrocarbure d'environ 3/1 pour les deux essais.
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<tb>
Essai <SEP> Temps <SEP> Tempéra- <SEP> Activateur <SEP> Rendement <SEP> Efficacité
<tb> n <SEP> de <SEP> ture <SEP> C <SEP> et <SEP> %(par <SEP> en <SEP> de <SEP> la <SEP> réacséjour <SEP> rapport <SEP> à <SEP> isoprène <SEP> tion <SEP> % <SEP>
<tb> (se- <SEP> l'hydro- <SEP> moles <SEP> % <SEP>
<tb> congés)¯¯¯¯¯carbure)¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯
<tb>
<tb> 1 <SEP> 0,285 <SEP> 673,2 <SEP> n-propyl- <SEP> 25,41 <SEP> 48,48
<tb> mercaptan
<tb> 5%
<tb>
<tb> 2 <SEP> 0,275 <SEP> 677,4 <SEP> Non <SEP> 21,15 <SEP> 41,50
<tb>
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EXEMPLE III
Décomposition du 2-méthyl pentène-2 en isoprène.
Dans l'essai n 1, on utilise du n-propyl mercaptan comme source de radical SH. Il n'y a pas d'activateur pour l'essai n 2 qui est un craquage thermique vrai et qui sert de témoin.Dans les deux cas, on utilise de la Tapeur comme diluant, à la proportion molaire H2O/hydrocarbure denviron 3/1.
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Essai <SEP> Temps <SEP> Tempéra.- <SEP> Activateur <SEP> Rendement <SEP> Efficacité
<tb> n <SEP> de <SEP> ture <SEP> C <SEP> et <SEP> %(par <SEP> en <SEP> de <SEP> la <SEP> réacséjour <SEP> rapport <SEP> à <SEP> isoprène <SEP> tion
<tb> (se- <SEP> l'hydro- <SEP> mole <SEP> % <SEP>
<tb> condes) <SEP> carbures)
<tb>
<tb>
<tb> 1 <SEP> 0,270 <SEP> 707,7 <SEP> n-propyl <SEP> 31,30 <SEP> 40,2C
<tb> mercaptan
<tb> 5%
<tb>
<tb> 2 <SEP> 0,260 <SEP> 707,5 <SEP> Non <SEP> 21,45 <SEP> 35,72
<tb>
Comme le montrent les exemples ci-dessus;
, le rendront par passe augmente de plus de 70%, grâce au procédé selon l'in- vention, quand on craque du 2-méthyl pentène-2 en isoprène.Si@@l- tanément, dans les conditions utilisées pour cet exemple, on obtient une augmentation de l'efficacité de la réaction de plus de 5%. Cela signifie que l'utilisation de l'invention lors d'une opération de production effectuée dans les mêmes conditions de craquage permettrait de réduire l'encombrement de l'installation.
Dans l'exemple 2, et aux conditions utilisées pour cet exemple, le rendement par passe, en isoprène augmente de plus de 20% et l'augmentation de l'efficacité de la réaction est de plus de 17%. Cela signifie que l'utilisation d'un radical SH pour le cra- quage des oléfines et, en particulier, pour le craquage du 2-méthyl pentne-2 en isoprène, est infiniment supérieure l'utilisation du seul procéda thermique pour le craquage du 2-méthyl pentène-2 en isoprène. C@@i est vrai également pour l'exemple 3 dansle- quel on obtient une augmentation par passe supérieure à 45%.
Il est donc bien évident que la mise en oeuvre de l'invention permet d'obtenir un procédé bien meilleur et plus efficace de craquage des oléfines grâce à l'utilisation d'une source d'activateur de
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craquage donnant des radicaux SH dans les conditions ..tà"1,E<.s pour le craciiage- On peut obtenir des résultats similaires en .t l:. C;;;':1t les modes opératoires généraux décrits dans les ee:'':il-=s =1-à=s- sus et dans la description qui permettent de craquer 'ec 01-'fines typiques énumérées ci-dessous confor: s :Pnt è. l'investie;".Les o14- fines énumérée^ ci-dessous sont reparties en groupes s,;s=em1#1*s de craquer pour donner essentiellement les dioléfinef. ce.1 o- fines recherchées.
Ces listes ne sont rps don-n4es à tic= 1 i¯.¯i ra¯ tif de l'i1"l'Ventio, mais uniquement a titre d'exe:a¯I= t;":1=>a ; Comme il a été dit plus haut. l'invention ne vise eue lep !-=e5 susceptibles de se décomposer par décomposition t'1"'r-.;2..""'? 'traie.
A titre d'exemples des oléfines susceptir''-=s d- df composer en donnant essentielle..1ent d-ii 2-:néthyl pemt=- ^ ¯e-1,3 et du 4-méthyl nentadipne-1,3,lorsqu'elles sont so!iaises a,i craq,::z.<;e en présence de radicaux SR, on peut citer : le 2-t :rl ,,Z:1e-- le 2-métbyl 3entène-1, le 2,3-dimDtn;= pentène-l-, 1'? 2.4-dL'ith'l pentène-2, le 2-méthyl heptène-3, le .4,4-â. ûét::yl in4i.1-1-2, :le 2-propyl pentène-2, le 2-méthyl-3-éthyl pentne-1 'e 2,-¯:1=tml heptène-3 et le 2-propyl héxène-1 ainsi que l'hé,<in=-3, A titre d'exemples des oléfines susceotinles do :3'" d'::C0,J- poser en donnant essentiellesent du 3-:atuyl pentadi=i -1,cn peut citer: le 3-méthyl héxène-3, le 3-éthyl penté=ae-2, le 3¯:thyl- 2-éthyl butène-1, le 3-mûthyl hepténe-3, le 3,4-di- trJi !1';x8ne-2, le 3-méthyl-2-4thyl oentêne-7 ;
le 3,A-dizéhxrl hctè-3. titre d'exemples des oléfines susceptibles de se dé- composer en donnant essentiellement du 2,3-diméthyl butadiène-1,3, on peut citer : le 2,3-diméthyl pentène-2, le 3-méthyl-2-éthyl butène-1., le 2,3,3-triméthyl butène-1, le 2-isopropyl Dent!-,ne-1, le 2,3,3-triméthyl pentène-1 et le 2,3-diméthyl heptène-2.
A titre d'exemples des oléfines susceptibles de se dé- composer en donnant essentiellement du 2-éthyl butadiène-1,3 on peut citer le 2-éthyl pentène-2, le 3-éthyl pentène-2, le 3- méthyl-2-éthyl butène-1, le 3-éthyl héxène-2,' le 3-méthyl-2-éthyl
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pentène-1, le 3-mPthyl hxène-3.
A titre d'exemples des oléfines susceptible? de se dô- composer-en donriant essentiellement du bGtz,diLr=-1,; on peut citer : le per.tâne-2, l'héxène-2, le 3-B'thyl ger G^F-1, Je cyclohéxène, le 3-méthyl butène-l, le 2-hép tèr.e, le 3-m ¯,1 h4xé#P -1, le 5-méthyl héxène-2, le 2-octène, le 5-"iethyl éptèr.e-2, le 3,5-diméthyl héxène-1, le 3,4,.-trlméthyl pentèr.e-l, le 6-méthyl heptêr¯e-2, le nonène-2 et le 3-méthyl octéxe-1, A titre d'exemples des oléfines susceptible? de se décomposer en donnant essentiellement de l'isoprène, on peut ci- ter le 2-méthyl pentène-2, le 3,méthyl penténe-2, le 2-éthyl bli- téne-1, le 3,3-diméthyl butène-1, le 2,3-diméthyl b:t#==-l, ? e 2- méthyl héxène-2, le 3-méthyl héxéne-2, le 2-àthy.1 per.tèr.e-1, Ip 2,3-diméthyl pentène-1, le 3,3-dm4thy1 pe;téne-1, le 2-rnéthy1 heptène-2 ;
le 3-méthyl heptèr.e-2, le 2-éth:rl in4>;én<-', le 3,3- dinéthyl inéxène-l, le 2, 5-dlmrthyl héx:e-2, le 3, -3.ét'¯^.;1 héxène-2, le 4-méthyl-2-étnyl pantène-1, le 2,3,4.-tr'¯r=tn-? pen- t'sne-l, le 3,3,k-tritpth=1 pentene-2, le 2-2!ethyl ocne-2, le 3-méthyl octène-2, le 3,3-diméthyl heptène-1, le 2,5-dim4th;.1 heptène-2, le 2,6-diméthyl pheptène-2, le 5-méthyl-2-pth1 h4x%ne -1, le 3,3, 5-triméthyl Péxnne-1 et le , 5, 5-tr'¯.:.= thß 1 hexenf-2.
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A titre à'exenples des oléfires susceptible? de se d0COn::- poser en donnant essentiellement des pipéwylénes on peut citer: lehéxène-3, le 4-méthyl pentène-2, l'heptère,3,le 4-méthyl héxne- 2, leoctène-3, le 4-méthyl heptène-2, le 6-méthyl hept4ne-3, le 3-éthyl héxène-1., le 4-méthyl-3-éthyl pentène-2, le 4,5-diméthyl heptène-2 et le 455-triméthyl héxène-2.
A titre d'exemples des oléfines susceptibles de se dé- composer en donnant essentiellement de l'éthylène, on peut citer le pentène-1 et le 2-méthyl pentène-1.
A titre d'exemples des oléfines susceptibles de se dé-
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composer en donnant essentiellement du propplpne, on peut citer: la pentène-1 .''eacére-1, le 4étbyl pent%e-1, l'heptène-l,le 2-méthyl héàéne-1, le ....etb71 hée.1: le 5-mYl héxène-1.
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le 2,-d éthyl pb:: tèZ:e-3, le 4,.-d: =.. :'â je;; E;><e-1 , 2' ac yr7l.p-Â le 4-méthyl hepténe-1, le 5-.mtrl heot-%nA-14. , 1. ,-.:,...! "f> :-e -1 et le 4-néthyl h4x4ne-1.
4 titre d'exoaplez des oléfines suscptlo1p 2e ; :-- composer er. donnant essentiellement de lisobutylèn, 0-: xe.;; citer: le 2-méthyl penténe-1, le 2-n+ II hexe-ne-1, le -5-=. ':;.;1 héxéhe-1, le 2,4-di1nétbYl pente-l et le ±,±-dim4thyl pe;t?o=P-1 ..
A titre d'exemples des oléfin-s S1;4;P:-.t:'P'J"'C' Pe se - composer en donnant essentiellement du btctène-1 et/ou b:t?-.--2 on peut citer: l'heptùne-1, le 4-mélh.,! %étne-1, le 2-.:.!-;j'1 heptèr.e-1, et le 2,4-dimétyl héxIné-1, A titre d'exemples des oléfir.s siscentib-es jQ ec- 4'- composer en donnant essentiellement du 2-:::;t?1yl b'lt:;.E' 1 l/c" i., 3-méthyl butène-1 et/ou du 2-méthyl b,Jtén-A-2, on pe,; . 4 +r=: le 5-m4thyl heptène-1, le 6-nçtns1 heptr.¯1, le ... ,.4-d5..';:/ ":. :.:;. ¯. We¯ le le 4,5-déthy3 héxène-1 et le 2,b-c'¯: =trri ,eptt#e-1.
A titre d'exemples des oléfines siisce-,tibi-s e se '1'- composer en donnant essentiellement d'l per'tëne-1 ",t!c.'! --1:: e^' ¯ 2, on peut citer le 4-méthyl heptè#e-1, le 4-éthyl h-:x-ne-1 et le 2-méthyl octéne-1.
A titre d'exemples des olfires susceptibles 4F s- .1,' c.) "- poser en donnant essentiellement du 2,3-diméthyl but4ne-1 et/ou du 2,3-diméthyl butène-2 on peut citer: le 4,+, 5-tr L th-rß b.xne-1 et le 2,5,6-trimPthyl héptène-1 ou 2.
Parmi ces oléfines, celles que l'on profère utiliser pour le craquage en isoprène par le procédé selon l'invention sont : le 2-méthyl penténe-2, le 3-méthyl pentène-2. le 2-éthyl butène-1, le 3,3-diméthyl butène-1 et le 2,3-diaéthyl butène-1, en les utilisant conjointement avec un composé susceptible de se décomposer en donnant des radicaux SH dans les conditions de cra- quage.
Bien entendu ,l'invention n'est pas limitée aux modes de mise en oeuvre décrits qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemples.