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La présente invention est relative à un procédé et à un dispositif pour le dévidage de fils, le fil enroulé sur des bobines ou analogues, filé ou retordu, étant enroulé sur des asples ou dévidoirs en de simples écho- veaux, ou en écheveaux subdivisés en échevettes, afin qu'on puisse, lors de la teinture subséquente, faire agir le bain de teinture uniformément sur le fil, en particulier plonger le fil de façon quelconque dans le bain de tein- ture et le sécher uniformément après la teinture.
Les longueurs périphériques des écheveaux, correspondant à la cir- conférence des tournettes de dévidage utilisées, se situent entre 1 et 2 mè- tres. Les écheveaux sont fabriqués suivant un poids qui varie de 25 à 500 grammes. Ils peuvent être subdivisés en plusieurs échevettes, par exemple cinq, et les spires du fil sont, en deux points au moins de leur périphérie, liées en éohevettes de façon peu serrée, à l'aide de ficelles de pienne s'étendant transversalement, et cela afin d'empêcher des chevauohements mu- tuels indésirables des diverses spires ou des échevettes lors de l'immersion dans le bain ou lors de tous autres traitements et manipulations. Les cou- ronnes ou tournettes de dévidage connues forment la plupart du temps un pris- me à six pans qui est constitué par des croisillons en métal et par des orga- nes longitudinaux ou battes.
Une telle tournette de dévidoir a une longueur d'environ 3,5 à 4 mè- tres. Elle ne repose sur toute sa longueur et ne tourne qu'à l'aide de deux tourillons de son arbre. Parallèlement aux battes ou règles de la tournet- te de dévidoir se déplace une barre à va-et-vient pour les guide-fil, sur la- quelle lesdits guide-fil sont disposés à intervalles réguliers. Le fil en- roulé en canettes, bobines droites, bobines croisées ou aussi en écheveaux est tiré de ceux-ci par un guide-fil et pincé à l'aide de ressorts d'applica- tion montés sur une batte de la tournette du dévidoir. Par suite de la ro- tation de la tournette du dévidoir, cette dernière est garnie d'échevettes entre lesquelles subsistent des intervalles assez petits.
Lorsque cela a eu lieu, la tournette de dévidoir est mise à l'arrêt et les écheveaux ou les échevettes sont liés à la main à l'aide de ficelles de pienne, les divers écheveaux étant détachés en coupant le fil de la bobine d'alimentation ou de l'écheveau. En rabattant quelques battes ou règles du dévidoir, on diminue la périphérie de la tournette dudit dévidoir. La dévi- deuse enlève alors des battes non rabbatues, avec son bras, les écheveaux qui pendent et cela sur toute la longueur de la tournette du dévidoir jus- qu'à la roue entrecoupée ou demi-lune, et elle les place en cet endroit dans l'entaille de la roue entrecoupée, roue qu'elle fait tourner à la main de 3600 pour libérer ainsi les écheveaux finis de la tournette du dévidoir.
Après mise en place d'un nouveau fil, on peut à nouveau mettre en rotation la tournette du dévidoir pour fabriquer un nouveau jeu d'éoheveaux.
Le temps d'arrêt de la tournette du dévidoir ou de la machine est notablement plus grand que le temps pendant lequel elle tourne, ce qui fait que le ren- dement moyen d'un tel asple est relativement minime et que par suite de la nécessité où l'on se trouve de travailler à la main pour lier les écheveaux ou les échevettes, pour séparer les écheveaux des bobines d'alimentation, pour élever les écheveaux, pour mettre en place le fil servant pour un nou- veau jeu d'écheveaux, pour mettre en place de nouvelles bobines et analogues, les frais de fabrication desdits écheveaux sont relativement élevés.
Par contre, le procédé de dévidage conforme à l'invention est exé- cuté de manière telle que le fil est enroulé de façon ininterrompue en éche- vettes ou en écheveaux sur l'une des extrémités d'un tambour de dévidage et que les écheveaux, le cas échéant après avoir été liés par échevettes à l'ai- de de moyens d'éohevettage, ainsi qu'après avoir été séparés par éoheveaux, sont déplacés vers l'autre extrémité du tambour du dévidoir où les écheveaux
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terminés sont expulsés.
De façon correspondante le nouveau dispositif de dévidage est constitué par un tambour de dévidage et par un dispositif en- rouleur à l'aide duquel le fil est enroulé d'une façon ininterrompue en écheveaux ou en échevettes sur l'une des extrémités du tambour du dévidoir, par un dispositif transporteur qui déplace vers l'autre extrémité les éche- veaux ou les échevettes enroulés et les expulse à cette autre extrémité après qufils ont été séparés les uns des autres à l'aide d'un dispositif sectionneur.
Grâce à cette mesure, il est possible de faire tourner sans arrêt le tambour du dévidoir, de sorte qu'on supprime toutes les manipulations malcommodes usuelles jusqu'à présent pour l'échevettage, la séparation, l'en- lèvement des écheveaux, la remise en place du fil, etc... Le rendement moyen d'un tel dispositif atteint, tout en procurant une économie notable de main-d'oeuvre, un multiple de celui des dévidoirs connus jusqu'à présent.
Le transport des échevettes enroulées de l'une à l'autre des extré- mités du tambour du dévidoir peut être exécuté à l'aide de divers moyens, par exemple à l'aide de tiges, de roues ou de bandes pourvues de pointes qui viennent en prise depuis l'extérieur dans les écheveaux ou les échevet- tes, tandis qu'il est possible aussi, lors de l'enroulement de chaque éche- vette, d'imprimer au tambour un mouvement de va-et-vient dont l'amplitude correspond à la largeur de chaque échevette.
Toutefois..,. il est avantageux, conformément à l'invention, après chaque enroulement d'une échevette ou d'un écheveau, de déplacer ce dernier conjointement avec. les échevettes ou les écheveaux préalablement enroulés, d'une quantité correspondant à la largeur des échevettes ou à la largeur des écheveaux, augmentée de l'intervalle entre les différents échevettes ou éche- veaux, ce déplacement étant effectué à l'aide de bandes sans fin disposées dans le tambour dn dévidoir, les échevettes terminées restant alors au repos jusqu'à ce que l'échevette suivante soit enroulée,
La commande pas à pas des bandes porteuses a lieu, dans ce cas, à l'aide d'un électro-aimant relié, par une crémaillère et par un engrenage à roue libre, avec les galets porteurs des bandes porteuses.
L'extrémité d'enroulement de section circulaire prévue sur le tam- bour du dévidoir se transforme en une section allongée formée par des plaques 'ou des nervures de glissement entre lesquelles sont ménagés des espaces in- termédiaires allongés dans lesquels sont disposés par paires, dans un ou plu- sieurs plans axiaux du tambour, les dispositifs servant à l'échevettage et à la séparation des écheveaux. Le guide-fil amenant le fil au tambour du dé- vidoir est déplaçable axialement.
Il peut, en outre, être basculable dans un plan axial. Comme cela est connu en soi dans les enrouleurs d'empaquetage de fil, ce guide-fil est disposé dans un rotor monté rotatif dans un stator et servant de son côté de palier pour le tambour du dévidoir, des moyens étant prévus pour empêcher le tambour du dévidoir de tourner par rapport au stator.
Le tambour du dévidoir et le stator sont reliés entre eux par un engrenage planétaire dans lequel les roues en prise avec une couronne dentée du tambour du dévidoir et avec une couronne dentée du stator sont montées dans le rotor, leur rapport de transmission correspondant au rapport des dia- mètres des deux couronnes dentées, de manière que le tambour du dévidoir ne puisse pas tourner par rapport au stator.
La commande du dispositif disposé dans le tambour du dévidoir a lieu soit à l'aide de moyens électro-magnétiques, soit par voie mécanique
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en fonction du déplacement relatif du rotor et du tambour du dévidoir.
Pour lier les échevettes, on utilise des moyens d'échevettage qui se déplacent à l'intérieur et à l'extérieur des échevettes, et qui sont gui- dés en fonction du déplacement des éohevettes, lesdits moyens d'échevettage étant reliés entre eux entre les diverses échevettes et étant séparés les uns des autres entre les écheveaux. La liaison des deux moyens d'échevetta- ge en forme de fils ou analogues peut être exécutée par couture, d'une ma- nière analogue à ce qui se passe avec le fil supérieur et le fil inférieur d'une machine à coudre ou bien les moyens d'échevettage sont en partie ou totalement constitués par une matière synthétique soudable, de sorte que, lorsqu'ils sont comprimés entre les échevettes à l'aide de poinçons éventuel- lement chauffés, ils sont soudés entre eux.
Pour empocher qu'après la tein- ture de tels moyens d'échevettage en matière synthétique ne fixent ou ne re- tiennent des gouttes ou du liquide de teinture, ce qui provoquerait des ta- ohes dans le fil, ces moyens d'échevettage sont constitués par des rubans tissés lâche à partir de fins fils de matière synthétique, qui sont, en vue de leur maniement et de leur liaison, légèrement renforcés par un moyen de renforcement se dissolvant dans le bain. Pour chacune des deux, quatre liaisons ou davantage réparties à la périphérie des échevettes, il est pré- vu sur des bras du stator, en un point déterminé, un dispositif de liage et un dispositif de coupe permettant, respectivement, de lier les échevettes en écheveaux et de les séparer.
Au point de séparation de l'une des liaisons, on doit simultané- ment couper le fil de liaison placé entre les échevettes voisines de deux écheveaux successifs. A cet effet, des dispositifs particuliers sont néces- saires pour amener le fil de liaison correspondant au voisinage du disposi- tif de coupe.
Pour fixer le début et l'extrémité du fil de chaque écheveau, le fil de liaison existant entre les deux échevettes voisines de deux écheveaux successifs est fixé à la liaison, par exemple noué ou soudé avec elle, de sorte que lors de la découpe en écheveaux des points de liaison correspon- dants, le fil de liaison reste fixé aux extrémités coupées de liaison. Des dispositifs particuliers sont nécessaires pour faire passer le fil de liai- son à travers le point de sectionnement de la liaison correspondante.
Un mode de réalisation de l'invention est représenté schématique- ment et simplement à titre d'exemple sur les dessins annexés, dans lesquels : La fig. 1 est une vue schématique du dispositif.
La fige 2 est une vue en coupe verticale médiane du dispositif.
La fig. 3 est une vue en coupe suivant III-III de la fig. 2 Les fige. 4 et 5 sont des vues de formes d'exécution des moyens d'échevetta- ge.
La fige 6 est une vue en coupe transversale d'échevettes successive liées, avec le dispositif de coupe.
La fige 7 est une vue de dessus correspondante.
La fig. 8 est une vue en perspective d'un dispositif servant à amener le fil de liaison dans la position de coupe.
La fige 9 est une vue de profil du tambour du dévidoir.
Le dispositif de dévidage est constitué par un stator 1, réalisé sous la forme d'un carter (fige. 1 et 2), par un tambour de dévidage 2 ne
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pouvant par tourner par rapport au stator 1, et par un rotor 3 disposé entre les deux. Le rotor 3 est monté rotatif dans le stator 1 à l'aide de deux bagues de roulement 4 à billes (fige 2), le tambour 2 étant monté rotatif dans ledit rotor à l'aide de son extrémité-palier 5, grâce à des bagues de roulement 6 à billes. Le rotor 3 porte le guide-fil 7, Le fil 8 arrive à ce dernier depuis une bobine 9 ou analogue qui est montée sur un support so- lidaire du stator 1.
Le fil 8 passe à travers le perçage 11 du guide-fil 7 et il s'enroule, lors de la rotation du rotor 3, à l'endroit de bobinage 12 du tambour 2 du dévidoir, un déplacement de la totalité des échevettes liées ayant lieu vers l'extrémité de décharge 14 du tambour du dévidoir après cha- que enroulement d'une échevette 13.
Pour maintenir le tambour 2 du dévidoir et l'empêcher de tourner par rapport au stator 1, on peut prévoir divers moyens, par exemple des for- ces magnétiques. On assure avantageusement ce maintien par voie mécanique à l'aide d'un engrenage planétaire qui, dans la forme de réalisation repré- sentée à la fig. 2, est constitué par un arbre 15 monté en direction radiale sur le rotor et qui, sur son extrémité intérieure, vient en prise par un pi- gnon 16 dans une couronne conique 17 du tambour du dévidoir et qui, à son extrémité extérieure, vient en prise par un pignon 18 conique dans une cou- ronne conique 19 du stator.
Lorsque les diamètres des pignons 16 et 18 sont dans le même rap- port que les diamètres des coronnes coniques 17 et 19, ils font tourner les roues dentées en harmonie sur leurs couronnes coniques, lorsque le rotor 3 tourne, de sorte qu'il ne se produit pas de déplacement mutuel en rotation entre le stator et le tambour du dévidoir, et que ce dernier est maintenu immobile par rapport au stator. On peut, pour le même but, utiliser d'au- tres engrenages planétaires, par exemple des engrenages à roues coniques présentant les mêmes rapports de transmission.
L'entraînement du rotor 3 se fait à l'aide d'une rainure 21 pour une courroie en V, rainure qui est disposée sur la périphérie du rotor 3 entre les bagues de roulement 4 à billes, à l'aide d'une courroie en V 22 (figo 1) et d'un moteur 23 qui est monté dans ou sur le stator 1.
A l'endroit d'enroulement 12, le tambour 2 du dévidoir présente une section circulaire, de sorte que, lors d'une rotation uniforme du tam- bour, la vitesse du fil reste toujours la même et que, de ce fait, on peut atteindre des vitesses d'enroulement très élevéeso
Vers l'extrémité de décharge 14, la section circulaire se trans- forme en une section allongée, bien qu'on veille toutefois à ce que la lon- gueur périphérique du tambour reste la même dans toutes les sections vertica- les, afin de maintenir lors de leur déplacement, les échevettes tendues sur le tambour du dévidoir. Pour faciliter le déplacement des échevettes vers l'extrémité de décharge, la longueur périphérique du tambour peut diminuer d'une petite quantité vers l'extrémité de décharge.
Comme il ressort de la fig. 3, le tambour est fermé, dans la par- tie longitudinale de sa section, par des plaques de glissement 24 dirigées longitudinalement (fig. 3), qui sont fixées à la tête-palier 5 du tambour et sont mutuellement renforcées par des bras transversaux 25. Entre les pla- ques de glissement, se trouvent ménagés des espaces libres intermédiaires 26 (fig.
3) qui reçoivent les moyens servant à l'échevettage, à la séparation et au transport des échevettes à l'extrémité de décharge 140
Le déplacement des échevettes en direction de l'extrémité de dé- charge a lieu à l'aide de bandes porteuses sans fin 27 qui passant sur des galets 28 et limitent,par leur partie extérieure, la périphérie du tambour,
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comme cela ressort de la fige 2, afin que, dans la zone d'enroulement 12 du tambour du dévidoir, les échevettes puissent être enroulées directement aussi sur les bandes porteuseso
Si les bandes porteuses sont déplacées avec leur partie extérieu- re en direction de la flèche 29 (figo 2), la totalité des échevettes se dé- place avec elles vers l'extrémité de décharge 14.
La commande des bandes porteuses a lieu par intermittence, d'une quantité égale à la largeur d'é- -chevette augmentée de la largeur de l'espace intermédiaire entre les diver- ses échevetteso A cet effet, on peut utiliser un engrenage disposé dans la tête-palier 5 du tambour et qui est mis en mouvement par la rotation du rotor 3. Dans la forme de réalisation représentée à la fig 2, la commande des bandes porteuses 27 est effectuée à l'aide d'un électro-aimant 31 (figo2) disposé dans le tambour du dévidoir et dont le solénoïde porte une crémaillè- re 32 venant en prise avec des roues dentées 33 qui, par l'intermédiaire d'un engrenage à roue libre 34, entraînent dans un sens de rotation les ga- lets porteurs montés dans la tête-palier 5 du tambour du dévidoir.
Lors du renvoi de la crémaillère 32 provoqué par la force d'un ressort, ces éléments restent non influencés grâce à l'engrenage à roue libreo Lors de l'enroule- ment de chaque écheveau, le fil à enrouler doit être animé d'un mouvement de va-et-vient dans le sens de l'axe du tambour dont l'amplitude correspond à la largeur de l'échevette ou à la largeur de l'écheveau. Cela pourrait être provoqué par un mouvement de va-et-vient correspondant des bandes por- teuses 27 ou de la totalité du tambour du dévidoir. Dans la forme d'exécu- tion représentée (figo 2), le guide-fil 7 est, à cet effet, monté déplaça- ble longitudinalement dans le rotor 3.
Il vient en prise par un prolonge- ment 35 dans une rainure incurvée 36 d'une bague 37 montée rotative autour de la tête-palier 5 du tambour du dévidoir, bague qui porte à l'intérieur une couronne dentée 38 en prise avec une roue dentée 39 qui est montée rota- tive dans un alésage 41 de la tête-palier 5 et dont le tourillon est, d'une manière appropriée, solidaire en rotation du rotor 3. Cette liaison a lieu du fait qu'un prolongement 42 de l'arbre 15 vient en prise dans une fente 43 du bout d'arbre de la roùe dentée 39. Lorsque le rotor 3 est mis en ro- tation, la roue dentée 39 est également entraînée en rotation, ce qui fait que, grâce à la rainure incurvée 36, le guide-fil 7 se trouve animé d'un mouvement de va-et-vient.
Le liage des diverses échevettes 13 ou des écheveaux a lieu à l'aide de dispositifs 44 (fige 3) qui sont disposés sur la périphérie du tambour du dévidoir dans les espaces intermédiaires 26 compris entre les plaques de glissement 24 On doit prévoir au moins deux dispositifs 44 de ce genre disposés en regard.
Il est toutefois avantageux d'utiliser plus de deux dispositifs de liage ou d'échevettage pour empêcher autant que pos- sible des chevauchements mutuels des échevettes La fige 3 montre une dis- position dans laquelle il est prévu des dispositifs d'échevettage aussi bien au milieu du côté large du tambour du dévidoir qu'au milieu de son côté étroit, soit au total quatre dispositifs d'échevettage
Dans ces dispositifs d'échevettage, on utilise avantageusement un moyen d'échevettage intérieur et un moyen d'échevettage externe ayant la forme d'un fil, d'un ruban ou analogue qui peuvent, à la manière du fil in- férieur et du fil supérieur d'une machine à coudre, être cousus ou noués en- tre eux entre les différentes échevettes.
Les moyens d'ûchevettage inté- rieurs (figo 2) se déroulent de tambours d'alimentation 46 montés dans le tambour du dévodoir et sont amenées, en passant sur des galets de renvoi 47, sur la périphérie interne des échevettes. Les moyens d'échevettage exté- rieurs 48 se déroulent de tambours d'alimentation 42 qui sont montés sur des bras 51 du stator 1, bras qui s'étendent sur une partie du tambour du
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dévidoir. Des galets de renvoi ne sont pas nécessaires dans ce cas. Les galets de renvoi 47,, dans le cas des organes d'échevettage intérieurs, ont pour but de- déplacer les tambours d'alimentation 46 sur l'extrémité anté- rieure du tambour' du dévidoir pour pouvoir les y recharger ou les échanger plus facilement.
Dans l'exemple d'exécution représenté, les moyens inférieurs et supérieurs d'échevettage sont reliés entre eux par soudure entre les éche- vettes, Bans ce but, ils sont constitués en totalité ou en partie par une matière synthétique soudable à froid ou à chaud,, et le soudage est effectué à l'aide de poinçons presseurs correspondants éventuellement chauffés.
Les moyens d'échevettage 45e48 ont la forme d'étroits rubans 52 (fig. 7). Pour empêcher l'adhérence ou la formation de gouttes de liquide de teinture pendant la teinture ou après cette dernière' ces moyens d'éche- vettage sont, comme représenté aux figs. 4 et 5, tissés lâche à partir de minces fils de matière synthétique. Ce tissu lâche est pourvu d'un moyen de renforcement, par exemple sous forme d'amidon ou analogue qui, lorsqu'on introduit les écheveaux liés dans le bain, se dissout dans ledit bain, de sorte que la formation indiquée de gouttes ne peut se produire lorsqu'on a retiré les échevettes du bain. Grâce à ce renforcement, il est possible de déplacer et de manipuler de façon précise et sûre les moyens d'éohevettage sur le dispositif de dévidage.
La soudure a lieu à l'aide de poinçons 53 (fig. 2) montés sur les bras 51, lesdits poinçons coopérant avec des contre-poinçons 54 disposés dans le tambour du dévidoir et étant actionnés au moment opportun par voie mécanique ou électro-magnétique et étant aussi, le cas échéant, chauffés électriquement. Apres chaque déplacement pas à pas des bandes porteuses par la crémaillère 32, il se produit, entre les différents échevettes ou éche- veaux 13, le pressage des poinçons 53 sur les contre-poinçons 54 et, par suite, la soudure des moyens d'échevettage intérieurs 45 avec les moyens d'échevettage extérieurs 48 pour tenir les rubans 52, de sorte que les éche- vettes ou les écheveaux sont mutuellement liés (fig. 6).
Pour extraire du tambour du dévidoir les échevettes subdivi- sées en écheveaux, il est prévu dans la zone de chaque ruban d'éohevettage 52 des couteaux particuliers 55 (figs. 1,2) qui sont montés dans les bras 51 et coopèrent avec des contre-couteaux 56 (fig. 2) disposés dans le tam- bour du dévidoir.
Les couteaux 55 peuvent aussi être actionnés simultanément avec le mouvement de pressage des poinçons de soudage 53. Lors du déplacement pas à pas suivant des bandes porteuses, l'écheveau détaché est expulsé au- tomatiquement du tambour du dévidoir.
En dehors des rubans d'échevettage 52, on doit aussi, à chaque en- droit de séparation pour les écheveaux, sectionner le fil de liaison 57 (fig. 7) reliant entre elles les deux éohevettes -voisines. Si le dispositif de coupe prévu à cet effet est disposé en un point déterminé de la périphé- rie du tambour du dévidoir, on doit veiller à ce que le fil de liaison soit parvenu en ce point au moment du déplacement du couteau.
En outre, il est désirable de fixer d'une manière appropriée sur les écheveaux les bouts coupés du fil de liaison, afin qu'ils ne pendent pas de ces éoheveaux. Ce problème mentionné en dernier lieu est résolu par le fait que le fil de liaison est relié, notamment soudé, avec l'un des rubans d'échevettage à l'endroit de liaison ou de soudure déterminé pour la séparation en écheveaux, de sorte que lors du sectionnement du point de soudure les bouts du fil de liaison restent fixés aux extrémités du ruban d'échevettage qui sont formées par la coupe. Cette opération peut être exécutée des différentes manières.
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Dans la forme d'exécution représentée aux figso 2, 6 et 7, les deux bandes porteuses 27 (fige 7) se déplaçant' à côté du ruban d'échevettage 52 sont pourvues de tiges en saillie 58, 59, les tiges en regard ayant, dans le sens du déplacement des bandes (flèche 29) un intervalle correspondant à celui de deux éohevettes 13 ou écheveaux entre eux.
Lors de l'enroulement du fil sur le tambour du dévidoir dans le sens de la flèche 62 à l'aide du guide-fil, le fil doit d'abord parvenir devant la tige 58 de l'une des ban- des porteuses pour être amené ensuite derrière la tige 59 de l'autre bande porteuse avant que le fil de liaison 57 soit exactement placé à l'endroit
63 déterminé pour la coupe du ruban d'échevettage Pour diriger de façon correspondante le fil de liaison 57, il est prévu sur le bras supérieur 51, dans la zone de l'endroit d'enroulement sur le tambour du dévidoir, un cro- chet d'aiguille mobile 64 (fige 3).
Ce crochet est déplacé à l'aide d'un électro-aimant 65 de manière à saisir le fil sur la tige 58, directement après que le guide-fil 7 est passé, le fil étant placé dans le sens de la flèche 29 (fige7) devant la tige 58, puis à faire reculer ledit fil à l'en- contre du sens de déplacement 29 assez loin pour qu'il parvienne derrière la tige 59 lors du déplacement suivant du guide-file Comme on le voit, le fil de liaison 57 est, de cette façon, dirigé de manière à croiser le point 63 déterminé pour la coupe du ruban d'échevettage 52.
Dans cette position, le fil de liaison 57 est amené par les bandes porteuses dans le sens de la flèche 29 jusqu'aux poinçons de soudage 53 afférents pour ce ruban d'éohe- vettage 52, puis il est soudé, et ensuite amené au dispositif de coupe cor- respondant 55, 56 (fige 2) qui est disposé en direction de la ligne en traits mixtes 66 (fige 7),de sorte que lors de la coupe du fil de pienne ou d'échevettage correspondant, le fil de liaison est également coupé, ses deux bouts restant fixés aux extrémités du ruban d'échevettage,
Le dispositif représenté aux figs. 1, 8 et 9 peut servir au même but. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de prévoir des tiges sur les ban- des porteuses.
Bien plus, le fil 8 sortant du guide-fil 7 est, après le pas- sage du guide-fil 7, saisi par une fourchette de préhension 67 à deux dents de la manière visible à la figo 8, ce qui fait que le fil 8 prend la forme d'une boucle présentant une partie transversale 57 (figo 8) qui constitue le fil de liaison à couper ultérieurement. La fourchette de préhension 67 est montée déplaçable sur l'un des bras 51 (figo 1) et est soumise à l'ac- tion d'un électro-aimant 68 qui la déplace en conformité avec le déplacement des échevettes enroulées qui se fait dans le sens de la flèche 29. Dans ce cas, la partie transversale de liaison 57 est amenée entre les moyens d'éche- vettage intérieur et extérieur 45,48 qui arrivent, et déplacée entre les poinçons de soudage afférents 55, 54 (fige 2).
Grâce à ces derniers, le fil de liaison 57 se trouve soudé aux deux moyens d'éohevettage lors de leur sou- durée Lorsque cela a eu lieu, on peut détacher la fourchette de préhension 67 du fil 8 en la renvoyant en arrière. Lorsque le point de soudure corres- pondant parvient, lorsque les échevettes poursuivent leur déplacement dans le sens de la flèche 29, au dispositif de coupe intérieur 55 (figo 9), il est également coupé de la manière indiquée à la figo 7, de sorte qu'ici éga- lement le fil de liaison 57 est coupé simultanément et que ses bouts restent fixés sur les extrémités du ruban d'échevettage 520
Les déplacements du crochet 64 ou de la fourchette de préhension 67 qui sont nécessaires pour saisir le fil qui arrive peuvent aussi être sup- primés par le fait que le guide-fil 7 est,
comme indiqué à la figo 9, monté basculant autour d'un axe 69 et est influencé par un électro-aimant 71.
Lorsqu'il passe contre le crochet ou la fourchette, le guide-fil 7 est bas- culé vers l'extérieur, de sorte que le fil se trouve placé sur le crochet ou sur la fourchette de préhension 67. Le crochet ou la fourchette de pré-
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hension n'ont plus alors comme objet que celui de déplacer le fil vers 'arrière de la manière décrite.
REVENDICATIONS
1. Procédé pour le dévidage de fil, caractérisé en ce que le fil est enroulé d'une façon ininterrompue en échevettes ou en écheveaux sur l'une des extrémités d'un tambour de dévidage et les écheveaux, le cas échéant après avoir été liés par éohevettss à l'aide de moyens d'échevettage, ainsi qu'après avoir été séparés par écheveaux, sont déplacés vers l'autre extré- mité du tambour du dévidoir où les écheveaux terminés sont expulsés.