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La présente invention vise un procédé de fabrica- tion de films de report positifs pour rouleaux d'impression sur textiles avec utilisation de négatifs tramés pour les teintes en trois graduations d'intensité différentes (nommées ci-après " tein- tes de grande intensité, de moyenne intensité ou demi-teinte et teinte de,faible intensité ", respectivement), caractérisé par l'u- tilisation, en combinaison, de négatifs tramés à points avec une inclinaison de la trame à 45 , pour les demi-teintes et les teinter
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de faible intensité, et de négatifs 'crames à lignes avec une in- clinaison de 25 à 30 pour des teintes de grande intensité, la finesse des différentes trames (c'est-à-dire la distance entre leurs lignes, ou entre leurs points),
étant sensiblement la même.
Ceci permet de prévoir pour la gravure du rouleau d'impression, la même profondeur d'attaque pour les teintes de grande, de moyen- ne et de faible intensité, et il suffit de prévoir une seule opéra- tion de gravure pour toutes les intensités de teintes.
Dans les procédés classiques, on utilise-des fines- ses différentes pour les trames à lignes et les trames à points correspondant aux différentes tonalités; le rapport entre les dif- férentes finesses utilisées varie généralement entre 1:35 et
18:40 et, par conséquent, on doit prévoir, dans ces procédés con- nus, trois opérations de gravure avec des profondeurs d'attaque différentes; par contre, dans le procédé suivant l'invention,les différentes trames à lignes et à points ont la même finesse: on utilise,-par exemple, des trames à 22 lignes par centimètre pour les teintes de grande intensité, et des trames à 22 points par centimètre pour les teintes de faible et de moyenne intensité.
On obtient ainsi, sur le rouleau d'impression, pour les teintes de moyenne et de faible intensité, des points qui ne se distin- guent que par leurs dimensions respectives, mais pour lesquels la profondeur'de gravure sur le rouleau d'impression est égale à celle des lignes.
Dans les procédés connus,on doit prévoir, comme indiqué ci-avant, trois opérations de gravure correspondant aux teintes de grande, de moyenne et de faible intensité, respective- ment, et par conséquent, deux revêtements de vernis au bitume doi- vent être appliqués sur les rouleaux pour qu'on obtienne des atta- ques présentant des profondeurs de 3 valeurs différentes. Pour cet- te raison il n'est pas possible de réparer des rouleaux d'impres- sion, même en cas de détérioration minime, si bien que la fabrica-
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tion d'un nouveau rouleau est nécessaire dans la plupart de ces cas . Par ailleurs, l'impression obtenue par l'application des pro- cédés classiques ne présente pas toujours la qualité uniforme dé- sirée.
Un autre procédé connu qui comporte l'utilisation d'une trame pour l'impression en creux permet de réaliser des tein- tes de grande et de moyenne intensité avec une seule opération de gravure ; cependant, ce procédé ne peut être appliqué que par un photographe d'une très grande compétence professionnelle et il exige en outre des investissements relativement importants pour l'acquisition de l'installation requise. La qualité de l'impression obtenue par ce procédé est bonne, mais elle n'est pas toujours en- tièrement satisfaisante. Par ailleurs, la réparation d'un rouleau préparé suivant ledit procédé est également impossible si bien qu'il est nécessaire de fabriquer un nouveau rouleau en cas de dé- térioration.
Le procédé suivant l'invention permet d'éliminer les inconvénients des procédés connus jusqu'ici. Tandis que la ré- paration des rouleaux endommagés n'est pas possible, comme indi- qué ci-avant, lorsque lesdits rouleaux ont été préparés à l'aide de trames pour héliogravure, une telle réparation des rouleaux peut facilement être effectuée lorsqu'il stagit de rouleaux prépa- rés suivant le procédé qui fait l'objet de la,présente invention, étant donné que les rouleaux ainsi préparés sont gravés avec la mê- me profondeur,d'attaque pour les teintes de grande, de moyenne et de faible intensité.
Les différentes intensités de teinte, lors de l'impression, sont obtenues grâce au fait que le point de dimen- sions réduites utilisé pour les teintes de faible intensité, re- tient une quantité d'encre moins grande que celle retenue par un point de trame pour teintes de moyenne intensité. Il est évident que la plus grande quantité d'encre est retenue par la ligne con,
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tinue de la trame à ligne pour les teintes de grande intensité.
Lorsqu'on travaille (comme c'est le cas dans certains procédés analogues connus) avec des lignes de trame inclinées à
45 , on n'obtient pas une impression satisfaisante, notamment lors qu'on utilise des encres d'imprimerie relativement fluides et ti- rant bien, car l'encre s'écoule dans les lignes inclinées, si bien que l'impression ainsi réalisée est de qualité inégale.
Cependant, pour obtenir un rendement satisfaisant, on doit utili- ser des encres qui tirent bien et non pas des encres de grande viscosité, car lorsqu'on utilise des pâtes de forte viscosité, on doit réduire la vitesse de passage du support destiné à recevoir l'impression et, par conséquent, le rendement se trouve diminué.
Dans le procédé suivant l'invention, par contre, les lignes tramées' pour les teintes de grande intensité ne sont inclinées qu'à 25 à 30 seulement, si bien qu'on peut utiliser des encres tirant bien qui permettent de réaliser un rendement élevé. Dans ledit procédé, les points des trames pour les demi- teintes et les teintes de faible intensité présentent une incli- naison de 45 parce que celle-ci correspond à l'inclinaison de la bissectrice de l'angle formé par les fils constituant la structure du textile à imprimer et que l'on obtient ainsi une bonne réparti- tion de l'encre sur ledit textile.
La préparation de tous les négatifs devant servir à celle du film positif de report, est particulièrement simple lorsqu'on applique le procédé suivant l'invention, étant donné qu'on n'emploie que le procédé photographique par contact dont l'application n'exige aucune spécialisation de la part du photo- graphe. Dans la plupart des cas, ces travaux peuvent être effec- tués par un ouvrier non spécialisé.
La mise en oeuvre du procédé suivant l'invention n'exige aucun investissement de capitaux, étant donné que la plu- part .des entreprises d'imprimerie (ou de gravure) disposent de
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toute manière des trames à lignes nécessaires et que les trames à points requises pour l'impression des teintes de moyenne et de fai- ble intensité sont préparées suivant ledit procédé.
Le procédé suivant l'invention peut être appliqué quelle que soit la'couche de transfert utilisée (albumine,gélati- ne, etc.),en raison du fait que la profondeur d'attaque est la même lors de la gravure pour les teintes de grande, de moyenne et de faible intensité. Lors de l'impression sur textiles avec appli- cation du procédé suivant l'invention, les teintes de moyenne et de faible intensité sont obtenues par des points de trames de di- mensions différentes, qui provoquent une illusion d'optique à la manière des reproductions en autotypie.
L'invention sera mieux comprise à la lecture-de-, la description détaillée qui suit et à l'examen du dessin annexé qui représente,à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisa- tion de l'invention.
Sur ce dessin, les figures schématiques A à T reprê- sentent, en partie, des feuilles ou des trames, et, en partie, des phases du procédé suivant l'invention.
Sur les figures I à T, les références 1 à 5 repré- sentent différentes pellicules, combinées et superposées suivant les indications de la description ci-après : les pellicules compor- tant une image à reproduire sont désignées par "1"; les pellicu- les à exposer ou à réexposer sont désignées par "2"; la référence 3 représente une pellicule transparente pourvue de repères; la référence 4 indique une pellicule transparente vierge ;
laréféren- ce 5 représente une source de lumière blanche utilisée pour l'ex- position des pellicules photosensibles, et la référence 6, une source de lumière rouge, utilisée lors des phases de mise en placer
Les demi-cercles hachurés, aux références 1 et 2, indiquent la position relative des couches sensibles respectives des pellicules (exposées ou non) et leur position par rapport à la
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source de lumière.
Dans la description ci-après, les expressions tourné vers le haut " et " tourné vers le bas " se rapportent à la disposition telle qu'elle est montrée sur les figures. Par conséquent, "tourné vers le haut ", signifie " placé face à la source de lumière ", et vice-versa..
La préparation d'une trame à lignes avec contour photographique est décrite ci-après : à partir du dessin original on prépare, pour chaque couleur, un dessin à l'encre de Chine par- faitement opaque, en couvrant entièrement les surfaces en question, tout en tenant compte de la formation des auréoles lors de l'impres sion ; ces dessins sont faits sur une'pellicule mate rendue rugueu- .se à l'aide d'une gomme pour machine à écrire, et pourvue de qua- tre repères. Lorsqu'on.désire imprimer, avec la même couleur, des surfaces en teintes de grande, de moyenne et de faible intensité, on prépare un dessin à l'encre de Chine parfaitement opaque pour chacune des nuances ainsi que le montrent les figures F, G et H.
F représente la feuille correspondant à la teinte de grande inten- sité, G qelle qui correspond à la teinte de.moyenne intensité et H la feuille correspondant à la teinte de faible intensité.
On doit noter que la préparation d'un contour pho- tographique n'est nécessaire que pour les surfaces comportant une impression avec trame à lignes. Pour les surfaces ne comportant que des teintes de moyenne et de faible intensité, on ne prépare généralement pas de contour photographique.
On prépare ensuite, suivant le procédé par contact, un négatif parfaitement opaque.à partir de chacune des feuilles mates mentionnées ci-avant. Si les dimensions de report correspon- dent à celles du rouleau d'impression, on peut aussi préparer immé- diatement, toujours suivant le procédé par contact, un positif de chacune desdites feuilles mates. Par contre, si un agrandissement ou¯une réduction sont nécessaires, compte tenu des dimensions du
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rouleau, on prépare un positif de chacun des négatifs mentionnés ci-avant, par diaphotographie.
Lorsque tous les positifs correspon- dant aux différentes couleurs à imprimer, y compris les positifs pour les teintes de moyenne et'de faible intensité, ont été prépa- rés, on les soumet à un contrôle;comparatif, à l'aide du dessin original. Des défauts éventuels peuvent être corrigés sur ces posi- tifs par des retouches effectuées, soit à l'aide du grattoir, soit à l'aide d'un correcteur pour pellicules photographiquestels qu'on en trouve dans le commerce.
En ce qui concerne les positifs prévus pour l'impres. sion des surfaces avec une trame à lignes (teinte de grande inten- sité), le contour photographique est préparé ensuite comme décrit ci-après: ainsi que le montre la figure J, ledit positif est pla- cé, la couche sensible étant tournée vers le haut, dans l'appareil à copier, et une pellicule transparente d'une épaisseur de 0,08 à 0,1 mm ayant subi une fixation, est placée sur ledit positif.
La pellicule à exposer est ensuite posée sur ces deux feuilles, sa couche sensible étant tournée vers le'bas; on la surexpose lé- gèrement, après quoi on la passe un court instant dans un bain ré- vélateur et on la lave, mais on omet la.fixation. Grâce à l'utili- sation de la feuille transparente J4, on obtient sur le positif un contour flou. Après le lavage, on sèche la pellicule dans un séchoir, à l'abri de la lumière, mais sans application de chaleur artificielle pour que le positif ne subisse pas de déformation.
On peut, par exemple, effectuer ce séchage pendant la nuit lorsque les phases opératoires décrites ci-avant ont été effectuées pen- dant les dernières heures de travail d'une journée. Après le sé- chage, c'est-à-dire le lendemain matin, la pellicule ayant subi cette exposition préalable et comportant le contour photographi- que mais n'ayant pas subi de fixation, peut être mise en place sur la feuille tramée à lignes, ainsi que le montre la figure K.
K1 représente cette feuille tramée à lignes dont la couche sensi-
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ble est tournée vers le haut, et K2 la pellicule ayant subi une exposition préalable et dont la couche sensible est tournée vers le bas. Dans le procédé suivant l'invention, les lignes de la feuille tramée sont inclinées à 25 à 30 . On peut facilement réali- ser cette inclinaison en traçant, dans la chambre noire, sous la lumière rouge, sur la pellicule ayant subi l'exposition préalable, une ligne de.repère inclinée de 25 à 30 dans un coin, et en cou- pant ensuite ce coin suivant ladite ligne de repère.
La pellicule ainsi préparée est placée dans le cadre à copier, en chambre noi- re, sur la feuille tramée à lignes, avec l'inclinaison déterminée par le coin découpé comme décrit ci-avant; ensuite, cette feuille est fixée, sur ses bords, à l'aide de ruban adhésif. On procède ensuite, ainsi que le montre la figure L, à une deuxième exposi- tion légèrement plus courte, pour que la reproduction de la trame à lignes ne couvre pas entièrement le contour flou résultant de la première exposition mentionnée ci-avant. Après cette deuxième exposition, on place la pellicule en question dans un bain révé- lateur pendant une durée plus longue qu'après l'exposition préa- lable,ce qui permet d'obtenir un noircissement satisfaisant de la trame à lignes ainsi reproduite sur ladite pellicule. Après cette exposition, on lave et l'on procède à une fixation.
Ensuite, on lave une fois de plus la pellicule et on la fait passer à plusieurs reprises dans un bain d'atténuateur
Farmer, à la suite de quoi le contour flou devient net. Cette at- ténuation doit être effectuée à la lumière blanche pour qu'on puisse la surveiller et empêcher une atténuation trop poussée.
Car si cette dernière se produisait, le noircissement de toute la pellicule serait insuffisant et cette dernière devrait ensuite être soumise à un traitement de renforcement à l'aide d'un renfor- çateur connu. Le négatif comportant des lignes de trame et des contours est maintenant terminé.
Pour produire la trame destinée aux teintes de
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moyenne et de faible intensité, en trace quatre repères sur une feuille transparente, ainsi que le montre la figure A; cette .feuil- le est ensuite collée sur la pellicule à exposer dont la couche est tournée vers le haut, et les deux feuilles ainsi préparées sont placées dans l'appareil à copier suivant les indications de la figu- re M. Au verso de la trame à lignes diaprés la figure B, on trace les mêmes repères que sur la feuille transparente de façon telle que les lignes de trame forment un angle de 45 avec les droites qui relieraient lesdits repères. La trame à lignes ainsi préparée est ensuite placée, dans l'appareil à copier, sur la pellicule, sa couche sensible étant tournée vers le bas.
La mise en place précise de la trame à lignes est facile à réaliser, étant donné que les repères prévus sur la feuille transparente sont visibles travers la pellicule à exposer. Il est évident qu'on doit se servir, pendant cette phase du procédé, de lumière rouge, ainsi que le montre la figure N. Lorsque, après la mise en place, la trame a été collée sur la pellicule, les trois feuilles en ques- tion peuvent être retournées et exposées-une première fois, sui- vant les'indications de la figure N..Après cette exposition, on ramène les trois feuilles dans la position indiquée sur la figure M, on détache la trame à lignes de la pellicule exposée et on l'y fixe à nouveau après l'avoir décalée de 90 par rapport à sa posi- tion précédente, si bien que les lignes de trame s'entrecroisent suivant un angle de 90 .
Ces trois feuilles sont ensuite exposées une seconde fois selon la figure M, le temps d'exposition étant le même que lors de la première exposition mentionnée ci-avant.
Après cette seconde exposition, la trame à lignes et la feuille transparente sont prudemment détachées de la feuille exposée, à la lumière rouge, et l'on développe ladite pellicule. Le résultat de cette phase est un négatif tramé comportant des points trans- . parents (voir la figure D). On peut préparer de tels négatifs tra- més, grâce aux phases,de procédé décrites ci-avant, à partir de
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toutes les traînes à lignes qu'on désire utiliser pour les opéra- tions d'impression prévues.
A partir dudit négatif D, on peut ensuite préparer le positif tramé à points pour la teinte de faible intensité, se- lon les indications de la figure 0. A cet effet, le négatif est placé, avec sa couche sensible tournée vers le haut, dans l'appa- reil à copier et la pellicule à exposer est placée, avec sa cou- che sensible tournée vers le bas, sur ledit négatif. Après l'expo- sition, on obtient le positif tramé à points pour une teinte de faible intensité; il est évident qu'on peut faire varier les temps d'exposition ou les temps de développement à volonté, afin d'obte- nir le degré de noircissement désiré.
On prépare, par contre, le positif tramé à points pour la teinte de faible intensité, d'après- les indications de la figure P, en plaçant le négatif mentionné ci-avant, sa couche sensible étant tournée vers le bas, dans l'ap- pareil à copier et en plaçant sur ce négatif la pellicule à expo- ser avec sa couche sensible tournée vers le bas. Par conséquent, lors de cette exposition, les couches sensibles respectives du né- gatif et de la pellicule à exposer ne sont pas en contact, en raison de quoi le point de trame du positif obtenu lors de cette opération devient plus grand, grâce à un phénomène de diffusion de la lumière passant à travers le support transparent du négatif avant d'atteindre la couche sensible à exposer.
Par conséquent, lorsqu'on prévoit un temps d'exposition suffisamment long, on ob- tient un point de trame positif que l'on peut utiliser pour l'im- pression dea teintes de moyenne intensité.
Afin de préparer un négatif tramé comportant les intensités de teinte désirée, on place d'abord, suivant les indi- cations de la figure Q, le"positif de ton ", avec sa couche sensi- ble tournée vers le haut, dans l'appareil à copier, et l'on place sur ce positif la pellicule à exposer avec la couche sensible tournée vers le bas. On entend par Il positif de ton " le positif
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qui sert à l'obtention des teintes de moyenne et de faible inten- sité représentées sur les figures G et H. On procèd3 à une premiè- re exposition après laquelle on ne développe pas, mais on retire le¯positif de ton " de l'appareil à copier.
Un " positif de ton " tramé pour teintes de moyenne ou de faible intensité, préparé par l'application des phases suivant les indications des figures 0 ou P, est ensuite placé dans l'appareil à copier de façon telle qu'on obtienne l'orientation désirée des lignes de trame, sous un angle de 45 par-rapport aux droites déterminées par les repères..Cette mise en position est importante notamment parce que cet angle de 45 permet d'obtenir de la façon la plus efficace l'illusion d'op- tique recherchée, après l'impression.. Ainsi que le montre la figu- re R, le positif tramé est placé, avec sa couche sensible tournée vers le haut, dans l'appareil à copier, et la pellicule à exposer avec sa couche sensible tournée vers le bas, est placée sur ledit positif tramé.
Lors de l'exposition consécutive, on obtient un né- gatif tramé de la tonalité voulue, à condition que l'exposition et le développement soient effectués d'une façon appropriée.
Lorsque tous les négatifs nécessaires ont été pré- parés, on procède à la reproduction superposée des négatifs, des trames à lignes avec contour, des trames à points pour les teintes de moyenne et de faible intensité, dans l'appareil à copier, ce qui permet d'obtenir la pellicule de report pour lTimpression des rouleaux. Les phases à prévoir pour cette reproduction sur le film de report sont représentées par les figures S et T.
On place d'abord la feuille de la figure A (compor- tant des repères) dans l'appareil à copier, sous la lumière rouge, comme le montre la figure S. La pellicule exposer, sa couche sensible étant tournée-vers le haut, est placée sur cette feuille, et fixée aux quatre coins à l'aide de ruban adhésif transparent.
Le négatif tramé à lignes avec le contour et. -les repères, sa cou- che sensible étant tournée vers le bas, est placé sur la pellicule
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à exposer. Après la mise en place précise à l'aide des repères, et après avoir collé le négatif tramé à lignes sur la pellicule, on peut procéder, l'ensemble de ces trois @euilles ayant été re- tourné, à l'exposition, suivant les indications de la figure C.
Après cette exposition les feuilles en question sont retournées de nouveau, sous la lumière rouge, de façon que leur disposition soit de nouveau celle indiquée sur la figure S, et le négatif tra- mé à lignes est enlevé. Ensuite,on met en place le négatif pour teintes de moyenne ou de faible intensité de la même façon que le négatif tramé à lignes (comme décrit ci-avant) et on'le colle sur la pellicule déjà exposée, après quoi l'on procède à la seconde exposition,qui est cependant effectuée dans la position indiquée par la figure T. Ainsi, on peut reproduire successivement les né- gatifs tramés pour teintes de moyenne ou de faible intensité, sur le film de report.
Il est également important que tous les néga- tifs à reproduire sur ledit film de report soient placés sur ce dernier, couche sur couche, dans l'appareil à copier, ce qui per- met d'éviter les phénomènes de diffusion optique pendant l'exposi- tion et, par conséquent, l'atténuation indésirable des effets re- cherchés.
Lorsque le film positif de report a été ainsi pré- paré, on peut procéder à la reproduction sur les rouleaux, en ap- pliquant l'un des procédés connus.
Lorsqu'on désire préparer des positifs comportant des teintes de grande, de moyenne et de faible intensité, on a intérêt à utiliser des trames dont le nombre de points par unité de longueur soit au moins égal à 22.Il est préférable de prévoir des lignes noircies plutôt fines pour que la profondeur d'attaque, lors de la gravure dudit rouleau (et, par conséquent, la quantité d'encre retenue), lors de l'impression, soit plus grande. L'expé- rience montre qu'un cylindre gravé, ayant subi un rodage, permet d'obtenir des impressions plus nettes qu'un cylindre gravé soumis à un mordancage.