BE570824A - - Google Patents

Description

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   Cette invention se rapporte à des matériaux utilisables dans la con- struction de bâtimènts. 



   Il existe aujourd'hui divers matériaux légers fabriqués sous forme de plaques, planches ou panneaux qui sont très utiles comme matériaux de remplis- sage dans les cloisons et éléments semblables. C'est le pas, en particulier, des matières plastiques "mousse" qui se composent d'un plastique comme par exem- ple le polystyrène sous une forme alvéolaire ou aérée, dont le volume est très grand en comparaison du poids. De tels matériaux présentent des propriétés d' isolants thermiques et phoniques qui, associées avec leur faible densité rendent leur.utilisation très séduisante. Par contre, les résistances à la traction et à la compression de ces produits sont nécessairement failles et ils sont particu- lièrement sensibles aux charges concentrées qui peuvent les endommager. 



   L'invention concerne la production d'un article composé comprenant un matériau léger de ce type et un renfort qui non seulement augmente sa résis- tance mécanique mais réalise également une surface de nature non poreuse. 



   Selon l'invention, une plaque, planche ou panneau de matériau poreux ou alvéolaire en plastique ou autre produit moulable est revêtue sur au moins une face d'une pellicule de protection et de renfort qui est rendue solidaire de la plaque elle-même au moyen de fines nervures faisant saillie sur la pelli- cule et noyées dans le matériau alvéolaire. 



   La pellicule se présente de préférence sous la forme d'une matière plastique de forte résistance mécanique comme par exemple le polystyrène d'une épaisseur si faible (0,8 mm ou moins) qu'il possède une faible rigidité propre. 



  Par contre, les nervures au moyen desquelles elle est fixée sur le matériau al- véolaire ont une profondeur et une disposition calculées de façon à lui assurer   nne   forte résistance à la déformation. 



   Les nervures cependant ne doivent pas obligatoirement être minces sur toute leur profondeur. Par exemple, elles-peuvent former des cavités ou cel- lules de forme hémisphérique. 



   Le dessin ci-joint représente un matériau conforme à l'invention et utilisable comme   matériau.'de   cloisonnement.   II-se   compose d'un panneau ou plaque 10 de matériau alvéolaire tel que du polystyrène "mousse" d'environ 5 cm d'épaisseur revêtu sur chaque face d'une pellicule 12 de plastique qui peut être du chlorure de polyvinyle de 0,8 mm d'épaisseur ou moins, chaque pellicule étant fixée au panneau par des nervures 14 de 0,5 mm d'épaisseur ou moins et dont la profondeur est au moins de 6 mm et de préférence de 9 mm, ces nervures faisant saillie sur la face postérieure de la pellicule et étant noyées dans le matériau de la plaque. 



   Il est préférable que les nervures soient dirigées suivant au moins deux directions différentes mais pas nécessairement à angle   droit.comme   repré-   seté.   Elles   doivent   de préférence réaliser une surface suffisamment étendue pour assurer un degré de fixation qui rende inutile un collage quelconque entre la plaque et là face interne du revêtement. 



   La façon dont les nervures s'intégrent dans le panneau dépend de la nature du matériau de ce derniero Dans certains cas, il est suffisant de presser les nervures contre le panneau, dont le matériau est d'une pénétration relative- ment facile et possède une plasticité suffisante pour adhérer aux nervures et les empêcher de se retirer sauf par application d'une force considérable. 



  En général, cependant, on désire obtenir une fixation plus forte. A cet effet, la plaque peut être munie de rainures destinées à recevoir les nervures qui, trai- tées par un solvant ou une colle avant insertion dans les raxnures, peuvent alors adhérer très solidement, ou même être soudées au matériau du panneau. 



   Les rainures peuvent être fabriquées suivant des procédés très divers, par exemple par une opération de pressage ou de cisaillement avec une lame ou 

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 des fils chauds   pouvant   être chauffés électriquement. 



   Lorsqu'on se propose de fabriquer   un matériau   de cloisonnement, le panneau alvéolaire est généralement revêtu sur les deux faces-comme représenté sur le dessin. Par contre, lorsqu'on désire fabriquer un matériau devant servir à la bordure de paquets, murs ou plafonds, le panneau peut n'être revêtu que sur une seule   face. -   
Dans le cas des parquets en particulier, le matériau alvéolaire gagne à être compressible et élastique, comme par exemple du caoutchouc mousse. 



   Le matériau alvéolaire que concerne l'invention est généralement fa- briqué sous forme de panneaux ou plaques, de grandes dimensions . Le revêtement de renfort appliqua conformément à l'invention peut être utilisé soit sous la forme de grandes feuilles de même dimension munies de nervures, soit sous la for- me de panneaux plus petits du carreaux. 



   Le revêtement n'est pas nécessairement en matière plastique: il peut par exemple se présenter sous la forme d'une feuille métallique. De même, les nervures ne   sont   pas non plus obligatoirement en matière plastique ou en même matériau que le revêtement. 



   Les nervures doivent avoir pour caractéristiques essentielles d'être faites en une matière qui soit ou puisse être rendue adhérente au matériau alvéo- laire dans lequel   elles   sont noyées, d'avoir une surface suffisamment grande,   corrélativement   à leur adhésivité, pour assurer une fixation correcte. 



   Le polystyrène mousse et le caoutchouc mousse ont été mentionnés com- me exemples de matériaux alvéolaires convenables.   L'invention   cependant, peut être réalisée avec-tout plastique "mousse" et   ±1,!une     manièregénérale,   avec tout matériau poreux ou'alvéolaire moulable. Plus généralement encore, le matériau utilisé n'est pas nécessairement une matière plastique et il peut être naturelle,- ment alvéolaire ou avoir été rendu alvéolaire par un procédé quelconque. 



   Une force de compression appliquée sur une face d'une plaque, panneau, poutre ou autre élément se traduit sur l'autre face par un effort de traction. 
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  Dans 11t1 élément'"'Ele ;.structure selon l'invention, le revêtement plas- tique ou   métallique,   même s'il a une très faible épaisseur, et une rigidité pro- pre également faible, possède une résistance à la traction supérieure à celle du matériau inerte de "remplissage"   e   contribue d'une façon appréciable à la résistance de l'élemant sans augmenter sensiblement son épaisseur. 
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  R B Y 3 KD 1 0, à T 1 0 N s. 



   1.   Elément   de construction comprenant une plaque, planche ou panneau de matériau alvéolaire de nature plastique ou autre matière moulable revêtue sur   au moins une face d'une pellicule de protection et de renfort dont la résistance à la traction èst supérieure à celle du matériau alvéolaire et qui est ancrée   dans la plaque pu moyea de minces nervures faisant saillie sur le revêtement et noyées' dans le   matériau   alvéplaire.

Claims (1)

1. 2. Un 'élément de construction conforme à la revendication 1, dans lequel le revêtement est en matière plastique.

   3. Un élément de construction conforme à la revendication 2,,dans lequel le revêtement est composé d'un matériau thermoplastique.

   4. Un élément de construction conforme à la revendication 1, dans lequel-le revêtement est représenté par une feuille métallique.

   5. Un élément de construction conforme à l'une quelconque des re- vendioations précédentes,' dans lequel le revêtement est assez mince pour n'avoir qu'une rigidité propre faible ou nulle.

   6. Un élément de construction conforme à la revendication 5, dans <Desc/Clms Page number 3> lequel le revêtement a une épaisseur qui n'excède pas 0,8 mm.

   7. Un élément de construction conforme à l'une quelconque desreven- dications précédentes, dans lequel les nervures ont une épaisseur qui n'excède pas 0,5 mm et une profondeur qui égale au moins 6 mm.

   8. Un élément de construction conforme à l'une quelconque des reven- dications précédentes, dans lequel le revêtement est maintenu en position simple- ment par l'adhésion des nervures au matériau alvéolaire dans lequel elles sont noyées.

   9. Un élément de construction conforme à l'une quelconque des reven- dications précédentes, dans.. lequel le matériau alvéolaire est composé de matière plastique,mousse à prise à chaud.

   10. Un élément de construction conforme à l'une,quelconque des reven- dications 1 à 8, dans lequel le matériau alvéclaire est élastique.

   11.,Un élément de construction conforme à la revendication 10, dans lequel le matériau alvéolaire est du caoutchouc mousse.

   12. Un élément de construction substantiellement conforme à la des- cription.