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La production du ruban métallique à partir de la poudre métallique en plusieurs étapes est connue. Dans la première étape, la poudre est introduite, en descendant, dans la pince séparant une paire de cylindres montés sur des axes horizontaux. Ces cylin- dres compriment la poudre en un ruban continu ayant une résistance mécanique suffisante pour résister à une manutention subséquente limitée. Le ruban compact est ensuite aggloméré par le passage par un four à haute température et le ruban aggloméré, qui est toujours poreux, est alors soumis à une série d'opérations de laminage à
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froid, entrecoupées de recuits intermédiaires, pour le réduire à l'état d'un ruban 3e, non poreux.
Au cours de la première étape, la poudre a été anté- rieurement apportée, depuis une trémie, directement dans la pince des cylindres ou, dans une variante, sur un cylindre qui entraîne, par sa rotation, la poudre dans la pince des cylindres sous la for- me d'une couche d'épaisseur uniforme sur toute sa largeur. Ces pro- cédés donnent des résultats satisfaisants dans la production d'un ruban étroit, d'une largeur allant jusqu'à un pouce. Si l'on aug- mente la largeur du ruban produit, par exemple jusqu'à environ six pouces, on trouve que les bords du ruban tendent à s'onduler de plus en plus au cours du laminage à froid subséquent. Cet effet est aggravé si, pour éviter la contamination de la matière poreuse par un lubrifiant, le laminage à froid est effectué avec des cylindre non lubrifiés .
D'autres tentatives de laminer à froid un tel rubas ondulé ne mènent qu' à des déformations très importantes ou même à la fissuration du ruban et aucun moyen convenable n'sst connu pour le faire revenir à l'état plat voulu.
Selon la présente invention, l'ondulation des bords du ruban est supprimée ou réduite en apportant la poudre aux cylin- dres ae compression de manière que la quantité qui leur est appor- tée pour former le centre du ruban soit plus jrande que celle qui est apportée aux côtés.
La demanderesse a trouvé que, lorsque l'apport uniferme ordinaire de poudre est utilisé, la poudre tend à être repoussée du centre vers les côtés des cylindres pendant la compression ini- tiale, donnant lieu à la production d'une bande de métal ayant une densité supérieure, le long de chaque bord du ruban. Dès que la porosité du ruban a été réduite par le laminage à froid jusqu'au point où le laminage à froid allonge le ruban métallique tout en supprimant sa porosité, la différence de densité suivant la lar-
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geur du ruban donne lieu à des allongements différents dans le centre et dans les nes marginales, qui donnent lieu à l'ondula- tion des bords.
L'apport supplémentaire initial de la poudre au centre du ruban compense cette tendance au repoussage de la poudre vers l'extérieur pendant la compression et évite la formation de zones de grande densité le long des bords du ruban. L'apport de poudre supplémentaire aux cylindres de compression, pour former le centre du ruban, permet de produire un ruban de densité uni- forme sur sa largeur. Le demandeur préfère toutefois apporter as- sez de poudre supplémentaire au centre pour produire une zone de densité légèrement plus élevée le long du centre du ruban. Ainsi, selon un procédé préféré, le ruban compact a une épaisseur sensi- blement uniforme sur sa largeur, mais n'est pas de densité unifor- me, bien qu'il soit entendu que la variation de la densité en tra- vers du ruban est progressive.
Lorsque ce ruban préféré est laminé à froid, la densité accrue de la zone centrale contribue à la pro- duction d'un produit plat.
En mettant l'invention en oeuvre, la poudre peut être apportée sur un des cylindres de compression pour y former une couche ayant une épaisseur qui décroît progressivement du centre vers chaque côté. Cette épaisseur peut être réglée au moyen d'une plaque d'étalement façonnée de manière que l'intervalle entre le bord de la plaque et la surface du cylindre soit plus grande au centre que sur les côtés.
Dans une variante, la répartition axiale voulue de la poudre peut être effectuée par l'emploi de deux hottes qui enve- loppent des parties des surfaces supérieures des cylindres et dont les bords inférieurs sont concaves, de manière que, au-dessus de là pince des cylindres, ils définissent un intervalle qui diminue en largeur depuis le centre vers l'extérieur.
Ces procédés et les appareils préférés pour les mettre en oeuvre vont maintenant être décrits plus en détail en se réfé- rant aux dessins annexés.
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La figure @ est une section d'une paire de cylindres compresseurs et d'un @ppareil d'apport de poudre.
La figure est une vue de face d'une plaque d'étale- ment de cet appareil.
La figure 3 est une vue schématique durant?.; variante.
La figure 4 est une section semblable à, la figure @ et la figure 6 est un plan d'une paire de cylindres- compresseurs et d'un autre appareil d'apport de poudre.
La figure 5 est une vue d'un cylindre et d'une partie de l'appareil d'apport vus suivant la flèche A de la figure @ il est fait d'abord référence à la figure 1 ; deux cy- lindres compresseurs '1 et sont montés côte à côte sur des axes horizontaux et forment une pince 3. Lorsque la poudre est pincée dans cette pince, les cylindres sont repoussés de manière à for- mer un très mince ruban compact, par exemplede 0,00 pouce d'é- paisseur. La poudre est apportée au cylindre 1 par une trémie 4 disposée au-dessus de la pince 3.
La trémie a deux côtés 5, paral- lèles aux axes et qui touchent presque les surfaces supérieures des cylindres, et deux côtés anormaux aux côtés 5, des parties des bords inférieurs de ces côtés 6 étant courbés de manière 4 suivre étroitement les contours des cylindres. Une plaque racleuse 7 est montée dans la trénie sur une plaque de support 0) portée par des appliques 9.boulonnées aux côtés o, et est inclinée de ma- nière à s'étendre en travers de la pince 3, presque en contact avec le cylindre. La poudre est introduite dans la pince 3 par le mouvement du cylindre 1 par rapport à la plaque 7. L'inclinaison de la plaque est réglable pour permettre de régler aisément le dé- bit.
Le bord inférieur de la plaqua 7 peut être concave et avoir la forme d'un arc de cercle, main il est préférable d'emplo- yer une plaque et'étalement dont le contom un bord régleur ou in- férieur est réglable. Une raison en est que la surface des cylin-
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dres compresseurs tend à se polir en service,et:le degré du poli peut varier d'un côté à l'autre.
La quantité de poudre'emportée par le pince entre une paire donnée de cylindres à un point donné de leur largeur et y comprimée, diminue avec l'augmentation du de- gré de poli des cylindres en ce point, si bien qu'il peut être né- cessaire de régler de temps en temps les quantités relatives de poudre apportéesaux cylindres en différents points de leurs lar- geurs . Une autre raison est que les quantités relatives de poudre apportées au centre et sur les côtés des cylindres, pour former un ruban d'une épaisseur donnée, varie avec la densité totale et l'ap- titude à s'écouler de la poudre utilisée.
La plaque 7 est, en fit, réglable et, comme le montre la figure 2, elle consiste en un certain nombre de laines étroites @ 11 de métal ou d'une autre matière résistant à l'abrasion, dispo- sées côté à côte pour former une plaque dans laquelle les bouts inférieurs des lames définissent le bord régleur. Chaque lame est longitudinalement réglable dans la plaque de support 8, les lames étant fendues, comme il est indiqué en 12 et recevant des vis 13 qui pénètrent dans la plaque 8 et peuvent être serrées pour garder les lames en position.
Si on le désire, un réglage plus précis peut être ob- tenu en mettant chaque lame en prise avec le bout d'une vis de ré- glage montée pour tourner dans le support et, de ce fait, à dépla- cer la lame longitudinalement.
Au lieu d'apporter la poudre à un seul cylindre, on peut l'apporter aux deux cylindres par l'appareil représenté sché- matiquement figure 3. Dans ce cas, il y a deux plaques d'étalement 17, formant un V inversé, et une plaque verticale 18 se terminant juste au-dessus de la pince des cylindres pour garder séparées les couches amenées par les deux cylindres. Cette variante est utile si l'on désire former un ruban composé de deux poudres mé- talliques différentes.
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En tant qu'un exemple de l'avantage obtenu par l'appli cation de l'inventi au laminage d'un ruban d'une largeur de 5 3/4 pouce à partir d'une poudre de nickel de carbonyle pur, en faisant usage d'une paire de cylindres de compression 1 et 2 ayant chacun six pouces de largeur et un diamètre de huit pouces, avec une couche uniforme de poudre ayant environ un huitième de pouce d'épaisseur, pour produire un ruban compact de 30/1000 de pouce d'épaisseur, il a été trouvé qu'après l'agglomération et une étape de laminage à froid, produisant une réduction de 5/1000 de pouce, le ruban sortant des cylindres était fortement ondulé sur'les bords. Des tentatives faites pour aplatir le ruban par le recuit et un nouveau laminage à froid ne faisaient qu'augmenter les ondu- lations.
Lorsque la poudre fut apportée aux cylindres avec le mê- me débit, mais en faisant usage d'une plaque d'étalement 7, façon- née de manière que l'épaisseur de la couche de poudre augmentât progressivement d'environ l/l6ème de pouce sur les côtés' à 1/4 de pouce au centre, il fut trouvé qu'en employant la même vitesse de laminage, on obtint un ruban compact, ayant aussi environ 30/1000 de pouce d'épaisseur et qu'après agglomération, il pouvait être progressivement laminé à froid pour produire un ruban non poreux, entièrement nassif, ayant une épaisseur uniforme de 5/1000 de pou- ce, sans qu'il se produisit d'ondulation o u quelque autre dé- formation.
Dans l'appareil représenté figures 4 à 6, deux hottes cylindriques 14 et 15 sont employées pour définir un intervalle immédiatement au-dessus de la pince 3 des cylindres. On sait que deux telles hottes cylindriques peuvent être employées pour régler la quantité de poudre apportée à la pince en modifiant la longueur circonférentielle effective sur laquelle les surfaces de cylindre viennent en prise avec la poudre. Dans les hottes antérieurement proposées, les bords inférieurs étaient parallèles à l'axe. Selon l'invention, ces bords 16 sont concaves et ont la forme d'arcs de
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cercle ou autre,de manière que l'intervalle qui les .sépare soit le plus grand au milleu de chaque hotte et diminue dans les -deux sens extérieurs.
Les axes des cylindres ne doivent pas être disposés dans le même plan horizontal et il peut être en fait avantageux de disposer l'un plus haut que l'autre.
REVENDIGATIONS
1. Procédé de forma.tion d'un ruban métallique à partir de la poudre métallique, dans lequel la poudre est introduite en descendant dans la pince séparant une paire de cylindres montés autour d'axes horizontaux et est façonnée, en passant à travers la pince, en ruban continu, le ruban compact est aggloméré et le ruban aggloméré est lamine à. froid, caractérisé en ce que la poudre est apportée aux cylindres compresseurs de manière que la quantité qui leur est apportée pour former le centre du ruban soit plus grande que celle qui est apportée aux côtés.