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Procédé d'hydrogénation sélective d'hydrocarbures liquides de @a gamme d'ébullition de l'essence.
On connaît des hydrocarbures liquides de la gamme d'ébullition de l'essence qui contiennent des composés non saturés indésiraoles, notamment faciles à résinifier, par exemple des dioléfines et éventuellement aussi des acétylènes. Ces hydrocarbures sont obtenus par exemple dans la pyrolyse, à des températures supérieures à 600 C, d'huiles minérales, principalement de pétroles bruts ou de fractions ou résidus de ceux-ci, notaiment de fraction de la gamme d'ébullition de l'essence;on obtient, outre les produits de décomposition gazeux, une essence - appelée essence de craquage ou essence
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qu'il ne se forme pas de résidus dans les Installations de vaporisation ni dans la chambre de réaction elle-même.
Ce risque est diminué quand on travaille en phase liquide; mais dans les procédés antérieurement connus, on applique, même lorsqu'on travaille en phase liquide, ces températures auxquelles on ne peut pas chauffer la matière
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première sans qu'il se produise, après un temps de f oncti nnement prJ1rnjé, une séparation de produits ,le prljrnl±ri±..,=i lorr :u chaufface ou dans la chambre e réaction. Aux tempàratures d'environ 50 C déjà, les matières premières mentionnées comnlencent à devenir instables thermiquement, et au-dessus de 100 C, la formation de produits de polYï:î::rL: "0" tion qui aboutissent à des obstructions du système prend une grande extension.
On peut y remédier en éliminant par des moyens mécaniques les produits de polymérisation
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qui se forment lors du chauffage, avant l'entrée dans la chambre de réaction. Hais on ne peut pas empêcher que les produits de polymérisation dedegré inférieur ne nuisent à l'activité du catalyseur, de sorte qu'au cours du fonction
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nement, il faut C0Dst""''::-1'71er:::. ¯.'r'.?'LT' la C'.:"':...L:' . .':'{:C'Cl.O.2 pour obtenir un effet suffisant. Au bout l'un certain temps, on atteint alors une température à laquelle une hydrogénation sélective nest plus possible. Il faut
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--lors rt=iII.:T'er le catalyseur ou le changer.
Il se produit des difficultés similaires quand on veut éliminer les monoolfines des hydrocarbures liquidée, par exemple de l'essence de craquage, soit qu'il s'agisse d'utiliser l'essence de craquae comme essence d'avion, scit qu'il s'agisse de récupérer les aromatiques contenus
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dans l'essence de C'':ü,ê., ii%.C1J ce cas, il est usuel d'hy-
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de pyrolyse - qui contient des quantités appréciables d'hydrocarbures fortement non satures, principalement
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dioléfiniques, mais aussi d'acétylènes. Cette essence ne convient pas pour servir directement de carburant, car dans le moteur, elle aboutit déjà, au bout d'un temps de fonction-
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nement court, des résinificaions ou à la formation de gommes.
En outre, on obtient de tels hydrocarbures liqul.lc;.3 d'ébullition de l'essence de li unmme xstittsxxsKXBïtsax dans l'licomris:tior.
1 d'c12fines gazeuses, notamment J'hvèrocrbures 3 ou 4 atomes de carbone qui contiennent de faibles quantités @e dioléfines et/ou d'acétylènes. En outre, ces hydrocarbures liquides de ce Genre, cortenant ces hydrocarbures non saturés indésirables dans bien des cas, peuvent aussi être obtenus dans la déshydrogénation d'hydrocarbures saturés en monooléfines, car en général, il se forme aussi de petites quantités de dioléfines et d'acétylènes.
On connaît de nombre= procédés permettant d'élimi-
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ner les constituants oléfiniques indésirables (résinifiables), principalement dioléfiniques, par hydrogénation sélective des hydrocarbures 1::'r'::l.cl'2s mentionnén. ...-: f"-:("'1 ,-]1. les hydrocarbures déflaiques et aromatiques incff5nsifs - et désirés - soient conservés totalement ou au moins en majeure partie.
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n""t.'nC ncC' '^Q....ic .ss ""'""""""'-t")' cn gazeuse, tantôt en phase liquide. Quand on travaille en phase liquide, il est usuel aussi de travailler en phase ruisselante.
Le travail en phase gazeuse entraîne des difficul-
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tés appréciables, car il n'2st pas posible Je vaporicer lep rpmt±]ores nr='o1i$r=l fortement non ctt.lT"-cS de f,r0çn t.¯1 .
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àroiàner les nonoolJfines L tQDrtur0 ¯lev0, j;;=1- exemple a 250-400 c.
Les dioléfines contenues dans l'essence de craquage causent des 1-.àsinirications dans le parcours de chauffage ou sur les catalyseurs d'hydrogénation, ce qui a pour effet d'inactiver les catalyseurs d'hydrogénation.
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On -^. trouva maintenant qu'il es.t possible ''' vi t: r les inconvénients décrits ci-dessus, en prenant des hydro- d'ébullition de l'essence
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carbures liquides =le 1^ ¯r;e xt3cxlCCItt contenant des con-)os,'s non saturas, not'l::1r:1ent faciles a 1-Jsinifier, tels que des dioléfines et éventuellement aussi c.:
actylnes, et en les traitant 5 des ter.ipàrntu1-es inférieure-:' à 50 C en phase ruisselante en présence de catalyseurs
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d'hydrogénation déposes sur des supports macroporeux qui présentent une capacité d'absorption d'eau d'au moinu 10% et une surface interne inférieure à 50 m2/g environ. d'ébullition
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Les hydrocarbures liquides de la CQmme ..c.3c3ücc de l'essence qu'il s'agit de traiter suivant l'invention sont des hydrocarbures qui bouillent entre 30 et 200 C environ et qui contiennent les constituants non sturs indiqués.
Les hydrocarbures de ce genre peuvent être obtenue
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par exemple de la façon ddcrit., ¯:1.,;c haut, notar.:.;en:., 'il p2r exer-.!"lc .. 1 -¯ 3'^.L.Gn -"'......\,.,.....!-..,- .-..J-......, l......tl, ....O'-'¯.,...(;......,..J ¯-4. s'agit d'essence --le c1-iqur;j=>, par décomposition d'hydrocarbures liquides ou liquéfiables, a des températures supérieures z. GooDe, par exenaple jusqu'à 900"C, ou encore zij temprt,tures plus leves, atteignant par exemple 1tt00C. Pour conduire le procédé suivant l'invention,
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on introduit dans la partie supérieure du réacteur tubulaire les hydrocarbures liquides à traiter et on les fait ruisseler dans 1,. ch:1mbre de reaction sur le catalyseur tut lventu1=1.lement sur les agencements intérieurs ou .es obstaclus qui assurent la division dtjs hydrocarbures liquides.
On intro-
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duit simultanément un Gaz d'hydrogénation dans la chambre de réaction, au fur et à mesure de la consommation. La tem-
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pérature dans la chambre de réaction est inférieure à 500c, de préférence inférieure à 40 C environ, mais nr-¯ler7ent supérieure à 0 C, On peut par exemple introduire dans le réacteur tubulaire les hydrocarbures à environ 20 C.
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Par suite de la chaleur dëace par ln r6action, la tempéra- ture de réaction dans le réacteur tubulaire peut s'élever ''eu 2. :
Jeu jusqu'-%-, l'extrémité inférieure de la chambre réactionnelle, par exemple jusqu'à 40 C. On peut aussi amener d'avance les hydrocarbures liquides dans la chambre de
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réaction a une température un peu plus àlevàe ou plus basce, en veillant ce que 1; température dans 1-. chambre due réaction reste toujours inférieure à 50 C. Ben entendu, on peut aussi laisser la température monter de quelques ders,
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puis l'abaisser à nouveau par un refroidissement intermédia- re indirect ou direct, laisser la température s'élever à nouveau puis refroidir à nouveau, etc.
Dans le cas de matik-
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res premières a insaturation particulièrement prononcée. il est a conseiller de ramener dans le réacteur une par";!'' du produit d'hydrogénation, pour diminuer ainsi 1., COnCl.'ntl".tion de diolJfincs dans la matière introduite. Par ce mo;1; de travail, on ='vite les difficultés qui se produisent autrement dans le chauffage des hydrocarbures liquides, et il ne se produit pratiquement aucun amoindrissement de l'activité du catalyseur par dépôt de produits de polymérisation sur celui-ci.
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Comme gaz d'hydrogénation, on peut utiliser l'hydrogène pur, mais aussi une fraction d'hydrogène prove- nant de la décomposition de gaz hydrogènes par exemple un mélange-d'hydrogène et de méthane, la teneur en hydrogène du mélange devant être de préférence supérieure 60% en volume, bien que l'on puisse aussi utiliser des mélanges contenant une moindre proportion d'hydrogène, par exemple 50% en volume. Il est nécessaire d'éliminer pratiquement la totalité de l'oxyde de carbone du gaz d'hydrogénation, ce que l'on fait avantageusement par la méthanisation connue.
L'hydrogène doit être exempt d'hydrogène sulfura et de composés organiques soufras facilement décomposables tels que les mercaptans. La matière première à introduire doit également être exempte d'hydrogène sulfure et de composas organiques soufras facilement décomposables, tandis que des composas soufres difficilement décomposables en petites quantités (par exemple des tiophènes) ne sont évidemment pas très nuisibles. Il est avantageux d'appliquer des pres- sions d'hydrogène comprises entre 10 et 50 atmosphères environ, avantageusement 20-30 atmosphères.
Quand le gaz d'hydrogénation contient d'autres gaz, la pression tetal@ du gaz doit être d'autant plus élevée, Etant donne que la procédé suivant l'invention est conduit en phase ruisselante. la matière première à traiter traverse dans une certaine mesure une atmosphère d'hydrogène. Si l'on utilise un hydro- gène très concentra, il n'est pas nécessaire de détendre du gaz à l'extrémité de la chambre de réaction, car on élimine les faibles impuretés du Gaz d'hydrogénation en dissolvant une partie du gaz dans de l'essence Ce craquage traitée provenant du système.
Si l'on utilise un gaz s'hydrogénation à moindre teneur en hydrogène, il faut constamment détendre
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une certaine quantité de Gaz du récipient collecteur de produit réactionnel, afin d'assurer un renouvellement suffisant d'hydrogène dans le système réactionnel.
On règle dans les deux cas la pressiez d'hydrogène dans l'intervalle cité, en fonction de l'effet d'hydrogénation désirer de telle sorte que les constituants indésirables soient hydrogènes
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et que les constituants désirables ne soient pas hydroGns,
Comme catalyseurs d'hydrogénation, on utilise de préférence des catalyseurs à métaux nobles, notamment ceux du Sème groupe de la Classification Périodique des éléments, principalement le platine et le palladium, qui sont de préférence déposas à raison de 0,05-5% et de préférence de 0,1-1% en poids sur des supports. Corme on l'a mentionné, les supports doivent être absorbants, 'nais ne présenter qu'une faible surface interne.
Des supports qui conviennent au procède suivant l'invention sont par
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exemple les arciles pauvres en fer uu exemptes de fer, 1Gèrc:'1ent calcinées, par exemple les fragments de poteries.
La pierre ponce débarrassée de fer convient aussi, ainsi que l'alumine ou la masnésie faiblement frittéen, que l'on obtient par traitement thermique ;'une site exempte de fer. Un autre catalyseur approprié est le charbon de bois exempt de goudron, le charbon de bois pouvant éventuellement
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être traité modérément . la vapeur d'eau de frçon que ses pores soient élargis mais que la surface interne reste Inférieure à 50 m2/u. En général, la surface interne est supérieure à 5 f1/;, Quand on utilise les supports appropriés, on obtient des catalyseurs qui sq±2istin==uent par une icti,>1#d'hydrogénation particulicrenent COl11:5t:.Úi...G et .:O:!1t 11.:ctlV':'.
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n'est pratiquement pas amoindrie même en cas d'interruption temporaire de l'hydrogénation.
Par contre, les catalyseurs dans lesquels les métaux nobles sont déposés sur des supports à grande surface interne, par exemple de l'ordre de 100-500 m2/g et au-dessus, perdent au bout de quelques jours leur activité, initialement très bonne.
Le débit d'hydrocarbures liquides traversant la chambre de réaction est de préférence fixe entre 1 et 20 k environ par litre de volume de catalyseur et par heure, de préférence encore entre 5 et 15 kg.
Les conditions d'hydrogénation doivent être réglées de manière à éliminer suffisamment les corps nuisibles à l'utilisation du produit dans les moteurs, tout en conservant en grande partie les oléfines non nuisibles.
Le résidu à l'évaporation après vieillissement donne la mesure de la proportion de corps nuisibles dans le produit d'hydrogénation redistill- à un point final d'environ 200 C.
On peut conduire le vieillissement du produit suivant le test de la bombe prvu par l'A.S.T.M. pour les carburants automobiles (norme A.S.T.M. D 525-49 et la détermination du résidu à l'évaporation (somme) suivantla norme D.I.N. 51 776. L gomme après vieillissement doit être inférieure à 20 mg/100 cm3, de préférence inférieure à 10mg.
La teneur du produit d'hydrogénation en paraffines et en naphtènes donne la mesure de l'hydrogénation indésirable Ces monooléfines On peut déterminer cette teneur par la¯ méthode Cite "F.I.A." (norme D.I.N. 51 791). La teneur en paraffines et en naphtènes doit être au maximum -de 5-' (par rapport au produit d'hydrogénation redistillé), mais de préférence ne pns dépasser 3% dans la matière introduite.
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Une autre mesure de la limite supérieure d'hydro-
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6ntion du produit desiru est donnée par le procédé de cognement du produit red1stillJ.
L'indice de cognement (pnr la méthode C8F.. "recherche't) du produit additionné de Q,0Gil en volume de tûtrJthylp10mb ne doit pas être inférieur, dans le produit dthydrogénatîon, à celui de la matière prenire d'hydro-(natïon.
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. \:E;.2LJ 1.¯. on utilise cooae support du catalyseur d'hydrogénation des fragments de poterie exe;n¯>ts de fer d'une grosseur de 2-5 mm environ. Cette tiatière a une capacité d'absorption de )0 omi d'aau -our 10C de i,atière séch:5o tt,-s:ée. -1 outre, la :3atir ;;;éC:1ÓC lrésente une surface il1:';Cl'nc (aothode .,.v l', de 8 L'12/g. On imprègne ce support de chlorure do palladima. àzsuite, on dëjosa le palladiuu :Jt.:::.' lc support par réduction Li l' <:titi.:) dl rl.Jd.ca-ct3 d'hydrazinc.
Le catalyseur ainsi obtenu contient 5 due palladium métallique. On introduit le catalyseur a raison de 7 litres dans un -cube vertical due 40 ,JI.1 de diamètre intérieur et 6 Li de longueur, nuni ...:.' li.."1C chcraisc ta re- ï.Y'O1Ci19sC'i:l:Tlt,.
COlline matière iJreoiôic =Joui. l'hydrogénation sélective, on utilise une essence du cra'lu:: retenant de la pyrolyse d'une essence )rincipéÜcr1\].lt alip:'1é.- 1;iclUG. Dans la partie s1..l),riÍ.:urc du tube, on introduit
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par heure bzz 5 lrg do la r:D..t:.....'; i.t:"Ji'1l;.. 1 L. '5-:l-:'- :..- ".y c- :1.= tl,nD.2él":J.t\..lre de GV'lr. :y;<¯J E:ilCii4. dans 1.. ¯ ..:.,. su- %E; lwLLT'C du iuoc, on introduit sous une )1'Gs.<Üon 1-e 50 ataospheres un .;az 4' 1 ,. ¯ O Jnation rui a 1J-:# i. ¯ ¯ 3'.:.' :'::1 h:/7c.."oèllC '..:8 70 en irolu..::lG, lj reste 8t¯¯Lî; -'n:=,;1 JT'1:C?B,.LCLlc.l1'v de !.1étü;:ne et da otites lIUL\l1ti tés (I 4 ç.ZO':C . iiil a lé8.1aolorlo:'1t t:l8b-:rlar.;s Ci OritxC Ce.'-. carbone ce J1...z i hyùàOJàÎla'3iO 1, fiat .;.: lÛïàlS.-'.'.r.lOYi.
L'sssjnce dj cX:(...l.l2..JC: ruisselle à ti,,;TJ>rs la Cl.::'.")l"'3 do iCi,l.Otl C.lî. A :'.,'Wiv on 8n":,;r.:ticn"t: une a"G::J.o3¯;*1",," :t.l..1'::':.o':¯..lJfl:X':Cr:lÍv:
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inférieure de la chambre do réaction s'elarjit en un
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collecteur d'où l'on retire par le bas le produit
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réactionnel, il l' Ó'(;c:i; liquide en quantité telle que le collecteur soit rempli de produit liquide à peu près jusqu'à. la moitié. Ju voluw3 de v::::. situa audessus du produit liquide, on dù vù=1d j0 li-cres de caz par kilo,-r2.:JJ:lC de r.lati::"1c ..lomièrc introduite . A sa sortie de la chambre de réaction, le produit est à
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une température de 40 0.
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La coaparaison ntre ls Jropri3ts ÛC la natièrc première introduite (essence do craquée) et du produit t el 'ilyC:rogénatiol1 obtenu es-i indiquée )2.r le tableau suiv.:.nt, les données COnCCl"'!lal1t la ,lè'.:CÍ2:l.'O preraière et le .#odui t ayant été déterminées après leur rcdistillation et inhibition usuelle vis-à.-vis
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des actions oxydantes :
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essence de Produit d'hycramuéàje ûroyY?û.t3.0i1
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<tb>
<tb> ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯introduite¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯
<tb> densité <SEP> 0,812 <SEP> 0,802
<tb>
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inuicc de brome (j de Br/100g) 55, 4 32,9 "t.)f:.sc: c...'':.:1 Á 1'\ : ?¯: l i û,,..:.'.i1'a:
6,4 4?C (as/'!00 cwj) çomme après le vieillisserient 6766 5,2 Îmj/10 C!n3) tn:.1ps el' incluciOl1 (ninutes) 45 )240 couijur jaw10 foncé 1;icoloi*e odeur désa.çcéable aor:.E::Gique et aréable indice d'oc-cane "roclierche" 96,2 96,2 sans addition de plomb + 0, 06o de t étraéthylplomb 96,7 98,2
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Le produit d'hydrogénation redistillé convient, après addition d'inhibiteurs usuels, comme carburants pour carburateur, tandis que la matière
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première redistillée ne peut aucunenent servir a est usae, même après addition d'iruli0iteUls.
'iuL.. is it'Iu:: 2 .
COll1L-:; support du catalyseur d'hydrogénation, un utilise de l'alumine frittée execiptc de fer, plus spécialement sous l'O1':G do boudins d'environ 4 mi de diamètre et de même lenteur. La matièrea une capacité d'absorption de 32 cm3 d'eau pour 100 cm3 de matière sèche et une surface in-ce-rne d'environ
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4 m2/g. On iuprèune ce support de chlorure zou ...d.lletdium.
Ensuite, on dépose le iJallaàiuli sur le support par réduction à l'aide d'hydrate d'hydrazine. Le catalyseur ainsi obtenu contient 4 en poids due pallaciim l'Jétal1ique.
On introduit le catalyseur à raison de 7 litres d.i,=c1s un tube vertical de 40 mm de diamètre intérieur et 6 m de longueur qui est muni d'une chemise de refroidissement.
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CorX:1e matière preniere pour l'hydrogénation sélective, on utilise une essence tc3 craquaje pro- venant de la pyrolyse d'une essence à prédominance aliphatique. Dans la partie supérieure du tube, on introduit
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par heure 15 kg de l'essence de craquage en question, . à. l'état liquide, à une température de 20 C. paiement dans la partie supérieure du tube, on introduitde
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l'hydrogène élctro1ytiquo une pression de 30 utmosphères. L'essence de cra.:;ua¯,e ruisselle a -cravers la chambre de réaction dans 1.tqucîle o-,,. .:ci rc cient 1.1"=-10 atmosphère d' h.jd:'0,S".h1C.
L'extrémité inférieure de la
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ohambre de réaotion s'élargit en un collecteur d'où l'on retire la produit réactionnel à l'état liquide, en quantité telle que le collecteur soit rempli de produit liquide à peu près jusqu'à la moitié. On ne détend pas de jaz de la chambre à gaz. A sa sortie de la chambre de réaction, le produit est à une température d'environ 35 C.
Le tableau ci-après donne la comparaison des propriétés de la matière remière introduite (essence de craquage) et du produit d'hydrogénation obtenu ; les données concernant la matière première et le produit ont été déterminées après leur redistillation et l'inhiuibion usuelle.
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1-latiL-ro examinée Essence de produit
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<tb>
<tb> craquage <SEP> in- <SEP> d'hydrogétroduite <SEP> ration
<tb> oouleur <SEP> jaune <SEP> incolore
<tb> odeur <SEP> désagréable <SEP> aromatioue
<tb> et <SEP> agréable
<tb> densité <SEP> à <SEP> 20 C <SEP> 0,8308 <SEP> 0,8209
<tb>
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indice de brorae (i Br/100 G) 57 30 or¯Lm.e avant vieillissement 2 1/100 oci3) -oriio ayrès vieillissement 4,725 2 (r/ 100 etn3 )
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<tb>
<tb> temps <SEP> d'induction <SEP> (on <SEP> ) <SEP> 160 <SEP> 240
<tb> indice <SEP> d'octane <SEP> "recherche" <SEP> > <SEP> 100 <SEP> > <SEP> 100
<tb> (sans <SEP> plomb)
<tb>
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T' .'i i7T? , On conduit 1'hydrogénation dans 18 môme apparjil et avec le nôme catalyseur que dans l'exemple 2, On utilise oorjao iaatière preniere une essence de craqua,;
e rovono.ta de la p jrolyse d'une essence
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à prédominance aliphatique. L'essence de craquage contient 15% en poids d'hydrocarbures en C5, avec une teneur en acétylènes de 0,1% en poids ; avantl'hydrogénation, on la redistille de façon tells
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que son taux de somme ne dépasse pas 5 ng/100 cn3< On lave le produit redistillé à la tenpératurc ambiante, successivement avec une lessive de soude à 10% et avec de l'eau.
On refroidit le produit lavé à 15 C et on la fait passer à travers un séparateur qui élimine les traces d'eau émulsifiées. après avoir ainsi traité l'essence de craquae, on l'introduit dans le réacteur à l'état liquide à 20 C, à raison do 70 kg/h (soit un débit horaire de 10 kg/l de volume réactionnel.
Los autres conditions d'hydrogénation sont les mêmes que dans l'exemple 2.
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On donne ci-après la oompar,Üson entre l'essence de oraqua;3 introduite dans le réacteur d'hydro- génation et le produit d'hydrogénation, les deux produits examinés ayant été simplement inhibés de façon usuelle :
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Hatière examinée Essence de Produit d'nys cxmaquaje in-" dI'o.s:Jl12.tion .,¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ ¯ ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ traduite ---##.
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<tb>
<tb> couleur <SEP> jaune <SEP> incolore
<tb> odeur <SEP> désagréable <SEP> aromatique
<tb> et <SEP> agréable
<tb> densité <SEP> à <SEP> 20 C <SEP> 0,808 <SEP> 0,798
<tb> indic,-.de <SEP> brome <SEP> (g <SEP> Br/100 <SEP> g) <SEP> 47,7 <SEP> 26,1
<tb> gomme <SEP> avant <SEP> vieillissement <SEP> 5 <SEP> 2
<tb>
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';/100 cn s -01C.1il-, apras vieillissement 284 5 m ;
/ 100 CM3) temps d'induction (ray) suivant 19 z240 norme l'8.'.ii, 525-49 indice d'octane 'recherche" , i 00 b 1 CC
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<tb>
<tb> (sans <SEP> plomb)
<tb>
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toneup en composés dioléfirliq1.'es , 5 on < 1)$ en
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<tb>
<tb> Doids <SEP> poids
<tb>
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Il y a lieu de souligner particulière- ment que la teneur on acétylènes de la fraction C5 (hydrocarbures à 5 atomes de carbone) est descendue
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en dessous de 0,005 en poids, et que 11 hilr-'.ro;nat ion n'a donné pratiquement aucune augmentation du résidu à llévaporQtion (1>orne) , d GortG cua le jrouuit d'hydrogénation peut, sans redistillation, servir de constituant de carburants pour moteur.
Si l'on veut utiliser lu produit raffine par exemple connu constituant de carburants d'aviation,
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il est nécessaire d' lqdrogéner aussi de îaçon ¯;ra,"ùiquemont complet.c les mono-oléfines restées dans 11 essence do craq-gage de préférence sans l;c:¯ oéner les ac¯¯atic,ucs .
On peut y procéder de facon connue, par exemple par hydrogénation en phase gazeuse sur catalyseurs au molyb-
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dène, par exemple au nolybdate de cobalt sur alumine à 350 C environ, sous des pressions d'hydrogène d'environ 30-50 atmosphères et au-delà, les mono-oléfines étant éliminées nais les aromatiques étant conservés.
Si l'on sounet la matière première à
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l J J.lÍ(:ro.;..;na tiOl1 en phase gazeuse dans lu; conditions indiquées sans l'avoir préalablement hydrojénée .:.)±:.1'" 10 procédé suivant l'invention, il se produit déjà, au bout d'un court thrips de fonctionneiiont, des obstructions dans le parcours de et cl..l1S la C¯1:.: :JrJ de catalyseur par :i Or'Jlc^.'G10'P¯ de produits résineux provene.nt des :io18fines la dacibrc première, ..;- l'activité du C2.t¯:lysoUl dil-ninue sc-isiblonont au bout c,.' un tL¯:p de fonctionna (cnt court..
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EXEMPLE4.
On prépare une essence polymère de manière en elle-même connue en faisant passer du propylène et un mélange de butylènes à environ 250 C sur un catalyseur usuel l'acide phosphorique. Le mélange gazeux utilisé contient de petites quantités de dioléfines.k On redistille l'essence polymère obtenue. Le produit de redistillation, de la gamme de volatilité des essences, présente une stabilité insuffisante à l'oxydation, car la quantité de comme après l'inhibition usuelle est de 45 m/100 cm3 après vieillissement. On traite l'essence polymère de la façon décrite à l'exemple 2, pour éliminer de façon poussée les constituants résinifiables (dioléfines).
Le produit obtenu présente, après l'inhibition usuelle, une teneur en gomme de 4 mg/100 cm3 seulement après vieillissement.