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Il est connu de prévoir, pour la distribution des compresseurs à piston, des soupapes à plaques qui s'ouvrent et qui se ferment automati- quement sous l'effet de la pression négative ou positive qui règne dans le cylindre, en considérant le mode de fonctionnement du compresseur. De telles constructions donnent lieu à des difficultés aussitôt que la vites- se de rotation atteint une certaine limite, qui se situe à 1500 t/m environ.
L'étranglement dans les sections de passage libres de ces soupapes devient si important qu'il se produit des pertes d'alimentation, de sorte que le coefficient d'utilisation, qui représente le rapport entre le volume refou- lé et le volume aspiré, diminue fortement. Au-delà de cette vitesse, les sollicitations'dues aux ralentissements et aux chocs deviennent si importan- tes qu'il en résulte des détériorations aux soupapes elles-mêmes ou à leurs plaques, ce qui provoque des perturbations.
A des vitesses aussi élevées, l'ouverture et la fermeture des soupapes sont déterminées non seulement par la pression dans le cylindre, mais aussi par la masse des soupapes, laquelle est toujours présente, même lorsqu'il s'agit de soupapes dites "sans masse" et qui doit être considé- rée conjointement avec les efforts d'accélération et de décélération qui se manifestent et qui sont à leur tour fonction, entre autres, de la vitesse de rotation et de la pression dans le cylindre. Ces grandeurs influencent les soupapes à fonctionnement automatique à un degré tel que les soupapes de refoulement ne parviennent pas à se conformer avec une exactitude con- stante aux lois établie: en ce qui concerne l'ouverture.
Ces lois ne sont respectées que si le fonctionnement de la soupape n'est pas conditionné par la vitesse de rotation et la pression; de même, il convient d'éliminer l'influence qu'exerce l'amortissement des efforts dus aux chocs, opéré au moyen d'organes élastiques. Or, à ces vitesses, les efforts particulière- ment élevés dus aux chocs ne peuvent être éliminés que si la commande des soupape est desmodromique.
Pour remédier à ces inconvénients et afin de pouvoir appliquer des vitesses élevées dans les compresseurs à cylindres également, on a dé- jà établi des constructions à distribution desmodromique. On connatt des réalisations dans lesquelles la soupape d'aspiration par exemple établie comme soupape conique, est commandée par l'huile sous pression ou au moyen d'un culbuteur actionné par un arbre à cames, tandis que la soupape d'as- piration s'ouvre et se ferme automatiquement. Afin d'empêcher une ouver- ture prématurée de la soupape de refoulement, on.prévoit en outre des or- ganes de verrouillage par exemple.
En considérant que de telles distributions ne fonctionnent pas non plus sans perturbations, l'invention suggère de munir les compresseurs à piston, à grande vitesse de rotation, de soupapes d'aspiration et de re- foulement commandées, de telle façon que lorsqu'une pression de refoule- ment fixée d'avance est atteinte dans le cylindre, la soupape de refoule- ment - qui pénètre dans le cylindre en s'ouvrant - s'ouvre sous l'effet d'une impulsion de commande desmodromique produite par une came affectée à cette pression de refoulement et prévue sur l'arbre à cames.
Alors que là forme de la soupape d'aspiration correspond à celle des soupapes utili- sées dans les moteurs à combustion interne, on prévoit pour la soupape de refoulement un piston d'équilibrage qui absorbe également la pression agis- sant sur le plateau de cette dernière soupape, pression à laquelle est éga- lement soumise la conduite allant au réservoir intermédiaire.
Lorsque le débit du fluide doit être interrompu, la pression dans le réservoir accumulateur ayant atteint la valeur maximum déterminée par le réglage, il est de pratique courante de maintenir la soupape d'as- piration ouverte ou de fermer la conduite d'aspiration, tandis que la sou- pape de refoulement reste fermée.
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Selon une caractéristique essentielle de l'invention, les cul- buteurs sont montés sur l'arbre des culbuteurs au moyen d'excentriques.
Par suite d'une rotation de cet arbre, la soupape de refoulement se trouve soustraite à l'influence de son culbuteur et est maintenu sur son siège par une force élastique. Par contre, et aussi longtemps que le débit est in - terrompu, la soupape d'aspiration est maintenue constamment ouverte, pen- dant la course d'aspiration et de refoulement, sous l'action de l'excentri- que due à la rotation de l'arbre des culbuteurs.
Il va de soi que, pendant l'interruption du débit, la soupape d'aspiration peut être maintenue fermée de telle façon qu'elle soit sous- traite à l'influence de la came. Dans ce cas, il suffirait de disposer l'excentrique de la même manière que pour la soupape de refoulement.
La solution la plus simple consiste à produire la rotation de l'arbre des culbuteurs par l'intermédiaire d'un piston chargé par le fluide comprimé, et gouverné par une soupape de réglage adjointe au réservoir ac- cumulateur.
Afin de réduire au minimum l'espace nuisible, le fond du cylin- dre est pourvu d'évidements pour les plateaux des soupapes.
Les dessins annexés représentent à titre d'exemple l'objet de l'invention appliqué à la construction de compresseurs à refroidissement par eau ; est également applicable aux compresseurs à refroidisse- ment par air. Dans ces dessins:
La fig..l est une coupe de la disposition de la soupape d'aspi- ration et de la soupape de refoulement dans la culasse.
La fig. 2 est une coupe selon A-B de la fig. l, qui montre le système de commande de la soupape de refoulement.
La fig. 3 est une coupe selon C-D de la fig. 1, qui montre le système de commande de la soupape d'aspiration.
La fig. 4 montre la position du culbuteur de la soupape de re- foulement lorsque le débit est interrompu.
La fig. 5 montre la position du culbuteur de la soupape d'aspi- ration lorsque le débit est interrompu.
Les soupapes d'aspiration et de refoulement, respectivement 2 et 3, d'un compressées à piston, montées dans la culasse 1, sont commandées desmodromiquement, à partir d'un arbre à cames 4, par l'entremise de culbu- teurs 5, 6. Le culbuteur 5 est monté sur un excentrique 7 calé sur un arbre à culbuteurs 8, tandis que le culbuteur 6 tourne sur un excentrique 9. Le déplacement angulaire de l'arbre 8 est produit par un levier 10 mû par un piston 11, sous le contrôle d'une soupape de réglage 12. L'arbre des cul- buteurs 8 est monté dans un chevalet porte-palier 13. Les soupapes d'as- piration et de refoulement 2, 3 sont maintenues sur leurs sièges par des ressorts 14, 15. Un piston 16, soumis à la pression de la conduite de re- foulement 17, assure l'équilibrage de la soupape de refoulement 3.
REVENDICATIONS.
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