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PROCEDE DE TRAITEMENT DU CAFE TORREFIE PRODUIT OBTENU ET EMBALLAGE ET
DISPOSITIF POUR SON UTILISATION.,
On connaît déjà des procédés pour obtenir de l'extrait de café suivant lesquels on moud le café;, on en fait une infusion qui est ensuite concentrée, puis on procède à une dessiccation à peu près totale de maniè- re à obtenir une poudre soluble dans l'eau, permettant de réaliser un. breuvage par simple mélange de cette poudre avec de leau.
Ces procédés de traitement font subir au café une série de dégra- dations et ne permettent pas de garder intégralement les éléments essentiels tels que goût, saveur, arôme, etc...
En effet, ces éléments sont surtout contenus dans la cellulose formant la paroi des cellules du grain de café terrifié, lequel contient en pourcentage environ 75 % de cellulose et 25 % de matière extractive.
On connaît d'autres procédés de traitement du café torréfié, suivant lesquels celui-ci est mis sous forme de paillettes.
Suivant ces procédés,le café est torréfié, moulu et soumis à une pression mécanique de façon à amener les particules de café ainsi obtenues sous forme de paillettes.
Ces procédés présentent divers inconvénients, et notamment le fait que les paillettes sont très légères, exigeant des emballages volumineux et ne peuvent se conserver dans de bonnes conditions que dans des boites tout-à-fait étanches.
La présente invention a notamment pour but de remédier à tous ces inconvénients.
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Elle concerne d'abord un procédé de traitement du café torréfié dans lequel on soumet ce café à -une pression mécanique de façon à produire des particules de café sous la forme de pellicules très minces conservant intégralement les éléments du grain de café, procédé caractérisé par ce que, avant le traitement sous pression mécanique, on mélange intimement le café torréfié moulé, à du sucre (ou autre, saccharose, glucose, 'dextrose, etc...), ce qui permet, lorsque l'on soumet le café à une pression mécanique à chaud, de provoquer la fusion du sucre qui enrobe les pellicu- les de café ainsi obtenues, tout en absorbant le suc du cadé, cet enrobage assurant la conservation de ces pellicules de café et permettant de les agglomérer sous forme de comprimés,
le sucre jouant alors également le rôle d'agglomérant et de conservateur.
L'invention s'étend à ces procédés quels que soient les appareils pour sa mise en oeuvre, mais l'invention s'étend aussi, à titre de produit industriel nouveau, à un café torréfié caractérisé par des particules de café mises sous forme de pellicules minces et régulières, telles que les constituants du café qui y sont contenus intégralement sont également accessibles à un liquide extracteur, lesdites pellicules étant enrobées de sucre.
L'invention concerne aussi un café torréfié caractérisé par ce qu'il est mis sous la forme d'un. comprimé formé de pellicules conformes au paragraphe précédent, l'agglomération des pellicules étant assurée par le sucre fondu qui les enrobe.
L'invention concerne également un appareil pour réaliser la filtration de café, caractérisé par un récipient à fond perforé d'orifices formant passoire, ledit récipient étant utilisé en y plaçant le comprimé, en versant l'eau chaude, de telle sorte que celle-ci s'infiltre rapidement dans le comprimé qui se délite instantanément en dissolvant rapidement les principes solubles du café ainsi que le sucre qui enrobe les pellicules, ladite filtration tombant ainsi goutte à goutte dans la tasse au-dessus de laquelle est placé le récipient formant passoire.
L'invention concerne encore une boite pour la livraison et la vente du café conforme au paragraphe précédent, caractérisée par ce qu'elle est fermée par un couvercle. facilement amovible.
L'invention concerne aussi un emballage et dispositif d'utili- sation pour produits à filtrer, caractérisé par ce que ce produit est divisé en charges contenues chacune dans un récipient formant filtre, ce qui permet d'éviter tout récipient filtre auxiliaire.
Suivant une caractéristique de l'invention, chaque récipient formant filtre est constitué par un gobelet dont le fond est perforé.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, les gobelets à fond perforé sont engagés les uns dans les autres de manière à former une pile logée dans une boite cylindrique.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, chaque gobelet est constitué en une matière déformable et sa paroi comporte des plis susceptibles d'être développés, ce qui permet de donner à ce gobelet avant l'usage, une forme tronconique permettant le foisonnement de la charge et la réserve d'eau de filtration et sans risque de débordement.
L'invention s'étend également aux caractéristiques ci-après décrites et à leurs diverses combinaisons possibles.
Les procédés, appareils pour la préparation rapide du café et emballages sont représentés, à titre d'exemple, sur les dessins ci-joints dans lesquels : - la figure 1 représente schématiquement le procédé pour la filtration rapide du café à partir du produit obtenu comprimé.
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- la figure 2 représente la boite contenant les comprimés du pro- duit permettant de faire du café.
- la figure 3 est une vue en coupe de la boite contenant un cer- tain nombre de comprimés.
- la figure 4 est une vue en perspective de deux gobelets d'em- ballage dans la position d'engagement qu'ils occupent dans la boite.
- la figure 5 est une vue en perspective du gobelet évasé.
- la figure 6 est une vue de dessous de ce même gobelet.
- les figures 7 et 8 sont des vues en coupe du gobelet en posi- tion d'utilisation sur une tasse.
Conformément au procédé de l'invention, on prend du café torré- fié moulu en particulier calibré de grosseur relativement grande, on mé- lange ce café moulu à de l'eau, ce qui donne une certaine plasticité au café moulu, les proportions café-eau sont avantageusement les suivantes : à titre d'exemple : 50 gr. de café moulu et 10 gr. eau.
On ajoute à ce mélange de café moulu humidifié du sucre (saccha- rose, glucose, dextrose, etc...) de préférence en poudre très fine et im- palpable.
Le poids de sucre pour le mélange ci-dessus est avantageusement de 25 grammes.
Le mélange ainsi obtenu est laminé à chaud, par exemple entre des cylindres chauffés intérieurement. Pendant ce laminage le sucre fond, les particules de café se mettent en pellicules d'épaisseur constante, et le sucre, en fondant, vient enrober ces pellicules en absorbant également l'humidité du café qui est, par ailleurs, en partie chassée par le lami- nage à chaud. Le sucre absorbe également le suc du café.
Le produit ainsi obtenu est aggloméré. On obtient ainsi des comprimés formés de pellicules de café agglomérées entre elles par le sucre qui englobe chaque pellicule.
L'agglomération permet, en outre, de chasser tout l'air qui se trouve entre les pellicules et qui pourrait nuire à la bonne conservation du produit.
Ce procédé de fabrication permet, grâce à l'action du sucre, d'une part, d'obtenir un comprimé dans lequel les pellicules de café sont agglomérées par l'action du sucre qui absorbe le suc du café et qui assure, d'autre part, la conservation dudit café.
L'utilisation du comprimé qui correspond de préférence à une dose unitaire peut s'effectuer en mettant le comprimé au fond d'un récipient quelconque tel que pot, théière, ou même directement dans la tasse.
On remplit un tel récipient d'eau chaude. Dans ces conditions, l'eau chaude désagrège très rapidement le comprimé et dissout les parties solubles, et le marc est assez lourd pour rester au fond de la tasse, ce qui permet d'obtenir très rapidement et très facilement une tasse de café.
Dans un même laps de temps très court, il est possible, grâce à l'utilisation des comprimés de la manière ci-dessus, de préparer un nombre quelconque de tasses de café.
On peut aussi obtenir la filtration en disposant le comprimé dans une passoire à thé et en versant doucement l'eau chaude dessus.
Pour éviter un dépôt de marc dans le fond de la tasse, on peut préparer instantanément un café-filtre de la manière suivante :
On utilise avantageusement (fig. 1) un récipient 1 cylindrique ayant une section analogue à la section du comprimé. Le fond de ce récipient cylindrique est percé d'un certain nombre de trous 21, 22, 23, etc..., ce
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qui forme ainsi une passoire. Le comprimé 3 est simplement placé dans le récipient 1 et on verse de l'eau chaude 4 dans ledit récipient. L'eau s'infiltre à travers le comprimé en dissolvant rapidement les principes solubles du café et tombe en gouttelettes dans la tasse 4. Le récipient 1 peut être maintenu pendant toute cette opération sur une cuillère 10 placée dessous, le haut à cheval sur la tasse 4, comme indiqué sur la figure 1.
La passoire s'appuie alors sur le manche de la cuillère et le bord de la tasse.
L'invention s'étend aussi à une boite destinée à contenir les comprimés de café pour leur vente et leur livraison.
La boite (fig. 2) a une forme cylindrique et les comprimés de café 41, 42, 43 sont superposés dans cette boite 1. La boite comporte, à sa partie supérieure, extérieurement, un filetage 5 destiné à recevoir un couvercle 6 se fixant, par exemple, par vissage.
Suivant un mode de réalisation avantageux, la boite cylindrique a des dimensions telles qu'elle peut être introduite dans la passoire, ce qui permet d'obtenir un ensemble boite-passoire, de faible encombrement.
Le procédé de fabrication du café et les appareils pour son utilisation ainsi que pour la livraison et la vente présentent notamment les avantages suivants :
1 ) Le café conserve tout son arôme, du fait que tous ses éléments constitutifs naturels ont été maintenus, y compris la cellulose du grain.
2 ) L'emploi de sucre servant à la fois pour absorber le suc du café et comme agglomérant, permet d'obtenir des comprimés qui se conservent de manière parfaite, le sucre enrobant les pellicules et les isolant de l'atmosphère ambiante.
3 ) La mise sous forme de comprimés permet de chasser l'air qui se trouverait entre les pellicules et, par suite, d'assurer encore une meilleure conservation, tout en présentant le produit sous un volume très réduit. Le sucre permet aussi au comprimé de foisonner sitôt au contact de l'eau chaude, ce qui rend la filtration extrêmement rapide sans aucun risque de colmatage.
4 ) L'utilisation de la passoire attenante à la boite permet de faire un véritable café-filtre à partir de comprimés,évitant ainsi le déport de marc dans le fond de la tasse.
5 ) La boite pour la livraison et la vente des comprimés, assure non seulement une bonne conservation du produit, mais encore permet de préparer en tout temps et en tous lieux une tasse d'excellent café sans l'aide d'aucun appareil accessoire.
Selon les figures de 3 à 8, on utilise un produit dont on veut opérer la filtration sous forme de charges séparées correspondant, par exemple, à la quantité nécessaire pour une personne.
Chaque charge qui peut être pulvérulente, en feuilles, en particules, de forme quelconque, ou agglomérés sous forme d'une pastille 11 (figure 3) est contenue dans le fond d'un gobelet 12 de forme sensiblement cylindrique, constitué en un matériau déformable, tel que métal en feuille mince.
Les bords du gobelet comportent des plis 121, 122, de telle sorte qu'ils puissent s'évaser à la main et prendre la forme d'un tronc de cône (figure 5).
Le fond 13 du gobelet est percé de trous 14.
Les gobelets 12 ci-dessus sont engagés les uns dans les autres, comme il est représenté sur les figures 3 et 4, le fond 13 d'un gobelet reposant sur la charge 11 contenue dans le gobelet inférieur. L'empilage des gobelets 12 contenant chacun sa charge 11 est logé dans une boite cy-
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lindrique 15 fermée par un couvercle amovible 16.
Pour utiliser le produit à filtrer, on sort de la boite 15 l'em- pilage des gobelets 12,on dégage de cette pile le gobelet supérieur qui contient sa charge Il. On évase ce gobelet de manière à lui donner une for- me tronconique (figures 5 et 6).
On place ce gobelet évasé 12, avec sa charge 11 sur une tasse
17. Le gobelet peut être évasé de telle sorte que ses bords tronconiques s'appuient directement sur les bords de la tasse 17 (figure 7). Dans le cas où la tasse est de trop grandes dimensions, le gobelet 12 peut prendre appui, par son fond 13 d'une part sur le bord de cette tasse, d'autre part sur une cuiller 10 reposant sur ce bord (figure 8).
On verse alors l'eau chaude dans le gobelet 12 comme dans un fil- tre. Le produit filtré tombe dans la tasse.
L'emballage ci-dessus décrit présente notamment les avantages techniques suivants :
1 ) Le gobelet 12 qui contient une charge 11 forme lui-même fil- tre pour cette charge. Il n'est donc plus nécessaire de disposer d'un fil- tre constituant un. accessoire indispensable et qui peut être égaré.
2 ) La charge 11 de produit ayant été utilisée, est laissée dans son gobelet 12. Ce dernier est refermé sur cette charge et jeté. Il n'est plus nécessaire de laver le filtre après usage.
3 ) La forme évasée du gobelet 12 permet au produit de foisonner sous l'action de l'eau chaude, sans déborder du gobelet 12.
4 ) Dans la boite 15, les charges 11 sont séparées les unes des autres par les fonds 13 des gobelets 12, ce qui évite tout collage d'une charge sur, les voisines, par exemple si ces charges sont agglomérées au moyen de sucre.
5 ) L'emballage ci-dessus peut s'appliquer à tous produits alimentaires, médicinaux ou autres, susceptibles d'être préparés, à partir d'une poudre, de feuilles, tiges, brins, paillettes et végétaux laminés ou à partir d'un aggloméré, par arrosage d'eau chaude ou froide et filtrage.
L'emballage s'applique aussi au café, au thé, aux plantes préparées généralement en infusions ou décoctions, etc...