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Procédé d'enregistrement de pistes sonores circulaires .
La présente invention concerne un procédé pour l'enre- gistrement de pistes sonores circulaires convenant en particu- lier pour l'obtention de disques de modulation destinés aux instruments de musique photo-électriques,
On sait que ce genre d'instrumenta de musique comprend une source lumineuse envoyant un faisceau de lundière parallèle sur le trajet duquel peuvent être manoeuvrés des volets com-
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mandant le passage d'un ou plusieurs spots tombant sur una ou plusieurs pistes d'un disque de modulation et de là sur une cellule photo-électrique, Le changement de timbre dépend d'une part de la forme du spot, d'autre part de la forme des éléments formant chaque piste du disque.
Il est évident que pour la qualité du son chaque piste doit être aussi régulière que possible, c'est à dire consister en un certain nombre de signaux de forme déterminée et répar- tie régulièrement sur une circonférence,
Pour la réalisation de chacune de ces pistes on a eu recours jusqu'ici à des expédients dans le but de tenter d'- obtenir la régularité de ces pistes. Le procédé de base le plus sûr pour une reproduction théoriquement certaine et bon marché de ces disques consiste à photographier les pistes sur. une plaque sensible. Pratiquement ce procédé se heurte à des difficultés graves du fait de la surface relativement importan- te du disque.
Le procédé qui a été jusqu'ioi en prinoipe le plus satisfaisant consistait à photographier à intervalles réguliers une source lumineuse de forme déterminée placée à l'extrémité d'une aiguille d'horloge de façon à obtenir sur une même plaque une série de signaux identiques à intervalles réguliers.'Ce procédé est évidemment très long,
La présente invention a pour objet un procédé beaucoup plus rapide et parfaitement sûr pour l'enregistrement de ce genre de pistes, ce procédé reposant sur l'utilisation des phénomènes connus de stroboscopie,
Selon l'invention, chaque piste consiste en l'image photographique d'une source lumineuse, l'excitation de cette source étant soumise à une modulation périodique avec une cer- taine fréquence,
le disque et cette source tournant l'un par rapport à l'autre autour d'un axe commun ne passant pas par la source avec une vitesse de rotation sous multiple de la
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fréquence de modulation de la source lumineuse, de telle façon que par effet stroboscopique la densité optique de limage du tube sur le disque varie avec une fréquence égale à la fréquence de la note musicale à reproduire, c'est à dire le rapport des fréquences d'excitation de la source lumineuse et de rotation du disque par rapport à la source.
Le passage d'une note à l'autre s'effectue par un changement de piste, il suffit donc selon l'invention, pour passer d'une piste à l'autre, de modifier les distances de la source lumineuse à l'axe de rotation tout en modifiant en même temps la fréquence d'excitation de la source lu- mineuse pour modifier de façon correspondante le nombre de signaux de la piste, (par signaux étant entendu que. l'on désigne aussi bien des séries de points séparés que des pistes continues).
De marne, on obtient le changement de timbre, en modifiant la forme de l'image de la source lumineuse au moyen d'un diaphragme placé dans le système optique formant l'image de la source lumineuse sur le disque, ceci dans le est cas où la piste/constituée d'une série d'images séparées.
Du point de vue pratique, la source lumineuse doit être suffisamment stable et suffisamment durable pour que l'opération s'effectue de façon satisfaisante et économique- ment. Il sera avantageux, mais non exclusivement, d'utiliser un tube à gaz alimenté par un circuit oscillant de fréquence stabilisée. Cette stabilité'est contrôlée au moyen d'un amplificateur et d'un haut parleur qui permet d'entendre la note correspondante et vérifiée par l'immobilité de l'- image stroboscopique de la piste.
Selon la variante la plus importante on peut non seulement utiliser une piste d'images séparées, mais uti- liser comme piste toute.. bande continue de densité optique variable. Une telle bande peut être constituée par exemple
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par une bande de largeur constante, et dont la densité opti- que varie d'une section transversale à une autre, mais reste constante le long d'une section transversale donnée; elle peut aussi être constituée par une bande séparée en une zone claire et une zone foncée par une courbe, la densité moyen- ne entre la zone claire et la zone foncée dans une section transversale étant la même que la densité constante préci- tée dans une zone transversale d'une bande du type précédent.
(Ces dernières sont également connues sous le nom de "piste à surface variable", par comparaison avec les Il pistes à densité variable" proprement dites),
Dans les deux cas la variation de densité de la piste correspond à la modulation d'éclairement d'un tube à gaz ou même d'une lampe à filament, par l'intermédiaire d'un système stroboscopique. comme décrit ci-dessus.
Une autre variante consiste dans l'emploi pour la réalisation d'un certain nombre de pistes d'un son musical de fréquence unique étalonné extrêmement stable; on enre- gistre sur la bande d'un magnétophone ce son unique, puis on lit cette bande à différentes vitesses de façon à obte- nir des notes de fréquences différentes*. Le contrôle de la vitesse de la lecture est obtenu au moyen d'un moteur syn- ohrone alimenté par un oscillateur lui-même très stable'à fréquence réglable, r
La tension modulée obtenue à la sortie de l'enre- gistreur-reproducteur magnétique est appliquée après ampli- fi cation convenable au tube à gaz (ou à la lampe à filament), dont l'image de la lumière ainsi modulée est formée sur le disque photographique comme exposé plus haut.
Il peut être possible d'étendre ce procédé à la reproduction de n'importe quel timbre, à partir de l'en- registrement de ce timbre sur la bande magnétique.
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Il peut même être possible de grouper sur la même bande non seulement plusieurs timbres pour la même note, mais encore'plusieurs notes de fréquences différentes ayant chacune plusieurs timbres, la piste ainsi constituée corres-
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pondant darls l'instrument de musique plloto"'électrique à l émission de l'accord correspondant.
On voit ainsi que le champs d'applications de ce pro- cédé est pratiquement illimité, les disques pouvant aussi bien être utilisés dans les orgues photo-électriques que dans d'autres instruments photo-électriques, ou en tant que nouveaux instruments de musique eux-mêmes.
Enfin, au lieu d'un disque on peut utiliser comme support des pistes tout volume de révolution, par exemple un cylindre ou un cône, qui pourrait ainsi porter un plus grand nombre de pistes qu'un disque.
On comprendra mieux l'invention en se référant à la description suivante correspondant au dessin annexé qui représente en coupe un schéma de montage simple permet- tant la mise en pratique du procédé selon l'invention.
Sur ce dessin on a représenté, montées dans un bâti fixe 1, une plaque photographique 2 circulaire et une plaque 3 également circulaire portant la source lumineuse 4 et de même axe que la plaque 2. La source lumineuse 4 est fixée à la plaque 3 par tout moyen convenable permettant le régla- ge de sa distance à l'axe de rotation. L'image de cette source est donnée par un système optique 5 comportant un diaphragme 6 déterminant la forme du signal sur la plaque 2.
La plaque 3 est entrainée par une transmission con- venable telle qu'une courroie 8 au moyen d'un moteur syn- ohrone 9. La lampe 4 est reliée par un système de contact tournant, non représenté, à un circuit oscillant 10 alimen- tant lui-même un amplificateur 11 et un haut-parleur 12
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destiné à la vérification de la fréquence.
Comme il a été exposé précédemment, la fréquence d'oscillation du circuit 10, contrôlée par comparais on entre la note donnée par le haut-parleur 12 et un instru- ment de musique accordé, détermine en fonction de la vi- tesse de rotation de la plaque 3, le nombre de signaux 7 sur la plaque 2. On modifj.e d'une part la note en réglant la distance de la lampe 4 à l'axe et la fréquence d'oscilla- tion de 10, d'autre part le timbre à l'aide du diaphragme 6.
Par exemple, pour effectuer l'enregistrement d'une piste de 220 signaux, l'oscillateur 10 est réglé à 1100 périodes seconde. La plaque.3 tourne à raison de $ tours seconde. Le nombre de signaux sur la plaque 2 est. donc égal à 1100: 5 = 220. Pour que la piste, soit nette, il faut naturellement que les220 signaux soient produits en des points fixes, c'est à dire que .,la, piste soit, bien immo- bile. Cette immobilité est facile à vérifier à l'oeil nu..
Le montage dans lequel 'la source'.lumineuse tourne' et la plaque photographique est fixe peut être évidemment remplacé par le montage inverse dans lequel seule la pla- que photographique tourne,
A la place du tube à gaz on peut utiliser toute autre source lumineuse pouvant être excitée avec une fréquence contrôlable.
Enfin de nombreuses variantes, telles qu'exposées plus haut permettront de modifier ou compléter ce montage en fonction du résultat cherché, REVENDICATIONS.
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