<Desc/Clms Page number 1>
On connaît des poutres susceptibles d'allongement et de raccou" cissement télescopique et constituées par des éléments de poutre extérieurs et intérieurs, notamment des poutres de coffrage, et elles ont été réalisées sois des formes diverses. On a employé divers moyens pour fixer la position des éléments de poutre extérieurs par
<Desc/Clms Page number 2>
rapport aux éléments Je poutre intérieurs, en faisant usage de crémaillères et de pignons engrenant avec celles-ci, de colliers de serrage en forme de pinces, ou d'assemblages à vis et à coins . Lais l'inconvénient des moyens d'assemblage de ce genre est qu'ils font fortement saillie sur la poutre, ou tout au moins qu'ils forment des pièces détachées.
L'inconvénient qui en résulte est que, lors- qu'on jette les poutres, par exemple lors de l'empilage dans les entrepôts afin d'abréger les. temps de transport, chose qui ne peut être évitée dans le travail pratique, ces pièces en saillie sont faussées ou arrachées, de sorte que des travaux constants de répara- tion deviennent nécessaires et réduisent l'économie qui est nécessai- re dans l'emploi de le poutre. Les pièces détachées, par contre, sont exposées à des pertes constantes, également en raison du travail re-. lativement rude dans le bâtiment, de sorte que la poutre devient inutilisable au moins temporairement.
Le but de la présente invention est d'éliminer cet inconvénient qui est essentiellement inhérent aux réalisations de poutres connues,
Poun résoudre ce problème, les poutres susceptibles d'allonge- ment et de raccourcissement télescopique et constituées par des élé- ments de poutre extérieurs et intérieurs, notamment les poutres de coffrage, telles qu'elles sont prévues par l'invention, sont carac- térisées par le fait qu'un élément de poutre extérieur est exécuté en biseau pu moins à une extrémité, et que l'espace libre einsi obte- nu au-dessus de sa membrure inférieure sert à loger les moyens de fixation qui maintiennent les.
éléments de poutre extérieurs et inté- rieurs dans leur position mutuelle, de sorte que, dans le sens Filant de la membrure supérieure vers la membrure inférieure de l'élément de poutre extérieur, les moyens de fixation ne font pas saillie eu-delà de la membrure inférieure.
Si l'on aminage un élément de poutre intérieur de façon qu'il maintienne des organes de fixation en eux-mêmes détachés, par exemple un coin, on élimine aussi le deuxième inconvénient des moyens de fixation détachés, en ce sens
<Desc/Clms Page number 3>
qu'ils ne peuvent plus se perdre.En outre, on peut aménager un élé- ment de poutre extérieur de façon qu'il maintienne un élément de poutre intérieur en empêchant de le retirer complètement du premier, de sorte que la séparation fortuite d'une poutre de coffrage en ses éléments est aussi exclue.
Il importe peu qu'un seul élément de poutre intérieur soit guidé dans un élément de poutre extérieur, ou que,les éléments de poutre intérieurs puissent s'introduire dans un élément de poutre extérieur par les deux extrémités de celui-ci, ou enfin que, sur les éléments de poutre intérieurs, présents à rai- son d'un ou de deux à la fois, on passe à nouveau des éléments de poutre extérieurs, afin d'obtenir une poutre de coffrage comnosée de plus de trois éléments.
Une réalisation particulièrement avantageuse des moyens de fi- xation à prévoir suivant l'invention est caractérisée par le fait que ceux-ci présentent une pièce formant poche à section .transversal, en U qui, dans la partie de son espace intérieur immédiatement adja- .
-ce.rite à la branche moyenne des parties formant l'U, reçoit la mem- brure inférieure de l'élément de poutre extérieur, de préférence constituée par une barre ronde, puis un coin, et enfin la membrure inférieure d'un élément de poutre intérieur, cette membrure ayant de préférence une section transversale rectangulaire, de sorte que, la membrure supérieure de l'élément de poutre intérieur étant placée contre la membrure supérieure de l'élément de poutre extérieur, le coin serre l'élément de poutre intérieur contre l'élément de poutre extérieur. Mais la poche peut aussi servir à loger une pièce de gui- dace, afin d'éviter que la membrure inférieure d'un élément de poutre intérieure ne doive servir au guidage du coin.
Contrairement aux poutres formées d'éléments qui sont mis bout à bout par la membrure supérieure et dont les membrures inférieures sont reliées par l'intermédiaire de moyens d'assemblée à longueur variable, l'es poutres télescopiques no peuvent pas Être relevées ni abaissées à volonté. Le relèvement est souhaitable parce qu'ainsi on
<Desc/Clms Page number 4>
peut tenir compte à l'avance des variations de forme élastiques d'une poutre sous le poids de la masse des matériaux de construction, de sorte qu'après la déformation élastique on obtient une allure entiè- rement plane de la membrure supérieure de la poutre de coffrage.
De cette manière, on peut obtenir des charpentes planes, par exemple des plafonds plans, qui nécessitent le minimum de travail d'applic?- tion d'enduit. La possibilité d'abaissement est avantageuse parce que lr poutre de coffrage est soumise eu poids de la masse des maté- rirux de construction, de sorte que les moyens d'assemblage sont tendus par rapport aux éléments qu'ils maintiennent ensemble, lorsque cette liberté d'abaissement n'existe pas. Pour arriver à relever des poutres télescopiques, on leur donne à l'avance une forme bombée que l'on considère comme permanente parce qu'elle a été fixée à l'avance, Mais les expériences pratiques ont montré qu'en réalité la forme re- lativement peu bombée ne peut pas être maintenue en service.
Etant donné les innombr&bles variations des efforts, étant donné aussi les particularités du travail, qui résident par exemple dans le fait que l'on jette les poutres sur les chantiers et dans les magasins comme on l'a signalé plus heut, la matière des poutres de coffrage se fatigue avec une rapidité surprenante. Par suite, elles deviennent à nouveau plus ou moins rectilignes, ce qui fait que dans la position où elles portent le coffrage et supportent la charge de la masse des matiriaux de contruction, elles se bombent vers le bas. De ce fait, on obtient de nouveau, notamment, des-plafonds rffaissés, ce qui entraîne des dépenses inutiles pour le travail d'application d'enduit à faire par la suite.
Pour éviter cela, par un nouveau dé- veloppement de l'invention, la forme bombée des poutres télescopi- ques de ce genre est réglable de façon permanente, grâce au fait que l'une au moins des poutres présente des moyens de variation de la longueur les membrures. En principe, ces moyens peuvent être disposés dons un client de poutre extérieur et/ou dans un élément de poutru intérieur, et il est également possible de les loger dans les membrures supérieures bt/ou inférieures. Lais le plus
<Desc/Clms Page number 5>
avantageux est de les loger dans la membrure inférieure d'un élément de poutre extérieur, parce qu'alors un simple tendeur suffit pour rétablir ou pour réajuster la formé bombée qui s'est perdue.
Si l'on
EMI5.1
disposait mo4rejae de variation de longueur dans la membrure supé- rieure, il faudrait des dispositifs relativement compliqués, par exemple des paires de soins susceptibles de déplacement, d'ejustemen-,
EMI5.2
et de fixation transversalemït à 3.9 longueur de la membrure supé- rieurs, pour communiquer s la membwura supérieure l'allongement nécessaire à cet affûte Or, toutes les poires- fjuscptl'i11ea d'allongement et de racoour cissement télescopique. comme les poivres de coffrage mentionnées plus haut, ont un inconvénient stat1qu.* à savoir que par suite du serrage dans la zone de chevauchement des éléments de poutre exté-.
rieur et intérieur,-il y apparaît des forces transversales supplémen- taires qui, pour les longueurs usuelles de chevauchement, peuvent
EMI5.3
atteindre le double ou la .triple da¯la, force transversale normale.
Plus le chevauchement est oourte plus les forces transversales supplémentaires sont grandes.
D'autre part, les poutres de ce genre sont de réalisation sim-
EMI5.4
ple. Elles offrent sussi des .avantages non négligeables pour le service pratique, étant donné leur facilité de réajustement et leur commodité de maniement.
Pour la construction d'habitations, il est justement avantageux d'avoir une poutreque l'on puisse réajuster dans une large gamme sans montage fastidieux.
Les inconvénients statiques ci-dessus mentionnas des poutres à
EMI5.5
longueur variable télescopiquement ne sont pas très graves dans le cas de leurs 4l5sients le poutre extérieurs, car les points d'appli- cation des grondas forces transversales restent toujours au même
EMI5.6
endroit. Pcr suite, on peut renforcer eu conséquence cet endroit unique, qui es-r, le point de serrage. Liais il en est autrement pour 1 ;Ic;mnt de poutre intérieur, Ici, les points d'application des
<Desc/Clms Page number 6>
forces transversales be déplacent, suivent le réglage de longueur et presque sur toute la poutre, et par suite ils exigent non seule- aient dos diagonales solides, mais encore une membrure inférieure pratiquement rigide à la flexion.
On connait déjà différents modes de construction des poutres télescopiques, Pour l'élément de poutre extérieur;, on emploie aussi bien des poutres en treillis que des poutres à parois pleines. Liais pour le poutre intérieure, on profère les poutres à parois pleines lorsqu'on ne veut pas prévoir Luie membrure inférieure rigide à la flexion.
La poutre proposée pour éviter ces inconvénients, avec organes qui fixent les éléments de poutre extérieurs et intérieurs, est ca- ractérisée, suivant un nouveau-développement de l'invention, par le fait que, pour transmettre les forces exercées par les moyens de fixation, entre les éléments de poutre, pour leur fixation nutuelle, on a prévu un pont qui étale l'application de ces forces sur une zone dont le longueur est plus grande que la zone sur laquelle les moyens de fixation eux-mêmes pppliqueraient leurs forces.
Si, comme le c'est/plus souvent le cas dans les réalisations pratiques antérieures l'élément de poutre intérieur est aménagé en poutre à parois pleines, le pont aménagé suivant l'invention conduit à une construction plus légère de oette poutre à parois pleines, car les forces de serrf.ge sont réparties, par le pont, sur une zone plus grande.
Si, par con- tre, 1,'élément intérieur de poutre présente un profil à claire-voie, si par exemple il est aménagé en poutre en treillis avec points de jonction, on peut utiliser une membrure inférieure de préférence non rigide à la flexion et par suite légère, de sorte que, de cette façon, on obtient une structure beaucoup plus simple et moins lourde de la poutre;
-, en effet, dans la mesure où la force transversale ap- pliquée n'est pas reçut-et absorbée, par hasard, par un point de' jonc- .tion situé directement ru-dessus du point d Application de la force transversale, elle agit par l'intermédiaire du pont sur au moins
<Desc/Clms Page number 7>
deux points de jonction voisins de la. poutre intérieure, ce qui fait que la portion de la membrure inférieure qui se trouve entre ces points ne subit pas de forces,.et pour cette raison n'a pas besoin d'être rigide à la flexion.
En ce qui concerne la réalisation de ce pont, il existe plu- sieurs possibilités. Tout d'abord, le pont peut être constitué par une pièce profilée. Si le pont présente, vers l'élément de poutre inté- rieur, une section transversale ouverte, de préférence en U, la hauteur de construction du pont 'peut être adaptée à la distribution des couples. En même temps, il est possible de former des languettes aux dépens des parties du pont qui sont voisines de la ligne neutre, afin de les adapter aux besoins les plus divers. Ces languettes peu- vent servir soit à guider le pont lui-même, soit encore à guider d'autres pièces.
En tout cas, il est avantageux de relier le pont aux éléments de poutre extérieurs d'une façon qui exclut la perte. cet effet, on relie le pont à l'élément de poutre extérieur, mais de façon telle qu'il puisse s'appliquer de façon mobile à l'élément de poutre intérieur. Si l'on a prévu des butées qui agissent entre des éléments de poutre extérieurs et le pont, on les aménage de préft rence de façon telle qu'elles s'appliquent de paît . et d'autre con- tre une barre verticale de l'élément de poutre extérieur. De cette manière, on remplit de la façon la plus simple la condition d'après laquelle le.pont doit être relié aux éléments de poutre extérieurs d'une façon excluant la perte.
Comme on l'a déjà signalé, ces butées peuvent être formées par des guides découpes dans le pont, de prêtés rence à proximité de sa ligne neutre. Si l'élément de poutre exté- rieur qui loge le pont à une extrémité est aménagé de façon telle que le pont et les moyens de fixation agissent sur celui-ci soient en retrait par rapport au bord inférieur de la membrure inférieure de l'élément de poutre extérieur et de son prolongement fictif, ou tout au plus touchent ce bord, ce que l'on réalise de préférence en donnant une l'orme triangulaire à l'extrémité de 1 '.élément de poutre
<Desc/Clms Page number 8>
ext rieur pour former un bise'au, on obtientalors unnouvel avanta- ge, à savoir qu'il n'y a pas de parties en saillie sur la poutre;
par suite, ces parties ne peuvent pas Gtre cisaillées en cas de traitement inadéquat ou rude. O'est en particulier le cas losqu'on cherté ou qu'on décharge les poutres, ce qui se fait traquèrent en lus poussant sur la surface de chargement ou en les en retirant.
En ce qui concerne l'aménagement des moyens de fixation, il existe une série de possibilités de réalisation.
Tout d'abord, lorsque les moyens de fixation sont constitués par un coin, une pièce de compression qui forme le biseau d'appli- cation du coin peut faire partie de l'élément de poutre extérieur.
On aussi ln possibilité inverse, qui est de donner à la surface d'appui du corps du pont une forme adaptée au biseau du coin. On obtient ainsi l'avantage de donner au coin une position particuliè- rement avantageuse, de sorte que les coups de murteau atteignent facilement le coin. Si l'on a prévu des butées agissant entre le coin et les éléments de poutre extérieurs et qui maintiennent le coin sur l'élément de poutre extérieur en empêchant se. perte, la perte du coin est également empêchée. Le plus simple est que les butées soient formées par le coin lui-même, celui-ci étant par exem- ple aménagé en crochet ou en double crochet, de sorte que des butées spéciales ne sont plus nécessaires.
Le coin peut aussi Être guidé par le pont: Dans ce cas, le guidage du coin est assuré, à nouveau, par des butées formées par le Dont¯-et qui sont constituées de pré- férence par des languettes découpées dans le pont. si, afin de réduire le poids, on veut se dispenser d'un pont séparé, on peut aménager le coin lui-même en forme-de pont, de sorte que, par un nouveau développement logique .le l'invention., et tou- jours en partant de poutres munies de moyens qui fixent les éléments de poutre extérieurs et intérieurs dans leur position mutuelle, on propose de prévoir, pour transmettre les forces exercées par les moyens de fixation entre les éléments de poutre,
lors -le. leur fixa- @
<Desc/Clms Page number 9>
tion, un coin disposa dans la direction longitudinale de la poutre et qui enserre' au moins partiellement la membrure inférieure de l'élément de poutre intérieur, sur une longueur qui est égale ou supérieure à la distance entre deux diagonales reliant les membrures supérieure et inférieure de. cet élément de poutre intérieur.
Du fait que la membrure inférieure est ainsi enserrée de façon étendue au sein de la zone dans laquelle, les forces sont transmises entre les deux éléments de poutre, on peut donc exécuter la membrure inférieure avec la section transversale la plus faible qui .soit admissible, de sorte que l'on obtient des structures de poutres très légères et très sobres. De préférence, le coin est en forme d'U sur la longueur où il se trouve en contact avec la membrure inférieure, de sorte que l'on obtient un coin creux enserrant la membrure infé- rieure. L'ensemble du coin doit de préférence être empêché de tomber eu dehors.
On peut y parvenir, par exemple, grâce au fait qu'un oeillet allongé relié au coin enserre une barre diagonale de l'élé- de poutre ment/extérieur, la longueur de l'oeillet allongé devant alors être calculée de façon telle que les déplacements nécessaires du coin puissent se produire sans que l'exercice des forces de coincement nécessaires soit entravé.
Le dessin annexé représente une série d'exemples de réalisation
La figure 1 représente l'extrémité de droite d'une poutre de coffrage constituée par un élément de poutre extérieur et un élément intérieur .
La figure 2 correspond, dans sa partie de gauche, à une coupe transversale verticale de la poutre de coffrage suivant la ligne IIA-IIA, et dans sa partie de droite à une coupe transversale verti- cale suivant la ligne II-II.- de le figure 1.
.La figure ;5 montre la poutre de coffrage suivant la figure 1, à échelle plus petite, en une position dans laquelle l'élément de poutre Intérieur est complètement sorti de l'élément de poutre exté- rieur, de sorte que la poutre de coffrage formée par les deux éléments
<Desc/Clms Page number 10>
présente sa longueur maximum.
La figure 4 correspond à la fleure 3, avec cette différence que l'élément de poutre intérieur est entièrement enfoncé dans l'élé ment de poutre extérieur, de sorte que la poutre de coffrage présente sa plus petite longueur.
La figure 5 montre les éléments de poutre extérieur et intérieur lorsque l'élément de poutre intérieur est entièrement déployé vers la droite.
La figure 6, eu contraire, montre l'élément de poutre intérieur rentré dans l'élément de poutre extérieur, de sorte que la figure -5 montre la même poutre de coffrage avec sa longueur maximum et la figure 6 la même poutre de coffrage avec sa longueur minimum.
La figure 7 montre à nouveau l'élément de poutre extérieur à échelle un peu plus grande.
La figure 8 montre, à la même échelle, l'élément de poutre in- térieur.
La figure 9 est une coupe transversale verticale de l'élément de poutre extérieur.
La figure 10 est une coupe transversale verticale de l'élément de poutre intérieur.
La figure 11 montre la disposition des moyens de fixation avec le pont proposé.
La figure 12 est une vue en plan du coin.
La figure 13 montre une coupe transversale verticale du dmsposi- tif à pont et à coin.
La figure 14 montre l'extrémité de droite d'une poutre de cof- frage constituée par un élément de poutre extérieur et un élément de poutre intérieur.
La figure 15 correspond, dans sa partie gauche, à une coupe transversale verticale de la poutre de coffrage suivant la ligne XIA-XVA' dans sa partie droite à une coupe transversale verticale suivant la ligne AVB-ABV de la figure 14.
<Desc/Clms Page number 11>
La figure 16 montre le poutre de coffrage de la figure 14 à échelle plus petite, dans une position où l'élément de poutre inté- rieur est entièrement sorti de l'élément de poutre extérieur, vers la droite, de sorte que la poutre de coffrage formée par les deux éléments présente sa longueur maximum.
La figure 17 correspond à la figure 16, avec cette différence que l'élément de poutre intérieur est entièrement enfoncé dans l'élément de poutre extérieur, de sorte que la poutre de coffrage présente sa longueur minimum.
Sur toutes les figures, 1 désigne la membrure supérieure de l'élément extérieur de la poutre de coffrage, membrure constituée par un profil étiré. Au contraire, la membrure inférieure de l'él2- ment de poutre extérieur est constituée par une barre ronde 2, Pour relier la membrure supérieure 1 et la membrure inférieure 2, on a prévu des barres diagonales qui, dans le cas de l'exemple de réali- sation, sont continues entre elles, en ce sens que l'on a soudé, à chacune des deux ailes de la membrure supérieure 1, une pièce de liaison 3 en barres rondes ou en tubes, faisant un va-et-vient si- nueux. Les liaisons diagonales sinueuses 3 sont aussi soudées à la membrure inférieure 2, des deux côtés de celle-ci, de sorte qu'en coupe transversale l'élément de poutre extérieur présente un profil en V,
si l'on considère seulement la forme linéaire fondamentale de la section. A son extrémité de droite, l'élément de poutre exté- rieur 1, 2,3 est en biseeu. Le biseau est formé par dos attaches en forme de barres 4 qui relient, d'une façon qui sera expliquée plus en détail ci-après, l'extrémité de droite de la membrure supé- rieure 1 à l'extrémité de droite de la membrure inférieure 2.
Pour permettre de réaliser cette liaison, on a soudé, à l'extrémité de droite de la membrure inférieure 2, une pièce 5 formant poche en U, de façon telle que l'extrémité de droite de la membrure inférieure 2 se trouve, dans l'espace intermédiaire 6 formé par la poche, à l'endroit immédiatement adjacent à la branche moyenne de la poche 5,
<Desc/Clms Page number 12>
Dans le reste de la cavité 6 passe la membrure inférieure 7 à sec- tion transversale rectangulaire de 1'élément de poutre intérieur, et l'interstice qui reste encore entre les pièces 2 et 7, comme le montre en particulier la figure 2,
est occupé partiellement par le coin 8 qui doit servir à fixer mutuellement les éléments de poutre intérieur et extérieur en toute position relative des deux éléments de poutre, et partiellement par le pièce de guidage 18. Du fait que la membrure supérieure de l'élément de poutre intérieur est formée par les deux cornières 9,10, qui s'appliquent pur l'intérieur contre la membrure supérieure 1 de l'élément de poutre extérieur, on obtient le coinçage déjà mentionné de l'élément de poutre intérien contre l'élément de poutre extérieur, et naturellement il existe à nouveau une liaison diagonale 11 entre la membrure supérieure 9, 10 et la membrure inférieure 7 de la poutre intérieure 7, 9, 10, 11
La liaison diagnonele 11 est, elle aussi,
constituée par une barre ronde faisant un va-et-vient sinueux, ou un tube en serpentin, mais, contrairement à la liaison diagonale de l'élément de poutre extérieur, qui existe en double pour former le profil fondamental de section transversale en V, il suffit d'un seul serpentin 11 en barre ou en tube. Pour obtenir une liaison entièrement sûre de la poche 5 avec l'élément de poutre extérieur 1, 2, 3, il existe, en plus des attaches 4, d'autres attaches 12, en forme de barreaux verticaux, qui relient les flancs de la membrure supérieure 1 aux surfaces limites extérieures de la poche 5, la liaison pouvant ici encore être assurée pur des soudures.
Afin que l'élément de poutre intérieur 7, 9, 10, 11 ne puisse pss être retiré complètement de l'élément de poutre extérieur 1, 2,3, on a prévu, à l'extrémité de gauche de l'élément de poudre intérieur 7, 9,10, 11, un arrêt qui, dans l'exemple de réalisation, est constitué par un boulon fileté 13 avec écrou de tête et contre-écrou, de sorte que la butée de cet arrêt 13 contre la surface frontale de gauche de la poche 5 empêche de retirer complètement l'élément de poutre intérieur de l'élément de poutre extérieur. Le coin 8 est également arrêté d'une
<Desc/Clms Page number 13>
façon qui empêche de le retirer complètement.
Liais contrairement à l'arrêt 13, qui doit être conçu de façon amovible, l'arrêt 14 du 'coin 8 peut être disposé de façon permanente, de sorte que, par exen ple, il suffit que le coin, en cet endroit, soit muni de saillies formées par la matière du coin, afin d'empêcher de retirer complète- ment le coin 8 de la poche 5. Liais dans ce cas, il faut introduire le coin par le haut dans l'interstice 6, avant d'introduire l'élément de poutre intérieur 7, 9, 10, 11 dans l'élément de poutre extérieur 1, 2, 3. Lais une fois que l'élément de poutre intérieur a été intro- duit, sa membrure inférieure. 7 fait office d'arrêt rigide pour le coin 8, de sorte que celui-ci, tout en constituant en lui-même une pièce détachée, ne peut jamais se perdre une fois que la poutre de coffrage se présente sous sa forme définitive.
Contrairement aux poutres dont les éléments sont constitués par des membrures supérieures mises bout à bout et dont les mem- brures inférieures présentent des moyens de liai. son à longueur va- riable, les poutres télescopiques ne peuvent pas être ultérieurement relevées, ni abaissées. Pour arriver tout de même à pouvoir réaliser avec ces poutres des charpentes entièrement planes, malgré la défor- mation élastique inévitable de ces poutres sous le poids de la mpsse des matériaux de construction, on donne à ces poutres, à l'avance, une forme bombée appropriée.
Or, on a constaté que, même si l'on a donné à ces poutres de coffrage une forme bombée permanente de ce genre, leur'matière se fatigue extrêmement vite, à cause des défor- mations constamment répétées et aussi à cause des autres efforts subis en service, par exemple quand on les jette, ce qui fait que les poutres tendent à s'aplatir..De ce fait, le forme bombée primi- tivement donnée disparaît, et avec des poutres de coffrage de ce en- re on ne peut plus réaliser de charpentes planes, par exemple des plafonds.
Pour éviter cela, les membrures inférieures 2 de l'élément extérieur 1, 2,3 de la poutre de coffrage sont munies de tendeurs 15, qui sont constitua, par exemple, par un manchon fileté à pas inversés, dans lequel pénètrent les extrémités filetées correspon-
<Desc/Clms Page number 14>
EMI14.1
,1:
lîti:4i dds éléments .e 1" r.:C..'::bru.'e inférieure 2. kais les mendions filetés -le ce genre ne orientent pas de trous pour l'introduction de tpoches, ni d'autres dispositifs faciles à actionner en- vue de leur rotation, perce qu'il y a danger que l'on rio communique à l'élément extérieur de le poutre de coffrage, par une rotation inop- portune des tendeurs 15, une forme bombée qui n'était pas prévue primitivement ou qui ne doit pas être adoptée. Par suite, il n'est possible de faire tourner les tendeurs 15 qu'à l'aide de pinces spé- ciales ( pinces à tubes) qui seront construites ou prévues à cet ef- fet, de sorte que seul un ouvrier expérimenté en la matière et en possession de cette pince spéciale sera en mesure de régler la hau- teur de flèche du' cintrage.
L'extrémité de couche de l'élément de poutre extérieur et l'extrémité de droite de l'élément de poutre in- térieur présentant, en 16 et 17, des dispositifs servant à appuyer la poutre de coffrage sur des murs déjà érigés ou sur des échafauda- ges, colonnes ou autres appuis. Ces pattes d'appui 16, 17 sont de préférence de forme fourchue. '
Dans le deuxième exemple de réalisation, suivant figures 5 à 13, on a prévu un pont pour permettre d'exécuter la membrure infé- rieure de l'élément de poutre intérieur sous forme plus légère, en s'abstenant de la rendre rigide à la flexion.
Comme on peut le voir par les figures 5 et 9, 1' élément de poutre extérieur se compose,à nouveau, d'une membrure supérieure 1 constituée par un .profilé, et d'une membrure inférieure 2, en forme de brrre, avec une liaison entre les membrures, qui est constituée par deux fers ronds 3 faisant un ve-et-vient sinueux. Au lieu d'utiliser des barres rondes 2 et 3, on pourrait aussi réaliser en tubes une partie ou la totalité de ces pièces.
L'élément de poutre intérieur, dont on peut voir la structure sur les figures C ot 10, est aussi composé d'un profilé, ici un profilé en 'calice, 19, formant la membrure supérieure, et d'une mem- brure inférieure 7, en forme de berre. Contrairement à le forme de l'élément de poutre extérieur, qui présente une forme fondamentale
<Desc/Clms Page number 15>
triangulaire en section transversale, la liaison diagonale n'est disposée que dans le plan central ou plan d'âme de l'élément de pou- tre intérieur, de sorte que cette liaison diagonale est formée par une simple barre ronde 11 qui fait un va-et-vient sinueux.
Pour lo- ger les sommets supérieurs de la barre ronde 11 dans la membrure supérieure 19, on peut prévoir de simples évidements, dont on soude ensuite les bords à la barre diagonale 11. Par contre, dans le cas de l'exemple de réalisation, on a découpé et replié des languettes 20 de la membrure supérieure 19, afin de former des butées latérales pour la barre diagonale 11, la liaison étant renforcée en outre par des cordons de soudure non représentés.
Dans la position où l'élément de poutre intérieur est enfoncé dans l'élément .de poutre extérieur, les éléments de poutre extérieur et intérieur ainsi décrits forment une poutre de coffrage.
Pour obtenir une position déterminée de l'élément de,poutre intérieur par rapport à l'élément de poutre extérieur pendant l'u- tilisation de la poutre de coffrage avec la longueur obtenue de cet- te façon, on adopte, suivant l'invention, les mesures décrites ci-après, pour lesquelles on considérera les figures 11 et 13.
Comme on peut le voir sur ces deux figures; pour fixer l'élément de poutre intérieur dans l'élément de poutre extérieur, on a prévu à nouveau un coin 8, dont la section transversale est en T. Il forme, en 21, xxxx un bec de coin, tandis que la partie du corps du coin,' qui correspond à la branche supérieure horizontale du T, présente des élargissements 22 en forme de crochet. Cor le coin 8 est pla- cé le pont 23 qui, copine on peut le voir sul giures 13, présente une section transversale en U. Jans la cavité 24 ainsi formée est logée la membrure inférieure 7 de l'élément de poutre intérieur, avec une partie de le liaison diagonale 11.
En 25, on a découpé dans le pont 2) des pattes 26, que l'on a repliées vers le brs pour former un guide pour le coin S. D'autres évidements 27 sont formés par le découpage de prttes 28 par lesquelles le pont 23 est guidé sur de érres -. verticaux 29 par lesquels se terminent les li@isons
<Desc/Clms Page number 16>
diagoncles 3 de relaient de poutre extérieur, comme on peut le voir p r les figures 5, 6 et 11.
Du fait que l'élément de poutre inté- rieur 18, 7, 11 s'applique par sa membrure supérieure 19 contre la facs intéfreure de la mebrure supérieure 1 de l'élément de poutre encérieur, il se produit donc, pour une position appropriée du coin
8, un serrage de l'élément de poutre intérieur 19, 7, 11 contre le- lment de poutre extérieur 1, 2, 3, ce qui amené le fixation mu- tuelle des deux éléments de poutre dans la position désirée.
Si le coin 8 est placé directement contre la membrure inférieure 7 de l'élément de poutre intérieur, comme c'était le cas dans la forme d réalisation décrite précédemment, abstraction faite des autres ca- ractéristiques distinctives d'une disposition déterminée de ce coin conformément à l'invention, le coin 8 solliciterait alors la mem- brure inférieure 7 à la flexion entre les barres 11' et 11" de la liaison diagonale 11 de l'élément de poutre intérieur 19, 7, 11, de soute que la membrure inférieure '7 devrait être exécutée avec une section relativement forte, pour pouvoir-supporter ces efforts.
-Lais étant donné que, dans les poutres de coffrage, on a justement intérêt à économiser le poids au maximum, le pont 23, en étalant l'application des forces de coincement sur une zone dont la longueur est plus grande que la zone sur laquelle s'étend le coin 8, fait en sorte que ces forces atteignent au moins les points de jonction 30 et 31, ce qui fait que la transmission directe de ces forces de coincement à la liaison diagonale 11 et donc eux membrures suprieu-- res 19, 1 est assurée, ces pièces absorbant et amortissent sens peine ces forces, conjointement evec les autres pièces de chaque poutre .
Le coin 8 est à son tour porté par une pièce de compression 32 qui repose sur la membrure inférieure 2 de l'élément de poutre exté- rieur. L'extrémité 33 de la membrure supérieure 1 de l'élément de poutre extérieur.1, 2,3 est elle-même reliée par la liaison diago- n?le 4 à la membrure inférieure 2-, de orte que, de cette façon, l'élément de poutre extérieur est de forme tripngulaire et en
<Desc/Clms Page number 17>
biseau à son extrémité de droite, Du côte opposa, l'élément de pou- tre extérieur 1, 2, 5 présente les prîtes d'appui 16. de préférence fourchues.
L'élément de poutre intérieur 19, 7, 11 présente également en 17, des pattes de ce genre (voir figures G et 7).
Dans ce cas aussi, il est souhaitable de communiquer eux poutres do coffrage de ce genre une forme faiblement bombée, pour faire en sorte que cette forme bombée soit neutralisée sous le poids de la masse des matériaux de construction, ce qui donne la possibilité de réaliser des plafonds entièrement plats,
Mais,comme le montre l'expérience, les poutres de coffrages se fatiguent relativement vite, de sorte que la faible hauteur de flèche correspondant à cette courbure dispersât.. Outre la fatigue, un autre fait qui joue son rôle est que ces poutres sont le plus souvent jetées lors du chargement et du déchargeaient, ce qui fait . que les déformations ainsi occasionnées aboutissent à faire dispa- raître la courbure.
Pour empêcher cela, on a ici également intercala dans la membrure inférieure 2 de l'élément de poutre extérieur 1, 2, 3, un tendeur 15, dans lequel pénètrent les extrémités adjacentes de la membrure inférieure, avec des pas de vis inversas, de sorte qu'il est possible, de cette mrnière, de communiquer à nouveau à la poutre de coffrage la flèche nécessaire, lorsque la nécessité s'en présente.
Sur les figures 14 à 17,1 désigne à nouveau le membrure supé- rieure de l'élément extérieur de Ir poutre le coffrage, membrure qui est constituée 'par un profil étiré. Au contre ire, la membrure inférieure de l'élément de poutre extérieur est constituée par une barre ronde 2.
Pour relier la membrure supérieure 1 et la membrure inférieure 2, on ? prévu des brrres diagonales qui, dans le ces de l'exemple de réalisation.
sont continues entre elles, en ce sens que l'on r seulé, à chacune dos deux ailes de le membrure supérieure 1, une pièce de li'.ison en barres rondes ou en tubes, faisrnt un va-et-vient milieux. Las liaisons diagonales sinueuses 3 sont aussi soudées à In membrure inférieure 4, des deux côtés de celle-ci, de sorte qu'en coupe: transversale l'élément de poutre extérieur
<Desc/Clms Page number 18>
présente un profil en V, si l'on considère seulement la forme linéaire fondamentale de la section.
A son extrémité de droite, l'élément de poutre extérieur 1, 2,3 est en biseau. Le biseau est formé par les attaches en forme de barre 4 qui relient, d'une façon qui sera expliquée plus en détail ci-après, l'extrémité de droite 33 de la membrure supérieure 1 à l'extrémité de droite de la membru- re inférieure 2. Pour permettre de réaliser cette liaison, on a sou- dé, à l'extrémité de droite de la membrure inférieure 2, une pièce 5 formant poche en U, de façon telle que l'extrémité de droite de la membrure inférieure 2 se trouve, dans l'espace intermédiaire 6 formé par la poche, à l'endroit immédiatement adjacent à la branche moyenne de la poche 5.
Dans le raste de la cavité 6 passe le coin 34 qui doit servir à fixer mutuellement les éléments de poutre inté- rieur et extérieur en toute position relative des deux éléments de poutre. Le coin 34 est également en forme d'U et enserre lui-même, par dessous, la membrure inférieure 7 de l'élément de poutre inté- rieur 7,9, 10,11, de sorte que la membrure inférieure 7 peut glis- ser à travers le coin 34 quand celui-ci est en position non serrée par rapport à la poche 5. Le coin 34 repose sur un coussinet 18 dans la poche 5.
Du fait que la membrure supérieure de l'élément de pou- tre intérieur est formée par les deux cornières 9, 10 qui s'appli- quent par l'intérieur contre la membrure supérieure 1 de relient de poutre extérieur, on obtient le coinçage déjà mentionné de l'élé- ment de poutre intérieur contre l'élément de poutre extérieur lors- que lu coin 34 est serré contre les pièces 7 et 18, 2,5, et natu- rellement il existe à nouveau une liaison diagonale 11 entre la mem- brure supérieure 9, 10 et la membrure inférieure 7 de l'élément de poutre intérieur 7, 9, 10, 11.
La lieison diagonale 11 est, elle aussi, constituée par une barre ronde faisant un va-et-vient si- nueux, ou un tube en serpentin, mais, contrairement à la liaison dir- gonale de l'élément de poutre extérieur, qui existe en double pour former lo profil fondamental de section transversale en V, il suffit
<Desc/Clms Page number 19>
d'un serpentin 11 en barre ou en tube,Four obtenir une liaison entièrement sure de la poche 5 avec l'élément de poutre extérieur 1, 2,3, il existe, en plus des attaches 4, d'autres liaisons 29 qui sont constituées par des barreaux verticaux 'formas en pliant les diagonales 3,
et qui relient les flancs de la membrure supérieu- re 1 eux surfaces limites extérieures de la poche 5, la liaison peuvent ici encore être assurée par des soudures. Afin que l'élément de poutre intérieur 7, 9, 10, 11 ne puisse pas être retire complète- ment de 1'élément de poutre extérieur 1, 2, 3, on a prévu, à l'extré- mitéde gauche de l'élément de poutre intérieur 7, 9, 10, 11, un ar- rêt qui, dans l'exemple de réalisation, est constitué par un boulon fileta 13 avec écrou de tête et contre-écrou, de sorte que la butée de cet arrêt 13 contre la surface frontale de gauche de la poche 5 empêche de retirer.complètement l'élément de poutre intérieur de l'élément de .poutre extérieur.
Le coin 54 est également arrêté d'une façon qui empêche de le retirer complètement. Mais,, contrairement à l'arrêt 13, qui doit être conçu de façon amovible, l'arrêt 35 du coin 34 peut être disposé de façon permanente, de sorte que, par exemple, il suffit que le coin, en cet endroit, soit muni de sail- lies formées par la matière du coin, afin d'empêcher de retirer complètement le coin 34 de la poche 5. Liais dans ce cas, il faut introduire le coin par le haut dans l'interstice 6, avant d'intro- duire l'élément de poutre intérieur 7, 9, 10, il dans l'élément de poutre extérieur 1, 2, 3.
Hais une fois que l'élément de poutre intérieur a été introduit, se membrure inférieure 7 fait office d'arrêt rigide pour le coin 34, de sorte que celui-ci, tout en constituant en lui-même une pièce détachée, ne peut jamais se perdre une rois que la poutre de coffrage se présente sous sa forme définitive.
Dans le cas de l'exemple de réalisation, le coin 34 n'est pas muni de saillies en forme de crochets qui pourraient venir s'appliquer contre les diagonales 3, mais des étriers 35 en forme d'oeillets allongés formant des buttes qui viennent s'appliquer
<Desc/Clms Page number 20>
sur la pièce 5, la longueur des étriers 35 étant calculée de façon telle que les mouvements nécessaires de serrage et de desserrage du coin no soient pas entraves.
L'extrémité de gauche de l'élément de poutre extérieur et l'ex- trémité de droite de l'élément de poutre intérieur présentent à nouveau, en 16 et 17, des dispositifs pour l'appui de la poutre de coffrage sur des murs déjà ériges ou des échafaudages, colonnes ou autres appuis. Ces dispositifs d'appui 16, 17 sont de préférence de forme fourchue.