Comme cause de certaines difficultés lors du démarrage de moteurs d'automobiles, notamment pendant la période froide, on constate souvent des dépôts de glace dans le carburateur, sur le clapet d'étranglement et dans le gicleur de ralenti. Pour faciliter le démarrage à de basses températures, les essences utilisées en hiver sont additionnées, comme on le sait, de proportions relativement plus élevées d'hydrocarbures à bas point d'ébullition, par exemple de butanes et de pentanes, que les essences d'été.
Lors de l'évaporation de ces constituants d'essence, il se présente souvent par suite de la chaleur d'évaporation devant être produite, des températures tellement basses dans le carburateur qu'il se sépare de l'air aspiré, en général froid, de l'eau et qu'un givrage du carburateur se produit. Même si un tel givrage n'entrai-
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' tefois provoquer une notable diminution de sa performance.
Pour.éviter ces inconvénients, on a déjà proposé 'différents adjuvants pour essence, solubles aussi bien
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diminuer le point de congélation de l'eau.
Comme adjuvants, on connaît, par exemple, l'alcool isopropylique, le diméthylformamide, des alcools aliphatiques bivalents ainsi que des éthers alcoylèneglycoliques.
Or, on a trouvé que la pyrrolidone
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qui se trouve sur l'atome d'azote est substitué par un radical alcoyle, cyclohexyle, aryle, abalcoyle ou hydroxyalcoyle, conviennent parfaitement bien comme adjuvants ou composés à ajouter aux carburants.
Comme dérivés appropriés de la pyrrolidone, on peut utiliser, par exemple, la N-méthylpyrrolidone, la N-éthylpyrrolidone, la N-propyl-pyrrolidone, la N-butylpyrrolidone, la N, � -hydroxypropylpyrrolidone, la N-cyclohexylpyrrolidone, la N-phénylpyrrolidone, la N-benzylpyrrolidone, etc. On peut aussi utiliser, avec de bons résultats, des mélanges de ces substances, par exemple de pyrrol&done et de N-méthylpyrrolidone, de N-méthylpyrrolidone et de N-éthylpyrrolidone, etc..
Les composés susmentionnés sont miscibles en toutes proportions avec l'eau et les carburants et permet. tent d'abaisser notablement le point de congélation de l'eau. Dans la concentration appliquée, ils n'altèrent pas l'effet des adjuvants usuels pour carburants, tels que, par exemple, le plomb tétraéthyle, le fer carbonyle, les amines aromatiques, les inhibiteurs de gommes, les désactivateurs de métaux, les produits pour la protection contre la corrosion, les colorants pour essence, etc..
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tageusement en quantités comprises entre 0,01 et 2 % en poids.
EXEMPLE 1
1 litre d'une super essence pour autos est addi- . tionnée de 0,5 % en poids de pyrrolidone qui s'y dissout en donnant une solution limpide.. On agite ensuite la solution énergiquement avec 5 cm3 d'eau, puis on détermine
le point de congélation de la phase aqueuse. Il s'élève
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On additionne 1 litre d'un carburant normal pour automobiles de 0,5 % en poids de N-méthylpyrrolidone qui s'y dissout en donnant une solution limpide. On agite ensuite énergiquement avec 5 cm3 d'eau, puis on détermine le point de congélation de la phase aqueuse. Celui-ci est de -21 à -22[deg.].
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Un moteur froid à quatre temps, refroidi à l'eau, d'une automobile d'une cylindrée de 1,5 litre, stationnée au dehors, nécessite, pour s'échauffer, avec une essence normale, 5 à 6 minutes environ après le démarrage lorsque
-la température extérieure est comprise entre environ 0 et <EMI ID=9.1> .du carburateur (d'environ 10 à 15[deg.]). Ainsi, par temps humide, le moteur s'arrête facilement et marche, même lorsque le clapet d'étranglement est fermé, par à coups et ir-. régulièrement.
Toutefois lorsqu'on additionne l'essence de 0,5 % en poids de vinylpyrrolidone, il ne se produit aucun givrage dans le carburateur et le gicleur de ralenti reste exempt de glace. Déjà après moins de 1 minute, la puissance du moteur est telle qu'on peut démarrer sans difficultés. Il est remarquable également, que le moteur ne s'arrête pas lors de changements de vitesses.
On sait déjà.qu'on peut utiliser, comme carburant pour moteurs d'explosion, en vue d'accélérer le démarrage, des composés organiques saturés cycliques renfermant de l'oxygène dans le noyau, notamment du tétrahydrofurane�, tels quels ou mélangés avec des carburants liquides connus. On ne pouvait toutefois pas s'attendre à ce que les compo-
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présente invention empêchent des dépôts de glace dans le carburateur, sur le clapet d'étranglement et dans le gicleur de ralenti de moteurs d'explosion.
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On mélange 1 litre d'une essence straight-run de 0,5 % en poids de N-cyclohexylpyrrolidone.
On agite,énergiquement des échantillons de 100
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et 0,1 cm3 d'eau et on détermine les points de congélation de la phase aqueuse obtenue. Les résultats obtenus sont réunis dans le tableau suivant : <EMI ID=13.1>
Quantité de N-cyclo- Traitement avec Point de congélahexylpyrrolidone de l'eau tion de la phase
- dans l'essence aqueuse <EMI ID=14.1>
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