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MACHINE DE FINISSAGE A RUBAN ABRASIF.
La présente invention concerne les procédés et machines de finissage et, plus particulièrement les procédés et les machines pour les finissage de pièces mi-ouvrées telles que des tiges, barres ou fils, dénommées ci-après "tiges", en acier laminé à chaud ou à froide
Jusqu'à présent, on a proposé de nombreuses méthodes et machines pour le finissage des produits de cette nature,mais la plupart d'entre elles présentent de nombreux inconvénients,tels que des difficultés de réglage, un prix élevé, et une irrégularité du fini, et la présente invention se propose de réaliser un procédé et une machine qui surmontent ces difficultéso
La présente invention a pour objet une machine pour le finissage par abrasion, de la surface d'une tige,
la dite machine comportant un support pourvu d'une ouverture agencée pour recevoir une tige devant subir l'opération de finissage, une paire d'organes d'actionnement du ruban, montés libres sur le support et reliés mécaniquement pour être àctionnés en mouve- ment de va et vient, dans des sens opposés, par rapport à la tige, un mécanisme d'avancement du ruban disposé et agencé pour tirer un ruban abrasif d'une réserve de ruban et l'amener sur l'un des organes d'actionnement du ruban, sur la surface de la tige, et sur l'autre organe d'actionnement du ruban, un frein de ruban disposé et agencé pour freiner l'entraînement du ruban sur le dit premier organe d'actionnement,
sur la tige et sur le dit autre organe d'actionnement par le mécanisme d'avancement et pour tendre un ruban s'étendant au-dessus de la dite tige entre les organes d'actionnement du dit ruban, et des moyens moteurs pour actionner les dits organes en va et vient, et pour entraîner le mécanisme d'avancemento
L'invention a également pour objet un procédé de finissage de la surface d'une tige au moyen d'un ruban abrasif, qui consiste à tirer d'une manière continue, d'une réserve de ruban, un ruban en le faisant passer à
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l'état tendu, contre la surface de la tige, dans un certain sens à une al- lure prédéterminée, pendant, qu'en même temps,on actionne en mouvement de va et vient rapide une portion seulement du. dit ruban mobile tendue sur la surface de la tige.
D'autres caractéristiques apparaîtront au cours de la description qui va suivre, d'un mode de réalisation de l'invention, faite en se référant au dessin annexé sur lequel: Figo 1 est une vue schématique d'une machine de finissage de tige,selon l'invention;
Figo 2 est une vue en plan partiellement en coupe, montrant les détails de l'un des ensembles de finissage de la machine de la fig.lo
Figo 3 représente, vu de bout et partiellement en coupe, le mécanisme de la Fig. 2;
Figo 4,Figo 5 et Figo 6 représentent le mécanisme de la fig.3 ayant subi, en bloc, des rotations respectives de 90 , 180 , et 270 , dans le sens des aiguilles d'une montre;
Figo 7 est une vue en coupe partielle suivant la ligne 7-7 de la figo 3 du mécanisme d' avancement du ruban;
Figo 8 est une vue en coupe partielle suivant la ligne 8-8 de la figure 3, montrant une partie du mécanisme de la figo 7;
Figo 9 est une vue en élévation latérale, partiellement en coupe, de l'un des leviers coudés représentés à la figure 3;
Fig. 10 est une vue de bout du levier coudé de la figo 9;
Figo 11 est une vue, partiellement en coupe, du bloc de filières représenté à la figure 1, et
Fig. 12 est une vue en perspective d'un dispositif de dressage de tige agencé pour être utilisé à la place du bloc de filières représenté à la figure llo
La machine selon l'invention comported'une manière générale une embase 4 pourvue d'une série de montants tubulaires 5 soudés à la dite embase et assemblés par soudage, à des tubes longitudinaux 6 et à des tubes transversaux 7. Un support rainuré 8 est monté au centre de chaque tube transversal et des supports rainurés similaires alignés avec les supports 8 sont montés sur les tubes 5, à la partie supérieure de ceux-ci.
Un support circulaire est monté rotatif dans chaque jeu de supports rainures et peut y être assujetti par des vis 11 qui empêchent sa ro- tationa Chaque support est pourvu d'une ouverture centrale 12 à travers laquelle une tige 13, à travailler, peut être enfilée et déplacée longitudinalement à travers la machine au cours de l'opération de finissage.
La pièce à travailler ou tige à finir est supportée par un dévidoir 14 et est tirée à travers la machine,d'une manière continue par un tambour ou touret d'entrafnement 16 mï par un moteur 17. Si l'on désire transformer la tige en fil de section différente aussitôt après l'opération de finissage, la tige peut être enfilée, directement à la sortie de la machine, dans un laminoir (non représenté) au lieu d'être enroulée sur le tambour 16,et, dans ce cas, le laminoir fait l'office du tambour d'entrainement 16 et tire la tige à travers la machine de finissage.
La machine est pourvue, à son extrémité gauche, d'une cage de filières d'étirage qui sera décrite en détail plus loin, montée sur une traverse 18a soudée aux extrémités de la traverse de cadre 6. Chaque support est pourvu d'une paire de leviers coudés 19 et 20 montés oscillants sur ledit support et nnnis, à leurs extrémités adjacentes, d'organes d'actionnement du ruban, ou galets de guidage, 21 et 22.
Les rubans abrasifs passent sur chaque jeu de galets de guidage et autour de la tige, en formant des
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boucles en forme de Uo Comme il sera précisé plus loin, des moyens sont pré- vus pour faire osciller chaque paire de leviers coudés, afin de faire aller et venir le ruban dans la boucle en U sur la surface de la tige,ainsi que des moyens pour guider le ruban, alimenter en ruban neuf la portion bouclée, et mettre sous tension le ruban de la boucle entre les galets de guidage 21 et 22,pour assurer le contact de la surface abrasive du ruban avec la sur- face de la tigeo
Le mode de réalisation représenté, comporte douze supports cir- culaires 10 et, en partant de l'extrémité gauche de la machine., chaque grou- pe de quatre supports forme une section de finissage séparée.
La première section est pourvue d'un ruban abrasif à grain relativement gros , et un ru- ban à grain plus fin est utilisé dans les sections successives, afin de don- ner à la tige un fini très poussée Etant donné qu'il est nécessaire de sou- mettre à l'action des rubans abrasifs la périphérie entière de la tige, les supports, sont, dans chaque groupe, positionnés de telle manière que les bou- cles de ruban qui se succèdent soient angulairement espacées de 90 les unes des autres sur l'axe de la tige. Ainsi, dans chaque groupe, le premier sup- port sera disposé suivant la figo 3, le second, suivant la fig. 4, le troi- sième, suivant la figo 5,et le quatrième, suivant la fige 6.
Comme les bou- cles sont, de préférence, agencées de telle manière qu'à l'extrémité fermée de la boucle, le ruban soit en contact avec la surface de la tige suivant un arc d'environ 180 , il est clair que les rubans de chaque groupe vont agir efficacement sur la totalité de la périphérie de la tige.
Bien que la machine, telle que représentée, comprenne 12 sup ports 10, les boucles de rubans étant disposées de la manière décrite, il a été observé que dans certains cas, il peut être avantageux d'utiliser jusqu'à trente-six de ces supports, axialement espacés le long de la tige, selon le type de tige à finir et le degré de fini désiréo De même, les bou oies de ruban successives de chaque groupe peuvent être disposées en groupes de trois, les boucles étant espacées angulairement de 120 , en groupes de six espacées de 60 , ou suivant toute autre disposition ou combinaison de dispositions le mieux appropriées à la qualité du fini désirée,
la disposition étant telle que les supports peuvent être orientés suivant toutes positions angulaires désirées et bloquées par les vis de blocage llo
Il a été reconnu désirable qu'en cours de fonctionnement d'une machine de ce type, la portion de tige soumise à l'action de l'abrasif soit maintenue droite et sous une tension relativement forteo A cet effet, des dispositifs de guidage, décrits plus loin, sont prévus pour fixer la position de la tige,' en empêchant tout mouvement radial de celle-ci, sous l'effet de la traction des rubans actifs et la tige, au fur et à mesure qu'elle est tirée du dévidoir 14 par le touret d'entraînement 16, est dressée, étirée et fortement tendue du fait de son passage dans la cage de filières 18.
Etant donné que la tige est guidée de manière à ne pouvoir effectuer aucun. mouvement radial et est fortement tendue, la portion soumise à l'action de l'abrasif est droite et traitée de manière uniforme par les rubans, de manière.. à réaliser un fini superficiel doux et poli, pratiquement exempt des imperfections de surface et des fissures qui, généralement, caractérisent la tige de qualité commerciale qui n'a pas subi une opération de finissage de ce genre.
Bien que le dispositif de filière représenté soit particulièrement avantageux lorsqu'il est utilisé pour la fabrication de fil à fini de haute qualité, à partir d'une tige d'acier laminée à chaud, et, dans cer tains cas, à partir de tige laminée à froid ou de tige d'un autre type, il existe des cas dans lesquels il est désirable de traiter à l'abrasif la surface d'une tige s'ans la faire passer par une filière à l'effet de la dresser et d'en réduire la section et, dans ces cas, le dispositif de filières 18 peut être remplacé par un dispositif dresseur et tendeur approprié tel qu'un dispositif dresseur classique du type illustré à la figo 12, comprenant une série de galets ou cylindres horizontaux 25 et une série de galets ou cylindres verticaux 26, ces galets étant montés sur une console 27 agencée pour être montée sur la traverse 18a.
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Le dispositif à filières 18 qui sera décrit en détail et qui est illustré particulièrement à la fig. 11, a été reconnu particulièrement avantageux pour la réalisation d'un fini de haute qualité sur une tige d'acier laminé à chaud, ou sur une autre tige ou barre de métal relativement doux, avant d'effectuer des opérations de finissage subséquentes sur la tige,et,dans certains cas ; le fini produit sur la tige par la filière seule est suffisant pour l'usage auquel la tige est destinée.
On estime que le fait que les filières adjacentes sont placées très près l'une de l'autre, et que la tige passe de la première filière à travers la seconde sans être refroidie est d'importance considérable pour l'obtention d'un fini très lisse, car le métal de la tige, qui s'écoule et qui s'échauffe de manière appréciable en traversant la première filière,est du fait de la proximité des filières, encore à l'état plastique et chaud lorsqu'il pénètre dans la filière suivante,ce qui a pour effet un fluage régulier du métal lorsque la tige subit une nouvelle réduction de section en passant à travers la filière suivante.
Un autre avantage réside dans le faitqu'avec ce montage de filiè- res, l'écrouissage de la tige au cours du travail est réduit au mininum, par comparaison avec les autres opérations d'étirage à passes multiples dans lesquelles on laisse la tige se refroidir ou se stabiliser entre les passesou dans lesquelles on utilise des filières suffisamment espacées pour permettre au métal de la surface de la tige de se refroidir et d'atteindre un état stable entre les passeso Il semble qu'un autre facteur de qualité réside dans la vitesse relativement faible de passage de la tige à travers les filières, comparativement aux vitesses utilisées dans des opérations d'étirage plus classiqueso Des vitesses de l'ordre de douze à quinze mètres par minute ont donné des résultats très satisfaisants,
bien que ces vitesses ne doivent pas être considérées comme des limites inférieure et supérieure car des vitesses de plus de 15 m par minute,de même que des vitesses de moins de 12 m par minute,peuvent être employées avec succès,la vitesse étant,dans une cer taine mesure fonction des caractéristiques de la tige à étirer, du taux de réduction pour chaque filière et du nombre de filières successives utili sées, étant entendu que suivant le mode de réalisation préféré, il est fait usage de deux filières de ce genreo
Il est essentiel que si des défauts de surface de la tige doi vent être supprimés, du. métal doit être enlevé de la surface de la tige, et l'élimination d'un fort écrouissage en cours de travailélimination obtenue grâce à la disposition sus-décrite permet aux rubans d'enlever,
pour un nombre donné de rubans, plus de métal qu'il ne serait possible en d'autres cas.
A ce sujet, il a été observé que le degré d'écrouissage résultant du travail, dans le cas de tiges dont le diamètre a été notablement réduit par des étirages multiples, de manière classique, est tel que l'enlèvement du métal de la surface au moyen de rubans abrasifs est plus difficile qu'avec le dispositif selon l'invention.
Comme représenté particulièrement à la fige ils une cage de filières 28 est montée sur la barre transversale 18a au moyen de vis à tête hexagonale, 29, comme représentéo Cette cage est pourvue de cloisons verticales 30,31 et 32 dans lesquelles sont montées respectivement des filières 33 et 34 et une rondelle de feutre 35, celles-ci étant maintenues en position par des rondelles d'arrêt 36, 37 et 38 et ayant leurs alésages 49, 40 et 41 disposés coaxialement entre eux et avec les ouvertures 12 ménagées dans les supports 10 pour le passage de la tige. Des alésages 42, 43 et 44 ménagés dans les cloisons, permettent le passage de la tige à travers la cage, un alésage similaire étant prévu dans la traverse 18a.
Les cloisons forment des réservoirs à lubrifiant 46 et 47 communiquant par une lumière 48 ména gée dans la cloison 31 et, si on le désire, une réserve de lubrifiant approprié tel que de la graisse peut être maintenue, dans les réservoirs, au-dessus du niveau de la tige pour lubrifier cette dernière, tandis qu'elle traverse les filières, les fuites de lubrifiant autour de la tige, à son entrée dans la cage, étant empêchées par la rondelle de feutre 35 agencée pour s'ap-
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pliquer contre la surface de la tige à cet endroito Les alésages 40 et 39 des filières sont dimensionnées de telle matière que chaque filière provo- que une réduction de la section de la tige 13 lorsque celle-ci passe du dévidoir 14 à travers la cageo
Le mécanisme destiné à tendre,
guideractionner en va et vient et acheminer le ruban abrasif est représenté en détail, particulièrement aux figso 2 , 3 ,7 et 8. Comme représenté à la figo 3,le support discoïde 10 est monté rotatif dans les consoles rainurées 8 et 9 et, normalement,est fixé dans sa position désirée angulaire,au moyen des vis 11. Une bobine 49 , portant la réserve de ruban est montée rotative sur un arbre 50 porté par le support 10, sa rotation étant freinée par une rondelle de friction 51, un ressort 52, une rondelle 53, et un écrou 54, qui ont pour rôle de pres- ser la bobine en contact avec un bossage 55 du support 10.
De la bobine, le ruban 23 passe à travers un mécanisme de freinage.,
Ce mécanisme comporte une paire de plaques parallèles 57 en forme de bras, pourvues de fenêtres allongées 58 et réunies, à leur extrémité inférieure par un axe 59 sur lequel est monté rotatif un galet de freinage 60, entretoisant les dites plaques. Ces bras sont pressés en contact de fric- tion sur les faces du galet 60 par un ressort 61, une rondelle 62 et un écrou 63 montés sur l'extrémité externe de l'axe, la compression du ressort et la friction entre le galet et les bras pouvant être réglées en desser rant ou en resserrant l'écrou.
Un second galet de freinage est disposé entre les bras et pourvu d'un axe 65 saillant sur chacune desfaces du. galet, pouvant coulisser et tourner dans les fenêtres 58 des braso Un ergot 66- de section rectangulaire, porté par le support 10 traverse les fenêtres vers leurs extrémité supérieure et supporte librement l'ensemble du dispositif de freinage en l'empêchant de tourner, tout en lui permettant de se mouvoir et de coulisser le long de cet ergot, pour conserver son alignement par rapport au ruban abrasif.
Le ruban 23 passe de la bobine-magasin sous le galet 60 et autour de celui-ci entre les galets et autour du galet 64 puis, descend vers le levier coudé 19. Ainsi le ruban est enroulé presque complètement autour du galet de frein 60, et une traction opérée sur cette portion de ruban allant du galet 64 vers le levier coudé 19 , tend à appuyer ce dernier galet contre le ruban passant entre les galets, de manière à obtenir sûrement l'entraînement par friction du galet plutôt que le glissement du ruban à sa surfaceo Le ressort 52 sur l'axe de la bobine de ruban est, de préférence, réglé de telle manière que le ruban soit tendu juste assez pour assurer un contact total du ruban avec le galet inférieur 60, l'action de freinage principale étant fournie par l'ensemble de freinage 560 De cette manière, un changement de diamètre du rouleau de ruban sur la bobine,
lorsque le ruban est épuisé, n'a que très peu d'effet sur l'action totale de freinage exercée sur le ru- bano
Comme représenté plus particulièrement aux figures 9 et 10, les leviers coudés comprennent une paire de plaques latérales triangulaires 67 et 68 interconnectées par une pièce entretoise 69.
Le levier coudé 19 ési monté rotatif sur un arbre 70 s'étendant entre le support 10 et un support auxiliaire 71 porté par cet axe et espacé du support 10; la partie de droite du triangle constitue un bras de levier 72 dirigé vers le haut, pourvu d'un axe de connection traversant les deux plaques latérales vers l'extrémité supé rieure du bras tandis que la partie inférieure forme un bras de levier herizontal 74 pourvu d'un axe 75 traversant les plaques latérales vers l'extrémité externe du braso Des galets de guidage de ruban, 76 et 21, munis de rebords en saillies, sont montés sur des arbres 70 et 75, respectivement, entre les plaques latérales des leviers coudéso
Le levier coudé 20 est monté rotatif sur l'arbre d'entraînement de l'alimentation, 77, monté lui-même rotatif dans le support 71 et le support 10,
et traversant ce dernier comme cela est mieux visible aux figs. 2
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et 7. La partie de droite du. levier triangulaire constitue un bras de levier pourvu, d'un axe de connexion 78a traversant les deux plaqueslatérales tandis que la partie inférieure constitue un bras de levier horizontal 79 dirigé dans le sens oppcsé à celui du bras 74 et portant le galet de gui dage de ruban, 22 pour-vu de rebords en saillies monté rotatif sur un arbre 80 à son extrémité externe adjacente au galet 21, la disposition relative de ces galets étant, de préférence, telle qu'un ruban abrasif passant sur les galets 76 et 21, autour de la tige et sur le galet 22,comme représenté,va former lorsqu'il sera tendu, entre les galets 21 et 22,
une boucle en U ayant des branches sensiblement parallèles, l'extrémité fermée de la boucle étant en contact avec la tige suivant un arc d'environ 180 .
Les axes de connexion 73 et 78a sont reliés par une bielle 81, et il est clair que lorsque 1"un des leviers coudés est entraîné en rotation autour de son axe, l'autre levier tourne dans le même sens, mais que les extrémités des bras de leviers 74 et 79 et les galets de guidage 21 et 22 étant inversés les uns par rapport aux autresvont se déplacer dans des sens opposés.
Un ruban tendu entre les galets et passant autour de la tige est donc animé d'un mouvement de va et vient lorsque les leviers coudés oscillent autour de leurs axeso
Dans le mode d'exécution représenté aux figso 2 et 3 , un tel mouvement d'oscillation est provoqué par un moteur 82 monté sur un support 83 sur la face arrière du support 10 et muni d'un excentrique 84 pourvu d'un maneton 85 connecté, par une bielle 86 à l'axe 78a du levier coudé 20.
Les liaisons mécaniques sont donc telles que lorsque l'excentrique est entraîné par le moteur, les leviers coudés oscillent dans le même sens autour de leurs axes, et leurs angles de rotation sont sensiblement égaux, tandis que les galets de guidage oscillent en bloc suivant des angles égaux, de chaque côté des positions représentées, mais dans des sens opposéso Le mécanisme d'a- vancement du ruban tel que représenté plus particulièrement aux figso 3,7 et 9 comprend un galet d'alimentation, à rebords en saillies 87 monté sur un arbre 77 et entrainé par celui-ci au moyen de la goupille 88.
Un second galet,. d'alimentation,sans rebords,89 est monté sur un arbre 90, pour tourner dans la partie supérieure d'un support fourchu. oscillant 91, ce support étant monté rotatif, par son extrémité inférieure, sur un arbre 92 fixé au support 10 et maintenu sur cet arbre par un collier 93 assujetti sur la portion d'extrémité de l'arbre par une goupille 94. Le galet 89 est entraîné par l'arbre au moyen d'une goupille 95 et cet arbre est entraîné au moyen de roues d'engrenage identiques, 96 et 97 clavetées respectivement sur les arbres 77 et 90,les dents de ces deux roues étant de forme telle,et engrenant de telle manière que le galet 89 puisse coopérer avec la surface du galet à rebords 87.
Un ressort 98.,monté entre une goupille 99, sur un support oscillant 91, et une goupille 100 sur le support 71 sollicite le support 91 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour de l'arbre 92 pour presser le galet 89 contre le galet 870L'arbre 77 est entraîné dans le sens inverse des aiguilles d'une montre selon la figo 3,par le moterus 82, au moyen de lapoulie 101, de la courroie 102, de lapoulie 103du réducteur de vitesse 104, de l'arbre 105, et de l'accouplement 106.
Bien qu'il soit possible d'utiliser dans le réducteur 104 divers taux de réduction pour obtenir différentes vitesses de ruban, il a été trouvé que des vitesses de ruban comprises entre 10 cm et 30 cm par minute conduisent à des résultats satisfaisants et acheminent le ruban neuf à la boucle à une allure suffisante pour provoquer une action abrasive efficace du ruban sur la tigeo De toute maniè- re, la vitesse de progression du ruban est choisie telle qu'il en résulte le meilleur rendement dans l'emploi du ruban, pour le type d'ouvrage à finir.
Comme mentionné ci-dessus,la portion de tige 13 comprise entre la cage de filières 18 et le tcuret d'entraînement 16.est fortement tendue et est dressée,et, afin de maintenir cette portion en cet état pendant qu'elle est soumise à l'action du ruban, des galets de guidage de la tige 107 et 108, sont prévus sur chacun des supports 10 et montés de chaque côté
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de la boucle de ruban, comme représenté à la fig. 2. Ces galets sont pour- vus de gorges à section en V, le galet 107 étant monté sur un axe 109 por- té par des consoles 110, et le galet 108 , sur un axe 111 porté par des consoles 112.
Ces galets sont montés directement au-dessous de la tige, au droit de la boucle de ruban, et par conséquent, la boucle de ruban tendue maintient constamment la tige en contact avec les galets et, en même temps, tend à amortir les vibrations de la tige tendue, qui autrement, pourraient se produire.
Naturellement, toute tendance du ruban tendu à entraîner la tige radialement est annihilée par les galets de guidage, et, puisque tous les supports 10 sont munis de galets semblablement positionnés par rapport à la tige et à la boucle, et agencés pour maintenir la tige dans l'axe des ouvertures 12, la tige est supportée de manière adéquate et alignée au droit de chacun des supports 10,quelles que soient leurs positions angulaires respectives sur le châssisLes rouleaux de guidage peuvent être réglésen position pour permettre l'alignement de tiges de différents diamètres, en déplaçant les consoles 110 et 112 en bloc ou en substituant à ces galets des galets de diamètres différents.
Au cours du fonctionnement de la machine, on place la bobine de ruban 49 munie de sa réserve de ruban,sur l'arbre 50, la face abrasive étant tournée vers l'extérieuro On enfile le ruban à travers le frein 56, comme sus-décrit, sous les galets 76 et 21, autour de la tige 13 et sous le galet 22, sous le galet d'alimentation 87 et entre ce galet et le galet 89, puis de ce galet vers un compartiment récepteur (non représenté).
Le sens du mouvement du ruban usé au point où il quitte le galet 89 dépend, naturellement, de la position angulaire du support 10 sur le châssis, et des moyens de guidage auxiliaires, tels qu'un galet 113 et un auget 114, peuvent être prévus pour guider le ruban vers un réceptacle approprié pour différentes positions des supportso Le ruban étant enfilé à travers le mécanisme, comme décrit, on le tend,de préférence, en éloignant le galet 89 du galet 87, jusqu'à ce que le ruban soit tendu manuellemento Bien entendu.,, les rubans des différents supports 10 sont enfilés et tendus de la même manière.
Si l'on suppose que la tige 13 est déjà enfilée dans la machine et attachée au touret d'entraînement 16, la machine est prête à fonctionner.
Les moteurs 82 et le moteur d'entraînement 17 sont mis en marche et la tige est tirée à travers la cage des filières et subit l'action des boucles de ruban associées à chacun des supports 10, ces boucles étant animées d'un mouvement de va et viento Dès que l'une des bobines de tige (ou de fil) est sur le point d'être épuisée, on soude à l'extrémité finale de cette bobine l'extrémité avant d'une autre bobine, on meule le joint ainsi qu'il est nécessaire, et on introduit la nouvelle bobine dans la machine.
Etant donné qu'on peut utiliser de grosses bobines de ruban, le processus est, pratiquement, continu, et de grandes longueurs de tige peuvent subir l'opération de finissage sans qu'il soit nécessaire d'arrêter la machine. Il est bien évident que, lorsque le ruban d'une bobine est sur le point d'être épuisé, on peut fixer, par collage ou par tout autre moyen,sur l'extrémité de la bobine épuisée, l'extrémité d'une bobine neuve, et cela, sans interrompre le cours du fonctionnement de la machine.
Comme déjà mentionné plus haut, des vitesses de ruban de l'ordre de 10 à 30 cm par minute et des vitesses de tige de l'ordre de 12 m à 15m par minute ont été reconnues satisfaisantes étant entendu que d'autres vitesses peuvent être utilisées, les vitesses choisies dépendant du type de matériau à finir, et du degré de fini désiré. En ce qui concerne la vitesse et l'amplitude du mouvement de va et vient du ruban, 1'entrainement des excentriques 89 à la vitesse d'environ 1750 t.p.m. donne des résultats très satisfaisants le ruban effectuant, évidemment, un cycle de son mouvement alternatif pour chaque tour de 1'excentriquee.
On a employé avec succès un bras de manivelle d'une longueur d'environ 8 mm et, puisque les bras des leviers coudés sont tous de même longueur dans le mode de réalisation représenté l'amplitude du mouvement alternatif sera le double de ce chifrre, soit 16
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mm. Ainsi, au. cours d'un cycle de travail,le ruban va se déplacer sur la surface de latige à raison de 16 mm dans un- sens et de la même quantité en sens opposé, en effectuant un travail d'abrasion dans chaque sens.
Il est reconnu qu'en raison de la disposition géométrique des leviers coudés,la longueur de la portion libre de la boucle de ruban, c'est-à-dire la portion de boucle comprise entre les lignes de tangence avec les galets de guidage 21 et 22, paut légèrement varier au cours de chaque cycle duruban, mais on a constaté que cette variation est de si faible amplitude qu'elle n'occasionne aucun effet nuisible, en raison du fait que les leviers coudés oscillent suivant un arc de très faible amplitude et que le mécanisme d'avancement rattrape le mou de la boucle.
Il semble qu'à chaque cycle il se produit une légère réduction, et une légère augmen- tation correspondante de la tension du ruban dans la boucle dues à 1'action sus-indiquée,mais il n'en résulte pas d'effet défaborable et on n'a pas constaté de difficultés résultant de ruptures de rubans. Il est évident qu'il est possible d'utiliser d'autres mécanismes conçus de telle manière qu'il ne se produise aucune variation de longueur de ruban entre les guides, mais le mécanisme simple décrit et représenté s'est révélé efficace et sa- tisfaisant pour le. but proposé.
En fait,il est concevable qu'une légère réduction de la tension du ruban au cours de chaque demi-cycle peut avoir un effet favorable, en permettant au ruban de se débarrasser des grains qui se sont détachés de sa surface au cours de l'opération d'abrasion.
On doit particulièrement remarquer que dans le mode de réalisation représenté, la seule portion de ruban qui soit entraînée en va et vient est la boucle en Uo Le ruban, passant sur les galets de guidage et d'alimentation, allant vers la boucle ou s'enéloignant, se déplace à une allure déterminée par le rapport de transmission du mécanisme d'avancement et toujours dans le même sens sauf qu'une légère variation der ce mouvement est causée par la géométrie du mécanisme, comme déjà exposé ci-dessus. Les ga- lets de guidage et d'alimentation n'oscillent donc pas autour de leurs axes en concordance avec le mouvement alternatif du ruban dans la boucle, mais tournent toujours dans la même direction, à une vitesse déterminée par le mécanisme d'avancement.
Cette disposition est, y naturellement, avantageuse, car elle réduit à une faible valeur les forces d'inertie développées dans le système à la vitesse relativement élevée du mouvement alternatif utilisée
Le mécanisme suivant la présente invention, pour des raisons de simplification, utilise une alimentation de ruban continue, mais on peut employer une alimentation intermittente, obtenue par un dispositif à rochet, à la condition- que l'avancement du ruban s'effectue de manière à tendre la portion bouclée contre la tige et à remplacer, à une cadence appropriée, le ruban usé, par du ruban neuf.
De meme, on peut, sans s'écarter de l'esprit de l'invention, utiliser d'autres mécanismes de freinage, d'actionnement alternatif du ruban, et d'avancement pourvu qu'au moins une portion de ruban entre le frein et le mécanisme d'avancement soit actionnée en va et vient sur la surface de la tige, et tendue contre cette surface, tandis que le ruban neuf est amené sans variation appréciable de vitesse vers la portion qui va et vient, et cela à une vitesse suffisante pour maintenir à un degré suffisamment élevé le pouvoir abrasif de laportion de ruban qui est en contact avec la tige. En outre, les galets 21 et 22 peuvent etre remplacés par des guides fixes ou des organes d'entraînement du ruban sans sortir du cadre de l'invention.
Dans le mode de réalisation représenté, les axes des galets 21 et 22 sont parallèles et le ruban passe sur la tige, ou le fil, suivant une direction perpendiculaire à ces axes, mais il est clair pour l'homme du métier que si, pour un ruban de largeur donnée, on désire réaliser un plus large contact entre le ruban et la tige, on peut conduire le ruban suivant une direction oblique par rapport à l'axe de la tige, et, pour cela il suffit de disposer les leviers coudés 70 et 77 obliquement l'un par rapport à 1'autre,
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et non plus parallèlement comme représenté, et de modifier la bielle reliant ces deux leviers,
de manière que l'oscillation simultanée des leviers autour de leurs axes provoque un mouvement de va et vient de la portion de ruban qui se trouve dans la boucle
La présente invention présente de nombreux avantages,l'un d'eux résidant dans le fait que la bobine débitrice de ruban étant montée sur une partie fixe de la machine peut ëtre montée en tout autre endroit si on le désire, afin de permettre l'emploi de bobines plus grosses. Etant donné que seule, la portion de ruban formant la boucle est entrainée en mouvement al- ternatif,la portion qui se déplace à une allure continue peut, par l'emploi de guides appropriés, être dirigée, du stock vers la boucle, suivant un tra- jet qui peut, pratiquement être quelconques Le ruban travaille dans les deux sens du mouvement et est appliqué sur la tige sous une tension pratiquement constante.
Le mécanisme d'alimentation permet d'obtenir que le rendement de l'action abrasive du ruban demeure sensiblement constante dans la zone de travail, quelle que soit la longueur de la course, et il n'est pas nécessaire de régler continuellement la machine pour compenser l'usure de l'élément abrasif, comme cela est le cas lorsqu'on utilise des meules abrasives. Bien que la boucle soit actionnée en va et vient à une allure élevée, elle n'est pas soumise à des secousses nuisibles ce qui permet l'emploi de rubans de papier plutôt que de rubans de toile dans le cas de rubans à grain fin et constitue un facteur important de réduction du prix de revient. Un autre avantage consiste en ce que la face abrasive du ruban n'est en contact qu'avec un seul des galets de frein et un seul des galets d'alimentation, ce qui réduit l'usure du mécanisme.
Si l'on désire n'effectuer, dans une des sec tions de la machine qu'une opération de polissage, on peut substituer au ruban abrasif un ruban de tissu non-abrasif, et appliquer sur ce ruban un produit de polissage approprié, à l'endroit où le ruban entre dans la machine.
Dans ce cas il peut être nécessaire de réaliser une allure d'alimentation très lente, car le facteur déterminant peut consister alors dans l'usure de la matière-support du ruban, plutôt que dans l'usure du revêtement abrasif du ruban. Les différents supports 10 des rubans peuvent être rapidement orientés et fixés sous l'angle désiré pour chacun d'eux, pour les adapter à un travail et à un matériau déterminé, et le fonctionnement de la machine ne com- porte aucun réglage compliqué; pratiquement, les seuls réglages nécessaires sont celui du frein de ruban et de la position des galets de guidage pour axer convenablement des tiges de différentes sections.
Bien que la machine soit particulièrement agencée pour le finissage de tiges ou barres rondes, en acier laminé à chaud ou à froid, il est évident qu'elle convient aussi au finissage de tiges de section ovale ou autre, etaussi de tubes et de tiges longues qui ont déjà été dressées et qui passent dans la machine pour y subir la seule opération de surfaçage au rubano L'emploi de la filière double est également avantageux dans le cas de finissage en continu de tige ou fil d'acier laminé à chaud, car les filières disposées à faible écartement l'une de l'autre dressent la tige et l'amènent à la section désirée, tout en amenant sa surface à l'état uni et relativement doux qui convient particulièrement à l'opération de finissage.
Bien que pour plus de commodité, on ait employé sur les supports 10 des moteurs d'entraînement séparés, on peut, si on le désire, prévoir un arbre commun pour entraîner tous les mécanismes d'alimentation et d'entrainement alternatif du ruban, et pour entraîner l'ouvrage longitudinalement à travers la machina,- on peut utiliser des moyens autres que ceux qui sont repré- sentés.
Il est d'ailleurs entendu, d'une manière générale, que l'inven tion n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ou représentés, qui n'ont été choisis qu'à titre d'exemples.