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Cette invention se rapporte à des machines destinées à former par bobinage croisé des loquettes de fil de jute et d'autres fibres textiles à partir d'emballages d'approvisionne- ment de plus faible capacité.
La bobineuse à loquettes classique comporte un cylindre moteur principal par l'intermédiaire duquel la loquette en cours de formation est entraînée par friction. Le fil, qui provient nor- malement de bobines de filature ou de "cheeses" est enroulé sur un corps central où il est réparti par unepièce guide-fil, présen- tant soit la forme d'un rouleau à rainure disposé avec son axe parallèle à celui du rouleau d'entraînement de la loquette, soit la forme d'une pièce oscillante ou à mouvement alternatif.
'Lors- qu'une loquette a atteint la dimension voulue, elle est déplacée hors de contact avec le cylindre moteur, soit automatiquement, soit par l'opérateur, après quoi elle est enlevée par l'opérateur
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qui approvisionne la machine avec un nouveau corps central auquel il fixe le fil provenant de la source d'approvisionnement. Le bo- binage d'une nouvelle loquette est effectué en amenant le corps central en contact moteur avec le cylindre moteur.
, Si l'approvisionnement s'épuise ou si le fil casse, la loquette est dégagée de son contact avec le cylindre moteur soit automatiquement, soit par l'opérateur. Celui-ci saisit alors l'ex- trémité du fil sur la loquette et l'attache au fil provenant d'un nouvel emballage d'approvisionnement ou de l'ancien suivant le cas, et.amène la loquette en position d'entraînement.
On connaît également des machines dans lesquelles les loquettes sont bobinées pendant qu'elles circulent le long d'un circuit, un opérateur étant prévu pour enlever les loquettes lors- qu'elles sont terminées et pour approvisionner à mesure la machine avec de nouvelles bobines. Ces machines permettent d'accroître le rendement par opérateur comparativement à celui qu'on peut obtenir avec la machine classique, mais les interventions de l'opérateur sont irrégulières et on peut perdre un temps précieux lorsque l'opé- rateur ne peut suffire à tout ce qu'il faut exécuter.
La présente invention concerne l'accroissement de la production par opérateur par rapport à celle qu'il était possible d'enregistrer avec les machines citées ci-dessus, en maintenant l'opérateur constamment occupé.
La machine suivant l'invention est une bobineuse à lo- quettes voyageuses comportant un certain nombre d'éléments de bo- . binage disposés de manière à pouvoir circuler de façon répétée sur un circuit fermé. Chaque élément de bobinage comporte des disposi- tifs permettant de maintenir un'corps central sur lequel, lorsque @ l'élément se déplace le long des arbres moteurs, le fil est bobiné à partir d'un emballage d'approvisionnement qui se déplace avec l'élément. Au cours de chaque tour de circuit, chaque élément de bobinage passe dans une station de levée des emballages d'approvi- sionnement, une station de réapprovisionnement de ces mêmes embal- lages,,et une station de levée des loquettes.
La station de réappro-
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visionnement est pourvue de dispositifs permettant de relier auto- matiquement l'extrémité du fil du nouvel emballage à l'extrémité du fil de la loquette. La station de levée des loquettes est pour- vue de dispositifs qui entrent en jeu pour lever la loquette si celle-ci a atteint un diamètre déterminé à l'avance, et seulement dans ce cas. La station de réapprovisionnement de nouveaux embal- lages et la station de levée des loquettes sont disposées l'une par rapport à l'autre le long du circuit de telle sorte que, sauf dans le cas d'une rupture accidentelle du fil, il existe une liai- son par l'intermédiaire du fil entre la loquette et l'emballage d'approvisionnement lorsque l'élément de bobinage approche de la station de levée.
Les emballages d'approvisionnement sont de préférence levés automatiquement à la station de levée correspondante, mais cette opération peut être réalisée à la main.
Dans le cas du jute, les emballages d'approvisionnement consisteront normalement en bobine de filature dont un nombre élevé, 20 par exemple, sera nécessaire à la formation d'une lo- quette. Il est conseillé de dessiner la machine de telle sorte que, sauf en cas de rupture accidentelle du fil, chaque emballage d'approvisionnement arrive épuisé à la station de levée corres- pondante. On évite ainsi les gaspillages de fil et il devient inutile de prévoir des dispositifs de sectionnement pour éliminer toute connection entre un emballage d'approvisionnement et la 10- quette par l'intermédiaire du fil.
Pour autant qu'il soit connu, il n'existe pas de procédé antérieur qui ait été suggéré pour effectuer automatiquement la levée des loquettes dans une bobineuse à loquettes voyageuses lorsou'on a atteint un diamètre déterminé à l'avance.
Dans la machine suivant l'invention, la meilleure posi- tion pour la station de réapprovisionnement se situe au voisinage immédiat du côté d'accès de la station de levée des loquettes. A première vue, il semble illogique de relier un nouvel emballage
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d'approvistionnement à une loquette qui peut être levée immédiate- ment après, cette connection risquant d'être coupée. Cependant, l'existence d'une connection de fil, lorsqu'un élément de bobi- nage s'approche de la station de levée, présente le gros avantage de faciliter le repérage de l'emplacement du fil venant de lembal- lagé et qui doit être rélié au nouveau corps central .
Chaque élément de bobinage sera de préférence équipé de moyens pour capter et maintenir le fil entre une loquette levée et l'emballage d'approvisionnement avant le sectionnement du fil.
Lorsque le fil est finalement sectionné lesdits moyens le main- tiennent dans une position telle qu'il soit parfaitement maintenu lorsque l'élément de bobinage est approvisionné avec un nouveau corps central.
Dans une forme d'exécution préférée de l'invention, les éléments de.bobinage sont entraînés continuellement sur un cir- cuit sans fin, mais les corps centraux qu'ils portent ou les lo- quettes partiellement formées sur ces corps centraux subissent une rotation sur certaines portions du circuit seulement. La dis- position la plus pratique consiste à placer deux arbres moteurs pour loquettes le long des deux c8tés parallèles du circuit, de telle sorte qu'une loquette soit entratnée et que le bobinage se poursuive alors que l'élément de bobinage se déplace suivant ùn trajet rectiligne, mais l'entraînement et le bobinage sont ar- rtés lorsque l'élément de bobinage décrit les trajets courbes compris entre les extrémités des deux arbres moteurs. La station de levée des loquettes est située sur l'un de ces trajets courbes.
Une station d'approvisionnement en corps centraux située de la même façon, permet d'approvisionner l'élément de bobinage en un nouveau corps central si la loquette a été levée à la station correspondante, et seulement dans ce cas.
- Un exemple d'une bobineuse à loquettes destinée à la production de loquettes de jute à bobinage croisé à partir de bo- bines de filature sera maintenant décrite avec référence aux des- sins joints, dans lesquels :
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La figure 1 représente un plan de la machine.
La figure 2 'représente une coupe effectuée suivant la ligne II-II de la figure 1.
La figure 3 est une coupe effectuée suivant la ligne III-II de la figure 2.
La figure 4 est une élévation de face de l'élément de bobinage représenté à la figure 1.
Les figures 5 à 7 sont des vues en plan d'un détail dans différentes positions de fonctionnement.
La figure 8 est une coupe effectuée suivant la ligne VIII- VIII sur la figure 1, représentant un élément de bobinage arrivant à la station de levée des loquettes.
Les figures 9, 10 et 11, sont des vues semblables à la figure 8, montrant des stades successifs de l'opération de levée de la loquette.
La figure 12 est une vue en plan de lafigure 11.
'La figure 13 représente un détail.
Les figures 14 et 15 sont respectivement une élévation et un plan du barillet d'approvisionnement en corps centraux.
La figure 16 est une coupe effectuée suivant la ligne XVI-XVI de la figure 4, représentant un élément de bobinage passant dans la station de tension.
Les figures 17 et 18 sont respectivement une élévation de face et une vue en plan de la figure 16.
La figure 19 est une coupe suivant la ligne XIX-XIX de la figure 1, et
Les figures 20 et 21 sont des vues en plan de la figure 19, montrant deux étapes différentes de l'opération de formation des "bouts".
Tous ces dessins sont quelque peu schématiques.
La machine comporte une voie sans fin 10 définissant un circuit fermé sur lequel un certain nombre d'éléments de bobinage 11
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6.- (par exemple 48 de ces éléments) sont entraînés successivement et d'une façon continue dans le sens des flèches représentées à la figure 1. Chaque élément de bobinage, comme il sera décrit d'une façon plus détaillée en temps voulu, porte un corps central sur lequel se forme la loquette, une pièce de guidage qui assure au fil un enroulement correct et une bobine d'approvisionnement.
Le long des deux parties rectilignes du circuit se trouvent deux arbres moteurs 12 entraînés d'une façon continue provoquant la rotation de la pièce de guidage et de la loquette en cours de formation.
La machine est dessinée de façon à ce que la bobine d'approvisionnement soit épuisée au moment où un élément de bobinage, ayant effectué un simple tour de circuit dans le sens des aiguilles d'une montre, atteint l'extrémité gauche de l'ar- bre inférieur 12 représenté à la figure 1. L'élément de bobinage passe alors dans les stations suivantes :
Station A - Levée de la bobine.
Là, la bobine épuisée est automatiquement enlevée de l'élément de bobinage.
Station B - Réapprovisionnement en bobine.
L'élément: de bobinage est approvisionné avec une nouvelle bobine dont le fil est relié à celui de la loquette.
Station C - Levée de la loquette
La loquette, si elle a atteint le diamètre voulu et seulement dans ce ses, est enlevée de sa position de bobinage.
Station D - Approvisionnement en corps central.
Si la loquette a été levée a la station C, elle reçoit un nouveau corps central sur lequel une nouvelle loquette peut être formée, et le fil provenant de la bobine d'approvisionnement est relié au nouveau corps central.
Station E - Pré-tension.
Le "mou" du fil entre la bobine d'approvisionnement et le nouveau corps central est récupéré pour préparer le bobinage de la nouvelle loquette.
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Station F - Formation des "bouts"
Le nouveau corps central est entraîne à faible vitesse et le fil y est enroulé de telle façon que, lorsque la loquette est terminée, on puisse accéder à une courte longueur de fil ou "tag-end" provenant de la couche la plus interne de la loquette.
Par la suite, le bobinage se poursuit alors que Isolé- ment du bobinage se déplace successivement le long de chacun des arbres 12.
On appréciera le fait que,chaque élément de bobinage 11 doit accomplir un certain nombre de tours du circuit (par exemple 20) avant que la loquette n'atteigne son diamètre final déterminé à l'avance. En raison des ruptures de fil, des différen- ces dans la capacité des' bobines d'approvisionnement, et pour d'autres causes, le nombre de tours de circuit ne sera pas toujours le même. La bobine d'approvisionnement est levée et remplacée par une nouvelle à chaque tour de circuit mais la loquette n'est levée que si, lorsqu'elle arrive à la station C, elle a atteint sa taille définitive, et les opérations des stations D et F ne se produisent effectivement que si la levée s'est produite à la station C.
La voie 10 comprend une paire de rails inférieure et supérieure 14 et 13, sur lesquels les éléments de bobinage sont supportés au moyen des rouleaux 16 (fig. 2 et 4). A chaque extrémi- té de la voie se trouve une roue dentée entraînant une chaîne sans fin 20 à laquelle les divers éléments de bobinage sont fixés par des maillons 21 (fig.l).
A sa partie inférieure, chaque élément de bobinage pos- sède une cheville verticale 22 sur laquelle est montée la bobine d'approvisionnement 24.
A sa partie supérieure, l'élément de bobinage possède une paire de bras 26 (fig.4) dans lesquels est tourillonnée une tra- verse à spirale dont la surface comporte une rainure 29 servant de guide pour le fil et lui imposant un mouvement de va-et-vient le long du cylindre à chaque rotation. Le fil provenant de la bo- bine d'approvisionnement passe sur la traverse 28 par l'intermé- ,diaire du tendeur 30 se composant d'une paire de rondelles 31
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montées sur ressort. Le fil est normalement maintenu en place entre les rondelles par une fourchette 32 (fig.5 et 7) qui a été omise sur la figure 4 pour la clarté du dessin.
Au-delà de l'un de ses supports, la traverse à spirale est munie d'un bandage 33 (fig.3 et 4) de caoutchouc ou d'un ma- tériau semblable, qui accroît son diamètre. Le bandage est main- tenu en contact à friction avec les arbres 12 lorsque l'élément de bobinage passe le long de ces arbres, au moyen d'un ressort 34 (fig,2) qui attire l'élément de bobinage contre le devant du rail 14 (Cette dispositibn forme le sujet de la demande de brevet an- glais n 12.513/56) et ne sera pas décrite en détail ici).
L'élément de bobinage porte également à sa partie supé- rieure une paire de bras 35 (fig. 2) qui sont montés pour tourner ensemble autour d'un axe horizontal 36 et individuellement autour d'axes essentiellement verticaux 38. Ces bras supportent entre leurs extrémités extérieures le corps central 40 sur lequel est enroulée la loquette 41. La loquette en cours de formation est en contact moteur à friction avec la traverse à spirale 28, de telle sorte que, lorsque l'élément de bobinage se déplace le long des arbres 12, la loquette soit entraînée par l'intermédiaire de la traverse à spirale et le fil soit tiré de la bobine 24 d'approvi- sionnement et bobiné en couches croisées sur la loquette.
Lorsque le diamètre de la loquette augmente les bras-supports 35 basculent vers le haut autour de l'axe 36.
Comme on l'a déjà indiqué, pendant le temps où un élément de bobinage a parcouru toute la longueur des arbres 12, sa bobine d'approvisionnement se sera épuisée et devra être enlevée. Dans ce but, une rampe 42 (fig.4) est disposée sur le rail inférieur 14 à la station A de levée des bobines. Comme l'élément de bobinage pas- se dans cette station, le plateau inférieur de la bobine remonte la rampe de telle sorte que la bobine est soulevée de la cheville 22 et tombe dans un réceptacle non représenté.
.Si, à la suite d'une rupture du fil à un stade précoce
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du parcours du circuit, la bobine d'approvisionnement 24 porte encore une quantité substantielle de fil en arrivant à la station A, elle peut être réutilisée dans la machine et finale- ment éliminée après épuisement après avoir parcouru un autre tour,de circuit.
L'élément de bobinage passe alors dans la station B. La figure 1 représente à cette station un magasin 44 contenant un certain nombre de bobines pleines 45, le fil de chacune de ces bobines étant amené dans un canal central d'aspiration 46. Le canal 46 possède un prolongement 47 qui s'étend jusqu'au voisinage de la loquette et sert à détacher l'extrémité du fil de la loquet- te alors que celle-ci subit une rotation en arrière par l'intermé- diaire d'un arbre 48, et présente cette extrémité en même temps que celle du fil provenant d'une bobine du magasin 1 un dispositif noueur non représenté.
(Le dispositif d'aspiration forme le sujet des demandes de brevets anglais n 16.032/56 et 34.325/56 et le dispo- sjtif noueur celui des demandes de brevets anglais n 16,033/56, 23.937/56 et 5146/57, et ne seront pas décrits plus longement ici).
La nouvelle bobine qui a été reliée à la loquette portée par l'élément de bobinage, est automatiquement projetée du magasin sur la cheville vacante 22. Le magasin et la manière dont il fonc- . tienne ne font pas partie de la présente invention et ne seront pas décrits plus en détail ici.
Le fil qui va de la loquette 41 à la nouvelle bobine d'ap- provisionneraent 24 doit être engagé entre les rondelles 31 du tendeur 30.
Les figures 5, 6 et 7 représentent le tendeur vu en plan dans trois positions différentes. La figure 5 représente l'état de fonctionnement normal dans lequel le fil est maintenu en position par la. fourchette 32 qui est montée sur pivot 49 et qui est poussée dans le sens contraire des aiguilles d'une montre par un ressort non représenté. Lorsqu'un élément de bobinage at- teint la station A de levée des bobines, un rouleau 50 situé sur
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la queue de la fourchette rencontre une rampe 51 située sur le rail supérieur 13.
La fourchette bascule ainsi dans la position représentée à la figure 6. 'Dans ce déplacement, la fourchette provoque le basculement d'un crochet 52 autour de l'axe 33 et écarte l'une des rondelles 31 du tendeur de la rondelle située vis-à-vis en comprimant le ressort du tendeur. Le tendeur est ainsi ouvert et la fourchette 32 est dégagée du trajet du fil comme re- présenté sur la figure 6. Le tendeur reste ouvert jusqu'à ce que l'élement de bobinage se soit dégagé de la rampe 51 qui, comme on peut le voir sur la figure 1 s'étend au delà de la station B de remplissage de la bobine.
Lors de l'arrivée de l'élément de bobinage à la station A de levée des oobines, un rouleau 54 (fig.8) porté par les bras- supports 35 de la loquette, rencontre une rampe fixe ou came 35 qui provoque le basculement des bras vers le haut autour de leur axe horizontal 36. La loquette est ainsi soulevée de la traverse à spirale 28 et elle reste dans cette position soulevée représentée à la figure 8 pendant que l'élément de oobinage passe dans les sta- tions A et B. Le relevage de la loquette est effectué pendant que le tendeur est ouvert (fig. 6). Lorsque l'élément de bobinage s'est dégagé de la rampe 51 (fig.l) le tendeur se referme mais il est réouvert peu de temps après lorsque le rouleau 50 rencontre une rampe 56 (Fig.1 et 7).
La fourchette 32 cependant reste dans une position dans laquelle elle maintient le fil entre les rondelles du tendeur.
Lorsque l'élément de bobinage arrive à la station C (levée des loquettes), la loquette passe dans un tâteur 57 monté sur pivot. Si la loquette n'a pas atteint la dimension voulue dé- terminée à l'avance (comme représenté en traits pleins.sur la fi- gure 8) elle dépasse le tâteur sans le toucher et l'opération de levée des loquettes ne se produit pas. Les bras 35, lorsqu'ils sont libérés par la came 55, sont simplement abaissés en position de fonctionnement.
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Si, cependant, la loquette a atteint sa taille définitive comme représenté en pointillés sur la figure 8, elle déclenche le tâteur 57 qui tourne sur son pivot et ferme ainsi un circuit (non representé) pour un solénoïde 58.
On verra d'après la figure 15 que les deux bras 35 ont des prolongements 60 qui se chevauchent et sont reliés par une clavette et une glissière 61, 62. Lorsque, par sa mise en circuit, le solénoïde 58 attire son armature, il amène une came 64 sur le trajet de la. clavette 61 comme représenté en pointillés à la figu- re 8. En conséquence, alors que l'élément de bobinage continue à voyager autour du circuit, les bras 35 sont amenés à tourner dans des directions opposées autour des axes verticaux 38(Fig.2 et 8) de façon à libérer la loquette.terminée qui tombe sur une table 65 et roule contre une. butée 66 comme représenté à la figu- re 9.
La loquette est encore reliée à la bobine d'approvisionne- ment, le fil passant de la loquette à la bobine sur le bord de la table 65 et dans le tendeur 30 qui est ouvert comme représenté à la figure 7.
La came 64 comporte un bras 67 qui lui est solidaire et qui porte à son extrémité un rouleau 68. Lorsque le solénoïde 58 est excité, ce rouleau est amené sur le trajet de l'un des bras 35. Les bras sont ainsi abaissés dans la position représentée à la figure 10. Le bras qui est actionné par le rouleau 68 est muni à son extrémité extérieure d'un doigt 70 (représenté séparément sur la figure 13) dans lequel le fil tiré sur le bord de la table 65 est pris. Ceci assure au fil une position correcte pour être fixé au moment voulu sur un nouveau corps central de bobinage.
Lorsque le fil est pris par le doigt 70, un bras 72 portant une'paire de ciseaux 74 bascule vers l'intérieur de telle sorte que les ciseaux coupent le fil entre le doigt et la loquette comme représenté à la figure 11. Le bras est actionné par le solé- noide par l'intermédiaire d'un relais non représenté.
L'élément de bobinage se déplace maintenant vers la station
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D d'approvisionnement en corps centraux qui, comme on peut le voir sur les figures 1, 14 et 15 comporte un barillet 80 centré sur l'axe du pignon denté 18 de la chaîne et possédant quatre paires de bras 82 (deux seulement sont représentés sur la figure 15).
A leurs extrémités extériéures, les bras 82 portent des augets 84 montés sur pivot, qui servent à supporter les nouveaux corps centraux 85 provenant d'une trémie ou d'un magasin non re- présentés. Au centre de la roue dentée 18 se trouve une came fixe 86 en forme de champignon dont les surfaces supérieures et infé- rieures constituent des cames.
La surface supérieure de la came 86, par l'intermédiaire d'un suiveur 88 provoque l'abaissement et le soulèvement de cha- que paire de bras 82 pour chaque rotation de 90 du barillet. Le nouveau corps central 85 porté dans les augets 84 est ainsi abais- sé. S'il existe une loquette partiellement formée entre les bras- supports 35 les augets 84 seront amenés contre cette loquette et les bras 82 seront maintenus partiellement abaissés jusqu'à ce qu'ils soient à nouveau soulevés par la came.
Si, cependant, il n'y a pas de loquette dans les bras 35, celle-ci venant juste d'être levée comme décrit ci-dessus, lés bras 82 seront entièrement abaissés jusqu'à ce que le corps central 85 qu'ils supportent soit aligné avec les extrémités ex- térieures des bras 35.
La surface supérieure de la came 86 provoque, par l'in- termédiaire d'un suiveur 90, l'oscillation périodique d'un levier 92. Si une loquette se trouve dans les bras 35, cette oscillation est sans effet, si,cependant, il n'y a aucune loquette dans les bras, ces derniers se trouveront dans une position abaissée, repré- sentée sur les figures 12 et 14 et le levier 92 viendra buter con- tre la clavette 61 et basculer les extrémités extérieures des bras 35 l'une vers l'autre. Ceci est calculé pour se produire à un moment- où les- bras 82 placent un nouveau-corps central 85 entre les bras 35. Le'nouveau corps central est en conséquence pris par les bras
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Le fil provenant de la bobine d'approvisionnement a, depuis son sectionnement par les ciseaux 74, été maintenu par le doigt 70.
Il est en fait maintenu comme représenté à la figure 12, de telle sorte que lorsque les bras 35 se referment sur le nouveau corps central le fil soit pris entre l'un de ces bras et le corps central et y soit maintenu d'une façon absolue.
Au cours du soulèvement suivant des bras 82, les augets 84 sont libérés comme on peut le voir sur la partie droite de la figure 14. Lorsqu'ils portent.un nouveau corps central, ils sont maintenus en position par un ressort 93. Ils sont ramenés à leur position de support par passage contre une came fixe non représen- tée.
A ce stade, le fil situé entre la loquette partiellement bobinée ou le nouveau corps central d'une part et la bobine d'ap- provisionnement d'autre part, est lâche comme représenté à la fi- gure 15, et il est nécessaire qu'il soit tendu avant que le bobi- nage ne redémarre à nouveau. Ceci s'effectue à la station E.
A cette station (figures 16 à 18) il existe deux montants 94 et 95 disposés l'un après l'autre sur le trajet du déplacement de l'élément de bobinage. Le montant 94 projette un bras 96 qui se trouve sur le trajet du fil entre labobine d'approvisionnement 24 et le tendeur 30. Le montant est disposé pour tourner autour de son axe vertical'mais il est empêché de tourner sous la traction du fil par un ressort 99 (figure 19). Le second montant 95 possède un bras 97 qui est situé en,dehors du trajet du fil mais qui est placé sur le trajet d'une saillie 23 de la cheville 22 de la bobine d'approvisionnement (figure 4). Les deux bra.s sont reliés ensemble par une tige 98 de telle sorte que ces bras et les montants puissent tourner ensemble. Le 1er bras 96 sert à tendre le fil en récupérant le mou entre le tendeur 30 et la loquette.
Le second bras 97 lors- qu'il est heurté par l'élément de bobinage, provoque le déplacement des deux montants et de leurs bras malgré l'action du ressort 99 et permettent au fil entre le tendeur et la bobine d'échapper au bras 96, le fil restant tendu au dessus du tendeur.
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L'élément de bobinage avance alors vers la station F où s'effectue l'opération de formatio des bouts. Celle-ci forme le sujet de la demande de brevet anglais n 12.514/56, et ne sera décrite ici que d'une façon succinte.
A la station de formation des bouts, se trouve un arbre moteur 100 de courte longueur (figure 1) qui tourne à une vitesse nettement inférieure a celle des arbres 12. Si 1'élément de bobina- ge passe à la station d'approvisionnement en corps centraux en portant une loquette partiellement bobinée, le bobinage démarre normalement mais a la vitesse réduite, lorsque la traverse a spi- rale vient en contact moteur avec l'arbre 100, et se poursuit à grande vitesse lorsque l'arbre 12 est atteint.
Si, cependant, un nouveau corps central est approvisionné à la station D, un loquet 101, actionne par un solénoïde non re- présenté, est automatiquement libéré, de telle sorte qu'un bloc 102 portant une broche 104 peut coulisser sous l'action d'un poids 106 vers la station de tension E. La broche 104 (figures 19,21) est située sur le trajet du fil entre le tendeur 30 et la traverse à spirale 28. Elle et le bloc 102 sont entraînés avec l'élément de bobinage par le fil, la broche se maintenant dans sa position sur le trajet du fil car un rouleau 106 bute contre une glissière 108, située sur sa queue.
La broche 104 empêche le fil de s'enga- ger dans la traverse à spirale et en conséquence le fil est bobiné sur l'extrémité du corps central 86 en dehors de la portion sur laquelle il est guidé au cours du bobinage normal de façon à deve- nir accessible en temps que "bout" lorsque la loqutte est termi- née. Dans la disposition représentée ici, le corps central est muni d'une rainure 110 pour recevoir le fil destiné à former le "bout".
Lorsque le rouleau 106 se dégage de la glissière 108 (figure 21) la broche 104 se dégage egalement de telle sorte que le fil soit libéra pour un guidage normal ainsi que l'élément de bobinage, pour que ce dernier poursuive son chemin alors que le bloc 102 est à nouveau maintenu par le loquet 101. Le bobinage '
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normal reprend aussitôt que l'arbre 12 est atteint.
La machine décrite ci-dessus présente un degré très élevé d'automaticité. Il est cependant bien entendu que l'invention ne s'applique pas seulement aux machines présentant un tel degré d'automaticité. Par exemple la levée des bobines peut être effec- tuée à la main aussi bien que le nouage des extrémités des fils d'une bobine et d'une loquette. Le trait essentiel est que la levée des loquettes soit effectuée automatiquement et que la lo- quette arrive à la station de levée des loquettes avec un l'il la reliant à la bobine d'approvisionnement.
La disposition représentée sur les dessins peut varier considérablement. Par exemple il n'est pas nécessaire que les emballages d'approvisionnement soient portés par les éléments de bobinage. Ils pourraient par exemple être portés par un transpor- teur se déplaçant en synchronisme avec les éléments de bobinage.
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De même, la station de remplissage des bobines ne doit pas nécessairement être située au delà de la station de levage des bobines. Par exemple l'élément de bobinage ou le transporteur pourraient être conçus pour recevoir une nouvelle bobine avant que l'ancienne ne soit levée, cette nouvelle bobine étant amenée d'une position de réserve dans sa position de travail lors de la levée de la bobine vide.
Les éléments de bobinage ne sont pas nécessairement en- traînés continuellement tout autour du circuit. Ils pourraient par exemple être momentanément arrêtés en une ou plusieurs des diverses stations dans lesquelles ils passent.
Une autre variation possible concerne les corps cen- traux de bobinage qui pourraient être mus par des moteurs élec- @ triques portés par les éléments de bobinage.