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SOL, NOTAMMENT POUR EXERCICES SPORTIFSo (ayant fait l'objet d'une demande de brevet deposée en France le 29 ,juillet 1952 - déclaration du déposant)
On sait qu'un des obstacles au développement des exercices spor- tifs réside dans le prix de revient élevé des pistes et terrains, et dans leur coût d'entretien,
En outre, les pistes et terrains existants, même construits avec le plus grand soin, présentent de nombreux inconvénients, en particulier une impraticabilité plus ou moins grande par temps de pluie.
C'est un but de l'invention de fournir un sol, utilisable notam- ment pour l'établissement de terrains de sport ou de pistes de sport, qui évi- te ces inconvénients.
C'est un autre but de l'invention de fournir un sol qui soit d' obtention facile et économique.
C'est un autre but de l'invention de fournir un sol qui soit sou- ple et élastique.
C'est un autre but de l'invention de fournir un sol qui soit pra- ticable par tous les temps.
C'est un autre but de l'invention de fournir un sol, dont les qua- lités restent identiques quelles que soient les conditions atmosphériques.
C'est un autre but de l'invention de fournir un tel sol qui ne soit pas poussiéreux.
Selon l'invention, le sol comprend un carrelage, constitué par des carreaux non nécessairement jointifs et présentant au contraire, entre eux, d'une manière avantageuse, des intervalles (pouvant servir à l'écoulement de l'eau), lesdits carreaux étant réunis par des moyens de liaison relativement déformables, de sorte qu'on obtient une surface d'impact souple, les efforts subis par chacun des carreaux étant transmis aux carreaux voisins, et amortis, ces moyens de liaison étant en outre, de préférence, facilement amovibles, de sorte qu'il est facile de remplacer un ou plusieurs carreaux lorsque .le be-
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soin s'en fait sentiro
Le sol selon l'invention est applicable, non seulement aux ter- rains prévus pour l'exercice des sports les plus divers, mais également aux aé- rodromes, aux trottoirs, cours d'école,
jardins d'enfants, squares, aux sols de gymnases et autres locaux couvertso Dans ce dernier cas, l'élasticité du sol est accrue par l'application de bandes de caoutchouc fixées à leurs extré- mités et ainsi disposées en forme d'anneaux plus ou moins ouvertso Ces bandes peuvent avantageusement être tirées par découpage de vieilles carcasses de pneumatiques, de sorte que leur prix de revient est faible.
L'invention vise également l'application de telles bandes ou ru- bans de caoutchouc, disposés en anneaux plus ou moins ouverts, à la construc- tion de sièges, matelas, lits, et d'une manière générale, aux articles d'ameu- blement où l'on souhaite une surface élastique pour assurer ou accroître le con- fort de l'usager.
Dans la description qui suit, faite à titre d'exemple, on se ré- rère aux dessins annexés dans lesquels : - La fig. 1 est une vue en plan d'un carrelage; - La fig. 2 est une vue en coupe correspondante; - La fige 3 est une vue analogue à la fig. 1, mais pour une va- riante; - La figo 4 est une vue en plan montrant l'assemblage de deux carreaux ; - La fige 5 est une vue en coupe; - La figo 6 est une vue en plan d'un carrelage pour une autre forme de réalisation; - La fige 7 est une vue en coupe d'un carreau ; - La fige 8 est une vue en élévation; - La figo 9 est une vue d'un crochet d'assemblage; - La fig. 10 est une vue en plan d'un carrelage, pour une va- riante ; - La figo 11 est une vue perspective d'un cadre de maintien ; - La fig. 12 est une vue en coupe verticale, pour une autre réa- lisation;
- La figo 13 est une vue en coupe montrant des moyens de liai- son de deux carreaux entre eux; - La fig. 14 est analogue à la figure 13, mais pour une variante; - la fig. 15 est analogue aux deux précédentes, mais pour une autre variante; - la figo 16 est analogue aux figures précédentes, mais encore pour une autre variante ; - la figo 17 est analogue aux précédentes, mais pour une autre variante; - la figo 18 est analogue aux précédentes, mais pour une autre variante ; - la figo 19 est une vue d'un élément séparé; - la fig. 20 est une vue en plan d'un quadrillage pour l'exécution d'une autre forme de réalisation; - la-fige 21 est une vue, en élévation, d'un élément entrant dans la constitution du quadrillage- suivant la fig. 20 ; - la figo 22 est une vue en plan d'une partie de carrelage termi-
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née ;
- la fig. 23 est une vue en coupe verticale d'un sol comportant ce carrelage ; - la fig. 24 est une vue en plan d'un autre quadrillage pour la pose d'un revêtement; - la fig. 25 est une vue partielle d'un tel quadrillage, à plus grande échelle, pour une phase d'utilisation; - la fig. 26 est une figure analogue à la fig. 25, mais pour une autre phase d'utilisation; - la fig. 27 est une vue en plan pour une autre forme de réalisa- tion; - la fig. 28 est une vue en coupe pour une autre forme de réa- lisation; - la fig. 29 est une vue de côté pour une autre réalisation; - la fig. 30 est une vue en élévation d'un dispositif de. récep- tion élastique pour exercices sportifs; - La fig. 31 est une vue en coupe transversale d'une coiffe, pour un détail à plus grande échelle;
- La fig. 32 est une vue en coupe à plus grande échelle, suivant la ligne 32-32 de la fig. 30; - La fig. 33 est une vue partielle en coupe, pour une autre va- riante; - La fig. 34 est une vue partielle, en plan, pour une autre forme de réalisation; - La fig. 35 est une vue en coupe verticale pour cette forme de réalisation ; - La fig. 36 est une vue en coupe suivant la ligne 36-36 de la fig. 35; - La fig. 37 est une vue en coupe d'un dispositif selon l'inven- tion.
On décape d'abord le terrain suivant une couche relativement min- ce, par exemple, de l'ordre de 5 cm. De la terre recueillie on fait des tas, régulièrement répartis sur le sol. Ces tas peuvent être d'environ 1 m . Il se comprend que ces indications numériques n'ont d'ailleurs rien de limitatif et sont données uniquement pour illustrer l'invention. Cette terre, en tas, est transformée en une sorte de boue, par une opération analogue à celle qui est courante pour la fabrication du mortier, c'est-à-dire que le tas est creusé suivant un cratère, qu'on emplit d'eau; la terre du tas est ensuite ramenée vers le centre et mélangée à la pelle, ou autrement. Autour du tas, on a dis- posé, au préalable, un cadre en bois de quelques centimètres de haut et la boue consistante obtenue est étalée à l'intérieur du cadre, puis arasée.
Les différents tas sont arasés de la même manière et la hauteur des cadres est é- ventuellement choisie telle pour correspondre à la pente du terrain qu'on dési- re respecter.
Sur la surface ainsi nivelée, et après séchage, on étale une cou- che dont la composition est voisine de :
EMI3.1
- Goudron 0 . 0 .. o. . 40 % - Terre o 0 0 ... 40%
EMI3.2
<tb> - <SEP> Sciure <SEP> de <SEP> bois <SEP> .... <SEP> 20%
<tb>
Pour le mélange, le goudron peut être utilisé à chaud ou à froid, suivant sa viscosité.
On effectue ensuite un bon tassage.
Cette dernière couche est imperméable. Son épaisseur peut varier de 1 à 20 cm. t
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On étale ensuite une troisième couche dont la composition est sensiblement
EMI4.1
- Goudron 0 0 0 0 0 0 0 10
EMI4.2
<tb> - <SEP> Sciure <SEP> de <SEP> bois <SEP> .... <SEP> 80 <SEP> %
<tb>
<tb> - <SEP> Sable <SEP> ou <SEP> terre <SEP> .... <SEP> 10%
<tb>
Le sable, ou terre, peut également tre omis et, en ce cas, la teneur en goudron est portée à 20 %. Cette couche est légèrement tassée. Son épaisseur peut varier de 2 à 50 cm. Cette couche est destinée à procurer une souplesse durable.
Sur cette couche, on pose enfin des carreaux, Suivant une réa- lisation;, ces carreaux peuvent être fabriqués à l'usine.
De tels carreaux sont représentés sur les fig 1 et 2. Les car- reaux sont attachés les uns aux autres, par exemple grâce à des trous en re- gard 52, 53 pour deux carreaux adjacents, dans lesquels pénètre une agrafe 54.
Cette agrafe est constituée par une simple bande métallique dont on retourne les extrémités. A l'aide de ces carreaux, on constitue à l'avance un carrelage suivant une bande, et cette bande est posée sur le solo Elle est reliée à une bande adjacente à l'aide d'agrafes analogues à l'agrafe 54.
On peut également adopter d'autres formes pour les carreaux, soit rectangulaires,soit triangulaires, soit hexagonaux, et les doter de trous de formes diverses pour leur liaison.
La fig. 3 montre, à titre d'exemple, des carreaux circulaires 60, liés les uns aux autres par des agrafes 61 pénètrant dans des trous 62
La fig. 4 et la fig. 5 montrent la liaison de deux carreaux 63 et 64 à l'aide de pattes 65, retournées, suivant un crochet, et qui coopèrent avec des perforations circulaires 660
Les agrafes au lieu d'être en fer plat peuvent être exécutées également en fer rond.
L'épaisseur de la tôle utilisée pour la fabrication des car- reaux peut varier de 5/10 de mm. jusqu'à 10 mm.
Les carreaux peuvent également être en bois ou en ciment.
Les carreaux ont des dimensions qui varient de 5 cm3 à 1 m2
On va maintenant décrire une autre forme de réalisation d'un sol selon l'invention.
On stabilise le sol, c'est-à-dire qu'on prépare une couche avec de la boue, avec ou non addition d'un liant, et sur cette couche, on dispose une couche de sciure goudronnée.
On peut utiliser du mâchefer à la place de sable.
La sciure peut aussi être remplacée par des feuilles mortes, des copeaux, de la mousse, de la poussière de liège ou de la poussière de caout- chouc, naturel ou artificiel, de la paille, agglomérée ou non, une proportion convenable étant : - 1 partie de goudron, - 4 parties de matériau végétal.
Cette couche élastique étant disposée, sur une épaisseur qui peut varier de 2 cm. à lm. on l'égalise et on la tasseo
On pose ensuite un carrelage constitué par des carreaux fabri- qués au préalable ou coulés sur place au chantier dans des moules.
Suivant une variante, le carrelage est obtenu en coulant une sur- face continue sur le terrain ainsi préparé, après y avoir disposé des armatures ainsi noyées dans la matière coulée, et la division en carreaux, suivant une sorte de mosaïque peut s'opérer à la suite des chocs ou impacts provenant
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l'utilisation du sol, des lignes de moindre résistance ayant pu'être prati- quées sur la surface coulée avant qu'elle soit complètement durcie.
La liaison des carreaux peut être assurée soit à l'aide de cro- chets ou bien encore à l'aide d'un fil souple, ou d'un fer plat.
L'attache des carreaux entre eux peut aussi avoir lieu par leurs coins, lorsqu'ils sont carrés ou rectangulaires. En disposant des anneaux en fil de fer d'une manière croisée, on peut, à l'aidé de deux anneaux seulement, assurer la liaison de quatre carreaux.
Les carreaux peuvent être en ciment, en fer, en aluminium ou en bois, ou en paille artificielle. Dans le cas du ciment, on peut y mélanger des copeaux de fer pour obtenir des carreaux plus solides, ou bien de la fibre syn- thétique.
Cette dernière réalisation présente un intérêt particulier en raison de sa souplesse d'emploi, de la facilité de fabrication des carreaux et aussi, de son caractère économique.
Les carreaux, qui peuvent être de différentes formes, carrés, circulaires, rectangulaires, triangulaires, peuvent être encastrés, notamment lorsqu'ils sont en bois, dans des fers plats ou dans des cadres, l'attache se faisant alors par l'intermédiaire desdits cadres.
Les carreaux peuvent être fixés dans leur cadre, par des clous ou par des vis ou par simple pression.
Un dégagement ou encoche des cadres ou analogues permet le pas- sage d'un anneau de liaison qui peut être ainsi noyé dans un carreau.
La surface des carreaux peut varier de 5 cm2. jusqu'à 5 m2.
Sur la couche supérieure de carrelage, on peut disposer de l'as- phalte goudronné suivant des épaisseurs diverses. Ci-après, on donne quelques compositions d'asphalte convenables : lère composition : - 1 partie de goudron, - 2 parties d'asphalte, - 1 partie de sable.
2ème composition : composition : - 1 partie de goudron, - 3 parties d'asphalte.
3ème composition : - 1 partie de goudron, - 2 parties de sciure, - 2 parties d'asphalte.
Le revêtement superficiel est adapté à l'application considérée, trottoirs ou autre, Dans l'application à la constitution d'un sol pour apparte- ment ou pour salle de gymnastique, le carrelage est revêtu par du caoutchouc, du linoléum ou de la matière plastique.
Dans l'application pour la constitution de pistes, on peut uti- liser des carrelages perforés et dans les trous qu'ils ménagent, on sème de l'herbe.
Une telle réalisation peut servir pour la constitution de pistes pour chevaux, de terrains de football, de volley-ball, etc...
Une telle réalisation est également applicable pour la construc- tion de pistes pour avions.
Une telle piste comprenant un carrelage en bois est difficile-
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ment repérable, surtout si elle est placée au bord de la mer, d'un étang, ou dans des terrains sablonneux ou marécageux.
Une telle piste peut être déplacée par grands éléments, en les transportant sur des camions ou autres moyens de roulement.
La présente invention prévoit également l'application, sur un terrain comportant un carrelage, d'une émulsion préfabriquée à base de goudron et de bitume. Sur une telle émulsion, on étale une couche mince de sable, ou de brique pilée, ou de sciure, ou de petits graviers, ou de poussière de pier- re ou de granit, ou de sciure de liège, ou de mâchefer fin ou de terre glaise.
On passe un rouleau, de préférence à chaud.
Lorsque l'émulsion est absorbée par cette couche, on attend que l'eau s'évapore et que le terrain devienne ferme. Ensuite, on applique une nouvelle couche d'émulsion, puis une couche mince de sable, ou de brique pilée, comme indiqué ci-dessus. Ce processus peut être recommencé à nouveau suivant l'application envisagée.,
Un tel procédé, par applications successives de couches d'émul- sion et de couches en matériau fin absorbant, trouve utilisation pour l'éta- blissement de pistes de courses à pied, (ou de vélos ou de motos), de courts de tennis, de terrains de basket-ball, de volley-ball, de foot-ball, de ter- rains de pelote basque, de golf, ainsi que pour l'établissement de trottoirs.
L'invention prévoit également, lorsque l'émulsion est à base de bitume, de goudron ou d'asphalte, de passer sur la couche, un rouleau, à chaud, de sorte que les matériaux pénètrent et font corps avec la surface supérieure.
On prévoit également de rouler la surface avec un cylindre muni de clous pointus, formant ainsi des entailles ou cavités proches les unes des autres, lesquelles sont ensuite emplies, par un épandage suivi d'un balayage, avec une matière telle que de la poudre de liège, de la sciure, de la poudre de caoutchouc, de la brique pilée, etc...
On roule ensuite à nouveau la surface, à chaud ou à froid, ce qui obture les petits trous, qui conservent en leur intérieur, le matériau qui les emplit.
Un tel sol est appliqué avantageusement en tant que piste de course à pied ou autre terrain de sports.
Une partie importante de l'invention consite dans l'application, pour l'établissement d'un terrain de sport ou analogue, de carrelage de bû- ches de bois. Ces bûches peuvent être de différentes formes, ovales, rondes, triangulaires, carrées.
Elles sont placées horizontalement ou verticalement.
Les bûches horizontales peuvent tre reliées les unes aux autres par un câble métallique ou du fil de fer, les bûches ayant été percées au préalable.
Elles peuvent tre renforcées par un fil métallique qui les en- serre ou bande de fer plat.
Des encoches ou saignées sont pratiquées dans les bûches pour faciliter la pose de moyens de liaison.
Les bûches ou rondelles, d'épaisseurs variables, peuvent être, au préalable, goudronnées.
Elles peuvent être placées à distance les unes des autres, et dans les intervalles entre les bûches, on fait pousser de l'herbe.
Ces intervalles peuvent être également emplis par divers mélan- ges, par exemple : - 1 partie de goudron, - 3 parties d'asphalte.
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ou bien encore : - 1 partie de goudron, - 2 parties de bitume.
Pour les salles de gymnastique, les intervalles sont emplis avec de la sciure agglutinée par de la colle de bois ou une matière plastique ou du bitume decouleur.
Les bûches peuvent âtre coupées en long, et également présenter une face longitudinale plane. Un tel carrelage souple, en bûches ou analogue, reposant sur de la sciure ou de la fibre ou des bandes de caoutchouc, peut constituer une surface de réception pour sauts.
A la place de bûches, on peut se servir de branches d'arbres, de roseaux, de contreplaqués, d'osier, etc...
Dans la forme de réalisation selon les fig. 6 à 9, 13 carrelage, qu'on pose sur un terrain, préparé ou non, comportant de préférence des cou- ches superposées comme défini ci-dessus, est constitué par l'assemblage de carreaux 100, avantageusement en bois, de contour sensiblement circulaire, ayant ainsi une forme cylindrique, et dans lesquels on a pratiqué une rainure circulaire 101, des encoches ou saignées verticales 102 facilitant la pose d' agrafes 103 autour de ceintures 104 en fil de fer ou analogue.
Une forme de réalisation d'une telle agrafe est montrée sur la fig. 9. Elle est constituée par un fil de -fer replié suivant une forme trian- gulaire ayant des cotés 105, 106 et 107, mais dont les extrémités de ces der- niers sont repliées suivant 108 et 109 de manière à former une entrée 110 à ouverture élastique lorsqu'on presse de l'extérieur vers l'intérieur mais qui, après que le lien tel que 111 ou 112 ait été introduit à l'intérieur du trian- gle, en empêche la sortie.
La fig. 10 montre un certain nombre de carreaux 113 de forme rec- tangulaire, présentant en leurs angles des trous 114 et dont quatre carreaux .adjacents sont réunis par deux liens 115 et 116 disposés en diagonale.
Une forme de réalisation d'un cadre pour le maintien d'un car- reau, par exemple en bois, est montrée sur la fig. 11.
Dans la forme de réalisation suivant la fig. 12, les carreaux 130 peuvent être en ciment. Ils présentent des perforations verticales, qui servent au passage de l'herbe ou du gazon, ce dernier ayant été semé sur la couche sous-jacente 132.
Dans la forme de réalisation selon la fig. 13, deux carreaux voi- sins 201 et 202, distants l'un de l'autre, sont reliés par des boucles 203 et 204, dont les pattes205 et 206 sont noyéesdans les carreaux, l'introduction d'une boucle dans l'autre ayant lieu bien entendu avant la prise de l'agglomé- ré qui constitue les carreaux, On obtient ainsi une liaison souple.
Dans la variante, suivant la fig. 14, la liaison est obtenue par une boucle unique, à ressort 207, dont les pattes 208 et 209 sont noyées res- pectivement dans deux carreaux voisins.
Dans la réalisation suivant la fig. 15, entre les carreaux 210 et 211, est interposé un cordon 212 en matière caoutchoutée, ou en bitume sou- ple, ou en colle de bois mélangée avec du liège ou de la sciure.
Dans la réalisation suivant la fig. 16, la liaison est obtenue à l'aide d'un cordon en caoutchouc 213, constitué par exemple par un tronçon de talon de pneumatique usagé.
Dans la réalisation suivant la fig. 17, les carreaux 214 présen- tent un gradin 215, et leur liaison est assurée par une goupille à ressorts 216 dont les extrémités libres 217 et 218 s'écartent automatiquement après pé- nétration dans les carreaux,à la manière connue. Une telle goupille est montrée à plus grande échelle sur la fig. 19.
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Dans la réalisation suivant la fige 18, les carreaux 219 sont circulaires; ils sont fixés sur un carrelage de bois 229, à l'aide de goupille 216 et avec interposition d'une couche assurant la souplesse 221.
On va maintenant décrire (figo 20 à 23) une autre forme de réa- lisation d'un carrelage, selon l'invention, pour l'établissement de revêtement souple sur un terrain, naturel ou bien préparé comme on l'a indiqué ci-dessus.
On équipe d'abord un quadrillage métallique 300, constitué par un certain nombre de barreaux perpendiculaires, respectivement 301 et 302, pla- cés de champ, et présentant, près des intersections 303 des barreaux, des en- coches telles que 304 équidistantes desdites intersections et dans lesquelles on loge des anneaux 305, métalliques;sur les cotés marginaux du quadrillage, on loge des demi-anneaux 306; des tringles 307 sont enfilées dans des trous tels que 308 et 309 entre des encoches pratiquées sur un carreau et encadrant une intersection.
Ledit quadrillage étant ainsi équipé, on le pesé sur le sol na- turel ou préparé, mais sens dessu-dessous par rapport à sa position d'équipe- ment, c'est-à-dire que les orifices 310 des encoches sont tournés vers le sol. Les anneaux reposent alors, non pas dans le fond des encoches, mais sur les tringles 307.
Dans le quadrillage ainsi préparé, on coule un matériau faisant prise, comme du béton, de manière à noyer les anneaux 305 et 306. Au préala- ble, on a pu accrocher dans des anneaux voisins, des fers d'armature tels que 311, avantageusement disposés d'une manière diagonale.
Avant que le béton fas- se prise, on extrait, par soulèvement, le quadrillage métallique en le surmon- tant de moyens comportant des plateaux de retenue pour assurer une séparation facile du quadrillage par rapport aux carreaux formés par le béton, ciment, ou analogue, sans détériorer ceux-ci; on laisse ensuite la prise s'achevero
On obtient ainsi, in situ, un carrelage formé par une multipli- cité de carreaux individuels, armaturés intérieurement, et reliés entre eux par des anneaux ou analogues, ce qui procure au carrelage une souplesse remar- quable .
Les fige 22 et 23 montrent respectivement deux carreaux d'un carrelage obtenu comme on vient de le décrire et un sol comportant une couche supérieure en un tel carrelage, reposant sur une couche d'une émulsion à base de bitume, laquelle surmonte une autre couche en un tel carrelage, qui repose sur une couche dasphalte, celle-ci ayant été établie sur une surface d'un terrain au préalable pilonné ou roulé.
L'invention prévoit aussi de munir un revêtement tel qu'on vient de le définir par une couche superficielle en un matériau élastique constitué, par exemple, à partir de débris de caoutchouc, de papier fort, de carton, de bois, de cuir, etc... On peut simplement ficher dans le ciment ou analogue, avant prise définitive, des morceaux ou parcelles en un tel matériau souple ou élastique. Un autre moyen est décrit ci-après :
On dispose d'un quadrillage 320 (fig. 24) constitué par l'as- semblage de barrettes, placées de champ, 321 et 322 convenablement encochées pour leur assemblage amovible par chevauchement, et, dans chacun des carrés ainsi défini, on place par exemple, un morceau de caoutchouc, 323 fig. 25, issu par découpage d'un pneumatique usagé. La dimension du morceau de pneu- matique peut avantageusement être telle qu'il remplisse ledit carré.
La hau- teur dudit morceau est inférieure à celle des barrettes. Dans l'intervalle restant, on coule du ciment, comme montré en 324 Avant que la prise soit fai- te, on retourne sens dessus-dessous (figo 26), l'ensemble ainsi constitué par le quadrillage, les morceaux de caoutchouc ou analogue et le ciment, et on vient le poser sur le revêtement établi comme décrit ci-dessus, avant que le ciment de ce dernier, ou analogue, soit complètement pris, et de manière que les deux couches de ciment soient en regard.On ote ensuite le quadrillage 320 en employant également des moyens comme des plateaux pour éviter la des- truction du matériau coulé,et on laisse sécher.
On obtient ainsi,sur @@
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rain présentant un revêtement tel que défini ci-dessus, une couche superficiel- le constituée par des morceaux de caoutchouc, ou analogue. Si on le désire, on peut combler les intervalles laissés par les morceaux de caoutchouc à leur partie supérieure (par l'enlèvement des barrettes), en coulant une dissolution de caoutchouc, ou bien de la colle à bois dans le cas où on utilise des morceaux de bois, etc... et obtenir ainsi une surface unie.
Un tel terrain peut avantageusement être utilisé dans des buts ' sportifs; il permet la pénétration des pointes de chaussures de course à pied, celle des engins athlétiques tels que javelots; il n'est pas détérioré par les chutes de poids, ou de marteaux, etc...
Dans la forme de réalisation suivant la fig. 27, les carreaux
170 sont en granit, terre cuite, asphalte pressée, et de section parallélépi- pédique; ils présentent des saignées périphériques servant au logement de fil de fer 172, par l'intermédiaire duquel et d'un crochet 173 les carreaux voi- sins sont reliés entre eux.
Dans la forme de réalisation représentée sur la fig. 28 le car- relage est constitué par des bûches ou plus exactement des demi-bûches 135,en bois,logées par leur surface cylindrique dans la couche 134 et qui sont assem- blées entre elles, par exemple grâce à des tiges 135 qui les traversent de part en part dans des trous ad hoc, deux tiges adjacentes étant reliées par des broches ou agrafes telles que 136 . Les bûches ou portions de bûches peuvent tre fendues ou sciées, de manière à présenter deux surfaces sensiblement pla- nes parallèles, comme montré sur l'élément gauche de la fig. 28 en 137 et
138.
Dans la forme de réalisation montrée sur la fig. 29, des fils de fer 150 sont logés dans des rainures circulaires 151, et des saignées longitu- dinales 152 sont prévues pour dégager les fils de fer 150 et faciliter la pose d'une agrafe telle que 153 .ou qui peuvent être accrochés directement entre eux.
En outre, dans cette réalisation, les bûches 154 sont fixées sur des anneaux en caoutchouc 155 en forme d'U et obtenus avantageusement par découpage de vieilles carcasses de pneumatiques; un tel anneau a ses extré- mités 156 et 157 logées dans des encoches 158 pratiquées sur la bûche.
On peut ainsi réaliser, à l'aide de bûches et d'anneaux, un plancher élastique pour gymnases.
La fige 30 est relative à une autre forme de réalisation d'un tel plancher ou surface de réception.
Sur la planche ou madrier 401, sont fixés des bandes ou rubans en caoutchouc, 402, en forme d'U, par exemple par simple clouage de leurs ex- trémités , comme montré en 403.
L'invention prévoit des moyens simples pour assembler entre el- les plusieurs telles surfaces de réception. A cet effet, on enfile sur la planche 401 une coiffe à section correspondante. 404, en métal ou autre, qu' on solidarise, d'une manière facilement amovible avec ladite planche, grâce à un boulon 405, avec une tête 406, et un doigt de butée pivotant 407, de longueurs inégales, de part et d'autre du pivot 408, de manière que, sous 1' effet de la pesanteur, il prenne une position angulaire par rapport à la tige 405, assurant ainsi une sorte de verrouillage.
Sur chaque face de la coiffe 404, est fixé par exemple grâce à des rivets 409, un ruban de caoutchouc 410, dont l'autre extrémité est fixée de manière analogue sur une autre coiffe 411 enfilée à l'extrémité de l'élé- ment voisin 412.
Sur les faces latérales des planches 401, 412, on fixe de place en place des étriers 413, présentant un orifice 414,en forme d'ouverture de clé, servant à l'introduction d'une tête de bouton fixée sur une toile généra- le, recouvrant l'ensemble des éléments.
Sur la fig. 33, on a montré une variante, selon laquelle la sur-
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face de réception comprend des planchettes 423, reliées à des planchettes-sup- ports 424, par l'intermédiaire de bandes ou rubans élastiques, tels que 425, dont la déformation assure la souplesse de la surface de réception.
L'invention prévoit également, notamment dans le cas ou plusieurs surfaces de réception sont superposées, les éléments sur la surface supérieure' présentant une plus grande souplesse que les éléments de la surface inférieure, de disposer, entre les surfaces, des supports rigides éclipsables, par exemple de simples planches montées à pivotement;, et qui, en position érigée, suppor- tent directement la surface supérieure, donnant ainsi un bon appui, alors que, lorsqu'elles sont éclipsées,la surface supérieure repose sur la surface infé- rieure, également élastique, assurant aux chutes un amortissement efficace.
Les fig. 34 à 36 montrent une telle forme de réalisation. Dans celle-ci, la surface de réception supérieure est constituée par des planches 500, analogues à des planches de planchers, qui sont supportées sur un sol ri- gide 501, par l'intermédiaire de bandes en caoutchouc 502, fixées à leurs ex- trémités par des clous 503 ou analogue, de manière à être conformés suivant un U et qui reposent sur le sol 501 par le fond 504 de l'U comme bien visible sur la fig. 36.
Deux planches successives 500 sont reliées par l'intermédiaire de bandes ou rubans en caoutchouc 505.Conformément à cette réalisation, éga-- lement, les planches 500 reposent sur la tranche de madriers tels que 506, mon- tées de manière à pouvoir être éclipsées.
Dans la position érigée montrée sur la partie gauche de la fig.
35, le madrier 506 repose de champ sur le sol 501, et supporte par sa face op- posée la planche 500. Dans la position éclipsée obtenue à partir de la précé- dente par rotation autour de l'axe 507, par contre, le madrier est inopératoi- re, de sorte que la planche 500 repose sur le sol 5 01 par l'intermédiaire des bandes en caoutchouc 502.
L'éclipsate de plusieurs madriers peut être commandé à partir d' un même organe.
Dans cette position, le plancher, avantageusement recouvert par un tapis 508 présente un caractère d'élasticité marquée, permettant d'être uti- lisé pour l'exécution d'exercices physiques divers, comme les acrobaties, alors que dans la position précédente, il présente une rigidité et une résistance équivalente à celle d'un plancher habituel, ce qui permet son utilisation pour des défilés, ou analogues.
L'invention vise également l'application à des sièges, matelas et lits, et analogues, de bandes ou rubans de caoutchouc, avantageusement is- sus de vieilles carcasses de pneumatiques, en forme d'U, d'anneaux ou analo- gues, et fixés sur des planchettes ou rivés à des tubes métalliques.
Un matériau de remplissage peut être disposé dans les interval- les, de manière à assurer la continuité de la surface de repos.