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La présente invention , qui constitue un perfectionnement au Bre- vet principal n 526.265, se rapporte aux machines à presser les vêtements, et plus particulièrement aux machines pour presser les chemises.
Durant ces dernières années, les opérations de blanchissage ont été mécanisées à in haut degré, et le rendement par ouvrier a augmenté régu- lièrement. On a pu éliminer presque entièrement le pressage ou le finissa- ge à la main sauf pour les chemises qui, à cause de leur forme, nécessitent un pressage à la main pour leur donner une apparence satisfaisante. Diver- ses tentatives ont été effectuées pour le finissage entièrement mécanique des chemises mais elles ont en général échoué. On a trouvé à présent que l'on peut procéder rapidement au finissage entièrement mécanique des che- mises amidonnées ou non, si l'on subdivise les différentes opérations de pressage en phases permettant l'utilisation de plusieurs machines à presser disposées convenablement pour se combiner l'une à l'autre.
La machine faisant l'objet de la présente invention est prévue pour recevoir la chemise après'que les manches, les poignets, le col et les épaules de la chemise ont été pressés dans R'autres machines. Ces autres machines seront, de préférence, placées tout prés de la machine décrite ci-dessous, qu'on peut appeler "presse du corps de chemise" ou "presse de plastron", de telle sorte que le finissage d'une chemise s'effectue en une seule opération continue.
Les presses ou corps de chemise utilisées jusqu'à présente,étaient composées d'une section de pressage (sur laquelle la chemise est enfilée) munies de tendeurs sous la forme d'une barre ou de fil métallique pour aligner la chemise sur la forme et maintenir une certaine pression sur les coutures pendant l'opération de pressage. Comme dans ces machines, les tendeurs ne sont pas chauffés , des différences de température entre les tendeurs et les sections chauffées déterminent une condensation de l'humidité dans la chemise et entraînent un pressage et un plissage irréguliers d'où résultent des zones rugueuses et des faux plis sur le vêtement fini.
Un autre inconvénient important des machines connues est que les tendeurs ont tendance à déplacer la chemise sur la section de pressage pendant qu'elle est soumise à l'action des fers de pressage, faisant sortir de l'alignement le dos et le plastron, provoquant des faux plis et une tension irrégulière.
Il est bien connu des spécialistes que le meilleur pressage s'obtient lorsque toutes les surfaces d'une partie d'un vêtement sont soumises simultanément à la chaleur et à la pression. Cette condition est importan- te, sans cela certaines parties du vêtement peuvent sécher avant d'être pressées et lorsqu'on applique ensuite la pression l'humidité a disparu et la zone séche n'est pas pressée de manière aussi satisfaisante qu'une zone humide.
Un but essentiel de l'invention est de fournir une machine perfectionnée pour presser le dos et le plastron ou devant d'une chemise eu d'un autre vêtement, en supprimant entièrement les inconvénients menti.on- nés ci-dessus.
Un autre but de l'invention est de munir cette machine de dispositifs qui amènent les têtes de repassage en contact avec les surfaces du vêtement à presser sous une pression suffisante pour maintenir le vêlement en place pendant que les éléments de pressage mobiles s'écartent, ensuite, pendant que les éléments de pressage mobiles tendent le vêtement , les têtes de repassage sont amenées en position de repassage final sous une pression maximum, et la chemise est parfaitement pressée sans faux plis ou zones rugueuses.
Un autre but encore est de fournir une machine dans laquelle
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tout le corps du vêtement est fini par plusieurs éléments de pressage ou de repassage actionnés par force motrice, tandis qu'il est enfilé sur une forme, sans retirer le vêtement de la forme, et avec un dispositif pour régler les opérations de pressages automatiquement, de façon à appliquer simultanément la chaleur et la pression à toutes les parties du vêtement.
Un autre but est de fournir une machine de ce type dans laquelle les éléments de pressage mobiles sont mûs automatiquement dans ur ordre synchronisé avec les têtes de pressage de telle sorte que les parties latérales du vêtement sont tendues sans déplacer le corps sur la forme et les têtes de pressage prennent -une position de pressage finale suivant un ordre tel que toutes les parties du vêtement sont pressées simultanément.
Ces différents buts ainsi que certains autres sont atteints dans une machine à presser les vêtements munie de têtes de pressage en regard chauffées, de dispositifs décommande destinés à fermer et à ouvrir ces têtes de pressage, d'une section élastique chauffée ,d'éléments de pressage mobiles pouvant se dilater à l'intérieur de cette section, d'un dispositif pour déplacer cette section et ces éléments de pressage de la position de chargement à la position de¯pressage entre les têtes de pressage, et d'un dispositif pour déplacer les éléments de pressage mobiles vers l'extérieur en contact à pleine pression avec une bride chauffée de la tête de pressage chauffée, tandis que les têtes de pressage chauffées se déplacent de la pression de contact sur la section élastique jusqu'à,la pleine pression de pressage.
Des formes d'exécution préférées de l'invention seront décrites ci-aprés avec référence aux dessins annexés, dans lesquels :
Fig. 1 est une vue en élévation de face de la machine, avec arrachement, montrant les détails intérieurs
Fig. 2 est une vue en bout, avec arrachement, montrant des détails.
Fig. 3 est une vue en plan de la machine avec certaines parties intérieures en traits pointillés.
Fig. 4 est une vue d'un détail fragmentaire, montrant une articulation de commande pour les éléments de pressage mobiles.
Fig. 5 est une prise suivant la ligne 5-5 de la fig. 4.
Fig. 6 est une vue à plue grande échelle, en coupe verticale avec des parties arrachées et des parties en coupe.
Fig. 7 est une vue de détail en plan du mécanisme d'actionnement des têtes de pressage.
Fig ; 8 est une vue en élévation du mécanisme représenté sur la fig. 7.
Fig. 9 est une vue en élévation, en partie en coupe du tendeur de manche.
Fig. 10 est une vue en élévation de côté de l'ensemble servant à pincer le an.
Fig. Il est une vue en élévation d'un détail de la commande à main du déplacement initial des éléments de pressage mobiles.
Figs. 12, 13 et 14 sont des vues en plan avec arrachement, montrant un type d'ordre des mouvements des éléments de pressage mobiles, en relation avec le mouvement des têtes de pressage.
Fig. 15 est une vue fragmentaire d'une des têtes de pressage, montrant une forme modifiée de commande par soupape des éléments de pres-
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sage mobiles.
Figs. 16 et 17 sont des coupes du mécanisme:- de la figo 15.
Fig. 18 illustre une autre variante des dispositifs commandant la soupape de détente des éléments de pressage mobiles.
Figs. 19 et 20 illustrent une autre modification.
Fig. 21 illustre une autre variante encore, et
Fig. 22 est un schéma du circuit de commande à air comprimé de la machine.
Sur les figs. 1 à 14 et 22, on voit que la machine à presser perfectionnée se compose d'un ensemble formé d'un bâti et d'une cabine, désigné demanière générale par le chiffre 10. Le bâti est fait d'éléments rigides en acier et est muni de panneaux en acier prévus pour enfermer le,mécanisme et donner à-l'ensemble une apparence nette.
Un buste ou section 12, sur lequel le vêtement à presser est enfilé ,est monté de manière rigide en position débout sur une table 14. La table ou chariot 14 a la forme d'un U en coupe, chaque branche de l'U porte une paire de galets 16 montés convenablement sur des bouts d'axes. Un chemin de guidage 18 (voir fig. 1, 2 et 3) se composant d'une paire d'éléments profilés en regard l'un del'autre, s'étend le long de toute la cabine de la machine et reçoit les galets 16, procurant ainsi un dispositif de support de la table 14 de telle sorte qu'elle puisse être déplacée de long en large pour le chargement, le déchargement et le pressage commet décrit ci-dessous.
La section 12 constituée de ressorts et de bourre peut être comprimée et est chauffée à la vapeur ou autrement. Une paire d'éléments de pressage mobiles 20 montés sur les leviers 22 est placée partiellement à l'intérieur de la section de chaque ôté, de façon que ces éléments soient chauffés par la section à peu prés à la même température que celle-ci. Les leviers 22 sont montés sur pivot en 26 sur la table 14 et chacun d'eux a un prolongement inférieur 24.
Les prolongements 24 sont reliés par pivot respectivementà un cylindre 28 et à unetige de piston 30, portée par le cylindre (fig. 4) de sorte que lorsque de l'air est admis à une extrémité du cylindre, les prolongements 24 s'écartent l'un de l'autre et lorsque l'air est admis à l'autre extrémité ,ils sont rapprochés l'un de l'autre, Le mouvent des prolongements de levier 24 provoque un mouvement correspondant des leviers 22 autour des axes deleur pivot, et les éléments de pressage mobiles 20 s'étendent ou se retirent par rapport à la section 12.
Comme on peut le voir sur les figs. 1,4 et 5, les prolongements de levier 24 sont également'reliés'par des tringles 32, 34 aux extrémités opposées'd'une tête transversale 36 qui est montée à pivot sur un support de bâti 40 au moyen d'un axe 38. L'axe -s'étend jusqu'au côté opposé du support et porte à son autre bout un levier 42 sur lequel est monté le galet 44. En se reportant cette fois aux-figs. 1, 2 et 11, on peut voir qu'un levier à main 46 pivote sur le bâti en 48, et à une partie qui s'étend vers le bas 50 sur laquelle est montée une came 52. Les parties sont montées sur le bâti de la machine de telle façon que la came 52 attaque le galet 44.lorsque la table est en position de charge comme indiqué en fige 1.
A ce-moment les deux extrémités du cylindre 28 communiquent avec l'atmosphère (ce qui appaiaîtra lors de la description de la commande de la machine) et les éléments de pression mobiles 20 sont en position rétractée. Il est donc possible à l'opérateur de déplacer à la main les éléments de pressage au moins pour une partie de leur mouvement en tournant le levier à main 46 vers la gauche, à la suite de quoi la came 52 amènera, par l'intermédiaire du galet 44, du levier 42, de l'axe 38 et de la tête transversale 36,
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les tringles 32 et 34 à ouvrir ou dilate= les éléments de pressage. Le but de cette opération apparaitra plus loin dans la description.
Sur le dessus de la section 12 est monté le système de pinçage d'encolure 54. Ce système comprend une poignée 56 et une pince 58 actionnée par la poignée grâce à une acticulation à genouillère. Les détails du système de pinçage 54 ne sont pas importants pour la présente invention, n'importe quel type de pince pouvant être utilisé.
Egalement monté sur le dessus de la section se trouve un système tendeur de manche 60 dont les détails sont indiqués sur la fig. 9. Les éléments de pressage de la manche se composent d'un double cylindre 62 muni d'un passage central d'entrée et d'une lumière de sortie 64 et un passage d'extrémité et des lumières de sortie 66, 68. Une tige de piston 70 et un piston 72 sont montés à glissière sur la gauche du système représenté, la tige du piston étant prolongée par une partie courbée à contre-sens 74. Le côté droit du système est analogue, la tringle 76 étant alignée sur la tringle 74.
La table 14 porte un système de pinçage du pan 78 (figs.1,2 et 10) qui comporte un élément de pinçage 80, de préférence en matière élastique, monté sur un élément vertical 82. Celui-ci est fixé à une tige 84 qui porte également un bras 86 s'étendant à peu prés à angle droit par rapport à l'élément vertical. Le bras 86 est sollicité vers le bas par une paire de ressorts à boudin 88, la tringle 84 étant montée à pivot sur la table 14. La pince 80 est donc continuellement amenée en engagement avec la section 12. Un cylindre à air 90 est monté convenablement sur la table et sa tige de piston est propre à engager l'extrémité extérieure du bras 86 pour le soulever à l'encontre des ressorts 88, éloignant ainsi la pince 80 de la seetion .
Le circuit de commande de la machine est disposé de telle façon que la pince 80 peut être "ouverte", c'est-à-dire éloignée de la section par une commande à main ainsi qu'on le verra plus loin.
Le côté droit de la presse (comme représenté sur la fig. 1) consiste en une cabine verticale sur laquelle sont montées les têtes de repassage où de pressage et à l'intérieur de laquelle l'ensemble de table, y compris la section 12, est susceptible d'être reçu durant l'opération de pressage.
Comme on peut le voir sur les figures 1 et 3, le rail 18, sur . lequel se déplace la table 14, s'étend à l'intérieur de la cabine jusqu'à l'extrême droite de la machine.
Les têtes de pressage 92 (voir figs. 1, 2, 6 et 12 à 14) sont de préférence des pièces coulées, elles sont chauffées à la vapeur et munies de brides 94, dont les parties verticales attaquent les éléments de pressage mobiles 20 en position extrême de pressage comme indiqué sur la fig. 14. Les têtes 92 sont portées par les éléments de structure verticaux 96, dont deux sont placés de chaque côté de la machine, au moyen des patins 98. Ceux-ci glissent sur des rails horizontaux 100 qui sont à leur tour fixés aux éléments verticaux 96. Comme on le voit sur les figs. 1 et 6, les patinas 98 portent chacun un jeu de galets 102, huit de chaque côté, qui engagent les rails 100 , pour supporter les têtes de pressage et les maintenir en alignement.
Les têtes 92 sont montées sur les patins 98 au moyen de dispositifs à mise à niveau automatique comprenant les plaques 104(et les piliers 106, dont le détail ne fait pas partie de l'invention; il suffit pour leur utilisation de savoir que les têtes 92 sont susceptibles d'un mouvement limité par rapport aux patins pour permettre un engagement étroit des têtes avec la section 12. Un jeu de vis 103 est prévu pour l'ajustement latéral des têtes de pressage.
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Les têtes 92 sont amenées en contact avec la section 12 ou en sont éloignées par une paire de bras basculants 108, Les bras basculants sont montés à pivot dans le cadre de la machine en 110 et sont reliés aux plaques de mise à niveau 104 par des bielles 111. Des articulations à rotu- le sont utilisées à chaque extrémités des bielles 11 pour permettre l'ajus- tage automatique des têtes. Une paire de ressorts à boudin 112 reliés aux bras basculants 108 sous les pivots 110 (fig. 1 et 6) sollicitent continuel- lement les têtes en position ouverte ou de repos.
Des bras basculants sont actionnés autour des pivots 110 au moyen d'une came 114 figs. 3,6,.7 et 8). La came 114 engage une paire de galets
116, dont chacun est porté par un patin 118 glissant dans un rail 120, des galets 122 étant prévus pour faciliter le glissement et maintenir l'aligne- ment. Un coulisseau 124 est relié par pivot au patin et au bras basculant correspondant comme indiqué en fig. 6,procurant ainsi une articulation d'actionnement.
La came 114 est déplacée longitudinalement par rapport à la machi- ne par une bielle 126 qui est à son tour actionnés par un piston (non re- présenté) du cylindre moteur 128. Ce dernier est monté à pivot à son ex- trêmité arrière sur un support 130 placé à la base de la machine . 1-Une soupape principale (figs. 1 et 22) régit l'arrivée et la sortie de l'air vers le cylindre 128 et hors de celui-ci comme on le verra plus loin. Il est clair, toutefois, vu ce qui précède, que lorsque la came 114 est en position rétractée comme indiquée en pointillé sur la fig. 3, les ressorts
112 auront fait basculer les bras basculants 108 autour de leurs pivots
110, amenant ainsi les têtes de pressage 92 en position complètement ouver- te, position dans laquelle le mouvement de la section 12 est possible.
Lors- que la came 114 est tournée vers la droite des figs. 3,7 et 8 jusqu'à la position indiquée en traits mixtes sur la figure 3 ; bras basculants 108 .basculent autour des pivots 110, amenant ainsi les têtes de plissage 92 en position complètement fermée, position dans laquelle les brides 94 sont en engagement de pressage avec les éléments de pressage mobiles comme indiqué sur la figure 14. Le mouvement de la came 114 est limité par un système d'arrêt de came 132 qui est porté par un support 134 et comporte un écrou de réglage 136 pour fixer la limite du mouvement de came.
La came d'actionnement 114 présente des surfaces de came 138 disposées latéralement pour attaquer les galets 116 et une surface de came 40 à la partie inférieure de celle-ci ; surface inférieure, -par le mouvement de la came vers la droite sur les dessins, attaque un galet 142.
Le alet 142 est porté par un levier 144 qui actionne une soupape 146 (figo
22) qui détermine le fonctionnement du cylindre 28 des éléments de pressage mobiles.
Les figs. 1, 2 et 22 montrent un cylindre à air 148 placé immédiatement sous la table 14 et porté par une bielle de support 150 à son extrémité arrière. Le cylindre 148 a une tige de piston 152 reliée au bord avant de la table pour la faire entrer et sortir de la cabine de la machine.
Le mouvement de la tige de piston 152 est commandé par les soupapes d'entrée et de sortie 154, 156 qui sont actionnées par un cylindre-soupape 158 d'inversion du mouvement de la table. Le cylindre 158 est alimenté par une sou- :pape à pointeau 160 qui permet la libre entrée de l'air dans le cylindre mais limite la sortie, retardant ainsi le mouvement de la table 14 sortant de la cabine jusqu'à ce que les têtes de pressage soient suffisamment ouvertes pour dégager la section 12.
La table 14,est munie d'une came 162 montée sur sa partie avant, cette came est susceptible d'attaquer un galet 164 lorsque la table entre dans la cabine de la machine. Le galet 164 est porté par un levier coudé
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166 disposé de façon à actionner une soupape 168 qui commande le fonctionnement de la soupape principale 132.
Une pédale 170 montée sur la face antérieure de la machine est reliée à une soupape 172 qui est raccordée par des conduites à une soupape d'actionnement du cylindre du tendeur de manches 174, au cylindre de pressage mobile 28 -et au cylindre d'actionnement de la pince du pan 90.
On décrira ci-après le fonctionnement de la machine en s référant particulièrement à la fig. 22.
Il sera supposé que les différentes parties sont dans la position indiquée sur les figs. 1 et 2 avec la section 12 prête à recevoir une chemise, les éléments de pressage 20 et le tendeur des manches 60 en position rétractée, la pince du col 58 en position ouverte et la pince du pan 80 en position fermée ou position d'-engagement. L'ouvirer prend une chemise ou vêtement analogue (dont les manches , les poignets, le col et les épaules sont été repassés lors d'opérations préalables) et il l'enfile sur la section 12.
Après que la chemise à été drapée aur la forme, la partie supérieure du pli de gorge est fixée par l'actionnement de la poignée 56 et l'ouvrier appuie sur la pédale 170 qui permet l'admission d'air dans le cylindre de la pince du pan 90 par la conduite d'air 176 (conduite d'air principale) la soupape 156 (qui est une soupape normalement ouverte maintenue ouverte par le ressort 159) les conduits 178, 180, 182 et 184 . Le cylindre à ce moment actionne le levier coudé 78 et écarte la pince 80 de la section 12, ce qui permet à l'ouvrier de placer le pan de la chemise sous la pince 80 et de relâcher ensuite la pédale 170 qui ouvre la lumière de sortie de la soupape 172 et permet aux ressorts 88 de placer la pince en position de serrage.
'ouvrier saisit alors le levier 46 et l'amène vers la gauche,ce qui fait que la came 52 engage tout d'abord le levier 186 pour actionner la soupape 174. Celle-ci amène de l'air à l'ouverture centrale 64 du cylindre tendeur de manches 62 par les conduites 178, 188 et 190. Ceci provoque un mouvement vers l'extérieur des pistons 72 et les tendeurs 74, 76 qui maintiennent les manches de la chemise éloignées des côtés de las section 12 de façon qu'elles ne se balancent pas entre la section et les têtes de pressage lorsque la table est amenée rapidement en position de pressage.
Le mouvement suivant du levier à main 46 amène le galet 44 (fig.
5) à attaquer la tête transversale 36 (fig.4) et à déplacer ainsi les éléments de pressage mobiles 20 vers l'extérieur suffisamment pour donner une légère tension à la chemise. Le vêtement est ainsi placé sur la section,les différentes parties étant pincées et les manches étant maintenues partiellement tendues, et il est prêt pour l'opération de finissage qui se fait automatiquement en une seule fois.
Le démarrage de la suite automatique des opérations de la machine est effectué par l'ouvrier qui ferme le circuit électrique principal (non représenté) alimentant le dispositif de synchronisation 192. Le dispositif de synchronisation 192 est de préférence du type électronique obtenable dans le commerce et ne faisant pas partie de l'invention il ne sera,pas décrit en détail. Le dispositif de synchronisation ouvre une soupape magnétique 194 qui laisse passer de l'air sous pression, de la conduite d'air principale à la conduite 196.
Ceci provoque la mise en marche du cylindre-soupape 158 d'inversion du mouvement de la table par l'embr 198 faisant basculer le levier 200 autour de son pivot 202 contre le ressort 159 qui ouvre la soupape 154 d'introduction de la table et en même temps ferme la soupape 156 commandant la sortie de la table.
L'air circule ensuite à travers la conduite 204 jusqu'à l'extié-
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mité de gauche du cylindre 148 de la table, entraînant la table 14 vers la droite dans la cabine amenant la section 12 en position entre les têtes de pressage 92.
La table 14, alors, se déplace vers l'extrémité de droits au ter- me de son mouvement dans cette direction, la came 162 engage le galet 164 et ouvre la soupape 168. Ceci amène de l'air provenant de l'embranchement à pression 206 dans la conduite 208 actionnant un servo-moteur 210 qui à son tour ouvre la soupape principale 132. La soupape principale 132 est une soupape normalement fermée vers la conduite 2120 Une lumière de sortie ouverte 133 met en communication le côté gauche du cylindre 138 avec l'at- mosphère.
La soupape 132 à ce moment amène l'air de la conduite d'air prin- cipale 176 par l'embranchement 212 dans le cylindre 128 qui pousse la came
114 vers la droite.
Le- mouvement de la came 114 vers la droite actionne les bras basculants 108, ce qui provoque la fermeture immédiate des têtes de pressage
92, mais avant que les têtes de pressage soient placées en position de pres-- sion maximum, la surface de came 140 engage le galet 142 et ouvre la soupape 146 qui amène l'air de la-conduite 196 , la conduite 214, amenant ainsi le cylindre 28 à mettre sous tension &es éléments de pressage mobiles 20. On voit que le mouvement des éléments de pressage mobiles 20 de la position de tension partielle dans laquelle ils ont été placés par le levier à main 46, à la position de tension complète (qui est limitée par la tension de la chemise sur la section) prend place pendant le dern@er stade du mouvement de fermeture des têtes de pressage.
En d'autres mots, les éléments de pressage mobiles ne commencent se déplacer que lorsque les têtes,se sont fermées sur la section sous une "pression de contact". Dans cette position, les têtes sont en contact étroit avec le vêtement sur la section, et la pression est suffisante pour maintenir la chemise en place sur la section, et ce dans la position de tension initiale, vu la grande élasticité de la section. Les brides ne sont pas entrées en contact avec les éléments de pressage mobiles (fig. 13) et tandis que les têtes 92 continuent à se fermer, les éléments de pressage mobiles se déplacent vers l'extérieur pour éviter tout flou dans cette partie de la chemise causé par la pression continue sur la plastron et le dos de la chemise.
Tandis que la came 114 continue son parcours vers la droite, les têtes 92 sont déplacées rapidement mais progressivement à pleine pression de pressage et en même temps les éléments de pressage mobiles sont étendus pour tendre la chemise.
Ce mouvement simultané des têtes et des éléments de pressage mobiles est très important dans le fonctionnement de la machine, et c'est de lui que dépend, dans une mesure considérable le finissage parfait du vêtement. Lorsque la chemise est tendue par les éléments de pressage mobile pendant que les têtes sont fermées en pleine pression, le plastron ,le dos et les côtés sont pressés et les faux plis sont effacés ainsi que les parties froissées.
Les figs. 7 et 8 montrent le fonctionnement de la came 114 pendant la fermeture des têtes. On remarquera que la surface 138 de la came 114 est relativement fort inclinée pendant une partie considérable de son mouvement vers la droite, ensuite l'inclinaison devient extrêmement progressive pour le restant da parcours de la came. Par le rapport approprié de la surface de came 138 à la surface 140, on peut obtenir à peu près tout rapport de mouvement entre les têtes 92 et les éléments de pressage mobiles 20. En l'occurrence, les éléments de pressage mobiles et les têtes ont un mouvement simultané, mais si on le désire, la came 114 peut être muni.. de
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Bien qu'il soit préférable de commander le mouvement en succession des têtes de pressage et des éléments de pressage mobiles au moyen d'une came, on pourrait utiliser divers autres dispositifs. Par exemple, les figs.
12 à 14, qui illustrent les positions relatives des têtes et des éléments de pressage pendant le pressage, montrent un dispositif d'actionnement modifié pour la soupape 146. Suivant cette variante, la soupape 145 est actionnée magnétiquementet un contact 214 est monté dans la section pour exciter un solénoïde (non représenté). Un levier 216 est placé de façon à être amené contre un ressort en position de fermeture du circuit lorsque le rembourrage sur la section est comprimé par la fermeture des têtes.
Les figures 15, 16 et 17 illustrent une autre variante d'un dispositif d'actionhement de la soupape 146. Suivant cette variante, la soupape est placée dans la section 12 dans' une position telle qu'elle est attaquée par un levier 218 par compression de la section par les têtes de
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pressage avec coum conséquence la compression des ressorts de tension 220 de la section 12.
La fig. 18 représente une autre modification dans laquelle la soupape 146 peut être commandée par un interrupteur électrique qui se compose d'un contact 222 susceptible d'être reçu entre des contacts à ressorts 224 par la compression de la section.
Les figs. 19 et 20 représentent encore une autre variante suivant laquelle la soupape 146 est actionnmécaniquement par un système de levier 226.
La fig. 21 illustre un dispositif modifié pour déplacer les éléments de pressage mobiles vers l'extérieur de la:section par la compression de cette dernière. Un tube télescopique 228 est relié à chaque élément de pressage mobile, le tube s'ouvrant à son extrémité intérieure dans un compartiment à air 230. Lorsque la section est comprimée, l'air du compartiment 230 chasse les sections télescopiques du tube vers l'extérieur, dépla- çant ainsi les éléments de pressage . Ceux-ci peuvent être retractés à la main ou au moyen d'un ressort (non représenté.) .
Il est clair que les éléments de pressage mobiles sont déplacés vers l'extéri ur pour tendre le vêtement sur les coutures latérales en synchronisation avec le mouvement de fermeture des têtes de pressage. Comme décrit ci-dessus, il y a un mouvement simultané des éléments de pressage et des têtes pendant la derrière partie du mouvement de ces dernières, mais si on le désire, on peut faire varier le déroulement des opérations des diverses parties pour obtenir un arrêt momentané du mouvement de fermeture des têtes de pressage que les éléments de pressage déplacent vers l'extérieur. Ceci peut être réalisé en prévoyant une partie neutre sur la surface 138 de la came 114 ou par tout autre moyen approprié.
Comme on l'a mentionné plus haut, la fin de course du cylindre 128 détermine ,le contact étroit des têtes 92 avec le vêtement sur la section 12, les parties latérales des brides 94 étant en contact avec les parties du vêtement tendues par les éléments de pressage mobiles 20. (voir figs. 14). La section 12 se compose de rembourrage et de parties soumises à la pression de ressorts et est donc très compressible. Dès lors, le vêtement qui se trouve sur la section 12 peut être soumis à toute pression désirée. La compression de la section est limitée parle contact des brides 94 l'une avec l'autre ou avec les éléments de pressage. La section ellemême est chauffée de préférence à la vapeur ou d'autre façon et les éléments
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de pressage sont également chauffés par la chaleur de la section.
Ceci augmente grandement le finissage du vêtement à repasser, en assurant le séchage des coutures latérales où le tissu de présente en deux ou plusieurs épaisseurs, avec comme conséquence l'élimination des rugosités.
Lorsque la came 114 a terminé sa course, les têtes de pressage 92 occupent la position représentée sur la figure 14 avec les brides 94 en contact. Cette position de pleine pression est maintenue pendant une durée déterminée qui dépend du degré d'humidité de la chemise. La durée désirée peut être obtenue par une réglage convenable du dispositif de synchronisation 192. Celui-ci détermine alors les opérations d'ouvertures de la machine qui seront dédrites ci-aprés.
Le dispositif de synchronisation 192 provoque le déplacement de la soupape 194 en position d'échappement par sa commande électromagnétique. Ceci donne issue au contenue du cylindre de soupape d'inversion 158 par la soupape à pointeau 160 qui étrangle la sortie d'air du cylindre 158, pour retarder le fonctionnement du cylindre de table 148 jusqu'à ce que les têtes de pressage 92 aient eu le temps de s'ouvrir et cessent de pies-
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serr:arsèction,92rLè .côdute.zd!.aird26..eefO08scnt.lalarsuorrteè, à. '13, :.a,.t- mosphére,ce qui relâche la pression sur le servo 210 et ouvre la soupape principale 132 , laissant sortir l'air par l'orifice de sortie 133, Ceci ouvre l'extrémité de gauche du cylindre 128.
On remarquera qu'une conduite 232 reliée à la conduite principale d'alimentation d'air 176 par la conduite 212, est reliée à l'extrémité de droite du cylindre 128 par.une soupape de réduction 234. Ceci permet de maintenir une pression réduite constante de façon permanente sur le côté droit du piston dans le,cylindre 128. Un manométre 238 est prévu pour permettre au préposé de régler aisèment cette basse pression. Une soupape de fuite 236 est également reliée à l'extrémité de droite du cylindre 128:
L'échappement de: l'air sous pression du¯cylindre, à travers la soupape principale 132, provoque le mouvement inversé de la came 114 sous l'influence de la pression plus basse dans l'extrémité droite du cylindre 128.
A mesure que la came 114 se déplace vers la gauche, les têtes 92 sont ouvertes par les ressorts 112 et la section 12 est libérée. A ce moment, le ressort 159 s'opposant à l'action du cylindre d'inversion 158 et du levier 200, ouvre la soupape d'introduction 154 et amène la soupape de sortie 156 en position de compression, introduisant ainsi de l'air sous pression dans les conduites 178, 180, 188 et190. Ceci à son tour ouvre l'extrémité gauche du cylindre de table 148 et met suus pression l'extrémité de droite du cylindre par la conduite d'air 240, ramenant ainsi la table 14 et la section 12 dans la position initiale.
Après que la table 14 a atteint cette position, le préposé appuie sur la pédale 170 ce qui donne de la pression dans les conduites 182,184 et 242 rétractant ainsi les éléments de pressage mobiles 20 et les tendeurs de manches 74,76 et ouvrant la pince du pan 80. La chemise peut être alors aisèment enlevée de la section 12 et une autre chemise peut y être placée.
Afin de ralentir le mouvement du système de table sortant de la cabine de la machine, un dispositif de retenue hydraulique 244 (fig.l) est prévu.
Lorsque la chemise est retirée de la section 12 à la fin de l'opération de pressage, elle peut être placée directement sur la table de pliage pour être pliée et emballée.
On voit donc que l'invention fournit une presse de corps et de plastron qui remplit les buts désirés et .dont le fonctionnement est automatique, ne demandant aucune attention spéciale de la part du préposé une
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fois quela chemise a été mise en place et le système déclenché.
Il est clair qu'on n'a décrit qu'une forme de réalisation de l'invention dans le but d'illustrerune forme d'exécution préférée et que des modifications dans la construction et la disposition des diverses parties peuvent être apportées sans sortir du cadrer, l'invention.
REVENDICATIONS
1.- Machine à presser les vêtements en une seule opération caractérisée en ce qu'elle comprend des têtes de-pressage chauffées en regard, comportant des brides chauffées, un dispositif d'actionnement pour fermer et ouvrir ces têtes de pressage une'section ou un buste élastique chauffé recevant le vêtement, des éléments depressage mobiles pouvant s'écarter à l'intérieur de la section , un dispositif pour faire passer la section et les éléments de pressage mobiles d'une position de charge à une position de pressage entre les têtes de préssage et un dispositif pour amener les éléments de pressage mobiles vers l'extérieur en ralation de pressage avec les brides chauffées sur les têtes de pressage chauffées,
tandis que ces têtes de pressage chauffées passentd'une pression de contact sur la section élastique à une compression finale de pressage de la section élastique.