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Cette invention se rapporte aux tissus textiles à surface de friction non glissants et concerne plus parti- culièrement les tissus de ce genre qui sont élastiques c'est-à-dire capables de s'étendre, puis de revenir à leur originel lorsque la force d'extension cesse de s'exercer,.
Les tissus perfectionnés que permet d'obtenir l'inven- tion peuvent être établis en n'importe quelles longueurs et largeurs dans les limites imposées par les métiers à tis- ser de type classique, et'peuvent trouver leur emploi.dans la fabrication de tout ou partie d'une vaste gamme d'articles vestimentaires ou analogues comme par exemple les vêtements de dessous, les sous-vêtements, les gaines, les costumes et maillots de bain, etc... sans aucune limitation d'ailleurs.
L'invention englobe également un procédé de fabrication tes tissus en question.
..L'emploi de fils de gomme nus pour la constitution des fils de chaîne dans la fabrication des tissus élastiques - ânti-glissement a déjà été proposé Mais cette fabrication à surface de friction/donne lieu dans la pratique à des dif- ficultés en partie à cause de l'impossibilité où l'on se trouve de maintenir ces fils sous la tension convenable au cours du tissage, de sorte que les tissus même tissés régulièrement ont une forme sinueuse ou ondulée en section droite et donnent lieu à des rides, fronoes ou boursoufflures 'et en partie aussi paroe qu'il s'avère très difficile de produire de semblables tissus qui n'aient pas tendance à s'enrouler ou à se recroqueviller sous l'effet des efforts qui leur sont appliqués par les fils de gomme formant les 'chaînes.
Il s'ensuit qu'il est très difficile de donner à ces dissus la finitation désirable, puis de les oouper selon les dessins ou patrons requis en vue de la production
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selon les dessins ou patrons requis en vue de la produc- tion de vêtements, sous-vêtements ou objets analogues. Il est nécessaire, au surplus, d'équiper les métiers à tisser servant à la production de ces tissus de dispositif com- pliquée et coûteux, afin d'appliquer les tensions désirées aux divers fils de chaîne en gomme au cours du processus de tissage. Aussi, la fabrication de ces tissus a-t-elle été restreinte en majeure partie sinon entièrement à la fabri- cation de bandes ou rubans relativement étroits.
Un but important de l'invention est de permettre le production d'un tissu textile à surface de friction anti- glissement formé, d'une part, de fils de trame en une matiè- re élastique c'est-à-dire allongeable (de préférence de fils de gomme nus), et, d'autre part, de fils de chaîne sensiblement inextensibles c'est-à-dire non élastiques.* Ceci permet la production par des moyens simples et efficaces de tissus relativement uniformes possédant les propriétés désirées et qui, une fois relâchée c'est-à-dire abandonnée à eux-mêmes restent bien plats. On supprime ainsi les diffi- cultés susmentionnées à propos des tissus non glissants qui ont été proposés antérieurement.
De plus, ces tissus perfec- tionnés à surface de friction non glissante peuvent être fabriqués sur des métiers usuels sans l'adjonction des dis- positifs compliqués dont il a été parlé.
Lorsqu'on emploie les tissus à surface de friction du type sus-indiqué pour la confection de sous-vêteùents dont la surface frottante est appelée à venir en contactavec la peau ou à se placer très pès de la peau de l'usager, on constate que la surface de friction irrite la peau ou même y crée des zébrures ou marbrures. Ce phénomène est apparem- ment dû, au moins en partien au fait que la surface frottan- te présente des zones de friction fortement espacées munies de parties saillantes qui ont tendance à gratter la peau et qui sont séparées par des dépressions en travers desquel
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les la peau ne forme pas de "ponts" mais, au contraire, des cavités qui sont génératrices de pressions qui donnent nais- sance aux zébrures dont il a été parlé.
Un autre but important de l'invention est de permettre la fabrication d'un tissu textileà surface de friction anti -glissement formée sur une face du tissu par des fils de trame exposés sur cette face, de préférence sous la forme de bandes ou côte faiblement espacées c'est-à-dire très voisines les unes des autres et s'étendant parallèlement ou à peu près et dont les surfaces externes se trouvent norma- lement dans le même plan.
Un autre but important de l'invention est de créer un tissu du genre indiqué possédant une aptitude à l'allonge- ment relativement uniforme et qui, au moins pour certaines , applications, soit le siège après allongement de notables forces de rétablissement. En vue de ce résultat, l'invention prévoit des fils de trame élastiques supplémentaires formés de fils de gomme guipés ou recouverts disposés en principe ..parallèlement aux fils de trame extensibles réalisant la friction c'est-à-dire empêchant le glissement qui sont for- més de fils de gomme nus ou non recouverts ou de fils analo- gues.
Ces fils de gomme recouverts sont incorporés du tissu par entremêlage ou enchevêtrement avec les fils de trame en gomme nus et sont entretissés avec les fils de chaîne dans des conditions propres à résister aux tendances des fils de gome nus à recroqueviller, boursoufler ou froncer le tissus
Quand on fait intervenir du caoutchouo dans la confection des sous-vêtements ou des articles vestimen- taires collant au corps et d'après la technique antérieure- ment suivie, l'usager éprouve généralement une gêne considé- table en raison de l'absence d'une circulation d'air suffisante c'est-dire d'une aération de sa peau apte à empêcher sa sueur de s'accumuler.
Or, les rêtements à base de caoutchouc en question doivent en principe enserrer,
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autrement dit mouler le corps de l'usager sur de vastes surfaces ininterrompues ce qui s'oppse à l'évaporation de la sueur. Il eat vrai que le.% tissus auxquels, sont incorporés des fils du gomme peuvent. être confection de manière permettre ce qu'on appelle la "respiration de la peau" àtravers le tissu à la manière de ce qui se; produit dans les autres tissus. Toutefois,, s'il y a dans. le tissu un grand nombre de fils de gomme tissés de telle sorte que. la sueur ne puisse se dissiper comme il le faut, les vêtements en question ne sont-pas du tout confortables à porter di- rectement sur la peau.
Un autre but encore de 1'invention est de 'créer un tissu utilisable dans la fabrication des sous-vêtements, appelés à venir en contact avec la peau de l'usager et à enserrer le corps de celui-ci, ce tissu présentant d'étroites bandes faiblement espacées de caoutchouc non recouvert ou d'éléments équivalents formant de longues côtes très étroites et longitudinalement allongées faisant saillie sur une face du tissu et séparées par des dépressions allongées permettant à l'air d'accéder à la peau. Ces dépressions peuvent avoir à peu près la même largeur que les bandes ou côtes ou bien peuvent être un peu plus larges, par exemple deux ou trois fois plus larges ou même davantage. Il faut de toutes façons prévoir pour chaque distance de 25 mm de la longueur du tissu un certain nombre de ces côtes et de ces dépressions.
Leur nombre minimum doit être de trois côtes pour 25 mm de la longueur du tissu dans le sens de la chaîne et si possible, nettement supérieur. Grâce à cette disposition, le tissu perfectionné possède les propriétés de non glisse- ment désirées et ne risque pas d'irriter la peau. L'ensemble de la surface de friction peut adhérer comme il le faut à la peau sans frotter contre elle.
Quand on utilise des fils de chaîne en gomme nue pour la fabrication de tissus dont une face exerce une certaine
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friction, comme d'après la technique antérieure, l'autre face du tissu ne semble pas être et parfois n'est pas en fait lisse ou dotée d'un faible coefficient de friction. Le tissu perfectionné comportant d'un côté une face de friction non glissante présente, au contraire, sur son autre côté une fa- ce relativement exempte d'effet de friction en même temps que lisse et d'aspect élégant.
En raison de la difficulté où l'on se trouve pour tis- ser une étoffe renfermant des fils de gomme formant les chaînes sous une certaine tension, la fabrication des tissu, de ce genre est lente et coûteuse et donne lieu à divers mécomptes. Au contraire, des tissus à surface de friction non glissante comme le prévoit l'invention et qui commrenne des fils de gomme ou des fils élastiques nus possédant un coefficient de friction élevé par rapport à la peau ou plus généralement à la surface contre laquelle ils sont appli- qués se prêtent à une production avec la même facilité que les tissus ordinaires, ce qui permet de les fabriquer très' rapidement et avec une dépense modérée.
Un tissu perfectionné tel que le prévoit l'invention peut être employé dans la fabrication d'articles tels que des soutien-gorges, des corsets, des maillots de bain, des épaulettes, des jarretières, des jarretelles, des ceintures de support de pantalons, des jupes, des revêtements de di- vers genres, des supports chirurgicaux et divers objets.
Il peut être établi en toute largeur nécessaire en vue de 1 fabrication d'un grand assortiment d'objets pour lesquels pareil tissu peut trouver son utilité. C'est ainsi que la totalité d'une ceinture ou d'un costume de bain peut être établie si on le désire à l'aide de ce tissu.
Suivant l'usage assigné à ce tissu perfectionné, il peut varier considérablement au point de vue de son mode de fabrication et de ses caractéristiques. Mais quelle que sot
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sa réalisation, il importe que sa confection soit telle que les fils de gomme ou analogues nus qui constituent la surface de friction non glissante n'aient pas tendance à faire se recroqueviller, se rider ou boursoufler le tissu. Si à l'état fini, ce tissu doit n'avoir initialement qu'une faible force de maintien tendant à résister à 1'allongement il suffit d'appliquer une faible tension aux fils de trame élastiques au cours du tissage.
Les fils élastiques n'auront qu'une faible tension ou pas de tension du tout quand le tissu sera à l'état -relâché. Les tensions relatives s'exer- çant sur les fils de trame élastique respectivement incor- porés au corpp d'un pareil tissu et qui flottent dans l'ensemble au-dessus de sa face de friction n'ont pas besoin d'être exactement entretenues puisque la raideur du tissu sera suffisante pour résister aux tendances aux boursouflures ou enroulements des fils élastiques faiblement tendus -seulement. Par ailleurs, des tissus élastiques destinés à posséder une notable résistance initiale à l'allongement exigent la présence de fils de gomme ou plus généralement de fils élastiques pour se trouver sous une tension initiale quelque peu plus grande quand le tissu est à l'état relaxe.
Pour des tissus de ce genre, les expériences effec- tuées ont permis de constater qu'il est désirable d'employer à la fois des fils de trame élastiques les uns recouverts, les autres nus et de maintenir entre les tensions de ces fils une relation qui soit une assurance contre le risque d'enrou- lement ou de froncement du tissu relaxé. Etant donné que, suivant l'invention, les fils de gomme nus assurent là friction c'est-à-dire s'opposant au glissement sont prévus surtout sur une face du tissu et font saillie dans une certaine mesure en formant des nervures dépassant par rapport à la partie prin- cipale du tissu, ces tils ont tendance à provoquer un enroule-
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ment du tissu du côté de cette face.
Pour y parer, il est dési- rable d'incorporer à la partie principale du tissu un nombre ap -proprié de duites formées de fils élastiques guipés ou recou- verts. Il est désirable, en outre, d'incorporer ces fils da fa con telle qu'ils se trouvent sous une tension légèrement plus grande dans le tissu fini, quand ce dernier est à l'état relaxé, que les fils élastiques nus.
Ceci est vrai en parti- culier quand le nombre des duites forcées de fils élastiques recouverts est égal ou inférieur au nombre des fils élasti- ques nus. C'est ainsi que, dans un tissu comportant des duites alternées ou des groupes alternés de duites formées de fils de gomme recouverts et de fils de gomme nus, il est désirable. de maintenur les fils élastiques recouverts dans le tissu re- laxé sous une tension qui soit en moyenne double de la tension moyenne pesant 'sur les fils élastiques nus. Il est également très désirable d'obtenir ce résultat moyennant l'emploi de fils élastiques les uns recouverts, les autres nus ayant sens!' blement la même longueur de duitage dans le tissu terminé.
C'est ainsi que si l'on tisse une étoffe sur un métier ayant une largeur de peigne de 1 mètre, 875, la longueur de duitage dans le tissu fini des fils élastiques recouverts et des fils élastiques nus, quand ils ne sont pas sous tension, peut être d'environ 1 mètre et que la construction du métier peut être telle que, quand le tissu en est dégagé pour être soumis aux traitements de finissage usuels, le tissu prenne une largeur égale à 1 mètre,062 On conçoit que les fils de trame élastiques ont tendance à contracter le tissu dans le sens de la largeur jusqu'à ce que les chaînes se soient bourrées dans une mesure telle qu'elles s'opposent à une contraction plus poussée de la matière.
A ce moment, les fils de trame élastiques recouverts d'un tissu typique vont demeurer sous une tension représentant par exemple 2 grammes par duite tandis que les fils de trame nus peuvent rester sous une
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tension comprise entre 0,75 gr et 1 gr environ par duite.
Suivant la nature et l'usage assigné à ce nouveau tissu, les tensions prévues pour les fils élastiques re- couverts et nus peuvent varier considérablement. Dans cer- tains cas, les fils élastiques recouverts peuvent d'ailleurs être entièrement supprimés à conditions d'utiliser du fil dé gomme nu dans le corps du tissu, comme décrit ci-avant à propos des fils de gomme recouverts,-tandis que certaines des duites en gomme nue flottent pour former les bandes ou côtes ayant le caractère indiqué. Si l'on procède ainsi, les fils de trame en gomme nue incorporés au tissu sont com- plètement dissiumés par le grand nombre des fils de chaîne qui passent au-dessus et au-dessous d'eux.
La relation de tension particulière dont il a été question ci-avant est dé-' sirable s'ils'agit d'un tissu du type "batiste" formé de fils de trame recouverts et de fils de trame alternés ou de groupes de ces fils et comprenant environ 270 fils de chaî- ne tous les 25 mm et à peu près 70 duites sur cette même .distance dans le tissu fini, le fil de gomme employé ayant un noyau de calibre n 95 s'il est recouvert et de calibre n 75 environ s'il 'est nu. Pour la fabrication de tissus plus lourds ou plus raides, la relation de tension dans le tissu relaxé, entre les fils élastiques recouverts et les fils élastiques nus peut varier plus fortement que s'il s'agit de tissus plus minces et plus souples sans qu'il se produise de froncement ou de recroquevillement.
Mais il importe que les tensions des deux fils dans le tissu fini à l'état détaxé se trouvent entre elles dans une relation telle qu'elles soient suffisamment équilibrées pour que ni l'une ni l'autre face du tissu ne se'fronce ou se recroque- ville. En effet,.des tissus qui'ont tendance à se froncer, à se rouler ou à se recroqueviller quand ils sont relaxés sont de manipulation ardue au cours des opérations de coupe
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et le piquage et peuvent même déformer les objets auxquels ils sont incorporés.
Pour la production du tissu perfectionné en question, il suffit d'influer convenablement sur la résistance due à la friction dans la navette qui s'oppose à la sortie du fil au ours du tissage. Comme indiqué ci-avant, il est inutile de prévoir des dispositifs supplémentaires dans le métier à tisser. S'il s'agit de fabriquer le tissu de type batiste dont il a été parlé ci-avant, on constate qu'une résistance de friction égale à 7 grammes environ s'exerçant sur la gomme nue est égale à 45 grammes environ s'exerçant sur la gomme recouverte, telles qu'on peut les mesurer à l'aide d'un instrument connu de détermination de la tension du fil dans une navette, permet d'obtenir un tissu demeurant bien plat quand il est posé sur une surface d'appui.
On conçoit que ces tensions ne présentent pas de relation particulière par rapport à la force nécessaire pour allonger les fils depuis leur longueur de duitage jusqu'à la longueur ..du peigne du metier au cours du tissage. La vitesse et l'accélération de la navette sont capables d'assurer la relation désirée entre les tensions finales des fils de gem- me les uns recouverts, les autres nus dans le tissu relaxé fini.
Apparemment, le fil de gomme nu, qui n'est soumis à aucune tension avant le mouvement de la navette, va fléchir dans la mesure désirée pour assurer la longueur de duitage nécessaire avec une résistance de frottement relativement faible dans la navette, tandis que le fil de gamme recouvert - dont.la gomme est étirée à 100% environ de son état de relaxe ation normal dans le fil non soumis à la tension, exige une résistànce de frottement nettement plus grande pour assurer la relation désirée entre la longueur des'duites et la lon- gueur du peigne.du métier.
D'autres buts, caractéristiques et avantages de
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l'invention découlent de la description détaillée qui suit et qui porte sur diverses réalisations données à titre d'exemples en regard du dessin annexé dans lequel - la figure 1 est un diagramme de tissage montrant schématiquement une disposition de fils de chaîne et de fils de trame permettant l'obtention d'un tissu typique suivant l'invention; - la figure 2 est une vue schématique de la face de friction non glissante du tissu représenté dans la figure 1 et montre les positions de liage des fils de chaine par rap -port aux deux types de fil de trame élastique ; - la figure 3 est une vue grossie d'un fragment du tis- su produit d'après les diagrammes qui constituent les figu- res 1 et 2 en supposant qu'on regarde la face de friction non glissante du tissu;
Dans le dessin qui représente un mode de réalisation préféré de l'objet de l'invention dont il facilitera la mise en oeuvre, le nouveau tissu comprend des fils de chaîne 5 sensiblement inextensibles et pouvant être en acétate de cellulose, en rayonne, en "nylon", en coton, en lin, en laine ou en toute combinaison de ces matières.
Le tissu comprend également des fils de trame formant remplissage. Les fils de trame extensibles désignés par 7 sont disposés de manière à ménager des surfaces de friction; ils sont constitués, de préférence, par une matière élastiq que nue ayant un coefficient de frottement relativement élé vé par rapport à la peau du corps humain ou .plus générale- ment à la surface contre laquelle ils portent. Cette matiè- re élastique peut être un "élastomère" approprié quelconque tel que du caoutchouc naturel ou synthétique.
Des élastomè- res dotés de propriétés physiques convenables et préparés en partant de dioléfines conjuguées polymérisables, de dio-
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léfines halogénées et de combinaisons de ces dioléfines ou d'autres monomères polymérisables comme le styrène ou 1'aci -lonitrile, peuvent trouver leur emploi ici. Des exemples typiques d'élastomères convenables qu'on trouve dans le com- merce sont ceux connus sous les appellations de caoutchoucs GRS, "Néoprène", "Buna-N" et "Buna-S". Les fils de trame élastiques désignés par 6 peuvent être recouverts et con- stitués soit par une matière élastique de même nature, soit par une matière élastique différente de celle qui constitue les fils de trame élastiques 7.
Les fils élastiques re- couverts peuvent être engainés ou guipés l'aide de fila- ments constitués par n'importe quelle matière convenable; telle que la rayonne ou le coton; leur diamètre peut être su -périeur ou inférieur à celui des fils de trame élastiques nus.
On conçoit que le dessin ne représente que l'une des nombreuses réalisations possibles utilisant les fils de chaîne 5 représentés conventionnellement sous la forme -de fils x dans la figure 2 et les fils de trame 6 et 7, afin de ménager une surface de friction ou de non glissement sur un côté du tissu, tandis que son côté opposé n'offre que peu de friction. Dans cet exemple, l'armure est à deux fils de trame se répétant dans toute la longueur du tissu avec deux duites formées de fils de trame extensibles nus 7 alternant avec deux duites de fils de trame extensibles recouverts 6.
Comme représenté, les fils de trame nus ne sont maintenus que par certains des fils de chaîne (tous les huits fils) et flottent en travers de sept fils de chaîne intermédiaires, les fils de chaîne qui passent par-dessus ces fils de trame variant d'une duite à l'autre. Les fils de trame recouverts passent alternativement au-dessus et au- dessous des fils de chaîne suscessifs afin de former la majeure partie du corps du tissu et de ménager pratiquement
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la totalité de sa face à faible friction ou face esthétique- ment la meilleure.
La dispostion est telle qu'elle assure la production d'étroites côtes allongées rapprochées et sensiblement paral- lèles 10 formés de fils de trame élastiques nus 7 exposées et en surépaisseur au-dessus du fond du corps principal du tissu sur une de ses faces, ces côtes étant séparées par d'étroites dépressions intermédiaires parallèles à elles et s'étendant sur toute la largeur du tissu. Ces dépressions représentent les zones 11 relativement petites formées de fils de trame extensibles recouverts et les toutes petites zones exposées 12 des fils de chaîne aux endroits où ils pas- sent par-dessus les fils de trame recouverts.
De petites dépressions allongées 13 peuvent également être ménagées en- tre les nervures ou côtes voisines formées par les duites individuelles constituées par les paires de fils de trame nus adjacents mais qui sont à peine visibles. On conçoit que dans le tissu réel, les fils de chaîne 5 sont très voisins les uns des autres, surtout quand le tissu est à l'état relaxé et sont rapprochés par tension et tassés par la tension des fils de trame 6 et 7. Comme indiqué ci-dessus, un tissu typique peut comprendre 275 fils de chaîne tous les 25 mm et environ 70 fils de trame tous les 25 mm.
Sur la face du tissu opposée à celle que montre la figure 3, les fils de chaîne 5 et les fils de trame élasti- ques recouverts 6 occupent la majeure partie de la surface de ce qu'on peut appeler le "beau côté'' du tissu, tandis que kes fils de trame élastiques nus 7 sont invisibles sur ce "beau côté", de sorte que l'aspect tissé normal d'une étoffe non élastique est donné à ce côté et que son coefficient de frottement est faible.
Quand des vêtements destinés à porter directement contre le corps sont confectionnés à l'aide de ce tissu,
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ils étreignent le corps et ne remontent pas en se fronçant ou en faisant des plis pas plus qu'ils ne glissent en raison de la présence des diverses zones exposées qui sont formées de fils de trame s'étendant vers l'extérieur dans une certaine mesure à partir du corps principal ou envers du tissu sur,sa face qui est en contact avec la peau de l'usa- ger. Les diverses côtes formées de fils de trame nus exposés qui se trouvent sur la face de friction ou de non-glissement du tissu sont réparties sur sa surface qui vient en contact avec la peau et constituent un pourcentage important de 1'é- tendue de cette surface. Dans le tissu particulier qui est représenté, elles représentent environ 50% de l'étendue de cette surface.
D'autres dessins de tissage que ceux qui sont repré- sentés peuvent trouver leur place ici. C'est ainsi que le nombre des fils élastiques recouverts et des fils élas- tiques nus qui composent la trame peut varier et que le nombre relatif des duites formées des divers types de fil de trame et leurs relations mutuelles dans le dessin peu- vent varier.
On conçoit que le terme "nu" employé dans ce texte signifie que les fils de trame 7 ne sont pas guipés ou enveloppés d'une gaine de fils de coton, de rayonne ou matière analogue et que la matière élastique même qui peut être de la gomme est exposée.
Pour réduire au minimum l'effet nuisible de la coupe par les aiguilles des fils élastiques nus au cours du piquai ce qui par traction vers l'extérieur crée des bouts flot- tants de ces fils, il est désirable ainsi qu'on l'a vérifié d'employer une armure dans laquelle les fils de trame élastiques nus flottants soient liés au fond du tissu par plus d'un seul fil de chaîne entre deux parties flottantes successives. Ainsi, par exemple, deux des fils de chaîne non élastiques peuvent passer au-dessus de chacun des fils
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G'est ainsi. que dans- une armure comportant deux duites en, gomme nue et deux d'uits en gomme recouverte se répétant alternativement les- duites en gomme nue peuvent-. asser sous chaque huitième et dixième chine et peuvent folteer au-dessus des chaînes restantes d'un groupe de oau por les deux duites adjacentes de gomme nue, les points où les chaînes passent au-dessus de ces duites occupent,, de préfé- rence, des positions différentes en travers de la largeur du tissu.
Si l'on considère des fils de chaîne, le huitième et le dixième peuvent par exemple passer au-dessus de la - première duite de gomme nue, tandis que le troisième et le cinquième peuvent passer au-dessus de laseconde duite de gomme. on conçoit qu'une chaîne seulement passe au-dessous de la gomme nue de chaque duite entre les deux chaînes qui passent au-dessus et qu'il y a sept. chaînes voisines qui passent sous chacune des gommes nues afin de ménager la partie flottante relativement longue de ces dernières jusque la chaîne suivante qui passe au-dessus. En outre, chaque
Chaîne considérée de deux en deux passe au-dessus de chaque duite en gomme recouverte tandis que les chaînes intermédi- aires passent au-dessous de chacune de ces duites, et sur les deux duites voisines chaque chaîne passera au-dessus de l'une et au-dessous de l'autre.
Ce mode de tissage s'avère très satisfaisant surtout si l'on emploie du fil élastique nu de calibre n 75 représentant 5400 brins pour 453 grammes et du fil élastique recouvert de calibre n 95 re- présentant 5800 brins pour ce même poids.
Il peut être désirable dans certains cas de prévoir dans un tissu un plus grand nombre de duites élastiques recouvertes que de duites élastiques nues. C'est ainsi, par exemple, qu'il peut y avoir alternativement des groupes de quatre duites élastiques recouvertes, puis deux duite/
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élastiques nues dans toute la longueur du tissu ou bien six duites élastiques recouvertes, puis deux duites élastiques nues par groupes alternés dans toute la longueur du tissu ou même n'importe quel groupage approprué de duites recou- vertes et de duites nues.
Les tensions relatives s'exerçant sur les duites élastiques nues et recouvertes doivent être convenablement choisies en fonction des principes ici indiqués compte tenu du type de tissu représenté, afin d'as surer la production d'un tissu qui, une fois relaxé, s'appli que bien à plat contre la surface sous-jacente.
Un tissu typique qui peut être fabriqué par le présent procédé et qui a l'avantage de s'appliquer bien à plat sans froncer ou se rider quand il est à l'état relaxé tout en possédant d'autres caractéristiques désirables est la batiste. Ce tissu est établi à l'aide de l'armure sus- indiquée dans laquelle chaque huitième et dixième chaîne passe au-dessus des duites élastiques nues qui sont disposées par paires alternées entre les paires des duites élastiques recouvertes. Dans ce tissu, la lisière est formée' de 72 brins d'un fil de chaîne à denier 150 en fibre d'acétate de cellulose fisposés en deux nappes. La partie principale formant le corps de ce tissu contient Il.840 birn de fil de chaîne formé de fibre d'acétate de cellulose à
150 deniers.
Les fils de trame employés dans la constitution de de tissu sont des fils élastiques recouverts (gommes recouvertes de type IG-7 à noyau de gomme de calibre n 95 et guipage de coton) représentant 5900 brins pour 453 gramn.g
Les fils élastiques nus sont constitués par des filaments de gomme de calibre n 75 représentant 5400 brins pour ce même poids. Les fils de trame sont engagés dans la foule, de manière à produire 32 duites chacune formée de gomme re- couverte et de gomme nue sur 25 mm avec deux duites de répétition. La largeur du peigne employé dans l'opération
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de tissage est égale à 1 mètre 90 environ.
La navette portant le fil élastique recouvert est réglée de manière à assurer une résistance de friction égale à 45 grammes; celle qui porte le fil élastique nu est réglée, au contraire, de maniè- re à assurer une résistance de friction égale à 7 grammes.
Les déterminations sont faites à l'aide d'un instrument à mesurer la résistance de friction. Après la production du tissu et son dégagement du métier, on le soumet aux traitée ments usuels de dégommage (par ébullition) et de finissage.
Le tissu résultant possède à l'état fini une largeur égale à 1,06 mètre; il comporte approximativement 7a duites de fils élastiques recouverts et nus tous les 25 mm de la longueur du tissu et 280 brins de chaîne tous les 25 mm de sa largeur mesurée dans le corps du tissu.
Des déterminations ont été faites sur deux fils de trame à l'état brut, à l'état dégommé par ébullition et à l'état fini.
Elles ont donné les résultats suivants :
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<tb> A <SEP> l'état <SEP> brut <SEP> A <SEP> l'état <SEP> dégommé <SEP> A <SEP> l'état <SEP> fini
<tb>
<tb> 94 <SEP> cm <SEP> 94 <SEP> cm <SEP> 99,3 <SEP> cm
<tb>
<tb> 109 <SEP> cm <SEP> 104 <SEP> cm. <SEP> 97,5 <SEP> cm
<tb>
Des déterminations ont porté également sur le module à l'état brut et sur le module à l'état fini des deux fils de trame. On a pu vérifier que le fil de gomme nu a un module à l'état brut égal à 120 et un module à l'état fini égal à 110, ce qui dénote un changement d'élasticité relativement petit de ce fil par suite du processus de finis sage.
En outre, on a constaté que le fil de gomme recouvert a un module à l'état brut égal à 110 et un module fini égal à 55/ On conçoit que ces valeurs des mddules sont les nom- bres de grammes nécessaires pour fouxrnir un allongement de 100 % des fils. Apparemment, le processus de finissage a un
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beaucoup plus marqué sur 1'-élasticité: du fil de gomme recou- vert, probablement en raison du fait que dams; ce fil, le noyau ou âme de gomme se trouve sous,'une-, notable tension quand le fil est à l'état de. contraction, maximum.. L'engaina- ge ou guipage formant le recouvrement, de:la gomme: tend à maintenir le noyau ou âme de gomme tendu dans une mesure re- présentant environ 100% de sa longueur originelle.
Un échantillon du tissu décrit en dernier lieu a été analysé en vue de déterminer l'importance de la tension ex- ercée en moyenne par les deux fils de trame quand le tissu est à l'état relaxé. Il a été nécessaire à cet effet de dé- terminé le trajet suivi par les deux fils de trame en travers du tissu fini. Cette détermination a été faîte en noyant un morceau de tissu dans de la cire de paraffine.
On a employé pour cela un morceau de tissu ayant une largeur égale à 25 mm et une longueur égale à 150 mm la longueur étant mesurée dans la direction des fils de trame. De minces découpes faites dans le sens de la longueur du tissu ont été examinées sous l'oculaire d'un microscope.ayant une grossis- sement de 50x. On a constaté que le fil de gomme nu dans le tissu présente par tissage un crêpelage, tandis que le fil de gomme recouvert est droit et exempt de crêpelage. On a mesuré le crêpelage en question en traçant la longueur de la partie courbe du fil par projection sur une surface convenable au moyen d'une chambre;claire fixée au microscope ; puis en mesurant cette longueur à l'aide d'une roulette traceuse ou d'une roulette servant à la lecture des cartel.
De semblables mesures ont été faites sur ingt échantillons découpés à même le fil de gomme nu tel qu'il se trouve dans le tissu noyé dans la cite de paraffine. La détermination ainsi effectuée a révélé que les fils de trame en gomme nue suivant un trajet qui est toujours supérieur à la longueur du tissu dans le sens de la trame et que l'importance de l'augmentation de longueur d'un fil varie considérablemetn le
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tableau suivant met en évidence les résultats obtenus.
EMI18.1
<tb>
<tb>
AUGMENTATION <SEP> DE <SEP> LONGUEUR <SEP> FONDEE <SEP> SUR <SEP> LA <SEP> LONGUE <SEP> DU <SEP> TISSU <SEP> .-
<tb>
<tb>
<tb> Moyenne <SEP> % <SEP> Minimum <SEP> % <SEP> Maximum <SEP> % <SEP> Déviation <SEP> Coefficient
<tb>
<tb> Standard <SEP> % <SEP> de <SEP> variation
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 5,31 <SEP> 1,33 <SEP> 12,68 <SEP> 3,35 <SEP> 63,1
<tb>
Ayant ainsi déterminé la longueur supplémentaire; moyenne des fils de gomme nus par raport à la longeur du tissu à l'état relaxé dans le sens de la trame, on a procédé à des déterminations des longueurs réelles des duites en gomme nue après leur dégagement du tissu. Dix tronçons de fil de gomme nu ont été ainsi enlevés, puis leurs longueurs ont été mesurées par rapport à la longueur du tissu auquel ils avaient été prélevées.
On a obtenu ainsi les données suivantes.:
EMI18.2
<tb>
<tb> AUGEMENTATIN <SEP> DE <SEP> LONGEUR <SEP> FONDEE <SEP> SUR <SEP> LA <SEP> LONGUES <SEP> DU <SEP> TISSU. <SEP> - <SEP>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Moyenne <SEP> % <SEP> Minimum <SEP> % <SEP> Maximum <SEP> % <SEP> Déviation <SEP> Coefficient <SEP> de <SEP>
<tb>
<tb> standard <SEP> variation <SEP> %
<tb>
<tb> %
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 2,75 <SEP> 1,88 <SEP> 8,13 <SEP> 3,45 <SEP> 125,4
<tb>
* Ce fil était plus court de 25 cm après son dégagement du tissu, de sorte que le changement de longueur était une diminution plutôt qu'une augmentation de longueur.
De façon analogue, on a prélevé au tissu dix morceaux de fil de gomme recouvert, puis on a déterminé leur longueur par rapport à celle du tissu. On a constaté que chacun d'eux est plus court que le morceau de tissu auquel il avait été prélevé. Les résultats suivants ont été obtenus.
EMI18.3
<tb>
<tb>
AUGMENTATION <SEP> DE <SEP> LONGUEUR <SEP> FONDEE <SEP> SUR <SEP> LES <SEP> LONGUEURS <SEP> DE <SEP> FIL.-
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Moyenne <SEP> % <SEP> Minimum <SEP> % <SEP> Maixium <SEP> % <SEP> Déviation <SEP> variation% <SEP> de
<tb>
<tb> standard <SEP> % <SEP> varition <SEP> %
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 9,08 <SEP> 6,67 <SEP> 10,35 <SEP> 1,21 <SEP> 13,3
<tb>
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Si l'on tient compte du trajet tortueux des fils de gomme nus à travers le tissu et du trajet rectiligne du fil de gomme recouvert, les déterminations suivantes ont été fai. tes quant aux importances des extensions que conservèrent les deux fils dans le tissu.
EMI19.1
<tb>
AUGMENTATIONS <SEP> DE <SEP> LONGUEUR <SEP> DE <SEP> FIL%
<tb> 1
<tb>
<tb> Fil <SEP> de <SEP> gomme <SEP> nu <SEP> Fil <SEP> de <SEP> gomme <SEP> recouvert
<tb>
<tb> Moyenne <SEP> % <SEP> 2.49 <SEP> 9,08
<tb>
<tb>
<tb> Minimum <SEP> % <SEP> 0,00 <SEP> 6,67
<tb>
<tb>
<tb> Maximum <SEP> % <SEP> . <SEP> 14,85 <SEP> , <SEP> 10,35
<tb>
A l'aide de ces données, la charge nécessaire pour étirer les deux,types de fil par rapport au pourcentage moyen indiqué a été déterminée à l'aide d'une machine In- strom. Toutefois, les fils employés au cours de cet essai étaient des fils non usés et non traités du caractère renco -tré dans le tissu plutôt que des fils puisés au tissu.
Dix fils de chaque type ayant chacun 25 cm de longueur furent . essayés en utilisant la pleine capacité de 10 grammes de la machine, une vitesse de traverse supérieure égale à 25 cm par minute, une vitesse de graphite de 50 cm par minute et une charge de tension préalable égale à 0,1 g afin de donner initialement aux fils la rectitude requise.
Les ré- sultats suivants furent obtenus :
EMI19.2
<tb> Fil <SEP> de <SEP> gomme <SEP> nu <SEP> Fil <SEP> de <SEP> gomme
<tb> recouvert
<tb>
<tb> Moyenne <SEP> (en <SEP> grammes) <SEP> 0,78 <SEP> 3,61
<tb>
<tb> Minimum <SEP> (en <SEP> grammes) <SEP> 0,00 <SEP> 3,04
<tb>
<tb> Maxiumu <SEP> ( <SEP> en <SEP> grammes) <SEP> 3,03 <SEP> 3,88
<tb>
Si l'on se rappelle que le module de la gomme recou- verte est réduit de 50% environ par le traitement auquel est soumis le tissu au cours de son finissage, il semble que pour le tissu particulier examiné ci-dessus, les fils
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'de gomme nus ayant une longueur de 25 cm (dans le sens de la trame) se trouvent sous une tension moyenne (le tissu étant à l'état relaxé) égale à 0,
78 gr tandis que les fils de gomme recouverts dans la même longueur de tissu se trouvent sous une tension moyenne égale à 1,80 g environ.
Cette relation assure u tissu s'appliquant à plat.
Comme indiqué ci-dessus, il a été estimé désirable en vue de l'obtention d'un tissu ayant un aspect uniforme dans toute son étendue et qui ne s'enroule ni ne se fronce, ni ne présente une autre déformation quelconque, de prévoir approximativement la même longueur de duite pour les fils de trame élastiques recouverts et nus à mesure que le tissu est produit sur le métier. Une tension de friction bien inférieure est nécessaire pour la gomme nue que pour la gomme recouverte pour atteindre ce résultat.
On entendu ici par "côtes rapprochées" un certain nombre de côtes ayant 25 mm de longueur, par exemple au moins trois semblables côtes tous les 25 mm de la longueur du tissu.
-Les détails de réalisation de ce tissu perfectionné et les modalités d'exécution du procédé qui permet de l'ob- tenir peuvent être modifiés sans s'écarter de l'invention dans la domaine des équivalences techniques.
REVENDICATIONS.- l.- Tissu élastique textile résistant à la tendance au glissement utilisable en particulier pour la confection de sous-vêtements ou de vêtements s'appliquant contre le corps humain et extensible dans un seul sens, caractérisé par le fait qu'il contient des fils de trame élastiques à surface de friction dont certaines parties exposées sont en surépaisseur sur une seule face du tissu et au-dessus de la surface de son corps selon des zones espacées .