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Le brevet principal n 495.448 a pour objet un dispositif de li- aison élastique pour des profiles en forme de gouttière, munis de rebords et emboîtés l'un dans l'autre dans le même sens, plus spécialement pour des cadres de soutènement des galeries de mines, ces profilés étant eeu- lement serrés l'un contre l'autre par leurs rebords, ce dispositif étant caractérisé par le fait qu'une éclisse qui contourne le profilé extérieur en laissant subsister un intervalle, peut être serrés par ses ailes qui sont 'plus épaisses que sa partie médiane ou traverse, contre les rebords du profilé extérieur. En outre, on donne à la partie médiane de l'émisse qui contourne le profilé extérieur, une épaisseur telle que lorsqu'on dé- passe la tension de serrage admissible, cette partie médiane subisse une déformation, en substance élastique.
Les profilés qui sont à serrer l'un contre l'autre, sont constitués de manière telle que leurs rebords aient une largeur réduite, de sorte que les branches ou les boulons tendeurs de l'étrier de serrage passent, à une distance latérale réduite, à coté des rebords des profilés.
Conformément à l'invention, on améliore le dispositif de liaison, faisant l'objet du brevet principal, en servant entre les faces inférieu- res des rebords du profilé extérieur et les ailes de l'éclisse, entail- lées de manière à former des épaulements, des cons longitudinaux minces de longueur réduite. Il est alors particulièrement avantageux que la lon- gueur des coins corresponde à peu près à une fois et demie la largeur des éclisses.
Par coins longitudinaux minces, on entend des coins dont la hauteur est notablement moindre que celle des rebords des profilés ou.que l'épaisseur des ailes de l'éclisse. On donne à la section transversale moyenne du coin, en largeur et en hauteur, des dimensions telles qu'elles soient égales ou, de préférence, inférieures à la moitié de la hauteur du rebord du profilé.
On connaît déjà des coins longitudinaux pour des dispositifs de liaison pour des profilés en forme de gouttière, même des coins qui, lors du mouvement relatif des segments du cadre de soutènement sont attirés dans le dispositif de liaison en augmentant l'effet de serrage mais 4es coins ne comportent pas les autres caractéristiques faisant l'objet de l'invention.
Un avantage important de l'objet de l'invention réside dans le fait que l'on peut utiliser des coins de faible longueur et d'épaisseur réduite pour la raison qu'à l'aide de l'éclisse et de l'étrier ou des bou- lons de serrage, on obtient déjà un serrage tellement prononcé des profi- lés que les coins longitudinaux servent seulement, au début du mouvement relatif des profilés l'un par rapport à l'autre, à à compnenser le faible jeu qui subsiste encore et qui résulte des irrégularités inévitables dans la constitution superficielle des profilés. Le coin mince s'applique alors particulièrement bien aux faces correspondantes des rebords des profilés, de sorte que son entraînement se fait avec certitude.
Une autre amélioration du dispositif de liaison selon l'inven- tion, réside dans le fait qu'aux extrémités des coins longitudinaux est prévu au moins un ergot qui, lors du serrage, pénètre de prime abord et sur la totalité ou une partie de sa hauteur, dans la matière constituant le rebord du profilé. Cet ergot forme une liaison entre le coin et le re- bord du profilé. A la place d'un ergot, on peut également prévoir plu- sieurs ergots. On peut également prévoir sur la face du coin qui se trou- ve en regard du rebord, plusieurs petites nervures qui remplissent la mê- me fonction que l'ergot. Il est seulement important que le coin mince soit relié, tout au moins temporairement, au rebord du profilé.
Quand un ef- fort transversal à déterminer à l'avance est dépassé, l'ergot est cisail- lé ou courbé et l'extrémité la moins épaisse du coin fléchit vers le bas,
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de sorte que la liaison cesse d'exister. Les profilés qui sont alors ser- rés fortement l'un contre l'autre) peuvent malgré tout effectuer encore un mouvement relatif. Il est toutefois important que l'effort provoquant le glissement des profilés soit plus grand que la résistance due au frot- tement et existant entre les profilés.
Le dessin ci-annexé montre,à titre d'exemple, un mode de réa-
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lisation de tl'invention.
La fig. 1 montre, en élévation, une partie de deux segments d' un cadre de soutènement à l'endroit de leur recouvrement.
La fig. 2 montre, en vue en bout, le dispositif de liqison, le profilé extérieur et les coins longitudinaux étant montrés en coupe trans- versale.
Pour le mode deréalisation montré, le profilé intérieur 1 et le profilé extérieur 2 ont la même section transversale, obtenue par lami- nage. Les profilés prennent appui l'un sur l'autre à l'aide de leurs re- bords étroits 11 et entre les fonds 10 subsiste un intervalle x. Pour établir la liaison entre les profilés, on a recours à une éclisse coudée
3, c'est-à-dire adaptée à la forme du profilé extérieur2, cette éclisse contournant le profilé 2 en laissant subsister un jeu et sa partie mé- diane ayant une une épaisseur moindre que ses ailes 4. Celles-ci compor- tant des encoches 9,en forme d'épaulements, dans lesquelles sont guidés et soutenus des coins longitudinaux 6 qui sont en contact, par leur fa- ce supérieure, avec la face inférieure des rebords 11 du profilé exté- rieur 2.
L'autre partie du dispositif de liaison est formée par un étrier 5 avec des boulons de serrage qui sont engagés dans des trous des ailes
4. Le diamètre de ces trous est plus grand que celui des boulons de ser- rage,
L'étrier 5 est relié, par exemple à l'aide de talons 12, au pro- filé intérieur 1 afin qu'il soit maintenu dans sa position par rapport à ce dernier quand celui-ci se déplace relativement eu profilé extérieur
2.
Les coins longitudinaux 6 ont une longueur relativement réduite qui peut correspondre à peu près à une fois et demie la largeur de l'é- clisse 3. Cette dimension peut toutefois être plus grande ou plus petite quand ceci paraît être plus avantageux dans de nombreux cas. Les coins longitudinaux sont, en outre , relativement minces afin qu'ils puissent s'adapter, lors de la mise sous tension du dispositif de serrage, à la forme curviligne des rebords 11. La face d'appui 13 des éclisses est bom- bée dans le sens longitudinal ou est biseautée au même degré des deux c8tés, de sorte que cette face à la forme d'un toit. Cette constitution des faces d'appui présente l'avantage que le dispositif de liaison, pen- dant la mise sous tension, se place de lui-même dans la position néces- saire.
En outre, on obtient ainsi la possibilité de pouvoir mettre l'éclis- se en place sans tenir compte de la position du coin, du fait qu'en re- gard du coin se trouve toujours une contre-face inclinée pour former une surface de glissement et de soutien. A l'extrémité très mince du coin longitudinal 6 est prévue une saillie 14, en forme d'argot, dont les di- mensions ont été exagérées sur le dessin. Cet rgot 14 est refoulé dans le rebord 11 quand l'éclisse 3 et l'étrier à boulons 5 sont mis sous tension , de sorte que le coin 6, pendant le mouvement relatif des pro- filés 1 et 2, est entraîné avec certitude dans le dispositif de liaison.
Dès que le talon 15 du coin 6 atteint l'éclisse, l'ergot 14 se détache du rebord 11, quand le glissement relatif des profilés continue, et fait fléchir l'extrémité correspondante du coin vers le bes.
A l'aide des dispositifs de liaison montrés, on peut établir
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des cadres de soutènement ayant une forme annulaire ou arquée quelconque.
Par effet de la poussée d s roches, les extrémités des profilés 1 et 2, emboîtées l'une dans l'autre, peuvent coulisser l'une relativement à l'au- tre dans le sens longitudinal, de sorte que le cadre présente la souples- se désirée
Quand on utilise plusieurs dispositifs de liaison en forme d'é- trier, il suffit dans bien des cas de faire comporter des coins longitu- dinaux à un de ces dispositifs. Rien n'empêche, toutefois, que tous les dispositifs soient constitués de la même manière.
L'invention peut également être utilisée pour des cadres de sou- tènement pour des travaux de superstructure, pour la construction de tun- nels ou de ponts ainsi que pour des étançons de mines constitués par des profilés en forme de gouttière.
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The main patent no. 495,448 relates to an elastic binding device for gutter-shaped profiles, provided with rims and interlocked one in the other in the same direction, more especially for supporting frames for galleries. mines, these sections being only clamped one against the other by their edges, this device being characterized by the fact that a fishplate which circumvents the outer profile while leaving a gap, can be clamped by its wings which are 'thicker than its middle part or crosses, against the edges of the outer profile. In addition, the middle part of the emissus which circumvents the outer profile is given a thickness such that when the admissible tightening tension is exceeded, this middle part undergoes a deformation, which is essentially elastic.
The profiles which are to be clamped against one another are made in such a way that their edges have a reduced width, so that the branches or the tensioning bolts of the clamping bracket pass, at a reduced lateral distance, next to the edges of the profiles.
In accordance with the invention, the connecting device, which is the subject of the main patent, is improved by serving between the lower faces of the edges of the outer section and the flanges of the splice, notched so as to form shoulders, thin longitudinal cons of reduced length. It is then particularly advantageous for the length of the corners to correspond approximately to one and a half times the width of the ribs.
By thin longitudinal corners is meant corners whose height is significantly less than that of the edges of the sections or the thickness of the flanges of the fishplate. The average cross section of the wedge, in width and in height, is given dimensions such that they are equal to or, preferably, less than half the height of the edge of the profile.
Longitudinal wedges are already known for connecting devices for gutter-shaped profiles, even wedges which, during the relative movement of the segments of the supporting frame are drawn into the connecting device, increasing the clamping effect but 4es corners do not include the other characteristics forming the subject of the invention.
An important advantage of the object of the invention lies in the fact that it is possible to use wedges of short length and reduced thickness for the reason that using the fishplate and the stirrup tightening bolts, one already obtains such a pronounced tightening of the profiles that the longitudinal wedges serve only, at the start of the relative movement of the profiles with respect to each other, to compensate for the small clearance which remains again and which results from the inevitable irregularities in the surface constitution of the profiles. The thin wedge then applies particularly well to the corresponding faces of the edges of the profiles, so that its drive is done with certainty.
Another improvement of the connecting device according to the invention lies in the fact that at the ends of the longitudinal corners is provided at least one lug which, when tightening, first penetrates and over all or part of its. height, in the material constituting the edge of the profile. This lug forms a connection between the corner and the edge of the profile. In place of a lug, it is also possible to provide several lugs. It is also possible to provide on the face of the wedge which is located opposite the rim, several small ribs which fulfill the same function as the lug. It is only important that the thin wedge is connected, at least temporarily, to the edge of the profile.
When a transverse force to be determined in advance is exceeded, the pin is sheared or bent and the thinner end of the wedge flexes downwards,
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so that the link ceases to exist. The profiles, which are then clamped tightly against each other) can still perform a relative movement. However, it is important that the force causing the sliding of the profiles is greater than the resistance due to the friction and existing between the profiles.
The accompanying drawing shows, by way of example, one embodiment.
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lisation of the invention.
Fig. 1 shows, in elevation, part of two segments of a support frame where they overlap.
Fig. 2 shows, in end view, the binding device, the outer profile and the longitudinal corners being shown in cross section.
For the embodiment shown, the inner profile 1 and the outer profile 2 have the same cross section, obtained by rolling. The profiles are supported on each other by means of their narrow edges 11 and between the bases 10 remains an interval x. To establish the connection between the profiles, an elbow joint is used.
3, that is to say adapted to the shape of the outer profile 2, this fishplate bypassing the profile 2 leaving a clearance and its middle part having a thickness less than its wings 4. These comprising notches 9, in the form of shoulders, in which longitudinal wedges 6 are guided and supported which are in contact, via their upper face, with the lower face of the flanges 11 of the outer profile 2.
The other part of the connecting device is formed by a bracket 5 with tightening bolts which are engaged in holes of the wings
4. The diameter of these holes is larger than that of the clamping bolts,
The bracket 5 is connected, for example by means of heels 12, to the inner profile 1 so that it is maintained in its position relative to the latter when the latter moves relatively to the outer profile.
2.
The longitudinal wedges 6 have a relatively short length which may correspond to approximately one and a half times the width of the fish plate 3. This dimension may however be larger or smaller when this appears to be more advantageous in many cases. . The longitudinal wedges are, moreover, relatively thin so that they can adapt, when the clamping device is under tension, to the curvilinear shape of the flanges 11. The bearing face 13 of the ribs is rounded. in the longitudinal direction or is bevelled to the same degree on both sides, so that this face has the shape of a roof. This constitution of the bearing faces has the advantage that the connecting device, during the tensioning, places itself in the necessary position.
In addition, there is thus obtained the possibility of being able to put the splice in place without taking into account the position of the wedge, since in relation to the wedge there is always an inclined counter face to form a surface of. slip and support. At the very thin end of the longitudinal corner 6 there is provided a protrusion 14, in the form of a slang, the dimensions of which have been exaggerated in the drawing. This slug 14 is forced back into the flange 11 when the fishplate 3 and the bolt bracket 5 are put under tension, so that the wedge 6, during the relative movement of the profiles 1 and 2, is entrained with certainty in the linkage device.
As soon as the heel 15 of the wedge 6 reaches the splint, the lug 14 detaches from the flange 11, when the relative sliding of the profiles continues, and causes the corresponding end of the wedge to bend towards the bes.
Using the link devices shown, it is possible to establish
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support frames having any annular or arched shape.
By the effect of the thrust of the rocks, the ends of the profiles 1 and 2, nested one inside the other, can slide relative to the other in the longitudinal direction, so that the frame presents the flexible. - desired
When several stirrup-shaped connecting devices are used, it is in many cases sufficient to have one of these devices have longitudinal corners. Nothing prevents, however, that all the devices are made in the same way.
The invention can also be used for support frames for superstructure work, for the construction of tunnels or bridges as well as for mine props formed by gutter-shaped profiles.