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La présente invention est relative à un procédé pour fen- dre totalement automatiquement des têtes de vis, etc,. ainsi qu'à un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé. Les boulons, etc à travailler dans la machine à fendre, sont habituellement ser, rés automatiquement par leur tige dans un moyen de transport tour- nant, amenés par ce moyen de transport devant un outil à fendre, écartés à nouveau de la zone de l'outil à fendre par le moyen de -transport,. après l'achèvement de l'opération de découpage, puis ils
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sont enlevés, après relâchement du serrage, du moyen de transport.
Dans les procédés connus de ce genre, l'on utilise.comme outil à fendre,des outils rotatifs tels que des scies circulaires, des fraises en disques, etc, ou des outils à déplacement rectiligne, tels que des scies alternatives ou à ruban. En règle générale, l'outil à fendre et le moyen de transport doivent, pour l'exécu- tion d'une opération de découpage, exécuter un mouvement relatif l'un par rapport à l'autre dans le plan de la fente . Ceci entraîne un mode de construction complexe de la machine à fendre et une opé- ration de' travail supplémentaire de cette machine.
Afin d'épargner l'opération de travail supplémentaire du mouvement relatif précité entre l'outil à fendre et le moyen de transport, l'on a proposé de serrer les boulons ou vis par leur tige dans des ouvertures de fente à la périphérie d'un moyen de transport en forme de tambour et d'amener alors les boulons, par rotation du moyen de transport, avec leurs têtes devant l'outil à fendre à mouvement rotatif ou rectiligne pénétrant sur la profon deur de fente. Plus petit est le diamètre du moyen de transport et plus rapidement tourne ce tambour, et plus grande doit être la capacité de coupe que les dents de fraise ou de scie individuelles doivent fournir.
Afin d'éviter des sollicitations excessives de l'outil, l'on doit nécessairement travailler, dans les systèmes connus, .avec de très petites vitesses périphériques du tambour de .transport suffisamment grand et avec une très grande vitesse de dé- placement de l'outil. De ce fait, l'on n'obtient pas, même avec les procédés proposés, un débit moyen du dispositif beaucoup plus éle- vé qu'avec les machines à fendre courantes avec déplacement rela- tif entre l'outil et le moyen de transport.
C'est ici qu'intervient l'invention. Elle part du fait que l'utilisation d'un tambour de transport tournant avec disposi- tif de serrage automatique est le seul moyen possible pour augmen- ter fortemént le débit moyen dé la machine à fendre. En tous cas,
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suivant le principe de l'invention, l'on s'écarte totalement des outils à fendre utilisés précédemment. Suivant l'invention, les boulons, etc, placés avec leurs tiges dans des ouvertures de fen- te à la périphérie du tambour de transport et qui y sont ensuite serrés automatiquement, seront amenés, par la rotation de ce tam- bour, à passer devant un jeu d'outils de coupe fixes.
Ces outils de coupe ou à fendre sont en fait placés dans un plan transversal la du tambour de transport à /façon de rayons à des distances dé- croissantes de l'axe de rotation du tambour et ils sont réglables radialement par rapport à cet axe de rotation. L'on peut prévoir sans difficultés un nombre tel de ces outils de coupe disposés dans le sens de rotation du tambour de transport à la suite les uns des autres, que chaque outil individuel ne doive enlever qu'un petit copeau de la tête de vis passant devant lui suivant un arc de cercle. L'on évite ainsi avec certitude une sollicitation exces- sive des outils de coupe.
Dans le procédé suivant l'invention, le tambour de trans- port peut tourner avec une vitesse périphérique infiniment plus grande qu'il n'était possible antérieurement. Avec un tambour de transport de relativement petit diamètre, l'on peut fendre de 500 à 600 têtes de vis par/minute, tandis qu'en utilisant le même tam- bour mais avec les outils ' à fendre usuels précédemment,l'on n'ob- tient qu'une capacité de coupe d'environ 100 pièces par minute. Le procédé suivant l'invention constitue donc un véritable bond en avant de la technique. Après.le passage devant les outils de coupe précités, le serrage des boulons travaillés est automatiquement relâché, de telle sorte que ceux-ci tombent du tambour de trans- port sous l'effet de leur propre poids, par exemple sur une goulot, te.
D'autres détails et particularités de l'invention ressor- tiront de la description ci-après, donnée à titre non limitatif et
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en se référant aux dessins annexés, dans lesquels
La figure 1 est une vue en perspective de l'ensemble d'une machine à fendre.
La figure 2 est une vue en élévation latérale, à plus grande échelle, de la machine à fendre, l'enveloppe de protection étant enlevée.
La figure 3 est une vue en élévation latérale, partiel- lement en coupe, d'un tambour de transport.
Là figure 4 est une vue schématique d'une partie du tam- bour de transport. ,
La machine à fendre totalement automatique: . représen- tée aux dessins est à double action, c'est-à-dire qu'elle compreno deux tambours transporteurs désignés globalement par 2, dispo- sés symétriquement sur un arbre horizontal mené 1, ainsi que deux jeux d'outils de coupe 3, chacun d'eux coopérant avec un tambour transporteur.
Aux tambours transporteurs 2 parviennent, par l'intermédiaire de rails de guidage inclinés coopérant 4, @ portant chacun un doigt de déviation 5, les boulons à fendre 6 provenant d'un dispositif trieu7. Le dispositif 7 est réalisé, suivant une proposition connue de la demanderesse, de telle sor- te que les boulons, etc, déversés sans ordre dans son enveloppe, sont fournis, à l'aide d'une roue à palettes et par l'intermédi- aire de goulottes, à une paire de rouleaux obliques disposés de part et d'autre de la roue à palettes, Sur ces paires de rouleaux à axe de rotation incliné, les boulons se répartissent de telle sorte que leurs têtes reposent sur les deux rouleaux de chaque paire, tandis que les tiges des boulons pénètrent dans l'espace entre ces rouleaux.
Dans cette position, les boulons se déplacent vers les extrémités inférieures des rouleaux et parviennent aux -rails de guidage 4 précités.
Chaque tambour transporteur 2 comprend un disque 8, à la périphérie duquel se trouve une couronne d'ouvertures en fente 9 en forme de dents de scie et un disque 10 relié au disque $
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rigidement mais de façon à pouvoir être libéré. Le disque sert de support à des tiges de pression 11, réalisées avec un effet de ressort et supportées à déplacement transversal, c'est-à-dire dans le sens longitudinal de l'arbre de tambour 1, ces tiges étant opposées aux ouvertures 9 du disque 8 et leur nombre cor- respondant à celui de ces ouvertures.
Les boulons 6,descendant sur les rails de guidage coopérants 4) sont placés, à l'aide du doigt de dé viation 5 et pendant que le tambour 2 tourne, successivement dans les ouvertures en fente 9 de ce tambour, tandis que leurs têtes dépassent vers l'extérieur de la périphérie du tambour.
Lors de la rotation d'un tambour transporteur 2, ses ti- ges de pression 11 glissent le long d'un guide de came 12 fixe en forme de disque. Sur le secteur circulaire entre le/point d'ame. née des boulons et le premier outil de coupe 3 du jeu correspon- dant, le guide 12 est réalisé de telle sorte que les tiges de pression 11 soient déplacées vers le disque 8 et serrent par conséquent les boulons 6 placés dans les ouvertures en fente 9.
Par suite du montage à ressort des tiges de pression 11 et du pro fil en dents de scie des ouvertures en fente 9, chaque boulon 6 est serré rigidement mais non de façon excessive, même lorsque son épaisseur de tige est légèrement supérieure ou inférieure à la valeur normale.
Le guide de came 12,disposé à coulissement axial sur une pièce de support 13 de l'arbre de tambour l,peut être dépla- cé, à l'aide d'un écrou de réglage 14, dans la direction du dis- que 8 coopérant ou dans le sens opposé.,De ce fait, l'on peut compenser de grandes différences d'épaisseur des tiges des bou- lons 6, par exemple lors du passage d'une sorte de boulon à une autre. Il peut alors arriver quelles ouvertures en fente 9 du dis- que 8 soient trop petites ou trop grandes. Dans ce cas, le dis- que 8,monté sur l'arbre 1,satis rotation mais à coulissement axial,en.est retiré après relâchement de son capuchon de retenue
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15. vissé sur l'arbre 1,et e@st remplacé par un autre disque 8 avec des ouvertures en fente 9 appropriées.
La figure 3 repré- sente encore une autre possibilité pour l'échange du disque 8.
Dans ce cas, ce disque est réalisé en deux parties, à savoir le moyeu 8a et un/anneau 8b, pouvant y être vissé, qui comporte les ouvertures en fente 9. L'on peut par conséquent éventuellement aussi remplacer-l'anneau 8b par un autre avec des ouvertures en fente 9 appropriées.
Les boulons 6 serrés, à l'aide des tiges de pression 11, dans le tambour transporteur correspondant 2 parviennent, lors de la continuation de la rotation du tambour, devant le jeu.cor- respondant d'outils de coupe 3. Ces outils se trouvent, par rap- port au sens de circulation du tambour transporteur 2, dans un plan transversal de ce tambour, à la suite les uns des autres dans un support 16, qui est disposé sur un bras de support pivo- tant 18 de façon à pouvoir être déplacé dans le sens longitudi- nal de l'arbre de tambour 1 au moyen de vis de réglage 18. De les cette façon, l'on peut placer/divers outils de coupe 3 d'un jeu exactement dans le plan transversal qui passe par le milieu des têtes des boulons à fendre.
Le support 16 comprend des pièces de serrage 19, dans lesquelles les outils de coupe 3 sont dis- posés comme des rayons, c'est-à-dire radialement par rapport à l'axe de rotation du tambour 2 et en fait d'une façon réglable telle que chaque outil de coupe 3 successif dans le sens de ro-- tation du tambour 2 se trouve à une plus faible distance de l'axe de rotation du tambour que l'outil de coupe précédent.
Grâce au tambour transporteur tournant 2, les boulons 6 serrés sont amenés successivement aux outils de coupe 3, chaque outil enlevant un petit copeau jusqu'à ce que, finalement, le dernier outil 3 travaille à la pleine profondeur de fente: Après ,.pivotement du bras de support 18, l'on peut régler avec précision et aisément les outils individuels à l'aide d'un patron appro- prié.
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Après achèvement de l'opération de découpage, les bou- lons 6 progressent vers le bas lors de la continuation de la ro- tation du tambour transporteur 2. Le guide de came 12 est r éali- sé, sur le secteur circulaire s'étendant du dernier outil de cou- pe 3 jusqu'au début du secteur précité, de telle sorte qu'il li- bère les tiges de pression 11. De ce fait, le serrage des boulons 6 usinés est relâché. Ils parviennent, lors de la continuation de la rotation du tambour, devant une pièce de butée 20 fixe et avan, tageusement ajustable dans le sens longtudinal de l'axe de tambour' 1. Cette pièce exerce une pression sur les têtes, dépassant du tambour transporteur 2, des boulons 6 et fait passer leurs tiges des ouvertures en fente 9 correspondantes à un espace annulaire entre les disques 8 et 10.
Lors de ce déplacement, les boulons repoussent alors à leur tour les tiges de pression 11 correspon- dantes à leur position de réception. Les boulons libérés tombent de l'espace annulaire 21 sur une goulotte 22 ou pièce analogue.
Dans le sens de rotation du tambour 2, derrière la pièc de butée 20 se trouve un plateau conique 23 pénétrant dans l'es- pace annulaire 21, qui remplit la même fonction que la pièce de butée 20. Le plateau conique 23 n'entre évidemment en action que quand un boulon 6 n'est pas expulsé, pour une raison quelconque, par la pièce de butée 20. En conséquence, le plateau conique 23 ne sert que de dispositif de sécurité, afin d'assurer dans tous les cas une vidange totale du tambour transporteur 2.
L'entraînement de l'arbre de tambour 1, dont on n'a re- présenté qu'une transmission à vis 24, est utilement réalisé à action continue. L'on est en conséquence en mesure de régler en continu la vitesse périphérique du tambour transporteur 2 et de ainsi choisir/la vitesse la plus favorable de la machine à fendre sui- vant l'invention en tenant compte des dimensions de la fente et de la matière de la vis.Les parties principales de cette machine, en particulier les tambours transporteurs 2 et les eux d'outils
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de coupe 3 sont recouverts, de la façon courante, par des tôles de couverture 25 aisément amovibles.
Comme il n'est pas nécessaire d'expliquer plus en dé- tail, l'on peut éventuellement laisser tourner le guide de came
12 en forme de disque avec le disque 8 d'un tambour transporteur
2 et réaliser le disque 10 de ce tambour sous forme fixe. Les tiges de pression 11 sont utilement constituées en deux pièces, entre lesquelles est placé un ressort Belleville 26. Le guidage des tiges de pression 11 dans le disque 10 correspondant peut encore être .prolongé par un anneau 27 vissé sur ce disque.
Lors de la mise en oeuvre du procédé suivant l'inventim les boulons, etc, à usiner reçoivent des fentes dont la profon- deur croît vers les extrémités. Chaque outil de coupe 3, dont l'arête de coupe est tangente à la périphérie du tambour trans- porteur 2 norrespondant, engendre en effet une découpe de fente dont le fond forme sur la longueur de la fente un section d'un cercle concentrique à la périphérie du tambour transporteur. La plus grande profondeur de la fente aux extrémités a un effet avani tageux, car un tournevis placé dans la fente de la vis exerce en cet endroit son moment de rotation maximum.
Comme.il fallait s'y attendre, l'extrémité avant, dans le sens de rotation du tambour 2, de la fente pratiquée dans les boulons 6 est totalement dépourvue de bavures. Il s'est révélé, de façon surprenante, que l'extrémité arrière de la tête de vis ne présente aussi aucune bavure. Il est connu qu'il se forme, avec tous les procédés de coupe connus antérieurement, des bavu- res plus ou moins fortes à l'extrémité arrière des têtes de vis, ces bavures devant être enlevées au cours d'une opération de tra, vail particulière. L'élimination d'un enlèvement ultérieur des bavures signifie une simplification et une économie importantes pour la fabrication de la fente.
Le plateau conique 23 peut être accouplé à un commutateur, de fin de course, qui arrête le tambour transporteur 2 correspon-
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dant; lorsque le plateau conique 23 ne sait pas expulser un bou- lon 6 particulièrement fortement coincé.
Les outils de coupe 3 individuels de chaque jeu ont sur toute la longuer de leur tranchant la pleine largeur de la fente) de telle sorte que,lors de l'émoussage des outils., il suffit d'affûter le tranchant.
Au lieu du patron précité, l'on peut aussi utiliser un simple calibre plat en forme de segment, qui est fixé de façon à pouvoir être aisément enlevé 'sur le/tambour -transporteur 2 cor- respondant, par exemple à l'aide d'aimants. Après que le bras de support 18 est remis en place par pivotement, les outils de cou- pe 3, libres dans les pièces de serrage 19, sont appuyés contre le calibre ,celui-ci déterminant l'ajustage des outils de coupe individuels. Les pièces de serrage 19 sont ensuite resserrées et le calibre est enlevé, à l'aide d'une poignée, du tambour trans- porteur. 2.
Sans changer en rien le procédé de découpage suivant l'invention, l'on peut également évidemment donner à la/machine à fendre automatiquement décrite, la forme d'une machine simple ou multiple. En règle générale; la réalisation en tant que machina à double action est à recommander, car l'on dispose avec cette forme de réalisation de conditions particulièrement favorables en ce qui concerne une construction ramassée et l'accessibilité de toutes les pièces importantes, d'une part, ainsi que la capacité de production, d'autre part.
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