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La présente invention a pour objet un tamis rectangu- laire avec évacuation automatique du refus,soumis à des vibra- tions libres dirigées dans le plan de la toile et ayant une fré- quence supérieure à 900 périodes à'la minute, vibrations que l'on appellera horizontales, bien que la toile puisse avoir une certaine inclinaison sur l'horizontale, par opposition avec les vibrations dites verticales qui sont perpendiculaires au plan de la toile.
D'une part, le tamis suivant l'invention se distingue des plansichters ou blutoirs horizontaux par la fréquence des vibrations, celles-ci atteignant rarement 900 pulsations à la minute pour les plansichters commandés !par bielle, tandis qu'elle est supérieure à cette fréquence pour les tamis suivant l'inven- tion, pour lesquels elle peut atteindre et dépasser 3000 vibra- tions à la minute.
D'autre part, il se;distingue des tamis ronds connus, de diamètre limité et à vibrations de haute fré- quence horizontales,par le fait que le refus de tamisage est
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évacué automatiquement, tandis que dans les tamis ronds, le tamisage doit être interrompu pour enlever manuellement le refus accumulé -sur la toile dès que la quantité de celui-ci co. mence à influencer défavorablement le débit de l'appareil.
On sait que le tamisage par vibration n'est efficace que si la toile constituant le fond du tamis est fortement tendue. Il est possible d'obtenir la tension requise pour les tamis ronds par le cerclage adéquat de la toile, pourvu que le diamètre du tamis' soit modeste et ne dépasse par exemple pas 50 à 70 centimètres, mais pour des tamis rectangulaires ayant des di- mensions permettant d'obtenir un débit plus important, la toile ne peut être tendue de cette façon.
Pour cette raison, les tamis rectangulaires permettant une évacuation automatique du refus, ne sont actuellement construits que pour recevoir des vibrations verticales,pour lesquelles la toile peut être serrée et tendue aux bouts et doit être supportée par des traverses disposées suivit une surface bombée en vue d'éviter le battement de la toile sur ces traverses* La vibration horizontale offre cependant des avanta- ges vis-à-vis de la vibration verticale, notamment en ce oui concerne le rendement des appareils et le dégagement des mailles de la toile, mais elle exige des toiles tendues dans un plan unique, non bombées.
Suivant l'invention, la vibration horizontale de fré- quence supérieure à 900 oscillations à la minute peut être appli- quée aux tamis rectangulaires à évacuation automatique du refus quand la toile est prise par des organes de serrage le long de ses bords longitudinaux et tendue transversalement.
De -préférence, les vibrations sont produites par un balourd à axe vertical: agissant dans le cadre du tamis, et le cadre est guidé latéralement et suspendu par des organes élastiques, de manière que les vibrations horizontales du tamis ' soient circulaires et libres, sans subir des distorsions notables et un amortissement précoc e. Le guidage latéral est avantageu-
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sement assuré par des ressorts à lame en'-forme d'ovale hori- zontal, fixés..au bâti de l'appareil, et la suspension du tamis par-des éléments formant ressort dans le sens vertical et oscillant librement dans le plan horizontal, par exemple d es ressorts à boudin, ces éléments prenant appui sur des supports fixés au 'bâti.
.Le.dessin annexé représente à titre d'exemple une forme d'exécution de l'invention.
-La figure 1 est une vue en plan d'un cadre de tamis à vibration horizontale.
La figure 2 est une coupe verticale suivant la ligne II-II de la figure 1, et ; . La figure 3 montre en échelle plus grande, en coupe ver- ticale suivant la ligne III-III de la: figure 1, le dispositif de suspension du cadre.
Le cadre 1 comprend deux longerons 2 et 2', renforcés extérieurement par des nervures 3 et intérieurement par des ner- vures 4 et 5, pourvues de goussets de raidissement 6. Ces longe- rons sont reliés entre eux,d'une part, par les pièces d'about renforcées 7 et 7',dont la seconde est munie du passage 8 dans lequel est logé le dispositif de balourd à axe vertical (non re- présenté sur lesfigures) et,. d'autre part, par des traverses d'entretoisement 9 sous forme d'une série de tubes disposés dans un plan unique, parallèle à celui de la toile de tamisage 10.
Cette dernière est fixée sommairement sur les traverses en bois 11 et 11' (fig. 2), dont la traverse 11 est placée à une certaine distance de la pièce 7 pour ménager un espace 12 par lequel passe le refus du tamis, tandis que la traverse 11' jouxte la pièce 7'.
La toile 10 est prise longitudinalement par des organes de serrage (non représentés) possédant des tiges filetées qui i traversent les longerons 2 et 2' par les perforations 13 prévues ' de distance en distance entre les nervures 4 et 5, et qui per-
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mettent de tendre la toile transver salement. Le fait de tendre la toile transversalement autorise la disposition de celle-ci dans un,,plan unique', et, par conséquent, Inapplication de vibrations horizontales de haute fréquence, de l'ordre de 3000 vibrations et devantage à la minute, au tamisage à grand débit de matières pouvant renfermer une proportion considérable de refus.
. Afin que les vibrations engendrées par le balourd en 8 puissent se communiquer sans déformation notable au cadre 1 et que celui-ci puisse les transmettre uniformément à la toile de tamisage sur toute son étendue sans les déformer de façon gênante, le cadre doit être suspendu librement et guidé latéralement. A cet effet, quatre éléments élastiques, par exemple des ressorts à boudin 14, disposés entre les consoles 15 fixées au bâti 16 et la nervure 3, soutiennent le cadre. Les ressorts à boudin peu- vent être remplacés par des blocs de caoutchouc creux ou pleins, des silent-blocs ou un autre moyen élastique adéquat.
Le guidage latéral du cadre,est de préférence assuré par quatre ressorts à lame 17 enroulés en ovale et interposés entre le bâti 16 et une plaque 18 soudée à la nervure 4 et rendue solidaire des longe- rons 2 ou 2' par des goussets 19. Ces lames de ressort ovales sont fixées par des écrous à boulons 20 au bâti et au cadre après le montage de la suspension verticale.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à la forme d'exécution qui a été'décrite et représentée à titre d'exemple, et on ne sortirait pas de son cadre en y apportant des modifi- cations.
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