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L'invention concerne des raccords destinĂ©s Ă ĂȘtre utilisĂ©s avec des fils d'aluminium. Elle concerre plus particuliĂšrement des bornes et des raccords qui sont fixĂ©s Ă du fil d'aluminium, par serrage. Ce genre de raccords peut ĂȘtre utilisĂ© par exemple pour rĂ©aliser une liaison forte- ment conductrice rĂ©sistant Ă la corrosion entre des conducteurs d'aluminium et de cuivre ou entre deux conducteurs d'aluminium, Ces raccords peuvent avoir la forme d'embouts du genre de ceux qui relient l'extrĂ©mitĂ© d'un fil Ă une borne ou Ă tout autre moyen de fixation ou bien ils peuvent ĂȘtre con- struits de maniĂšre Ă relier ensemble deux ou plusieurs fils d'un mĂȘme mĂ©tal ou de mĂ©taux diffĂ©rents.
TJn certain nombre de conditions doivent ĂȘtre remplies pour rĂ©a- liser un raccord satisfaisant pour du fil d'aluminium. Le raccord doit rĂ©aliser une capacitĂ© adĂ©quate conductrice de courant et une bonne conducti- bilitĂ© Ă©lectrique entre le fil d'aluminium et l'autre conducteur. Cette conductibilitĂ© doit ĂȘtre maintenue pendant une :Longue durĂ©e et dans des con - ditions dĂ©favorables, par exemple lorsque la connexion est exposĂ©e Ă l'humi- ditĂ©, Ă une atmosphĂšre corrosive, Ă des variations rĂ©pĂ©tĂ©es de tempĂ©rature etc. Le raccord doit pouvoir ĂȘtre appliquĂ© facilement et rapidement sur le fil d'aluminium., de prĂ©fĂ©rence, par une simple opĂ©ration de serrage suppri- mant le besoin de soudage, ou de brasage.
Le raccord ne doit pas ĂȘtre trop grand et le prix de fabrication du raccord et celui de sa fixation au con- ducteur doivent ĂȘtre minimes pour permettre son utilisation commerciale maximum.
De nombreux essais ont Ă©tĂ© faits pour rĂ©soudre les problĂšmes qui. se posent dans la conception d'un raccord possĂ©dant les caractĂ©ristiques ci-dessus, mais, pour les raisons indiquĂ©es ci-aprĂšs, on n'a pas fabriquĂ© jusqu'Ă prĂ©sent, de raccord donnant complĂštement satisfaction au point de vue commercial. Ceci est vrai mĂȘme bien que plusieurs des diffĂ©rents problĂšmes relatifs Ă la fabrication d'une bonne connexion aient Ă©tĂ© rĂ©solus ou partiellement rĂ©solus antĂ©rieurement par les techniciens, car aucune solution n'a Ă©tĂ© trouvĂ©e ou introduite dans ces connexions pour d'autres problĂšmes, de sorte qu'il n'en est pas rĂ©sultĂ© de raccord satisfaisant.
En raison de ce qu'aucun raccord complĂštement satisfaisant n'a Ă©tĂ© imaginĂ© jusqu'Ă prĂ©sent, il ne s'est pas trouvĂ© de guide dont les soi-disant solutions pourraient ĂȘtre utilisĂ©es dans la construction d'un raccord satisfaisant. Il est Ă©vident, d'aprĂšs la considĂ©ration prĂ©cĂ©dente des problĂšmes spĂ©cifiques que, dans la construction d'une connexion, la solution d'un des problĂšmes dĂ©pend de la solution d'un autre des problĂšmes, de sorte qu' une connexion satisfaisante ne peut pas ĂȘtre rĂ©alisĂ©e seulement en assemblant des caractĂ©ristiques Individuelles connues sans qu'on tienne compte de leurs relations rĂ©ciproques telles qu'elles s'appliquent Ă la connexion particuliers.
Il est probable que la difficultĂ© la plus sĂ©rieuse qui s'est prĂ©sentĂ©e avec les raccords construits jusqu'Ă prĂ©sent rĂ©side dans l'impossibilitĂ© de pouvoir les reproduire et dans leur manque de sĂ©curitĂ©. Si l'on se base sur la technologie passĂ©e, la construction d'un raccord pour fil d'aluminium qui satisfait apparemment Ă toutes les exigences ci-dessus ne constitue pas une difficultĂ© particuliĂšre, mais si l'on fabrique une grande quantitĂ© de raccords qui ressemblent le plus possible au raccord-type, on trouve de grandes diffĂ©rences dans les caractĂ©ristiques des connexions fabriquĂ©es lorsque les raccords doivent ĂȘtre fixĂ©s Ă du fil d'alu- minium. Un certain nombre de raccords peuvent sembler rĂ©aliser des connexions acceptables,
d'autres réalisent des connexions moins satisfaisantes et d' autres encore réalisent des connexions complÚtement défectueuses. Par conséquent, la faculté de pouvoir reproduire le raccord à un grand nombre d' exemplaires est réduite et n'est pas satisfaisante pour une production normale considérable.
En outre, si les raccords particuliers, qui semblent réaliser des raccords initiaux satisfaisants, sont soumis à des essais de durée, on trouve que certaines des connexions sont prématurément défectueuses,
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ce qui indique un manque de sûreté.
Pour ĂȘtre acceptable au point de vue commercial, un raccord doit pouvoir ĂȘtre reproduit en grandes quantitĂ©s et chaque connexion rĂ©sultante doit ĂȘtre exempte de la possibilitĂ© d'une dĂ©ficience prĂ©maturĂ©e. MĂšme une seule dĂ©ficience Ă©lectrique parmi des centaines de connexions rendrait ce genre de connexions peu satisfaisant mĂȘme si toutes les autres connexions fonctionnent de façon satisfaisante.
La présente invention concerne la réalisation d'un raccord complÚtement satisfaisant et acceptable commercialement pour du fil d'aluminium et est représentée par une connexion formée par la combinaison de certaines caractéristiques originales connues jusqu'à présent, mais qui n'ont jamais été utilisées dans une telle combinaison pour produire un raccord complÚtement satisfaisant.
La combinaison particuliĂšre d'Ă©lĂ©ments et d'opĂ©rations dans le systĂšme de connexion en aluminium dĂ©crit ci-aprĂšs rĂ©alise un raccord qui satisfait Ă toutes les exigences ci-dessus concernant la conductibilitĂ© la rĂ©sistance mĂ©canique, la rĂ©sistance Ă la corrosion, les dimensions, et qui peut ĂȘtre reproduit en grande quantitĂ© sans qu'on ait Ă craindre un certain nombre de raccords dĂ©fectueux,, Ă©liminant ainsi toutes les connexions dĂ©fectueuses dĂšs le dĂ©but et les dĂ©ficiences prĂ©maturĂ©es, Ă©lectriques ou mĂ©caniques.
Ces aspects, ces avantages et ces objets ressortiront de la des- cription qui va suivre d'une forme de réalisation de l'invention choisie à titre d'exemple non limitatif, en regard des figures du dessin annexé.
La figure 1 est une vue dĂ©veloppĂ©e en perspective des organes d'un raccord et reprĂ©sente le fil d'aluminium auquel ils doivent ĂȘtre fixĂ©s.
La figure 2 est une vue en perspective du raccord de la figure 1 aprÚs qu'il a été assemblé et placé sur le fil mais avant qu'il ait été serré.
La figure 3 représente une vue en perspective de la connexion résultant du serrage de l'ensemble représenté sur la figure 2.
La figure 4 est un graphique aidant Ă expliquer les principes de l'invention.
La figure 5 représente une section transversale à plusgrande échelle le long de la ligne 5-5 de la figure 3 et montrant la forme de la virole et du fil aprÚs serrage.
La figure 6 représente une coupe à plus grande échelle le long de la ligne 6-6 de la figure 3 et montrant la forme du support d'isolement aprÚs serrage.
La figure 7 est un graphique représentant la relation entre la grandeur du serrage et la résistance de la connexion.
La figure 8 est un graphique-représentant la relation entre la grandeur du serrage et la résistance de la connexion aprÚs un essai de durée
La figure 9 représente une coupe longitudinale à plus grande échelle de la connexion représentée sur la figure 3.
La figure 10 est une vue en perspective du dé de la figure 1 représentant le capuchon plastique destiné à recevoir le gel d'inhibition de corrosion à l'intérieur du dé.
Un problĂšme important qui se prĂ©sente lors de l'application de connexions sur des conducteurs d'aluminium rĂ©side dans la prĂ©sence du mince revĂȘtement d'oxyde qui recouvre les surfaces exposĂ©es de l'aluminium
Ce revĂȘtement d'oxyde, trĂšs mince et trĂšs dur, adhĂšre d'une façon tenace Ă la surface de l'aluminium. Si le revĂȘtement est enlevĂ© par meulage ou par un autre moyen, un nouveau revĂȘtement d'oxyde se forme immĂ©-
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diatement si l'aluminium est exposé à l'atmosphÚre et continue à se former en épaisseur en trÚs peu de temps, aprÚs quoi l'épaisseur de la pellicule n'augmente plus dans les conditions usuelles. Une augmentation de la tem- pérature produit cependant une nouvelle augmentation de l'épaisseur de la pellicule.
Afin de rĂ©aliser une connexion Ă©lectrique satisfaisante sur l'aluminium, il est nĂ©cessaire d'enlever ce revĂȘtement d'oxyde de maniĂšre que le contact puisse ĂȘtre Ă©tabli avec le mĂ©tal vierge exposĂ© et, pour main- tenir une bonne conductibilitĂ© Ă©lectrique, il est nĂ©cessaire d'empĂȘcher le revĂȘtement d'oxyde de se reformer et d'augmenter la rĂ©sistance de la con- nexion. MĂȘme un petit revĂȘtement d'oxyde est une source de troubles, puis- que l'accroissement de rĂ©sistance qu'il produit fait qu'une plus grande quantitĂ© de chaleur est engendrĂ©e dans la connexion; l'accroissement rĂ©- sultant de tempĂ©rature produit mĂȘme une formation plus rapide du revĂȘtement d'oxyde.
Ce revĂȘtement d'oxyde peut ĂȘtre Ă©liminĂ© chimiquement, par exem- ple par l'action de l'acide fluorhydrique ou mĂ©caniquement, par exemple par meulage. Ce revĂȘtement semble ne pas ĂȘtre Ă©lastique de sorte que si la surface de l'aluminium est Ă©tirĂ©e, la couche d'oxyde se fendille en formant de nouvelles zones de mĂ©tal exposĂ©.
Une fois que l'oxyde a Ă©tĂ© enlevĂ©, l'aluminium peut ĂȘtre recouvert d'un mĂ©tal rĂ©sistant aux oxydes ou d'un mĂ©tal dont l'oxyde est conducteur Ă©lectriquement, en rĂ©duisant ainsi efficacement ou en empĂȘchant la formation d'oxyde d'aluminium. Un tel procĂ©dĂ© peut ĂȘtre suivi pour tenter de rĂ©soudre le problĂšme de l'oxyde sur le raccord lui-mĂȘme, mais un tel revĂȘtement n'existe pas sur les fils d'aluminium auxquels le raccord doit ĂȘtre fixĂ©.
De façon correspondante, l'oxyde doit ĂȘtre enlevĂ© du fil par un moyen mĂ©canique, tel que le meulage, le dĂ©capage, l'Ă©tirage au moment oĂč le raccord est fixĂ© sur le fil. En outre, cet enlĂšvement d'oxyde doit ĂȘtre total Ă tous points de vue de maniĂšre qu'il ne se forme pas "de points chauds" accĂ©lĂ©rant une nouvelle formation d'oxyde et produisant une dĂ©ficience prĂ©maturĂ©e de la connexion.
Une des opĂ©rations permettant de rĂ©aliser cette Ă©limination de l'oxyde consiste Ă serrer le fil d'aluminium nu dans la partie en forme de virole du raccord d'une quantitĂ© suffisante pour produire un Ă©tirage ou une extrusion substantielle du fil accompagnĂ©e d'une action de dĂ©capage produite par une diffĂ©rence d'extrusion en longueur entre la virole et le fil. Ce serrage et cette extrusion doivent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s de maniĂšre Ă maintenir une rĂ©sistance mĂ©canique suffisante et Ă permettre en mĂȘme temps les variations nĂ©cessaires qui se produisent dans le domaine d'utilisation sans que cellesci produisent de dĂ©ficiences Ă©lectriques ou mĂ©caniques.
La figure 1 représente un raccord 1 comprenant une virole tubulaire 2 et une partie de languette 4 qui en est solidaire. Dans cet exempl e la virole et la languette sont en aluminium avec toutes les surfaces exposées y compris l'intérieur de la virole tubulaire 2, recouvertes d'une couche ad- hérente d'étain, comme on le décrira ci-aprÚs.
Un dĂ© Ă mince paroi 6, en aluminium recouvert d'Ă©tain comprend une partie cylindrique Ă introduire au canon 8 ayant une extrĂ©mitĂ© fermĂ©e 10 et une partie 12 plus grande, ouverte Ă son extrĂ©mitĂ© et supportant l'isolement. Le canon 6 du dĂ© 6 est rempli d'une graisse rĂ©sistant Ă l'humiditĂ© dans laquelle sont dispersĂ©es des particules abrasives, comme on le dĂ©crira ci-aprĂšs, et ce canon est destinĂ© Ă recevoir la partie extrĂȘme dĂ©nudĂ©e 14 d'un cĂąble d'aluminium isolĂ© 16. La surface du dĂ© 6 est recouverte d'Ă©tain. Il n'est pas toujours essentiel que la surface intĂ©rieure soit complĂštement Ă©tamĂ©e, notamment sur les surfaces oĂč il n'est pas nĂ©cessaire de faire une connexion Ă©lectrique. La partie plus grande 12 supportant 1' isolement du dĂ© s'Ă©tend sur le revĂȘtement isolant 18 du cĂąble.
Le canon 8
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du dé est ensuite placé à l'intérieur de la virole 2 de sorte que l'ensemble se présente comme on l'a représenté sur la figure 2. La partie de virole 2 et le support d'isolement 12 du dé sont ensuite serrés dans une matrice de serrage pour former le raccord de la maniÚre indiquée sur la figure 3.
Pendant cette opĂ©ration de serrage, la virole 2 et le fil 14 sont soumis tous deux Ă un allongement de sorte que, par l'action d'Ă©tirage de nouvelles surfaces exemptes d'oxyde, sont exposĂ©es sur le fil d'aluminium 14 et sur la surface intĂ©rieure du dĂ© 6 s'il n'est pas recouvert ou s'il est seulement partiellement recouvert. Cette nouvelle surface apparaĂźt non seulement sur le pourtour extĂ©rieur du fil adjacent au pourtour intĂ©rieur du dĂ©, mais aussi le long de chacun des torons du fil 14, qui formeront un faisceau compact oĂč les torons sont en contact Ă©lectrique intime.
En plus, il existe une différence d'allongement entre le fil 14 et le dé 6 qui est extrudé avec la virole 2. Pour les buts du présent exposé, on peut supposer que le canon 3 du dé et la virole 2 se comportent comme un tout pendant l'extrusion et que le métal du dé et celui de la virole se déplacent en unisson sur leurs surfaces en contact.
Au début de l'action de serrage, la virole est extrudée plus rapidement que le fil; il s'ensuit que, lorsque l'action de serrage conti- nue, le fil est extrudé plus rapidement que la virole. Les proportions relatives de l'extrusion sont indiquées sur la figure 4 pour un raccord et une combinaison de fil particuliers. La ligne pleine 20 représente la réduction de la surface de la section transversale de la virole, dans la partie de surface à laquelle la force de serrage est appliquée, comme fonction de la réduction de toute la surface de la section transversale de la virole et du fil. La ligne en traits interrompus 22 représente la réduction de la surface de la section transversale du fil en fonction de la réduction de toute la surface de la section transversale de la virole et du fil.
On voit que, pour une rĂ©duction totale de la surface de la section transversale infĂ©rieure Ă dix-sept pour cent, une rĂ©duction plus grande se produit; dans la section transversale de la virole que dans celle du fil pour une rĂ©duction totale de dix-sept pour cent, le fil et la virole sont rĂ©duits d'une mĂȘme proportion et au-delĂ de dix-sept pour cent, une rĂ©duction plus grande se produit dans la section transversale du fil que dans celle de la virole.
Le mouvement diffĂ©rentiel longitudinal du fil et de la surface environnante produit par ces taux diffĂ©rents d'extrusion produit une action de dĂ©capage qui facilite l'enlĂšvement et la rupture du revĂȘtement d'oxyde sur le fil d'aluminium 14.
Il semble qu'il soit avantageux de rĂ©aliser un bon contact initial et de maintenir une bonne conductibilitĂ© pour la surface d'oxyde Ă interrompre ou Ă sĂ©parer, dans les zones oĂč cet oxyde n'est pas entiĂšrement supprimĂ©, - sous la forme d'un dessin du genre d'une mosaĂŻque avec les par- ticules individuelles d'oxyde de petite surface sur la zone de mĂ©tal vierge exposĂ©. Cette action est favorisĂ©e par la prĂ©sence de granules abrasives Ă l'intĂ©rieur de la virole autour du fil lorsque l'opĂ©ration de serrage a lieu.
Ces granules qui sont dures et ont, de prĂ©fĂ©rer.ce, des pintes, des angles ou des arĂȘtes aigus sont apparemment poussĂ©es dans la pellicule d' oxyde et y pĂ©nĂštrent ou tout au moins y produisent une zone plus faible formant un3 concentration des efforts et rĂ©alisant une zone dans laquelle une dĂ©chirure ou une rupture de la pellicule d'oxyde peur avoir lieu facilement. La prĂ©sence d'un grand monber de ces particules fait que la pellicule est brisĂ©e en un grand nombre de zones sĂ©parĂ©es pour rĂ©aliser la surface de con tact la plus dĂ©sirable.
Ces granules peuvent ĂȘtre conductrices de l'Ă©lectricitĂ© et ĂȘtre par exemple formĂ©es de particules de nickel ou d'un autre mĂ©tal ou bien elles peuvent ĂȘtre non conductrices par exemple lorsqu'on utilise des particules de l'alliage connu sous le nom d'alundum. Afin de rĂ©aliser un support pour ces particules et pour d'autres buts qui seront discutĂ©s ci-aprĂšs, les par-
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ticules sont dispersées dans une graisse résistant à l'eau relie que du pétrolatum.
Un composĂ© qui a Ă©tĂ© trouvĂ© satisfaisant est celui qui est con- stituĂ© par un mĂ©lange de parties Ă©gales en poids de gel de pĂ©trolatum et de poudre de nickel ayant une dimension moyenne des particules passant au tra- vers d'un tamis d'environ 0,05 mm. Ces particules sont pointues ou Ă arĂȘ- tes vives, de prĂ©fĂ©rence, de maniĂšre Ă rĂ©aliser l'action tranchante dĂ©si- rĂ©e. Comme on l'a indiquĂ© ci-dessus, on peut utiliser des particules de matĂ©riaux tels que le corindon, qui n'est pas conducteur de l'Ă©lectricitĂ© en indiquant ainsi que la fonction principale de ces particules n'est pas de former des contacts de liaison entre le fil 14 et le dĂ© 6.
L'action de serrage par laquelle le fil et la virole sont ser- rĂ©s ensemble doit ĂȘtre suffisante pour produire une extrusion suffisante de maniĂšre Ă obtenir, par les actions dĂ©crites ci-dessus, un contact Ă©lec- trique intime entre le fil d'aluminium et le dĂ©, et entre les torons eux- mĂȘmes et, en mĂȘme temps, il ne doit pas ĂȘtre assez dĂ©fectueux pour rompre ou affaiblir de façon excessive les fils d'aluminimu et produire ainsi une connexion mĂ©canique trop faible. La Demanderesse a trouvĂ© qu'avec des dis- positifs de serrage du genre Ă indentation, on ne peut pas rĂ©aliser une action suffisante d'extrusion tout en maintenant une rĂ©sistance mĂ©canique adĂ©quate.
Ceci ne veut pas dire que des raccords individuels passant pour ĂȘtre entiĂšrement satisfaisants ne peuvent pas ĂȘtre munis de dispositifs de serrage du genre Ă indentation, mais ceci signifie qu'un certain nombre de ces raccors, lorsqu'ils sont fabriquĂ©s en grandes quantitĂ©s, prĂ©sentent des contacts dĂ©ficients ou de courte durĂ©e, ce qui rend les raccords indĂ©sirables pour une utilisation commerciale. Cependant, en utilisant un dispositif de serrage ramassĂ©, on obtient un certain nombre d'avantages, notamment si le serrage est tel qu'il augmente, par dĂ©formation, la zone de contact-entre le fil 14 et le dĂ© 6. Un tel serrage est reprĂ©sentĂ© sur la vue en perspective de la figure 3 et la coupe transversale est reprĂ©sentĂ©e sur la figure 5.
Il y a lieu de noter que l'aplatissement de la virole et du fil pendant l'opération de serrage augmente matériellement la surface de contact entre le dé 6 et le fil 14.
En utilisant un dispositif de serrage de ce genre, on a trouvé qu'il est possible d'amener l'extrusion à une valeur qui assure que toute connexion fonctionne de façon satisfaisante. Pour obtenir ce résultat, il faut que l'extrusion soit plus étendue que celle qui produit la résistance maximum à la traction (arrachement). Dans la plupart des constructions de raccords, on estime qu'il est dangereux de serrer la connexion au-delà du point de résistance maximum à la traction, mais un certain nombre d' avantages ressortent de cette grande compression inusitée.
La courbe 24 de la figure 4 représente les résistances maxima à la traction de raccords avec différentes compressions appliquées au raccord pendant l'opération de serrage. Il y a lieu de noter qu'avec une réduction croissante de la surface de section transversale, la résistance à la traction augmente rapidement jusqu'à ce qu'elle atteigne la résistance maximum à la traction (arrachement) pour une diminution de la section transversale égale à dix-huit pour cent environ. Au-delà de ce point, la résistance à la traction diminue à une allure lente, c'est-à -dire que la pente de la courbe au-delà du point de résistance maximum à la traction est inférieure à la pente de la courbe pour des réductions de section transversale inférieures à celle qui produit la résistance maximum à la traction.
MĂȘme avec une rĂ©duction de quarante pour cent de la surface totale de section transversale, on obtient une rĂ©sistance maximum Ă la traction adĂ©quate.
Il est clair qu'en serrant le raccord au-delà du point de résistance maximum à la traction, on obtient des connexions ayant des caractéristiques de résistance mécanique plus uniformes. Par exemple, si le raccord est serré de maniÚre à produire une réduction de la surface de section transversale égale à quatorze pour cent, la courbe 24 indique qu'une résistance à la traction
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relative Ă©gale Ă six est atteinte. Cette mĂȘme rĂ©sistance Ă la traction peut ĂȘtre atteinte avec une rĂ©duction d'environ vingt-six pour cent.
Cependant, on voit qu'une variation quelconque dans la grandeur du serrage - et il est probable qu'il se produise une variation considérable dans les conditions d'utilisation en plein air-, produit une variation plus grande dans la résistance à l'arrachement lorsqu- la section transversale du raccord est réduite seulement de quatorze pour cent.
Les caractéristiques électriques de la connexion sont influencées aussi par la grandeur du serrage. La zone ombrée du graphique de la figure 7 indique la résistance relative initiale des connexions en fonction de la réduction de la surface de la section transversale. Les limites supérieure et inférieure de la zone ombrée représentent respectivement les mesures de la résistance maximum et minimum d'un nombre relativement grand de raccords semblables à celui représenté sur les figures 1 à 3. Toutes les variations opératoires, telles que les tolérances de fabrication et le mode de serrage, ont été contrÎlées dans les limites les plus étroites praticables.
Si on admet une résistance relative égale à sept (figure 7) comme valeur minimum acceptable de la conductibilité initiale, on voit qu' avec une réduction de toute la surface de la section transversale égale à onze pour cent seulement, une certaine proportion de connexions est en- tiÚrement satisfaisante du point de vue de la conductibilité électrique mais que d'autres ont une résistance telle qu'elle soit complÚtement insuffisante.
Une augmentation de la grandeur du serrage de maniÚre à obtenir une réduction dans la section transversale d'environ dix-sept pour cent, ne produit que peu de changement dans la résistance des meilleures connexions mais l'intervalle entre la résistance la meilleure et la plus défectueuse des résistances du groupe augmente rapidement; le plus mauvais des raccords possÚde une résistance meilleure que celle des autres raccords serrés sur une surface moindre. D'aprÚs les courbes 20 et 22 de la figure 4, on voit qu'au-dessous de cette réduction de dix-sept pour cent, la virole a été extrudée plus que le fil mais que, pour de grandes extrusions, le fil est plus extrudé que la virole.
Avec des rĂ©ductions de section transversale comprises entre dix-sept et ving-six pour cent, il existe peu de variations dans l'extension entre les valeurs de rĂ©sistance maximum et minimum mais la rĂ©sistance dĂ©croĂźt constamment dans cette zone. Cependant avec une rĂ©duction de vingtsix pour cent, la conductibilitĂ© d'un nombre important de raccords est toujours infĂ©rieure Ă la limite acceptable. Avec une rĂ©duction plus grande en section transversale, de vingt-six Ă vingt-huit pour cent environ, il se produit une augmentation continue dans la rĂ©sistance des meilleurs raccords et mĂȘme une augmentation plus rapide se produit dans la rĂ©sistance du raccord le plus dĂ©fectueux de sorte que l'Ă©tendue ou la sĂ©rie de conductibilitĂ©s entre les plus dĂ©fectueux et les meilleurs raccords du groupe est diminuĂ©e de façon notable.
Avec une réduction de vingt-huit pour cent, chaque raccord du groupe présente une mesure acceptable de résistance.
Une extrusion continue par laquelle la section transversale est rĂ©duite entre trente-six et trente-sept pour cent produit une nouvelle augmentation de la conductibilitĂ© avec une petite variation dans l'Ă©tendue entre le meilleur et le plus dĂ©ficient des raccords. Avec une rĂ©duction de trente-six pour cent, les meilleurs raccords ont sensiblement la conduc- tibilitĂ© thĂ©orique, c'est-Ă -dire la mĂȘme conductibilitĂ© que l'ensemble au- rait si le raccord et le fil n'Ă©taient qu'un seul morceau de mĂ©tal.
Il est évident que les résultats et les avantages ci-dessus sont atteints seulement si tous les facteurs influençant la qualité de la connexion sont soigneusement contrÎlés avec l'application de tous les principes et de toutes les techniques discutés dans les présentes.
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L'augmentation de la conductibilité dans les connexions les plus déficientes du groupe produite par cette grande extrusion est pro- bablement due au moins partiellement à l'action de décapage entre le fil et le dé produite par les différences de grandeur de .L'extrusion longi- tudinale. Cependant, l'étirage du métal constitue aussi un facteur puis- qu'il rompt la pellicule d'oxyde et expose le métal vierge. Il est évi- dent que la relation entre l'action de décapage et l'étirage des surfaces en contact en fonction de la surface de la section transversale dépend, dans une certaine mesure, des surfaces relatives initiales de la virole et du fil.
En consĂ©quence, une mesure plus prĂ©cise mais plus difficile Ă utiliser pratiquement rĂ©side dans le taux de rĂ©duction des surfaces des sections transversales du fil et de la virole dans la position serrĂ©e de la connexion. Avec la plupart des raccords utilisant un dispositif de serrage rĂ©duit l'opĂ©ration de serrage doit ĂȘtre continuĂ©e jusqu'Ă ce que la section transversale du fil soit diminuĂ©e de maniĂšre Ă ĂȘtre Ă©gale Ă au moins 1,37 fois celle de la virole; la diminution peut atteindre 1,54 fois mais la grandeur prĂ©fĂ©rĂ©e est comprise entre 1,48 et 1,54.
Dans la forme de rĂ©alisation prĂ©fĂ©rĂ©e du raccord dĂ©crit ci- dessus, les seules surfaces dont l'oxyde d'aluminium doit ĂȘtre enlevĂ© par l'opĂ©ration d'extrusion sont celles du fil; en consĂ©quence, la rĂ©duction de la section transversale du fil est d'importance. La Demanderesse a trouvĂ© qu'avec les procĂ©dĂ©s et les constructions spĂ©cifiĂ©s cĂŻ- dessus, une rĂ©duction de 35 Ă 50 pour cent est satisfaisante et la zone prĂ©fĂ©rĂ©e de fonctionnement est comprise entre 42 et 50 pour cent.
Il est important que le bon contact Ă©lectrique qui a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© soit maintenu pendant longtemps. Par exemple, le contact peut ĂȘtre dĂ©truit par relĂąchement du serrage, par corrosion ou par une nouvelle formation du revĂȘtement d'oxyde sur l'aluminium. La Demanderesse a trouvĂ© qu'il est important de sceller le raccord pour empĂȘcher la pĂ©nĂ©tration des vapeurs ou liquides corrosifs et aussi pour empĂȘcher la pĂ©nĂ©tration d'air et de vapeur d'eau qui accĂ©lĂ©rerait une action galvanique corrosive et accĂ©lĂ©rerait la nouvelle formation de revĂȘtement d'oxyde.
En plus de ce scellement qui sera dĂ©crit plus complĂštement ciaprĂšs, les surfaces de mĂ©tal vierge doivent ĂȘtre maintenues en contact sous pression avec la surface intĂ©rieure du dĂ© de maniĂšre Ă prĂ©server la grande conductibilitĂ© Ă©lectrique et Ă continuer d'empĂȘcher la formation d'oxyde sur la surface d'aluminium.
Cependant, lorsque l'aluminium est maintenu sous pression, il tend à "glisser" ou à fluer à froid de sorte que la pression par laquelle les surfaces sont maintenues ensemble est diminuée.
Ce "glissement" peut ĂȘtre seulement une action de fluage Ă froid dans laquelle l'aluminium change de forme de maniĂšre Ă diminuer la concentration des efforts ou bien il peut ĂȘtre une action de "respiration" (ou d'oscillation) dans laquelle le fil d'aluminium, aprĂšs qu'il a Ă©tĂ© comprimĂ© initialement, continue Ă se dĂ©placer, en s'Ă©cartant, par rĂ©trĂ©cissement, des surfaces adjacentes. Ce mouvement produit dans le sens opposĂ© des efforts qui obligent le fil Ă renverser subsĂ©quemment son mouvement, le cycle se renouvelant avec des amplitudes de mouvement diminuant graduellement jusqu'Ă ce qu'un Ă©quilibre pratiquement stable soit Ă©tabli.
La pression entre surfaces peut cependant avoir diminué, tout en augmentant maté- riellement la résistance de la connexion et en favorisant la formation plus rapide de la couche d'oxyde.
La Demanderesse a trouvĂ© que les effets nuisibles du glissement de l'aluminium peuvent ĂȘtre rĂ©duits Ă un minimum en Ă©talant l'action de serrage sur une zone relativement large de maniĂšre que la pression unitaire soit diminuĂ©e et que la surface de contact soit accrue de maniĂšre Ă rĂ©duire la densitĂ© de courant et Ă diminuer la possibilitĂ© d'un accroissement de tempĂ©rature comme rĂ©sultat d'une grandeur limitĂ©e de glissement par l'alu-
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minium.
L'importance du dé d'aluminium 6 ne se volt pas facilement puisqu'elle semble ajouter deux surfaces supplémentaires d'aluminium dont on doit enlever l'oxyde et introduire dans le circuit électrique une série additionnelle de surfaces de contact opposées. Je pendante les avantages de cette connexion dépassent de loin les inconvénients apparents. Le problëme de la pellicule d'oxyde est résolu en partie en enlevant l'oxyde et en recouvrant d'étain le raccord, et la présence du mince dé d'aluminium augmente la conductibilité de la connexion de sorte que la zone de contact de la série de contacts additionnels ne constitue pas, en fait, un désavantage.
Les avantages dus au dé 6 ne sont complÚtement réalisés que lorsque l'action de serrage est effectuée dans les proportions recommandées ci-dessus. Ceci est du partiellement au fait que le dé avec son extrémité fermée est utilisé comme un cylindre dans lequel on introduit le gel de pétrole et les particules abrasives et dans lequel la pression est augmentée pendant l'opération de serrage jusqu'à ce que le gel de pétrole - qui est réparti entre les différents torons par l'effet de piston lorsque le fil est introduit dans le dé - produise des lignes de séparation plus faibles dans la pellicule d'oxyde.
Une pression suffisante pour obtenir ce rĂ©sultat n'est atteinte que pendant la derniĂšre partie de l'opĂ©ration d'extrusion et ensuite seulement si le dĂ© ou virole est fermĂ© Ă une extrĂ©mitĂ© ; Ă l'extrĂ©mitĂ© opposĂ©e, le dĂ© supportant l'isolement est serrĂ© Ă©troitement autour de 1'isolement 18 pour empĂȘcher le gel d'ĂȘtre chassĂ© hors de l'extĂ©rieur de l'isolement. La forme de ce dispositif de serrage qui est, de prĂ©fĂ©rence, semblable au serrage sur la virole est reprĂ©sentĂ©e en perspective sur la figure 3 et en coupe sur la figure 6.
La présence de ce dé ne produit sensiblement pas de changement dans les résultats de résistance minimum, c'est-à -dire que, si le dé est supprimé, un certain nombre de raccords du groupe possÚdent les caractéristi- ques de faible résistance indiquées par la limite inférieure de la zone om brée de la figure 6.
Cependant, d'autres raccords du groupe présentent un accroissement marqué de la résistance dans la région correspondant à une réduction totale de la section transversale comprise entre vingt-huit et trente-sept pour cent; ceci est indiqué par la ligne à traits interrompus 30, de la figure 7. Par conséquent, la différence entre le meilleur et le plus dé- ficient du groupe de raccords est augmentée de façon notable, avec quelques-uns des raccords ayant une résistance plus grande que la résistance minimum acceptable.
D'aprÚs ce qui précÚde, il est clair que, sans le dé, il serait désavantageux de serrer les raccords de maniÚre à diminuer la surface de la section transversale de plus de vingt-nuit pour cent. Ceci constitue indubitablement un facteur avantageux en masquant le besoin de taux extraordinairement grands de compression et en rendant erronés des essais faits sans la présence du dé à extrémité scellée.
En plus, le dĂ© 6 constitue un support de l'isolement 18 adjacent Ă l'extrĂ©mitĂ© de la virole 2 et empĂȘche la concentration de forces en ce point. Cette rĂ©partition des efforts rend la connexion plus rĂ©sistante aux forces latĂ©rales ou de flexion et augmente son endurance lorsqu'elle est soumise Ă des essais aux vibrations.
En outre, le dĂ© 6 qui est fermĂ© Ă une de ses extrĂ©mitĂ©s et qui est serrĂ© Ă©troitement autour de l'isolement Ă l'autre extrĂ©mitĂ©, scelle la rĂ©gion oĂč les contacts de pression sont rĂ©alisĂ©s en rendant la pĂ©nĂ©tration de l'air, de l'humiditĂ©, des fumĂ©es ou liquides corrosifs, etc., beaucoup plus difficile et en augmentant matĂ©riellement la durĂ©e de la connexion.
Ce scellement est aidé aussi par la présence du gel de pétrole
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dans le raccord et par le fait que, pendant la derniÚre partie de l'opéra- tion de serrage, le gel est soumis à une forte pression et est chassé dans chaque petite crevasse interne et entre les torons du fil 14 et vers l'ar- riÚre le long du. fil dans la partie couverte par l'isolement en retardant ainsi la pénétration des gaz ou des liquides dans la virole par avancement le long des interstices entre les torons.
L'importance de l'extension de l'action de serrage - pour pro- duire une réduction de la surface de la section transversale au-delà de vingt-huit pour cent lorsqu'on utilise un dé fermé -se voit sur la figure
8 qui reprĂ©sente les mesures de la rĂ©sistance faites sur un groupe de raccords fabriquĂ©s et serrĂ©s de la mĂȘme maniĂšre que ceux qui ont servi pour les mesures de la zone ombrĂ©e du graphique de la figure 7, mais qui ont Ă©tĂ© soumis Ă un essais accĂ©lĂ©rĂ© de durĂ©e dans une atmosphĂšre cor- rosive. La limite infĂ©rieure de la zone ombrĂ©e de la figure 8 indique la rĂ©sistance rĂ©sultante des meilleurs raccords du groupe tandis que la limite supĂ©rieure indique la rĂ©sistance des raccords les plus dĂ©fectueux du groupe.
On voit, d'aprÚs la limite supérieure de la zone ombrée de la figure 8, qu'avec une réduction quelconque de la section transversale com- prise entre onze et trente-sept pour cent, un certain nombre des raccords du groupe sont entirement satisfaisants en ce qui concerne la résistance à la corrosion. D'autres connexions, cependant, ont présenté une augmenta- tion excessive de la résistance, comme on l'a indiqué par la limite supérieure de la zone ombrée.
Il y a lieu de noter que lorsque l'extrusion produit une réduction de la surface de section transversale supérieure à vingt-huit pour cent la différence - entre les meilleures connexions et les connexions les plus déficientes, aprs l'essai de durée à la corrosion, - est diminuée de façon importante, et que les connexions continuent à s'améliorer avec une conti- nuation de la réduction de la surface de section transversale, au moins jusqu'à la limite d'environ trente-six pour cent. Par conséquent, il est avantageux d'augmenter l'action de serrage pour produire la réduction maximum de la surface de section transversale. La série préférée des serrages limités est comprise entre une réduction de trente-quatre à trentesept pour cent dans toute la surface de section transversale au centre de la partie serrée.
Gomme on l'a indiquĂ© ci-dessus, il est prĂ©fĂ©rable que la virole 2 et le dĂ© Ăł soient revĂȘtus d'un mĂ©tal rĂ©sistant Ă la corrosion. On a trouvĂ© que l'etamage est le plus avantageux. Si la virole 2 est en cuivre elle peut ĂȘtre facilement Ă©tamĂ©e de la maniĂšre usuelle. Le dĂ© d'aluminium Ăł (et la virole 2 si elle est en aluminium) peut ĂȘtre revĂȘtu par l'un des procĂ©dĂ©s quelconques connus, pour autant qu'on obtienne un revĂȘtement d' Ă©tain adhĂ©rent. On connait de nombreux procĂ©dĂ©s de revĂȘtements par aluminium, voir par exemple le brevet des Etats-Unis 1.147.718 ou les procĂ©dĂ©s de revĂȘtement dĂ©crits dans la revue "PLATTNG" de Juillet 1952, pages 755 et suivantes.
Dans un procĂ©dĂ© prĂ©fĂ©rĂ©, l'aluminium est dĂ©capĂ© avec un mĂ©lange de trois parties concentrĂ©es d'acide nitrique et d'une partie d'acide fluorhydrique concentrĂ© pendant une minute environ pour enlever le revĂȘtement d'oxyde. On lave ensuite l'aluminium et on lui donne un revĂȘtement brillant de zinc en l'immergeant dans une solution de zincate comprenant une partie d'oxyde de zinc, six parties de soude et douze parties d'eau en poids, aprĂšs quoi on le lave, on lui applique un revĂȘtement brillant avec du cuivre dans un bain formĂ© d'une partie de carbonate de sodium, d'une partie et demie de cuivre et de deux parties un quart de cyanure de sodium on rince Ă nouveau et revĂȘt par voie Ă©lectrolytique avec de l'Ă©tain Ă la maniĂšre usuelle.
Apres que le revĂȘtement d'Ă©tain a Ă©tĂ© appliquĂ©, on l'oblige Ă fluer Ă nouveau en chauffant l'objet revĂȘtu Ă une tempĂ©rature suffisamment
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élevée pour fondre l'étain et, si on le désire, en le soumettant une- agitation ou à une vibration mécanique pendant qu'il se trouve à cette température. Ce fluage renouvelé est classique et les techniques et l'appareillage pour sa réalisation sont bien connus. Cependant on a trouvé avantageux, aprÚs que le nouveau fluage de l'étain a eu lieu, de déposer une couche additionnelle d'étain par voie electrolytique sur la surface de l'étain qui a été flué à nouveau.
Le fluage renouvelé de l'étain tend à boucher les trous d'épingle et à mieux répartir l'étain sur ou autour des imperfectione minimes.
Les effets exacts du revĂȘtement Ă©lectrolytique subsĂ©quent ne sont pas connus, mais des mesures effectuĂ©es indiquent une augmentation de la conductibilitĂ© des connexions, c'est-Ă -dire que la limite supĂ©rieure de la rĂ©sistance est diminuĂ©e en rĂ©duisant par consĂ©quent l'intervalle de qualitĂ© entre les connexions les meilleures et les connexions les plus dĂ©fectueuses.
Le revĂȘtement en Ă©tain peut ĂȘtre appliquĂ© aussi par laminage sur la feuille plate dont le raccord est formĂ©. Par consĂ©quente en formant les raccords Ă partir d'aluminium commercial Ă©tamĂ©, on peut Ă©viter la nĂ©cessitĂ© d'une opĂ©ration sĂ©parĂ©e de revĂȘtement. Cet effet est parti- culiĂšrement important lorsque le serrage est effectuĂ© au-delĂ d'une rĂ©duction de surface de section transversale Ă©gale Ă vingt-huit pour cent.
Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, le raccord représenté sur les figures 1 à 3 est en aluminium. La languette 4 et la partie de virole 2 sont en aluminium de la qualité 3S et le dé est étiré à partir d'une feuille mince d'aluminium de qualité 2S.
La virole 2 et le dé 6 sont recouverts de zinc, puis d'étain que l'on flue à nouveau et qu'on dépose à nouveau, comme on l'a décrit cidessus.
Lorsqu'on l'utilise avec du fil d'aluminium toronné ayant une surface de section transversale égale à 21,3 mm2, la virole 2 a une surface de section transversale égale à 54,4 mm2 avant serrage.
Le dĂ© Ăł est rempli Ă moitiĂ© environ de gel, tel qu'un mĂ©lange de pĂ©trolatum et de poudre de mĂ©tal. D'autres graisses ou composĂ©s de gel, tels que la graisse de silicone, la graisse de coupelle., les cires, les rĂ©sines; etc... peuvent ĂȘtre utilisĂ©es avec un genre quelconque dĂ©sirĂ© de particules abrasives, mais le mĂ©lange de vaseline et de poudre de nickel a Ă©tĂ© trouvĂ© complĂštement appropriĂ©. En pratique, le gel est placĂ© dans le dĂ© qui est scellĂ© avec une capsule de cellulose 32, comme on le voit sur la figure 10, pour faciliter l'embarquement et la manipulation.
La capsule 32 est enlevĂ©e ou pointillĂ©e par le fil dĂ©nudĂ© 14 du cĂąble 16 qui est introduit dans la partie plus petite 6 du dĂ© Ăł et s'Ă©tend sensiblement vers son extrĂ©mitĂ© 10. Le revĂȘtement isolant s'Ă©tend Ă l'intĂ©rieur et sensiblement jusqu'Ă l'extrĂ©mitĂ© de la partie agrandie 12 du dĂ©
La partie plus petite C du dĂ© a environ la mĂȘme longueur que la virole 2 de sorte que, lorsqu'elle est introduite dans la virole 2, 1' extrĂ©mitĂ© fermĂ©e 10 se trouve Ă une extrĂ©mitĂ© de la virole et le manchpn 12 supportant l'isolement est adjacent Ă l'autre extrĂ©mitĂ©.
L'ensemble du fil et du raccord est ensuite placĂ© dans une matrice appropriĂ©e de serrage, telle que cella dĂ©crite dans le brevet anglais 673.198 du 30 Janvier 1950. Cette matrice doit serrer Ă la fois la virole et le manchon de support d'isolement et les parties serrĂ©es doivent ĂȘtre du genre compact et possĂ©der de prĂ©fĂ©rence la forme gĂ©nĂ©rale indiquĂ©e sur les figures 3, 5, 7 et 5.
La virole 2 et le support isolant 12 peuvent ĂȘtre serrĂ©s simul- tanĂ©ment aussi longtemps que le support isolant 12 est solidement scellĂ© autour de l'isolement avant le mouvement de serrage final de la virole. Si on le dĂ©sire, le support 12 peut ĂȘtre serrĂ© en premier lieu, puis la virole 2 peut l'ĂȘtre ensuite.
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On continue le serrage jusqu'à ce que, par extrusion, la sur- face de la section transversale a@@ été diminuée entre trente-quatre à trente-sept pour cent de sa valeur primitive à l'intérieur de la surface de la partie serrée, e'est-à -dire que la différence dans la surface totale de la section transversale du fil et de la virole avant et apres serrage, divisée par la surface totale avant serrage est exprimée en pourcentage.
Cette réduction peut varier entre vingt-huit et trente-sept pour cent, mais la zone préférée, pour des raisons déjà précisées, est comprise entre trente-quatre et trente-sept pour cent.
Si on le dĂ©sire, la virole 2 peut Pire en cuivre. Le cuivre doit ĂȘtre recouvert d'Ă©tain de la maniĂšre usuelle et le reste du procĂ©dĂ© est identique Ă celui que l'on applique Ă la virole d'aluminium.
D'aprĂšs ce qui prĂ©cĂšde, on voit que le raccord dĂ©crit est bien appropriĂ© au montage de connexions Ă©lectriques et mĂ©caniques sur du fil d' aluminium et qu'il tire tous les avantages des relations entre les diffĂ©- ren-Ls organes du raccord; en tenant compte des deux phases formant la con- nexion Ă©lectrique finale, les principes de l'invention sont dĂ©crits de telle maniĂšre que le raccord puisse ĂȘtre fabriquĂ© et appliquĂ© facilement et qu'il puisse ĂȘtre modifiĂ© suivant besoin pour l'adapter Ă chaque utilisation particuliĂšre.
REVENDICATIONS.
1.- Connexion électrique caractérisée en ce qu'elle comprend en combinaison ; un cùble formé d'une ame en fil d'aluminium à plusieurs torons et d'une gaine de matiÚre isolante pliable, une partie dénudée de l'ame d'aluminium s'étendant au-delà de l'extrémité de l'isolement, un raccord muni d'une partie de virole tubulaire, un capuchon d'aluminium à paroi mince munid'une extrémité ouverte et d'une partie élargie qui y est adjacente, un gel inhibiteur dans lequel sont dispersées des particules abrasives, le gel se trouvant à l'intérieur de ce capuchon,
la connexion Ă©tant assemblĂ©e Ă l'extrĂ©mitĂ© agrandie du capuchon s'Ă©tendant sur la gaine isolante du fil et sur le reste du capuchon autour de l'extrĂ©mitĂ© dĂ©nudĂ©e avec les extrĂ©mitĂ©s du fil situĂ©es prĂČs de l'extrĂ©mitĂ© fermĂ©e du capuchon, la partie en forme de virole du raccord s'Ă©tendant sur la partie plus petite du capuchon et Ă©tant serrĂ©e alentour en un serrage compact, la surface de section transversale de la connexion, qui comprend la virole et le fil Ă©tant, dans la rĂ©gion serrĂ©e, environ trente-trois Ă trente-sept pour cent infĂ©rieure Ă celle de la mĂȘme section transversale assemblĂ©e mais non serrĂ©e, le fil ayant une surface de section transversale dans la rĂ©gion serrĂ©e au moins infĂ©rieure de trente-cinq pour cent Ă celle des surfaces adjacentes non serrĂ©es,
et la partie agrandie du capu- étant comprimée étroitement autour de la gaine isolante et en coopération sensiblement étanche à l'eau avec elle, le gel étant réparti dans tout l'intérieur du capuchon et y remplissant chaque interstice entre des torons adjacents de l'ùme du fil et entre l'ùme et le capuchon.