<Desc/Clms Page number 1>
La présente invention concerne des perfectionne- ments aux canapés-lits dans lesquels le dossier et le siège s'ouvrent en portefeuille, pour constituer un lit qui s'étend parallèlement au mur. '
On connaît déjà des canapés transformables dans lesquels les deux éléments de sommier sont constitués l'un par le siège, l'autre par le dossier. Le premier est suspendu à la partie inférieure du dit dossier et
<Desc/Clms Page number 2>
une traction vers l'avant exercée sur le siège guidé se traduit par un mouvement vers l'avant et vers le haut de la partie inférieure du dossier. Celui-ci est guidé par une bielle articulée sur le châssis et son arête supérieure et postérieure s'affaisse presque verticalement.
De tels meubles ont été décrits dans le brevet français ? 1.044.751 du 28 Mai 1951 et la demande de brevet français du 20 Octobre 1955 pour "Canapé-lit ou meuble analogue avec armature d'articulation".
Toutefois ces meubles présentent plusieurs inconvénients.
En effet,.si le relevage du sommier est important, il faut exercer une forte traction sur ce dernier et quelquefois remonter très haut le siège.
Lorsque le relevage du sommier est relative- ment faible, il n'est possible de prévoir que des dossiers de faible hauteur.
Enfin les berceaux fixes doivent être massifs pour supporter les efforts transmis par le siège.
La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients et d'autres avantages ressortiront de la ..description qui suit qui n'est donnée qu'à titre d'exemple pour illustrer l'invention.
Sur les dessins annexés:
La figure 1 montre en vue de côté et en position de siège, le meuble auquel on a enlevé un accoudoir ;
La figure 2 est une vue analogue dans laquelle le meuble est en position lit;
<Desc/Clms Page number 3>
La figure 3 est une vue en perspective du canapé fermé;
La figure 4 montre en perspective le berceau fixe sur lequel évoluent les éléments mobiles.
Le canapé-lit conforme à l'invention comporte un berceau fixe formé de deux longerons 1 et 2 réunis par deux traverses 3 et 4. L'ensemble mobile comporte un dossier 5 èt un siège 6 respectivement recouverts par des demi-matelas 7 et 8 et qui constituent le sommier en'position déployée. Tous deux sont alors amenés dans le prolongement l'un de l'autre et au cours de la transformation ils sont supportés par deux bielles 9 et lu articulées en 11 et 12 sur la traverse 4. Les deux extrémités 13 et 14 de ces bielles supportent la partie inférieure du dossier 5 pourvus d'une équerre 15 de façon à constituer un quadrilatère.déformable.
Le siège 6 est suspendu au moyen d'une équerre 16 à l'extrémité 13 de la bielle 9 et se trouve horizontal pour les deux posi- tions extrêmes de la bielle 9 grâce à une rampe 6a coopérait avec le longeron antérieur 1 du meuble.
Le dossier 5 est donc constamment supporté par des Jléments mobiles et la disposition relative des articulations des bielles 9 et 10 permet de l'amener en position horizontale de telle sorte que son arête postérieure 17 s'affaisse pratiquement dans un plan. vertical.
On notera que la bielle 9 évolue d'un seul côté de sa position verticale, alors que dans certains meubles connus, la bielle va et vient de part et d'autre de la. position représentée figure 2. Cette disposition connue
<Desc/Clms Page number 4>
permet de diminuer sensiblement la cours . verticale de l'axe 13 et par suite l'effort à développer pour seule- ver l'ensemble mobile. Le siège est alors légèrement plus haut que dans la disposition adoptée dans la présente invention.
On remarquera que la bielle 9 est par suite assez fortement inclinée vers l'arrière. Dans les meubles connus la réduction de la course verticale de l'axe 13 entrane automatiquement une réduction de la course horizontale, ce qui se traduit par un recul de l'arête 17 en arrière de son plan vertical, c'est pourquoi les meu- bles de ce type ne comportent qu'un dossier de faible hauteur.
On peut, pour aider l'opérateur qui déploie le lit, disposer un ressort de compensation ; ressort doit donc être tendu en position de siège, mais dans ce cas, lorsque le meuble arrive à la position lit, le ressort est impuissant à amortir la chute du dossier 5 sur le longeron 2. Inversement, si le ressort se tend au fur et à mesure du déploiement, le meuble accompagne le siège lorsqu'on tire ce dernier vers soi.
Conformément à la présente invention, un ressort de compensation 18 est disposé sur le meuble représenté, de façon à faciliter l'ouverture dumeuble jusqu'à une position moyenne et à freiner à partir de cette position, la fin du déploiement. Ue ressort est attelé d'une part en 19 sur la traverse 4 et en 20 sur une bielle 21 solidaire de la bielle 10. On remarque qu'en position siège, le ressort 18 est un peu tendu et il facilite donc l'ouverture du meuble jusqu'au moment où l'extrémité 20 de la bielle 21 est alignée
<Desc/Clms Page number 5>
avec les points 12 et 19. A partir de ce moment, le 'ressort se retend à nouveau et amortit la chute du dossier 5. Compte tenu de cette disposition, il devient alors possible d'améliorer les caractéristiques du meuble.
En particulier, l'augmentation de course verticale de l'axe et la rampe 6a permettent d'aménager le châssis sous la forme d'une cuve destinée à recevoir la literie.
De même en tronquant en 22 la partie postérieure 'du siège il est possible d'augmenter la souplesse du canapé. En effet-la traverse 4 reçoit en position siège tous les efforts par le point 23. Si le siège n'avait pas été tronqué, tous les efforts verticaux exercés sur le siège seraient intégralement transmis à la traverse en un point situé légèrement en dessous de l'axe 13.
Dans le cas présent, au contraire, des efforts verticaux exercés au voisinage de l'axe 13 se traduisent par un couple de basculement vers l'arrière de l'ensemble du meuble autour de l'arête 23 et ce mouvement du meuble, très faible en raison du fait que les axes 11, 12 et 23 articulent un système hyperstatique, est encore freiné par le ressort 18 qui se tend au cours de ce mouvement..
L'ensemble de l'embiellage est logé entre les @ traverses 3 et 4 d'une part et des accoudoirs latéraux
24 et 25 qui reposent sur les bielles 26 et sur des flasques la du longeron antérieur. Il en résulte que les bielles sont totalement inapparentes.
Bien entendu l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté qui n'a été donné qu'à titre d'exemple.