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L'invention concerne un dispositif et une machine perfectionnés de collage d'une bande sur des paquets et en particulier de collage d'une bande de fermeture d'une fente entre deux panneaux extérieurs de fermeture d'un paquet et se poursuivant de chaque côté de façon à former un élément d'attache sur les côtés du paquet.
La machine de ce type comporte un transporteur central sur lequel les paquets avancent dans la machine, et à côté du transporteur des dispositifs fai- sant arriver la bande. Le moteur qui actionne le transporteur sert aussi normale- ment à faire avancer la bande, mais suivant l'invention c'est le mouvement du paquet qui fait avancer la bande se déroulant d'une bobine débitrice.
Les paquets qui arrivent dans la machine peuvent être d'une forme normalisée, consistant en un tube de section rectangulaire et en carton lisse, ondulé ou analogue et les extrémités du paquet sont coupées de façon à laisser subsister à chaque extrémité de la portion tubulaire quatre panneaux de fermeture correspondant aux quatre côtés, dont deux se ferment en se pliant l'un sur l'au- tre au cours d'une première opération, tandis que les deux autres se ferment en se pliant l'un sur l'autre au cours d'une seconde opération, de façon à former les panneaux extérieurs de fermeture. L'invention a pour objet un dispositif de fermeture des deux panneaux extérieurs de fermeture.
Une machine connue comporte un transporteur central qui fait avancer un paquet d'un mouvement continu pendant le collage de la bande et au-dessus et/ ou au-dessous du trajet de ce transporteur un dispositif d'application de la bande actionné en synchronisme avec le mouvement du paquet sur le transporteur, de fa- çon à appliquer une bande sur la partie supérieure et sur la partie inférieure des paquets.
La bande qui sert à fermer des paquets de cette sorte comporte géné- ralement au préalable une couche de gomme. Elle provient d'une bobine débitrice et passe dans l'eau ou dans un récipient analogue de façon à dissoudre la pâte ou colle en couche sur la bande, qui peut ainsi adhérer sur le paqueto On a con- staté par expérience que si on applique la bande aussitôt après l'avoir mouillée, elle adhère mal et qu'il est nécessaire qu'un certain temps s'écoule avant d'ap- pliquer la bande. Il est vrai que la couche superficielle de la pâte ou colle se dissout immédiatement après avoir été mouillée, mais son pouvoir adhérent est faible et la bande n'adhère pas fortement sur le paquet. Il faut donc que si la bande est appliquée fortement sur le paquet la pâte ou colle doit avoir le temps de se dissoudre complètement après avoir été mouillée.
L'invention est basée sur les considérations qui précèdent et a,prin- cipalement pour objet un procédé et une machine perfectionnés d'application d'une bande sur des paquets et d'un fonctionnement simple.
Le procédé de l'invention d'application d'une bande collante sur des paquets qui passent successivement dans la machine pour y coller une bande, qui doit être mouillée ou recevoir une couche d'une substance adhésive avant d'être appliquée sur le paquet, dont le mouvement dans la machine a pour effet de dé- rouler la bande, consiste à dérouler une longueur suffisante de la bande mouillée ou recouverte de colle à appliquer sur un paquet au moins entre le dispositif d'humidification ou d'encollage et le point d'application de la bande sur le pa- quet.
La machine de l'invention comporte un dispositif d'humidification ou d'encollage sur lequel passe la bande, des dispositifs d'aplanissement situés dans le trajet du mouvement du paquet dans la machine et dans une position dans laquelle ils font adhérer la bande humidifiée ou encollée sur le paquet et un dispositif de coupe qui détache la bande lorsqu'elle est presque complètement appliquée sur le paquet de façon à dérouler une -longueur suffisante de bande hu- midifiée ou encollée entre le dispositif d'humidification ou d'encollage et les dispositifs d'aplanissement à appliquer sur un paquet au moins.
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L'invention comporte encore une bobine débitrice portant un rouleau de bande qui arrive d'abord sur un galet de freinage oombiné avec un frein puis dans le dispositif d'humidification ou d'encollage, passe autour d'un ou plusieurs galets tendeurs et finalement dans les dispositifs d'aplanissement, la position du dispositif d'humidification ou d'encollage pouvant être réglés par rapport aux dispositifs d'aplanissement, de façon à faire varier la longueur de la bande entre ces dispositifs, pour qu'elle ne soit pas inférieure à celle qui est néces- saire pour un paquet, les dispositifs d'aplanissement étant montés à oscillation et poussés dans le trajet des paquets par des ressorts,
et d'autres dispositifs d'aplanissement formés par deux galets d'aplanissement montés à oscillation et accouplés de façon à provoquer par le mouvement d'oscillation d'un des galets un mouvement d'oscillation de l'autre dans le sens opposé, un dispositif de coupe situés entre les dispositifs d'aplanissement, montés à oscillation et actionné par un groupe de leviers dont le mouvement est provoqué par un solénoide, dans lequel le courant passe sous l'effet de la fermeture d'un contact dans le trajet des paquets.
D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront au cours de la description détaillée qui en est donné ci-après avec le dessin ci-joint à l'appui, qui en représente une forme de réalisation et sur lequel:
La figure 1 est un croquis simplifié faisant ressortir le principe de cette forme de réalisation;
Les figures 2 à 7 représentent les éléments actifs de la machine de la fig. 1 dans diverses positions de fonctionnement, et la figure 8 représente, sous forme plus détaillée, la forme de réa- lisation précitée.
Etant donné que le dispositif d'application de la bande de fermeture sur la face inférieure du paquet est, en principe, identique à celui qui l'appli- que sur sa face supérieure, ainsi qu'il ressort de la fige 1, et se compose en principe d'éléments semblables, l'un d'eux est simplement une image de l'autre et la figo 8 ne représente que le dispositif d'application de la bande supérieure.
Le paquet à fermer 10 de la fige 1 avance dans la direction de la flèche 11 sous l'action d'un transporteur 12. Le dispositif qui fait avancer le' paquet consiste en une chaîne en mouvement 13, comportant plusieurs taquets, dont l'un, le taquet 14, est en contact avec la partie postérieure du paquet 10. Le paquet est guidé dans la portion de la machine où il doit être fermé par deux guides 15, dont l'un est situé derrière l'autre sur la figo 1.Il subsiste donc entre les guides un espace libre dans lequel fonctionnent les éléments décrits plus loin.
Le paquet se ferme du fait que les panneaux'intérieurs de la partie inférieure, ainsi que de la partie supérieure, se sont d'abord repliés le long de lignes de pliage horizontales, puis les panneaux de fermeture extérieurs se sont pliés le long de lignes de pliage verticales. Les bords libres des deux panneaux de fermeture extérieurs sont ainsi tout à côté'l'un de l'autre et la bande doit être appliquée de façon à recouvrir l'intervalle entre les bords li- bres.
L'expression "bande" doit être considérée dans son acception la plus géné- rale, et, par suite, désigne non seulement les bandes de papier ordinaires re- couvertes d'une couche de substance adhésive, mais encore toutes les autres ban- des de fermeture appropriées, par exemple les bandes collantes, les bandes en matière plastique, etc., auxquelles il y a lieu d'ajouter un- solvant pour les rendre collantes. Cette expression désigne aussi les bandes de papier ou autres auxquelles doit être ajoutée une substance adhésive. Les bandes se déroulent d'une bobine débitrice 16 dans le dispositif inférieur et d'une bobine débitrice 17 dans le dispositif supérieur, et sont désignée respectivement par 18 et 19.
Les bandes 18 , 19 se déroulant des bobines débitrices 16, 17, passent sur des petits galets de direction respectifs 22, 23, et sur des galets de direction de plus
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petit diamètre 24, 25, pour arriver dans les dispositifs d'avancement des bandes qui se composent respectivement de trois galets 26, 27 et 28, 29 et 30, 31.Le dispositif supérieur comporte un humidificateur 32 correspondant entre les galets 22 et 24. Le galet 30 est monté sur l'extrémité d'un bras 34 tournant autour du même axe que le galet 28 et le galet 31, de la même manière, sur un bras 35, tour- nant autour de l'axe du galet 29.
On suppose qu'un mécanisme de coupe, non repré- senté, a coupé la bande, de façon à faire arriver au-dessus du transporteur 12 une portion "antérieure" 36 et au-dessous des guides 15 une portion "antérieure" 37.
Un pignon de chaîne 38 supporte un bras 40 sur l'extrémité libre du- quel est monté un galet d'aplanissement 42 dans le trajet du mouvement du paquet 10 sur le transporteur 12. Un second pignon de chaîne 44 comporte un bras 46 sy- métrique par rapport au bras 40 et portant un second galet d'aplanissement 48.
Les deux pignons de chaîne 38 et 44 sont accouplés par deux brins de chaîne croi- sés 50 et 529 de sorte que le mouvement de rotation d'un des pignons de chaîne dans un sens fait tourner le second pignon de chaîne d'un même angle dans 1 autre senso Le dispositif supérieur comporte, de la même manière, des pignons de chaî- ne 39 et 45, des bras 41 et 47 et des galets d'aplanissement 43 et 49 qui servent à poser la bande de fermeture supérieure sur le papiero
Ainsi qu'il a déjà été dit, un taquet 14 fait avancer le paquet dans la direction de la flèche 11. Il arrive ensuite en temps utile dans la position de la figo 2, dans laquelle les deux portions de bande antérieures viennent en contact avec son côté antérieur et se fixant ainsi sur les côtés du paquet.
Les portions de bande antérieure 36, 37 ayant passé sur les humidifi- cateurs respectifs 32 et 33, pendant que les bandes se.déroulent des bobines débitrices respectives 16 et 17 suivant le trajet sinueux formé par les galets 20, 22, 24, 26, 28 et 30 ou 21, 23, 25, 27, 29 et 31.La bande s'est ainsi humi- difiée en suivant ce trajet sinueux et l'eau a eu le temps de dissoudre la colle de la bande de sorte qu'on obtient une adhérence aussi parfaite que possible lorsque le paquet 10 vient en contact avec les portions antérieures respectives 36, et 37, fige 1.
Le paquet oontinuant son mouvement en avant entraîne donc la bande avec lui.Un dispositif à ressort non représenté sur le dessin schématique pousse le galet 31 sur le paquet pour y faire adhérer la bandeo Les galets respectifs 30 et 31 viennent donc normalement dans le trajet du paquet, mais ils s'en écar- tent sous l'action du paquet lui-même, puisqu'ils sont montés sur les bras res- pectifs 34 et 35, qui tournent à l'encontre de l'action du ressort autour de l'axe des galets 28, 29. Les galets 30, 31 sont ainsi en contact avec le bord de fermeture longitudinal du paquet et aplanissent aussi la bande contre ce bord.
Le paquet continue ainsi à avancer jusqu'à ce qu'il arrive dans la position de la fige 3, dans laquelle les galets 42, 43 sont en contact avec le côté du paquet sur lequel les portions de bande antérieures 36, 37 adhèrent déjà et le paquet continuant à avancer dans la direction de la flèche 11 pousse devant lui les galets 42, 43.
Mais ces galets sont montés sur les bras 40,41 qui tour- nent autour des axes des'galets 38,39 et par suite oscillent de bas en haut et en avant dans la direction du mouvement du paquet, en aplanissant en même temps la portion de bande antérieure contre le côté du paquet, qui arrive ainsi progres- sivement dans la position de la figo 40
Les chaînes 50 à 53 ont fait¯osciller simultanément des galets 48, 49 autour de l'axe des galets 44, 45, de sorte que le premier est venu en dehors de sa position normale, dans laquelle il aurait empêché le paquet de continuer à avancero Pendant ce mouvement, les galets 42, 43 aplanissent la bande contre les côtés inférieur ou supérieur du paquet et par suite la bande recouvre l'in- tervalle entre les deux panneaux de fermeture extérieurs.
Lorsque le paquet vient dans la position de la fige 5, les galets
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48, 49 passent sur la bande de façon à l'aplaniro Les galets 48, 49 étant en con- tact avec la bande ont l'avantage d'être encore en contact avec elle, lorsque le bord postérieur du paquet cesse d'être en contact avec les galets 42, 43, figo 60 Le bord postérieur du paquet passe finalement sous les galets 48, 49 et la por- tion postérieure de lâ bande correspondant à la portion initiale 36, 37 est pous- sée par le ressort autour du bord du paquet sur lequel elle est aplanie et rendue lisse, figo 7.
Mais il est également important que la portion antérieure de la bande qui adhère au commencement sur le côté antérieur du paquet 10 adhère aussi forte- ment que la portion postérieure qui est fixée sur le côté postérieur du paquet 10 par le galet 49 venant en contact avec elle (figo 7).
Il est nécessaire, à cet effet, que la longueur totale de la bande qui sert à fermer le paquet 10 dis- pose du temps qui est nécessaire pour dissoudre la colle-une fois humidifiée et par conséquent la totalité de cette longueur doit avoir été déjà humidifiée par l'humidificateur 33 pour suivre ensuite le trajet précité 23, 25, 27, 29, 31, en étant poussée par un paquet antérieuro Même si les différents paquets 10 se sui- vent à la distance déterminée par l'intervalle entre les taquets 14 de la chaîne en mouvement continu 13, la longueur de la bande suivant le trajet sinueux préci- té doit être suffisante pour qu'à la vitesse de marche normale la couche de celle de la bande soit complètement humidifiée.
S'il est nécessaire de régler la ma- chine de façon à la faire fonctionner à grande vitesse et si la bande ne peut pas se mouiller pendant le temps disponible, le trajet sinueux doit être prolongé sur une longueur correspondante pour que la portion de bande antérieure 37 ait passé par exemple sur l'humidificateur 33, non pendant que le paquet précédent 10 passe dans la machine, mais pendant le passage de l'avant-dernier paquet 10.
Ainsi qu'il a déjà été dit, la durée totale d'humidification de la bande n'a nullement une valeur critique, mais elle peut être réglée à volonté.
Si un ou plusieurs taquets 14 passent dans la machine sans pousser de paquet 10, la bande n'avance pas non plus et, par suite, la durée d'humidification se pro- longe en conséquence, ce qui n'a pas d'importance, car la bande conserve son pouvoir adhérent pendant longtemps.
Un dispositif de coupe a pour effet de couper la bande à la longueur qui convient. Le fonctionnement de ce dispositif ne dépend pas directement de celui des galets d'aplanissement et par suite il n'est pas représenté sur les figures qui précèdent. Mais il est décrit avec la fig. 8 à l'appui qui représente une forme de réalisation dans la pratique de la partie supérieure de la machine des fige1à 7.
La bobine débitrice de la bande y est désignée par 17 comme sur les figures précédentes. Un bras 56 est monté sur le bâti de façon à exercer une poussée sur la bande de la bobine débitrice 17. Ce bras remplit deux fonctions, il sert de frein empêchant un excès de longueur de la bande de se dérouler de la bobine, et peut aussi servir à donner un signai d'avertissement au moment où la bobine est sur le point de sépuiser. Pour remplir cette dernière fonction, le bras 56 agit sur un goujon 57 connecté à un contact électrique disposé dans un coffret 58 et se fermant pour déclencher un signal d'avertissement, lorsque le bras est suffisamment descendu du fait que la longueur de la bande restante sur la bobine 17 est devenue trop courte.
La bande 19 quittant la bobine 17 arrive sur le galet de direction 21, puis passe sur l'humidificateur 33, qui consiste en un récipient plein d'eau 59 et un galet 60 qui y plonge et sur lequel la bande est guidée par un galet de poussée 61..Il est nécessaire, pour que la bande adhère d'une manière satisfai- sante sur le paquet, qu'elle s'humidifie assez longtemps pour que la couche de colle qui la recouvre ait le temps de se dissoudre dans l'eau. C'est pourquoi on fait suivre à la bande un trajet compliqué et par suite assez long jusqu'au point où arrive son extrémité antérieure 37.
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Il est donc important que les galets de direction sur lesquels passe la bande n'éliminent pas l'eau qui n'a pas encore été absorbée par la couche de substance adhésive. Ces galets de direction comportent donc de préférence des rainures profondes aux endroits où ils viennent en contact avec la face humidifiée de la bande, comme l'indique par exemple le galet 23. Il est également important que la durée totale de l'humidification, jusqu'à ce que la bande vienne en con- tact avec le paquet par sa portion antérieure 37, soit réglée de façon à faire absorber par la substance adhésive la quantité d'eau qui convient le mieux et c'est pourquoi l'humidificateur 59 et les galets de direction 23 peuvent être dé- placés sur un support 62 en forme de guide.
La bande, en quittant le galet de direction 23, passe sur les galets de direction 25 et 27 entre lesquels est disposé un égaliseur qui consiste en un galet 64 soumis à l'action d'un ressort 63 et monté sur un bras 65, qui peut tour- ner à 1'encontre de l'action du ressort 63 autour de l'axe du galet de direction 25 et dans un sens faisant diminuer la longueur totale de la bande. En quittant le galet 27, la bande passe sur un côté du galet 29 et sur l'autre côté du galet 31. Le bras 35 est maintenu normalement dans sa position de repos de la figo 8, dans laquelle un pignon de chaîne, fixé sur le bras et concentrique au galet 29, supporte une griffe 66 sur laquelle est attachée une chaîne 67 soumise à son au- tre extrémité à l'action d'un ressort 68.
Pour faire apparaître plus nettement les différentes positions que le galet 31 peut prendre dans des conditions de fonctionnement différentes, la position normale est désignée par 31', tandis que la position de fonctionnement pendant que la bande passe sur l'intervalle entre les panneaux de fermeture ex- térieurs du paquet, est désignée par 31". De la même manière, la bande est dé- signée par 19' et 19" dans les deux positions correspondantes. Les galets d'apla- nissement 43 et 49 avec les bras 41 et 47 et les galets 39 et 45 correspondants, autour de l'axe desquels tournent les galets 43 et 49, ont déjà été décrits à propos de la figo 1 et, par suite, il est inutile de les décrire de nouveau.
Les galets 39 et 45 sont accouplés au moyen de deux poulies montées sur le même arbre que les galets et de préférence en une seule pièce avec eux et disposées sur le côté de chacun d'eux. Un premier fil en acier 51 est fixé sur la partie infé- rieure de la poulie, derrière le galet 39 et sur la partie supérieure de la pou- lie correspondante, derrière le galet 45, tandis qu'un second fil en acier 53 est fixé sur la partie supérieure de la poulie, derrière le galet 39 et sur la partie inférieure de la poulie correspondante, derrière le galet 45. Il est évi- dent que le mouvement de rotation de l'un des galets 39 ou 45 fait tourner l'au- tre exactement du même angle, mais en sens inverse, ainsi qu'il est décrit à pro- pos des figso 2 à 7.
Un pignon de chaîne, qui n'est pas visible sur la figure, est monté sur l'arbre du galet 45 et une chaîne dont l'autre extrémité est fixée sur un ressort passe sur ce pignono Tous les éléments essentiels sont les mêmes que ceux qui ont été déjà décrits à propos du galet 29o La griffe 66, la chaîne 67 et le ressort 68 correspondent à la griffe 69, la chaîne 70 et au ressort 710 Les deux ressorts 68 et 71 sont fixés sur un goujon 72 du bâti.
Un ressort 73, dont la position peut être réglée, agit sur un inter- rupteur 74 de fermeture ou d'ouverture d'un contact électrique. Ce contact élec- trique sert à indiquer la position du bord antérieur du paquet passant dans la machine et agit sur un dispositif de coupe de la bande décrit plus loin, et de freinage empêchant tout mouvement intempestif de la bande. Etant donné que la longueur de la bande qui convient diffère du volume du paquet, il est nécessaire de pouvoir la faire varier. On arrive à ce résultat en faisant varier la position du contact 74 et du ressort 73. Les connexions électriques faisant passer le courant du contact 74 dans le dispositif de coupe de la bande ne sont pas repré- sentées spécialement.
Les principaux' éléments du dispositif de coupe sont un solénoide 75,
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dont l'armature 76 agit sur un levier 77 qui, lui-même,, agit sur un couteau 780
Les détails du dispositif précité sont les suivants : le solénoïde 75 est monté dans un coffret 79, monté sur un élément 80 du bâti de la machine.
Le courant électrique arrive par un tube 81, disposé entre le solénoïde 75 et le contact 74, mais dont la portion 81 située le plus près au-dessous du coffret 79 est seule représentée. L'armature du solénoide est réunie à une tige de guidage 82 qui est articulée par un axe 83 sur une extrémité d'un levier à deux bras 77, qui peut tourner autour d'un axe 84. Le levier 77 est articulé à son autre extré- mité avec une bielle 85 dont le mouvement longitudinal est guidé par un goujon 87 qui coulisse dans une fenêtre 86 de la bielle 85.
L'autre extrémité de la bielle 85 s'attache sur un ressort 88, qui a tendance à faire tourner le levier 77 autour de son axe 84 en sens inverse des aiguilles d'une montre, c'est-à-dire à l'encontre de l'attraction exercée par le solénoïde 750 Un porte-couteau triangulaire 89 est monté à rotation autour d'un axe 90 dans un angle du porte- couteau, s'articule dans un second angle par un axe 91 avec la bielle 85 et porte dans son troisième angle un dispositif de serrage 92 du couteau 78.
Un bras 93, réuni d'une manière rigide au levier 77? supporte un frein 94 qui, lorsque l'armature du solénoïde est attirée, s'applique contre le galet 21 et la portion de la bande qui passe sur ce galet.
La dernière portion précitée de la machine fonctionne de la manière suivante : On suppose que, pendant une opération de fermeture précédente, la bande a été coupée de façon à laisser subsister une portion antérieure 37 de longueur appropriée consistant en une portion de bande humidifiée partant du galet 31 dans sa position 31'. Lorsque le paquet vient en contact avec cette portion de bande antérieure, celle-ci est fortement poussée contre le galet 31 par la pression qui s'exerce entre le paquet et le galet en la fixant ainsi sur le paqueto Par consé- quent, lorsque le paquet continue à avancer, de gauche à droite sur la figure, la bande est tirée sur la bobine débitrice 17 par le mouvement du paquet tel qu' il est décrit ci-dessus et, après avoir passé sur le galet de direction 21, la bande passe sur l'humidificateur 59, 60.
Puis elle continue à avancer en passant sur les galets de direction 23 et 25, l'égaliseur 64 et les galets 27 et 31, celui-ci occupant alors sa position 31". Les galets 43 et 49 aplanissent la bande sur le paquet de la manière décrite ci-dessus,,
Lorsque le paquet a continué à avancer de façon à fermer le contact par le dispositif 74, le courant passe dans le solénoïde 75, qui attire son armature 76 en faisant tourner le bras 77 dans le sens des aiguilles d'une montre, à 1 encontre de l'action du ressort 88. Le frein 94 vient alors immédiatement en contact avec la bande passant sur le galet 21 en l'empêchant ainsi de continuer à avancer.
La bande s'étire donc sous l'effet du mouvement du paquet et l'augmen- tation de tension est absorbée par l'égaliseur 64, de sorte qu'au bout de peu de temps la bande subit une forte tension. Le couteau 78 vient alors en contact de haut en bas avec la bande qu'il coupe immédiatement. L'extrémité postérieure de la bande suit le paquet 10 pendant qu'il continue son mouvement et s'aplanit contre le côté postérieur du paquet sous l'action du galet 49.
Or, si on ne prend pas d'autres mesures, la longueur totale de la bande coupée varie suivant'l'angle dont le galet 31 a oscillé en sens inverse sur son bras 35, à partir de sa position de repos 31'. Pour empêcher tout mouvement du galet dans la position 31" et jusqu'à ce que la bande ait été complètement coupée, on monte à rotation un crochet 95 autour d'un axe 96, de façon à faire passer le crochet autour de l'axe du galet 31 dans sa position de fonctionnement 31" et à le retenir dans cette position.
Le crochet 95 se prolonge de bas en haut et se termine par une saillie 97 venant dans le trajet du goujon 87, de sorte que, lorsque la bielle 85 est venue complètement de droite à gauche sur figure, le frein 94 a été serré et le couteau 78 a coupé la bande, le goujon 87 vient en contact avec la saillie 97 en faisant tourner le crochet 95, de façon à
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permettre au galet 31 de quitter sa position 31" et de revenir dans sa position de repos 31' sous l'action du ressort 68.
Le bord antérieur de la bande vient ainsi dans la position de la portion antérieure 37 et l'égaliseur, qui n'est plus sous tension, revient dans sa position de la fige 8 dans laquelle il est prêt à absorber la tension que la bande subit lorsqu'un nouveau paquet arrive dans la machine et que la bande recommence à avancer.
Un instant après, le paquet 10 cesse d'être en contact avec le res- sort 73 et le solénoide 75 abandonne son armature 76, de sorte que le couteau 78 vient hors du trajet de la bande en position de fermeture du paquet suivant et en même temps le frein 94 cesse d'empêcher la bande d'avancer. La machine est ainsi revenue dans la position de la fige 8 dans laquelle elle est prête à fermer le paquet suivant.
Le solénoide de la forme de réalisation décrite ci-dessus est comman- dé par un ressort 73 sur lequel agit le paquet, de façon à former un contact électrique dans le circuit du solénoide 75. Mais il est évident que cette solu- tion spéciale peut n'être considérée qu'à titre d'exemple d'une forme de réali- sation de l'invention et que la machine peut être modifiée en procurant les mêmes avantages. Une de ces solutions consisterait à accoupler la chaîne qui porte les taquets 14 faisant avancer les paquets 10 dans la machine avec le pignon de chaîne, qui tourne d'un angle donné correspondant au mouvement du paquet. On pourrait disposer sur l'arbre de ce pignon une came agissant sur le contact élec- trique du circuit du solénoïde 75.
Les cames seraient interchangeables chaque fois que la machine sert à fermer un paquet d'autres dimensions.
On voit donc que, suivant l'invention, le galet 31 n'est pas actionné mécaniquement autour de son axe 29, mais que son mouvement de rotation est provo- qué exclusivement par le dispositif qui fait avancer le paquet poussé contre le galet 31. Lorsque ce paquet arrive contre le galet 43, il exerce une poussée sur lui et le fait venir dans la position des figs. 4, 5 et 6. En même temps, étant donné que les galets 39 et 45 sont accouplés, le paquet fait aussi monter le galet 45 dans une position d'aplanissement du côté postérieur du paquet. De même, le mouvement du paquet a pour effet d'abandonner le galet 49, qui descend sur le côté postérieur dès que le contact cesse entre la partie supérieure du paquet 10 et le galet 43.
Ce dispositif d'aplanissement fait ainsi adhérer fortement la bande sur le paquet, puisque sa couche de colle a eu le temps, une fois humidifiée, d'acquérir ses meilleures propriétés d'adhérence.
C'est également le paquet lui-même qui provoque la fermeture du contact 74 et, par suite, la coupe de la bande 19 et indirectement le déclenche- ment du galet 31 et de l'égaliseur 64, qui peuvent ainsi revenir dans leurs po- sitions de repos de la fige 8.
La machine ne comporte donc aucun élément actionné directement par un moteur, dans le dispositif de collage de la bande, à part le dispositif qui fait avancer le paquet dans la machine. Elle ne contient ainsi aucun dispositif de synchronisation et entre automatiquement en fonctionnement correct dès qu'un paquet y arrive.