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La présente invention a pour objet une machine pour découper très rapidement en plusieurs morceaux une masse de pâte variable, afin qu'on puisse préparer ,par exemple en boulangerie;, des pâtons égaux sans avoir à les peser les uns après les autres.
Conformément à l'invention, la machine est constituée par un bâti inférieur, supportant un carter contenant une table mobile reposant sur un tube placé dans le bâti et pouvant être élevé sous l'action d'une transmission comman- dée par un levier muni d'une pédale, ce tube central contenant une colonne portant, à sa partie supérieure, des couteaux passant à travers la table prémentionnée pour découper de la pâte pressée à l'intérieur du carter entre la table mobile et le couvercle fermant la partie supérieure de ce carter, l'élévation de la co- lonne centrale étant obtenue par le pivotement d'un levier muni d'une poignée et solidaire d'un arbre portant un disque relié à une transmission fixée sur le pied de la colonne.
Suivant d'autres caractéristiques de l'invention : - le tube élévant la table, qui est guidé dans. un.tube solidaire du fond du carter, porte à sa partie supérieure une collerette sur laquelle repo- se une plaque maintenant verticalement des colonnettes, dont les parties supé- rieures servent de point d'appui à la table mobile placée dans le carter supé- rieur ; - des saignées parallèles et orthogonales sont pratiquées dans la table mobile pour permettre le passage des couteaux découpant la pâte;
- le pied du tube portant la table mobile est échancré pour recevoir des pièces sur lesquelles sont fixées des extrémités de chainespassant autour de pignons montés fous sur le guide vertical du tube portant la table, ces chaî- nes étant fixées à leurs autres extrémités sur un levier articulé sur le bâti in- férieur et portant à son extrémité libre une pédale permettant de le faire pivoter et ainsi d'élever le tube solidaire de la table mobile ;
- la colonne centrale, placée dans le tube solidaire de la table mo- bile, est évidée à sa partie inférieure et comporte une pièce sur laquelle est fixée l'une des extrémités d'une chaîne passant sur un pignon monté fou sur un axe solidaire de l'organe de guidage du tube porte-table, l'autre extrémité de la chaîne étant maintenue sur le levier solidaire du disque monté sur un fourreau enfilé sur l'arbre dont la rotation est commandée par le levier muni d'une poi- gnée de manoeuvre;
- un embrayage est interposé entre, d'une part, le disque portant le levier commandant la transmission assurant l'élévation de la colonne porte- couteaux et, d'autre part, une pièce solidaire d'un deuxième levier coopérant avec un secteur denté venant s'engager sur un cliquet vissé sur ,le levier porte-pédale permettant d'élever la table mobile, afin de verrouiller celle-ci pendant le fonc- tionnement des couteaux divisant la masse de pâte;
- la plaque supportant les colonnettes sur lesquelles repose la table mobile maintient des manchons de guidage de pistons solidaires de couteaux auxili- aires passant à travers la table mobile, ces couteaux auxiliaires étant reliés à la commande d'élévation des couteaux principaux par un verrou venant coopérer avec des gorges creusées dans des pièces solidaires des pistons prémentionnés; - la rotation du verrou commandant l'élévation des couteaux auxiliai- res est obtenue par le déplacement horizontal d'une tige engagée dans une fourchet- te prévue à l'extrémité d'un levier placé à la partie inférieure du carter conte- nant la table mobile.
Diverses autres caractéristiques del'invention ressortent d'ailleurs de la description détaillée qui suit.
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Une forme de réalisation de l'objet, de l'invention est représentée, à titre d'exemple non limitatif, aux dessins annexés.
La fig. 1 est une coupe-élévation de la machine sensiblement suivant, la ligne I-I de la fig. 2.
La fig. 2 est une coupe-élévation longitudinale de la machine, cette coupe-élévation étant orthogonale à la précédente.
La fig. 3 est un plan du dessus de la machine, le couvercle étant en- levé.
La fig. 4 est une coupe suivant la ligne IV-IV de la fig. 2.
La fig. 5 est une coupe suivant la ligne V-V de la fig. 2.
La fig. 6 est une coupe suivant la ligne VI-VI de la fig. 2.
A la fig. 1, la machine est constituée essentiellement par un socle 1 sur lequel repose un bâti parallélépipédique 2 supportant à sa partie supérieu- re une plaque 3. Une porte de visite 4 lest prévue dans le bâti parallélépipédique 2 afin de pouvoir nettoyer, graisser et régler les divers organes mécaniques contenus dans ce 'Bâti. La plaque 3 est percée en son milieu d'un trou:,5 dans lequel s'engage l'extrémité 6 d'un tube 7 comportant une collerette percée de trous taraudés 9 dans lesquels se vissent des vis 10 dont la tête repose sur la face supérieure de la plaque 3 . Cette dernière est percée aussi de deux trous 11, 12 dont le rôle sera expliqué plus loin. Le tube 7 présente à sa partie in- férieure un évasement 7a.
Un carter rectangulaire 13, quiestfixé par des vis 14 sur la plaque 3, comporte à sa partie supérieure un encadrement en fer cornier 15. Deux barres latérales 16 sont fixées sur les deux petits côtés du carter 13 par des vis 17 et présentant, à l'une de leurs extrémités, une patte 18 suppor- tant un axe 19., L'autre éxtrémité des barres 16 se termine par une came 20 des- tinée à coopérer avec un verrou 21 solidaire de raidisseurs 22 fixés sur le des- sus du couvercle 23 fermant le carter 13.
24 désigne l'axe de pivotement de chacun des verrous 21 qui sont commandés par des poignées de manoeuvre 25.
Le tube 7 contient un deuxième tube 26 qui lui est concentrique.
Une colonne 27 est engangée à l'intérieur du tube 26 et se termine à sa partie supérieure par deux décolletages 28, 29 dont le dernier porte une tête 30 présen- tant deux saignées orthogonales 31, 32. L'extrémité inférieure 27a de la colonne 27 est ouverte et porte un axe 33 sur lequel est fixée une pièce 34 prolongée pr un doigt 35. De même, l'extrémité inférieure 26a du 26 est découpée longitudina- lement pour permettre la fixation de deux axes 36. 37 reliés à leur extrémité libre par un arceau 38. Deux pièces 39, 40, identiques à la pièce 34, sont fixées sur les'axes 36, 37 et chacune de ces pièces 39, 40 est munie d'un doigt 41, 42. Un axe 43 est fixé sur les parties avant de l'évasement 7a du tube 7.
Cet axe 43 porte trois roulements à billes 44, 45, 46 dont l'écartement est assuré par des entretoises 47, 48, 49. L'entretoise 47 est en butée contre le bord avant de l'évasement 7a tandis que le roulement à billes 46 est en butée contre un épaulement 43a de l'axe 43.
50 désigne un écrou se vissant sur la partie filetée terminale 43b de l'axe 43. Des pignons 51, 52, 53 sont montés fous sur les roulements à billes 44, 45, 46.
Un étrier 54, qui est fixé sous la porte de visite 4 sur le bâti 2, comporte à ses extrémités des,paliers dans lesquels tourne un arbre 55 prolongé à son extrémité 55a par une partie décolletée 56 recevant une pièce 57 solidaire d'un doigt 58 sur lequel est enfilé un tube 59 formant levier. L'extrémité supé- rieure 59a du tube 59 porte une poignée de manoeuvre 60. L'arbre 55 est relié, par l'intermédiaire d'un boulon 61, à un fourreau 62 portant à son extrémité 62a un disque 63. Une rondelle 64 est maintenue concentriquement au fourreau 62 par un
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cirelip 65.
66 désigne un ressort interposé entre, d'une part, la rondelle 64 et', d'autre part, une pièce 67 montée folle autour du fourreau 62. La pièce 67 porte un levier 68. Un disque de friction 69 est placé entre le disque 63 et la pièce 67. Le levier 68 porte à son extrémité inférieure un doigt 70 coopérant avec une fourchette 71 portée par un secteur 72 articulé en 73 sur une chape 74 fixée sur le socle 1. Le secteur 72 comporte une denture intérieure 75. Une pédale 76 est fixée à l'une des extrémités d'un levier 77 dont l'autre extrémité 77a est soli- daire d'un fourreau 78 ; dernier est relié par une goupille, 79 à un arbre 80 monté dans des paliers portés par un étrier 81 fixé par des vis 82 sur le bâti 2 de la machine.
Un cliquet 83 est fixé sur l'un des côtés du levier 77 et coopè- re avec la denturé 75 du secteur 72.
84 désigne une butée limitant le déplacement du secteur 72.
Deux chaînes à rouleaux 85, 86 sont reliées, par l'intermédiaire d'une pièce 87, au levier 77. La pièce 87 est articulée sur le levier 77, par l'intermédiaire d'un axe 88. Les chaînes 85, 86 passent d'abord autour des pi- gnons 51, 53 , puis sont fixées sur les doigts 41, 42 des pièces 39, 40. Une troisième chaîne 89 est fixée par l'une de ses extrémités sur un levier 90 solidai- re du disque 63, et, après être passée autour du pignon 52, est fixée par son autre extrémité sur le doigt 35 de la pièce 34.
@ Les chaînes 85, 86 et 89 permettent des tractions axiales sans ris- que d'un mauvais fonctionnement de la machine.
Le tube 26 porte à son extrémité supérieure 26b une collerette 91 sur laquelle est fixée, par l'intermédiaire de vis 92, une plaque 93 portant un certain nombre de colonnettes 94. La plaque 93 comporte sur sa périphérie des dégagements, afin qu'elle puisse librement coulisser l'intérieur du carter 13 sans qu'il y ait de trop grands frottements. Les colonnettes 94 portent à leur partie supérieure une table 95 découpée par des saignées orthogonales 96, 97, 98.
La plaque 93 est percée de deux trous 99, 100 disposés symétriquement par rapport aux axes orthogonaux de cette plaque 93. Des manchons 101, 102 sont fixés sous la plaque 93, par l'intermédiaire de vis 103. Les extrémités supérieures 101a 102a des manchons 101, 102 passent à travers les trous 99, 100. Deux pistons 104, 105 sont placés à l'intérieur des manchons 101, 102 et portent à leurs extrémi- tés supérieures chacun une tête 106, 107 sur laquelle se fixent des couteaux 108 109. Les têtes 106, 107 portent chacune une petite pièce 110 présentant une gorge demi-circulaire destinée à coopérer avec les extrémités amincies 111, 112 d'un verrrou double 113 monté fou autour d'une rondelle 114 goupillée en 115 sur le décolletage 29 de la colonne 27.
Le verrou 113 porte une queue 116, solidaire de l'extrémité supérieure 117 d'une tige 118 passant à travers une fourchette 119; cette dernière est découpée à l'extrémité d'un levier 120 arti- culé sur un axe 121 fixé sous la plaque 3.
Deux couteaux orthogonaux 122, 123 sont fixés par emmanchement dans les saignées 31, 32 de la tête 30 placée à la partie supérieure de la colonne 27. Les couteaux 122, 123 passent normalement à travers les saignées orthogona- les 96, 98 de la table 95. Les couteaux 108 et 109 passent à travers les saignées 97, 97a Un trou 124 est percé dans la plaque 93 et un trou 125 est percé dans la plaque 3 pour permettre le passage de la tige 118. Les couteaux 108, 109 com- portent une saignée verticale médiane pour permettre le libre déplacement du couteau longitudinal 122.
La machine fonctionne de la façon suivante :
Le couvercle 23 étant relevé et la partie supérieure du carter 13 étant ouverte, la table 95 occupant la position représentée aux fig. 1 et 2, on place sur cette table 95 une certaine quantité de pâte, puis on referme le couvercle et on le verrouille à l'aide des verrous 21. L'opérateur appuie alors sur la pédale 76 dans le sens de la flèche F(fig. 2). Ce mouvement provoque le pivotement du
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levier 77 et entraîne en même temps les chaînes 85, 86 qui descendent dans le sens de la flèche f2 (fig. 2). Le tube 26 supportant la plaque 93 est soulevé et, par l'intermédiaire des colonnettes 94, la table 95 s'élève.
La pâte se trouve ain si être pressée contre le couvercle 23 et se répartit convenablement dans tout l'espace délimité par la table 95, les parois latérales constituées parole carter 13 et le dessous du couvercle 23.
Le soulèvement du tube 26 a eu pour L'effet d'entraîner en même temps le soulèvement de la colonne 27 du fait qu'une rondelle 114a placée sous la ron- delle 114 repose sur l'extrémité supérieure du tube 26. Par l'intermédiaire de cette rondelle 114a, le mouvement de soulèvement est transmis au verrou 113 en contact par sa face supérieure avec la partie inférieure des couteaux ortho- gonaux 122, 123.
Dans le cas où le verrou 113 occupe la position représentée à la fig.
4, ses extrémités effilées 111, 112 ne sont pas engagées dans les dégagements circulaires des pièces 110 et ainsi, les couteaux 108 et 109 restent au repos.
Dès que la pâte est suffisamment comprimée, l'opérateur manoeuvre le levier 59, par l'intermédiaire de la poignée 60 et ce levier pivote de la posi- tion A à la position B dans le sens de la.flèche f3 (fig. 2). Ce mouvement a pour effet de faire pivoter le levier 68 dans le sens de la flèche f4 puisque le déplacement du levier 59 entraîne la rotation de l'arbre 55 sur léquel est fixé le fourneau 62 portant le disque 63 en contact avec la pièce 67a par l'intermé- diaire du disque de friction 69 . Comme la pièce 67 est solidaire du levier 68, celui-ci est commandé impérativement et son déplacement provoque le déplacement dans le même sens du secteur 72. Le cliquet 83 vient s'enclencher dans une dent de la denture 75. On verrouille ainsi la table 95 qui ne peut plus redescendre, même si l'opérateur relâche la pression exercée sur la pédale 76.
Le mouvement dans le sens de la flèche F du levier 59 a pour effet d'entraîner le levier 90 solidaire du disque 63 e de tirer sur la chaîne 89. La traction exercée par cette chaîne provoque le relèvement de la colonne 27 dont la tête 30 porte les couteaux orthogonaux 122, 123 qui découpent la pâte jusqu'au moment où la partie supérieure de ces couteaux porte contre la face inférieure du couvercle 23.
En même temps, l'opérateur ouvre le couvercle 23, puis enfonce de nouveau la pédale 76 dans le sens de la flèche f1 Etant donné que l'opérateur n' exerce plus de pression sur la poignée 60 du levier 59, le cliquet 83 peut se séparer de la denture 75.
Le mouvement de pivotement dans le sens de la flèche F de la pédale 76 provoque de nouveau le soulèvement, par l'intermédiaire des chaînes 85, 86, des éléments concentriques 26, 27 et en même temps le soulèvement de la table 95. Il est alors facile d'enlever de la table 95 Ies quatre pâtons découpés par les couteaux orthogonaux 122, 123.
Dans¯le cas où, à l'aide du levier 120, on a fait pivoter dans le sens de la flèche f5 le verrou, 113, ses extrémités amincies 11, 112 ont péné- tré dans les gorges circulaires des pièces 110, et, lors du soulèvement des couteaux orthogonaux 122, 123 à l'aide du levier 59, les couteaux 108, 109 ont été entraînés vers le haut et on obtient alors huit pâtons au lieu de quatre. La manoeuvre de la machine est identique à celle décrite précédemment.
Lorsque les pâtons ont été enlevés de la table, l'opérateur relâche la pression qu'il exerçait sur la pédale 76 et, du fait du poids des différents organes de la machine, ceux-ci retombent. Ils reprennent la position représen- , tée aux fig. 1 et 2. Le levier 59 revient à la position A, sa course de retour ' étant limitée par une butée 126 fixée sous le carter 13 par l'intermédiaire de vis 127 se vissant dans des trous percés dans la plaque 3.
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Dans certains cas,la machine peut comporter un nombre différent de couteaux, afin d'obtenir des pâtons plus au moins gros.
Une trappe, non représentée, est en général prévue sur le carter 13, afin de faciliter, d'une part, le graissage des différents organes placés sous la table 95 et, d'autre part, le nettoyage de la chambre destinée à contenir la pâte à diviser.
On peut aussi supprimer, dans certaines machines, la pédale 76, le levier 77 et le levier 59 et remplacer ces différents organes par un ou plusieurs moteurs actionnant la machine.
Diverses modifications peuvent d'ailleurs être apportées à la forme de réalisation, représentée et décrite en détail, sans sortir du cadre de l'in- vention.
REVENDICATIONS
1 - Machine pour couper en plusieurs morceaux une masse de pâte, ca- ractérisée en ce qu'elle est constituée par un bâti inférieur, supportant un carter contenant une table mobile reposant sur un tube placé dans le bâti et pou- vant être élevé sous l'action d'une transmission commandée par un levier muni d'une pédale, ce tube central contenant une colonne portant, à sa partie supérieu- re, des couteaux passant à travers la table prémentionnée pour découper de la pâ te pressée à l'intérieur du carter entre la table mobile et le couvercle fermant la partie supérieure de ce carter, l'élévation de'la colonne centrale étant obte- nue par le pivotement d'un levier muni d'une poignée et solidaire d'un arbre por- tant un disque relié à une transmission fixée sur le pied de la colonne.