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L'invention se réfère aux métiers à tisser sans navette dans lesquels le fil de,trame est tiré dans le pas par un organe tire-trame à mouvement alternatif.
Dans les métiers du genre en question il a déjà été proposé de réaliser une lisière sur le bord de la chaîne correspondant à la sortie de l'organe t ire-trame en repliant dans le pas l'extré- mité dépassante de la dernière duite par le moyen d'un crochet enfoncé entre les fils de chaîne marginaux. Toutefois ce procédé connu, tel qu'il a été mis en oeuvre jusqu'ici, présente l'incon-
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vénient d'exiger que l'extrémité dépassante de la duite soit main- tenue de façon très précise de manière à pouvoir être prise à coup sûr par le crochet.
L'invention permet d'éviter cet inconvénient. Suivant l'in- vention, après avoir enfoncé la tête du crochet à travers les fils de chaîne''voisins du bord de sortie de la chaîne de manière à ame- ner ladite tête près de l'extrémité dépassante de la dernière duite, on fait tourner ce crochet sur lui-même d'environ un tour de maniè- re à enrouler sur lui ladite extrémité'et on le retire pour qu'il accroche cette extrémité et l'entraîne dans'le pas.
L'on peut avantageusement prévoir des moyens pour serrer légè- rement l'extrémité libre de la duite à une certaine distance du bord correspondant de la chaîne. Suivant l'invention l'on utilise à cet effet des fils longitudinaux croisés à lafaçon des fils de chaîne et qui enserrent entre eux l'extrémité de la duite tout comme les fils de chaîne principaux eux-mêmes.. Le pinçage réalisé sur l'extrémité de la duite par ces quelques fils auxiliaires est relativement faible et insuffisant pour retenir ladite extrémité à l'encontre de la traction du crochet dont il ne gêne pas le fonc- tionnement. Ces fils additionnels peuvent être immobiles longitu- dinalement, mais il est préférable de les faire se déplacer afin d'éviter leur usure localisée.
On peut appeler ces fils à partir de bobines appropriées convenablement freinées, en les faisant s'enrouler sur le rouleau d'appel du tissu, d'où il est ensuite facile de les récupérer." ' Le crochet utilisé comporte de préférence une encoche étroite et relativ,ement profonde.
Pour que sa rotation puisse lui permettre de saisir la partie libre de la duite, on recourbe sa tige près de la tête à un angle approprié, par exemple de l'ordre de 45 , dans un plan perpendiculaire au plan transversal de l'encoche et pour
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que cette cour bure.ne gêne-pas le passage du crochet à travers les fils de chaîne, on s'arrange pour que, lors de ce passage, l'extré- mité'recourbée se trouve dans un plan qui coupe le plan moyen de la chaîne substantiellement suivant une ligne droite longitudinale.
L'invention vise encore un dispositif particulier de commande du crochet,pour la mise en oeuvre du procédé sus-exposé, lequel dis- positif comporte un bras radial solidaire d'un arbre creux disposé sur le côté considéré du métier, au-delà du bord du tissu, suivant une direction substantiellement longitudinale, lequel bras porte en bout le crochet'dont la tige fait avec le bras un angle d'environ
60 , dans un plan transversal par rapport à l'arbre creux, ce cro- chet étant monté à rotation et étant relié par des engrenages d'an- gle et par un arbre disposé suivant l'axe du bras, avec un arbre intérieur logé dans l'arbre creux précité et susceptible de tourner dans celui-ci de manière que.lorsque l'arbre intérieur tourne par rapport à l'arbre creux, le crochet tourne sur lui-même,
tandis que lorsque les deux arbres tournent simultanément, le bras radial se déplace angulairement en entraînant avec lui le crochet qui reste immobile autour de son axe'propre.
La disposition suivant l'invention peut comporter un mécanisme de commande agissant sur l'arbre de commande de la rotation du cro- chet, un mécanisme à friction tendant à freiner l'arbre portant le bras radial, et un système de butées limitant l'angle de rotation relative des deux arbres, de télle manièfe qu',au début de la course de ce mécanisme de commande le premier arbre tourne seul pendant un certain angle, puis que le système de butées entre en action pour obliger le second arbre à tourner.avec le premier.
Le mécanisme de commande peut notamment être constitué par une tringle à mouvement alternatif ac.tionnant un levier articulé sur un support fixe et solidaire d'un secteur denté qui engrène avec un pignon calé sur
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l'arbre de commande du crochet, tandis que l'arbre portant le bras radial convenablement freiné, est entraîné par le système de butées interposé entre lui et le premier arbre.
On peut prévoir la longueur de l'extrémité libre de la duite- . telle que lors du retour du crochet une certaine partie de cette extrémité''soit tirée par celui-ci au-dessus de l'ensemble des fils de chaîne. Les bouts ainsi tirés à la suite les uns des autres forment le long du tissu une sorte de frange continue. On supprime de préférence cette frange en rasant le tissu sur le métier lui- même en arrière de la ligne de tissage. Mais on peut également con- server cette frange, ce qui peut présenter des avantages dans cer- taines utilisations du tissu, étant remarqué qu'il est facile de réaliser ladite frange à toute longueur désirée.
Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre 1''invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantage s qu'elle est susceptible de procurer : Fig. 1 1 est une vue générale en perspective d'un dispositif de réalisation de lisière suivant l'invention, monté sur un métier à tisser à aiguille tire-trame.
Fig. 2 est une vue en perspective semblable à celle de fig. 1, mais limitée aux organes essentiels du dispositif, les piè- ces qui les entourent et qui les dissimulent en fig. 1 n'étant in- diquées qu'en traits interrompus.
. Fig. 3 est une coupé longitudinale générale de ce dispo- sitif.
Fig. 4 en est une coupe transversale suivant IV-IV (fig. 3). '
Fig. 5 montre l'extrémité du crochet suivant une direc- tion à 90 par rapport au plan de coupe de fig. 4.
Fig. 6 reproduit une partie-de fig. 1 à la position levée
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du bras portant ltaiguille.
Fig. 7 à 10 sont des vues 'en plan partielle montrant le bord du tissu sur lequel doit se faire la lisière pour quatre pha- ses successives du travail du crochet de formation de lisières..
Fig. 11 est une vue semblable à celles de fig. 7 à 10, mais montrant letissu après rasage de la frange.
Fig. 12 est une coupe de détail d'un dispositif de rasa- ge de la frange formée par les extrémités des fils de trame re- pliées pour former les lisières.
Fig. 1 montre le côté droit d'un métier sans navette avec l'aiguille .tire-trame 1 qui 'tire le fil à partir du côté gauche du métier (non représenté) pour sortir par le côté droit. 3 désigne le peigne du battant de serrage,de la duite, tandis que 5 est le templet qui agit sur le tissu renvoyé par le rouleau 6.
Sur le côté droit du métier est fixé un collier 7 dans lequel est serré un manchon 8 dont l'extrémité avant est solidaire d'un boîtier cylindrique 9 excentré par rapport au manchon 8. L'axe du manchon 8 est à peu de chose près horizontal et longitudinal par rapport au métier. A l'intérieur de ce manchon 8 est disposé un ar- bre tubulaire 10 (fig. 2 et 3) centré dans des bagues 11, montées dans le manchon 8. L'arbre tubulaire 10 renferme à son tour un ar- bre intérieur 12 qui peut tourner librement.
Dans 1''exemple repré- senté en fig. 3 l'arbre 12 est supporté d'une part par 1.'extrémité antérieure de l'arbre tubulaire 10, convenablement alésée, d'autre part par'une bague 13. montée dans l'extrémité postérieure dudit arbre.-
Sur l'extrémité postérieure de l'arbre tubulaire 10 est calée l'une des branches d'une équerre 14, tandis que sur l'extrémité antérieure de cet arbre, à l'intérieur du boîtier 9, est montée une poulie 15 qui est bloquée en position angulaire par le moyen d'une
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vis-pointeau 16.
La face antérieure de la poulie 15 porte un goujon 17 destiné à coopérer avec les bords d'un secteur 18 monté sur l'ex- trémité antérieure de l'arbre 12, lequel secteur 18 est solidaire d'un pignon 19'
Le pignon 19 engrène avec un secteur denté 20 calé sur un ar- bre 21 porté par le fond- du boîtier 9 et-par son couvercle 9a.
L'arbre 21 dépasse en avant du couvercle 9a pour porter un bras d'entraînement 22. D'autre part le fond du boîtier 9 porte deux goujons 23 (fig. 2 et 4) sur chacun-desquels s'articule un bras 24 dont l'extrémité libre porte un sabot'articulé 25 qui vient s'appli- quer sur la périphérie de la poulie 15 sous l'action d'un ressort transversal 26 dont les extrémités sont respectivement attachées aux deux'bras 24.
Sur l'extrémité postérieure de l'arbre intérieur 12 est monté un engrenage conique 27 (fig.' 2, 3 et 4) qui engrène avec un engrenage correspondant 28 monté sur un arbre 29 disposé à l'inté- rieur d'un bras radial tubulaire 30 fixé à 1'équerre 14. Le montage de l'arbre 29 à l'intérieur du bras 30 peut être réalisé de même manière que, celui de l'arbre 12' à l'intérieur de l'arbre tubulaire 10. On aperçoit notamment en fige 4 la bague d'extrémité 31 montée à l'intérieur du bras 30. L'extrémité du bras 30 porte une fausse équerre 32, d'angle au sommet égal à environ 120 , et sur la branche libre de cette équerre 32 est fixé un palier 33 dans lequel tourne un petit arbre 34. Les arbres 29 et 34 sont reliés l'un à l'autre par deux engrenages coniques, respectivement 35 et 36.
L'arbre 34 se prolonge sous la forme d'une tige 37 terminée par une tête de crochet 38. Comme le montre bien la vue de détail de fig. 5, cette tige 37 comporte un coude à environ 45 et la tête 38 est découpée d'une encoche étroite et profonde, dont le plan transversal est perpendiculaire au plan du coude.
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Les deux paires d'engrenages coniques 27, 28 d'une part, et 35, 36 d'autre part'peuvent éventuellement être enfermées dans des carters protecteurs. Dans l'exemple représenté, il n'a été prévu qu'un seul carter 39 pour la première paire 27,,28, la seconde pai- re 35, 36 restant découverte,
Le bras 22 est attelé par l'intermédiaire d'un joint à rotule 40 avec.une tige verticale 41, elle-même actionnée par le moyen d'un excentrique ou d'une came appropriée, calé sur l'arbre du mé- tier. La tige 41 oscille verticalement en synchronisme avec le mou- vement de l'aiguille 1, ainsi qu'il sera d'ailleurs expliqué plus en détail ci-après.
Sur le côté droit du métier, et à une certaine distance du bord du tissu, ,on a prévu quelques fils de chaîne supplémentaires 42 (quatre dans l'exemple représenté) qui se dévident de l'ensouple du métier, ou d'une ensouple auxiliaire appropriée, et qui sont actionnés par le moyen d'une mécanique d'armure quelconque, combinée ou non avec .celle du tissu. Ces fils 42 peuvent passer dans les mêmes cadres de lisse que les fils principaux 2 ou bien ils peuvent être commandés par deux petits cadres séparés suivant une armure simple, par exemple une armure .taffetas.
Chaque duite tirée par l'aiguille 1 dépasse le bord de sortie 'du tissu comme indiqué en 43.
A l'instant du coup,de battant le bras 30 se trouve à la posi- tion relevée de fig. 6,position qu'on a très schématiquement indi- quée par le trait 30' en fig. 1. Le plan déterminé par les deux parties de la tige de crochet 37 est substantiellement parallèle à l'axe du manchon 8, c'est-à-dire à l'axe longitudinal du métier. On notera qu'à cette position des pièces le bras 30 et le crochet 37- @ 38 ne gênent pas lepassage du peigne 3 qui peut donc librement serrer la duite.
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Dès que le battant a commencé à reculer, la tige 41 (fig. 1) s'abaisse en faisant tourner le bras 22 et l'arbre 21. Ce dernier par le secteur 20 et le pignon 19 (fig. 2) fait tourner l'arbre- intérieur 12 en sens inverse des aiguilles d'une montre pour un observateur se tenant devant le métier. Au début de ce commencement de rotation la poulie 15, freinée par les sabots 25, reste immobile et il en va de même pour l'arbre tubulaire 10, l'équerre 14 et le bras 30, de dernier restant donc à la position levée de fig. 6. Le seul effet du mouvement vers le bas de la tige 41 est ainsi de faire tourner le crochet 37-38 sur lui-même.
Mais quand le crochet 37-38 a ainsi tourné sur lui-même d'un tour complet, l'extrémité du secteur 18 qui se trouve en avant dans le sens de rotation de l'arbre 12, vient buter contre le goujon 17.
A partir de ce moment le mouvement ultérieur vers le bas de la tige 41 entratne positivement l'arbre tubulaire 10 avec l'équerre 14 et le bras 30. Du fait de cet entraînement, l' engrenage conique 27 ne tourne plus par rapport à l'équerre 14,'de telle sorte que l'engre- nage 28 ne tourne plus autour de son axe propre, le crochet 37-38 cessant de tourner sur lui-même. Le seul effet du mouvement vers le bas de la tige 41 est alors de faire tourner en bloc le bras 30 avec le crochet 37-38, tout comme si ce dernier était soudé sur l'équer- re 32.
Les choses sont réglées de telle sorte que le crochet 37-38 ainsi entraîné en rotation autour de l'axe géométrique du manchon 8, traverse obliquement la nappe supérieure des fils de chaîne 2 au voisinage du bord du tissu et que sa tête pointue 38 vienne sortir entre les deux nappes dans l'espace libre compris entre les fils de chaîne principaux 2 et les fils de chaîne auxiliaires 42. La vue de détail de fig. 7 montre bien la position des pièces à la fin de ce mouvement. Il est important de noter qu'à l'instant
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où le crochet 37-38 traverse la nappe supérieure de fils de chaîne, le pas s'est déjà ouvert à nouveau, la dernière duite étant ainsi bloquée par le croisement des fils de chaîne principaux 2 et des fils de chaine auxiliaires 42.
Le mouvement de la tige 41 s'inverse alors, cette tige remon- tant en faisant tourner le bras 22 en sens inverse des aiguilles d'une montre. Le secteur denté 20 entraîne à nouveau le pignon 19 (fig. 2) mais cette fois ce dernier tourne dans le sens des aiguil- les d'une montre.- Le bord du secteur 18 qui touchait le goujon 17 quitte alors ce goujon qui reste immobile, en raison du freinage de la-poulie 15 par les sabots 25. Le mouvement du bras 22 a donc d'abord pour résultat de faire simplement tourner le crochet 37-38 sur lui-même d'un tour complet sans que le bras 30 ne se déplace.
Dans ce mouvement de rotation du 'crochet, l'extrémité ou tête 38 de ce crochet décrit une 'surface conique et les choses sont réglées de telle sorte que cette surface conique soit traversée par la partie 43 de'la dernière duite qui dépasse à droite des fils de chaîne principaux 2. Il en résulte que le crochet 37-38 oblige cette partie 43 à s'enrouler autour de lui, comme le font bien comprendre les fige 7 ;et 8.
Quand le secteur 18 a terminé son mouvement libre, son bord qui se trouve en avant dans le mouvement-de rotation de l'arbre 12 vient buter contre le goujon 17 et entraîne par conséquent.en bloc l'arbre tubulaire 18, l'équerre 14 et le bras 30 comme on l'a déjà expliqué plus haut, mais en sens inverse. Ce.-la a pour effet de ramener le crochet .37-38 en arrière, c'est-à-dire de lui faire traverser à nouveau la nappe supérieure des fils de chaîne principaux 2 pour revenir à la position de fig. 6. La tête terminale 38 de ce crochet se trouvant dans un plan parallèle à l'axe du manchon 8, c'est-à-dire sensiblement à plat, ce retour
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.peut s'effectuer sans accrocher les fils de chaîne principaux 2.
Par contre le retour' en question entraîne la partie libre 43 de la dernière duite qui, insuffisamment retenue par le très petit nombre de fils de chaine auxiliaires 42, glisse sans peine dans ceux-ci et se dégage. Fig. 10 montre les pièces à l'instant où la tête 38 achevé de sortir d'entre les deux nappes de fils de chaîne
2 en tirant avec elle le-bout de fil 43 qui sort ainsi du pas.
Lorsque l'aiguille-tire-trame 1 a déposé la duite suivante ce bout de fil 43 est serré dans le pas avec cette duite, sauf en ' ce qui concerne sa partie extrême qui dépasse au-dessus de l'en- semble des deux nappes de chaîne. Il en résulte que le tissu fina- lement obtenu se présente avec une véritable lisière marginale en surépaisseur et avec une sorte de frange qui sort du bord intérieur de cette lisière. En fig. 7 à 10 on a référencé 44 les bouts de fil libres constituant cette frange.
Quant aux fils de chaîne auxiliaires 42, à chaque cycle de fonctionnement du crochet, celui-ci leur enlève le fil de trame qu'ils avaient serré, de telle sorte que ces fils s'enroulent sur le rouleau d'appel du tissu sous la simple, forme de fils parallèles.
Ils peuvent ainsi être réutilisés plusieurs*fois, si on le désire, jusqu'à usure complète.
L'invention assure un fonctionnement très sûr, sans qu'il soit nécessaire que les bouts de fil 43 soient maintenus de façon précise, même s'ils sont très lâches ou disposés obliquement.
Lorsque la frange 44 constitue un inconvénient, l'on peut la couper automatiquement sur le métier lui-même, comme on l'a sup- posé en fig. 1. Dans cette figure, sur l'avant du métier et sur le côté droit de celui-ci est disposé un carter 45 qui présente sa face ouverte vers le bord.du tissu. Comme le montre le détail de fig. 12, dans ce carter est monté un arbre transversal 46 en-
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traîne en rotation rapide par une chaîne 47 (ou éventuellement une courroie) qui passe sur une roue 48 calée sur ledit arbre.
L'arbre 46 porte à l'intérieur du carter 45 un petit tambour 49 sur lequel sont montés alternativement des mouchets de brosse 50 et des lames coupantes 51. Dans la rotation de l'arbre du tambour 49 les mouchets 50 redressent les fils de frange 44 du tissu,' @ tandis que les,,lames 51, animées d'une grande vitesse, frappent et coupent ces fils en frôlant au passage un couteau plat fixe 52, fixé aucarter 45 de manière que son tranchant reçoive les fils de frange redressés par les mouchets 50. Pour éliminer les débris de fils, on relie le carter 45 à un dispositif d'aspiration approprié par une tuyauterie telle que 53.
Fig. 11.montre l'aspect que présente le tissu et les fils de chaîne latéraux auxiliaires après le rasage réalisé par le dispo- sitif de fig. 12.
Les fils de chaîne auxiliaires 42 peuvent être bouclés sur eux-mêmes sous forme de fils sans fin. On peut,encore laisser ces fils fixes en les réalisant en une matière résistante à l'usure (polyamides). Pour certaines applications l'on peut avoir avantage à.conserver la frange 44, voire même à la prévoir volontairement très longue.