PONT-RAMPE D'ACCES ENTRE LA RIVE ET UNE VOIE DE COMMUNICATION VOISINE, PAR
EXEMPLE UN PONT DE BATEAUX.
Il est souvent nécessaire pour des ponts de bateaux de construire des rampes mobiles qui les relient à la terre, afin de s'adapter aux différences de niveaux d'eau plus ou moins grandes. Ces rampes ou ponts d'accès sont également utilisés dans d'autres cas, par exemple pour des ponts de rivière, non reliés à la rive. Les vérins de levage nécessaires aux rampes sont alors montés sur des palées dans les hautes eaux, leurs commandes devant de ce fait être montées dans le haut, d'où la nécessaire de construire des vérins d'une hauteur correspondante. Les rampes doivent être exécutées différemment suivant la conformation de la rive, et leurs dispositifs de levage doivent répondre exactement aux conditions d'étayage particulier res.
Pour éviter ces inconvénients, le pont-rampe d'accès est exécuté suivant la présente invention de façon à reposer sur des flotteurs mobiles. Il est réalisé par l'assemblage de plusieurs éléments réglables en hauteur
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différents éléments soient montés sur des vérins de levage qui, à leur tour, le sont chacun sur un bateau ou un ensemble flottant constitué par plusieurs bateaux. Un grand avantage est que les vérins de levage sont relativement bas et que les commandes peuvent être montées sur la plate-forme en béton. Les articulations des éléments peuvent être exécutées de façon à
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l'eau et à terre de la rampe dans la zone des chenaux de navigation. Tout comme n'importe quel matériel de pont mobile habituel destiné aux cas exceptionnels, la rampe ou ses éléments peuvent être tenus prêts à être utilisés par exemple lors de catastrophes.
Les dessins annexés montrent schématiquement une forme de réalisation de l'invention.
La fig. 1 montre une coupe longitudinale d'un pont de bateaux pourvu d'une rampe d'accès suivant l'invention;
les figs. 2 à- 5 montrent différentes positions d'utilisation d'une telle rampe pour des niveaux d'eau élevés et bas;
les figs. 6 et 7 représentent différentes positions d'une rampe d'accès, le déplacement, étant limité;
la fig. 8 montre le dispositif bloqué pour le transport.
Le pont-rampe d'accès suivant l'invention peut être construit soit comme unité indépendante soit pour servir de dispositif complémentaire pour les ponts de bateaux habituels. Dans ce dernier cas, il suffit d'avoir comme éléments complémentaires, un certain nombre de vérins identiques à mécanisme de levage, tandis que les bateaux et les superstructures peuvent être du matériel de ponts.
Sur la fig. 1, le chiffre 1 désigne un pont de bateaux aux extrémités duquel sont raccordés des ponts-rampes d'accès 2. Les figs. 2 à 8 montrent dans différentes positions la rampe d'accès de gauche. Celle-ci est constituée par quatre éléments 3 et 4, consécutifs, dont les extrémités se faisant face sont raccordées entre-elles de façon articulée, ces éléments reposant aux endroits de raccordement, ou près de ceux-ci, sur des traverses 5 susceptibles d'être élevées ou abaissées par les mécanismes 6 des vérins de levage 7. Ces derniers sont montés sur des appuis flottants, constitués soit par un bateau soit par un agrégat de guidage manoeuvrable, formé par plusieurs bateaux assemblés par des supports et tendeurs 9. Chaque commande est montée sur le vérin 7, ou le flotteur 8 qui le porte.
Les deux extrémités des éléments intérieurs 3 sont exécutés de façon à pouvoir être raccordées par des articulations à d'autres éléments, dont ceux servant d'éléments d'extrémité 4 ne doivent posséder une articulation qu'à une de leurs extrémités, l'autre (libre) posant sur la rive ou la voie de communication à relier (pont de bateaux). Ce montage et cette forme de réalisation permettent aux éléments de la rampe de s'adapter librement aux variations du niveau de l'eau. La hauteur des éléments peut être réglée de temps en temps suivant les nécessités, à l'aide des mécanismes de levage des vérins. Pendant le trafic, les traverses 5 sont fixées aux vérins 7.
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éléments 3, 4, sont exécutés de façon à-pouvoir être bloquées, ces éléments 3 et 4 pouvant ainsi au besoin, être accouplés rigidement par paires, ou tous ensemble. Ceci est, par exemple, nécessaire pour la mise à l'eau et à terre, ou pour ranger la rampe d'accès. Avant de bloquer une articulation il est avantageux d'abaisser et de soulever la traverse correspondante 5 de façon que les éléments 3 ou 4 consécutifs soient dans un même plan. Dans la position d'utilisation de la rampe d'accès, montrée sur la fig. 2, le niveau d'eau étant bas, et sur la fig. 4 ce niveau étant élevé, les articulations 10 sont débloquées, c'est-à-dire qu'elles peuvent jouer.
Pour la mise à l'eau et à terre comme le montre la fig. 3 lorsque le niveau d'eau est bas et la fig. 5 lorsque ce niveau est élevé, les articulations extérieures sont bloquées, de sorte que les éléments extérieurs 4 en porte-à-faux, sont soulevés de leur point d'appui proportionnellement à la descente de l'articulation du milieu.
Dans la forme de réalisation représentée de la rampe d'accès à trois mécanismes de levage, les mouvements peuvent aussi être réalisés avec deux articulations, celle du milieu étant bloquée, lorsque les niveaux d'eau varient corame montré sur les figs. 6 et 7. L'élément 3 est alors bloqué sur
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2 des niveaux d'eau. Le dispositif symétrique étant en équilibre sur le vérin médian, peut être réglé aux vérins extérieurs 7 sans déploiement de force. La fig. 6 montre la rampe d'accès lorsque les eaux sont basses, et la fig.7 la même rampe lorsque le niveau de l'eau est élevé. La position des éléments 3 et 4 montrée en traits interrompus sur la fig. 7, correspond à celle montrée en traits mixtes sur la fig. 6, après une hausse du niveau dé l'eau, tandis que la position plus pratique indiquée en traits pleins est obtenue en réglant ultérieurement le vérin extérieur 7. Pour le transport de la rampe d'accès, les trois articulations 10 sont bloquées comme montré sur la fig. 8.
Selon la différence des niveaux d'eau et la capacité portante
de la superstructure, la rampe d'accès suivant l'invention peut aussi être
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nismes de levage. Pour l'inclinaison maximum habituelle de 1:12 des rampes, et une différence de niveau de l'eau de six mètres, trois mécanismes de levage au maximum, suffisent généralement.
REVENDICATIONS.
1. Pont-rampe d'accès entre la rive et une voie de communication voisine, par exemple un pont de bateaux., caractérisé en ce qu'il repose sur des flotteurs mobiles.