Sol, notamment pour exercices sportifs et procédé pour sa fabrication. La présente invention a pour objet un sol., notamment pour exercices sportifs, carac térisé en ce qu'il est constitué, d'une part, d'un carrelage comportant des éléments reliés les uns aux autres de manière à pouvoir se déplacer verticalement les uns par rapport aux autres, et, d'autre part, d'au moins une couche sur laquelle repose ledit carrelage et présentant une résistance ,'élastique à l'en foncement.
L'invention comprend également un pro cédé de fabrication du sol ci-dessus, caracté risé en ce qu'on forme au moins une couche présentant une résistance élastique à l'en foncement, et en ce qu'on forme un carrelage articulé sur cette couche.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution et va riantes du sol objet de l'invention.. II illustre également, à titre d'exemple, des mises en ceuvr e du procédé que comprend l'invention.
La fig.l est une vue en plan d'un carre lage.
La fig. 2 est une vue en coupe correspon dante.
La fig. 3 est une vue analogue à la fig.1, mais pour une variante.
La fig.4 est une vue en plan montrant l'assemblage de deux carreaux.
La fig. 5 est une vue en coupe.
La fig. 6 est une vue en plan d'un carre lage pour une autre forme d'exécution.
La fig. 7 est une vue en coupe d'un carreau. La fig. 8 est une vue en élévation.
La fig. 9 est <B>-</B>une vue d'un crochet .d'as semblage.
La fig. 10 est une vue en plan d'un carre lage, pour une variante.
La fig.11 est une vue perspective d'un cadre de maintien.
La fig.12 est une vue en coupe verticale d'une autre forme d'exécution.
La fig.13 est une vue en coupe montrant des moyens de liaison de deux carreaux entre eux.
La fig.14 est analogue à la fig.13, mais pour une variante.
La fig.15 est analogue aux deux précé dentes, mais pour une autre variante.
La fig.16 est analogue aux figures précé dentes, mais encore pour une autre variante. La fig.17 est analogue aux précédentes, mais pour une autre variante.
La fig.18 est analogue aux précédentes, mais pour une autre variante.
La fig.19 est une vue d'in élément de fixation séparé.
La fig. 20 est une vue en plan d'un qua drillage servant à la mise en oeuvre d'une opération du procédé de fabrication du sol.
La fig. 21 est une vue en élévation d'un détail de la fig. 20.
La fig. 22 est une vue en plan d'une partie de carrelage terminée.
La fig. 23 est une vue en coupe verticale d'un sol muni de ce carrelage, illustrant ainsi l'opération finale du procédé. La fig. 24 est une vue en plan d'un autre quadrillage servant à la mise en oeuvre d'une autre opération du procédé.
La fig.25 est une vue partielle d'un tel quadrillage, à phis grande échelle, pour une phase d'utilisation.
La fig.26 est une figure analogue à la fig.25, mais pour une autre phase d'utili sation.
La fig. 27 est une vue en plan d'une autre variante de carrelage.
La fig. 28 est une vue en coupe pour une autre variante *de carrelage.
La fig. 29 est une vue de côté pour une autre variante de carrelage.
Le sol qui va être décrit comprend une couche inférieure tassée imperméable dont l'épaisseur varie de 1 à 20 cm, une couche supérieure souple, légèrement tassée, dont l'épaisseur varie de 2 à 50 6m et un carrelage formé de carreaux reliés entre eux de ma nière à pouvoir prendre des déplacements relatifs verticaux .dans les deux sens.
La couche inférieure a, par exemple, la composition suivante: Goudron -401/o Terre 401/o Sciure de bois 200/0 La couche supérieure a, par exemple, la composition suivante: Goudron 100/0 Sciure de bois 801/o Sable ou terre- 10% Le sable ou terre peut également être omis et, en ce cas, la teneur en goudron est portée à 20%.
Le carrelage représenté sur les fig. 1 et 2 comprend des carreaux 50, par exemple en tôle ou en plaques de 5/1o à 10 mm d'épais seur, attachés les uns aux autres par des agrafes 54 dont l'une passe dans des trous en regard 52 et 53 pour deux carreaux adja cents..
Cette agrafe est constituée par une simple bande métallique dont. les extrémités sont repliées (voir fig.2). Le carrelage est formé de bandes de carreaux 50 reliées les unes aux autres par des agrafes semblables aux agrafes 54 =mais s'étendant porpendicu- làirement à celles-ci comme représenté sur la fig.1. La surface des carreaux peut varier entre 5 6m2 et 1 m2, et au .lieu d'être en tôle, ils pourraient également être en bois ou en ciment.
Les agrafas, au lieu d'être en fer plat, peuvent être exécutées également en fer rond.
On peut . également adopter d'autres formes pour les carreaux, soit rectangu laires, soit triangulaires, soit hexagonaux, et les doter de trous de formes diverses pour leur liaison.
La fig.3 montre une variante de carre lage comprenant des carreaux circulaires 60, liés les uns aux autres par des agrafes 61 pénétrant dans des trous 62.
Les fig.4 et 5 montrent un autre mode de liaison entre deux carreaux 63 et 64 à l'aide de pattes 65, recourbées en forme de crochet pour venir s'engager dans des per forations circulaires 66.
Dans une autre forme d'exécution, le sol comprend une couche de boue, avec ou non addition d'un liant, et une couche tassée de sciure goudronnée d'une épaisseur pouvant varier de 2 cm à 1 m, sur laquelle est dis- posé un carrelage comme .décrit précédem ment.
La sciure peut aussi être remplacée par des feuilles mortes, des copeaux, de la mousse, de .la poussière de liège ou de la poussière de caoutchouc, naturel ou arti ficiel, de la paille, agglomérée ou non, une proportion convenable étant 1 partie de goudron 4 parties .de inatériaii végétal Les carreaux peuvent être de n'importe quelle forme et, notamment lorsqu'ils sont en bois, ils peuvent être insérés dans .des fers plats ou dans des cadres,
l'attache se faisant alors par l'intermédiaire desdits cadres.
Les carreaux peuvent être fixés dans leur cadre par des clous ou par des vis ou par simple pression. Un dégagement ou encoche des cadres ou analogue permet le passage d'un anneau de liaison qui peut-être ainsi noyé dans un car reau.
La surface des carreaux peut varier - de 5 em2 jusqu'à 5 m2.
Le sol selon cette forme d'exécution com porte, .en outre, sur le carrelage, un revête-. ment d'asphalte goudronné suivant des épais seurs diverses. Ci-après, on donne quelques compositions d'asphalte convenables:
2re composition: 1 partie .de goudron 2 parties d'asphalte 1 partie de sable <I>2e composition:</I> 1 partie de goudron 3 parties d'asphalte <I>3e</I> composition;
1 partie- de goudron 2 parties de sciure 2 parties d'asphalte Le revêtement pourrait également être constitué par une émulsion à base de gou dron et de bitume sur laquelle est ajoutée une couche de matériau fin absorbant, miné ral ou végétal pulvérisé ou granulé comme du sable, de la brique pilée, de la sciure, de pe tits graviers, de la poussière de pierres, de la sciure de liège,
du mâchefer fin. On pour rait disposer dans le revêtement une multi plicité de paires de couches telles que celles qui viennent. d'être mentionnées. Dans une variante du sol appliquée à un appartement ou à une salle de gymnastique, le revêtement est constitué par un tapis de caoutchouc, du linoléum ou de la matière plastique.
Dans l'application pour la canstitution de pistes fixes ou transportables par éléments de grandes dimensions, on peut utiliser- des carrelages perforés et dans lés trous qu'ils présentent, on sème de l'herbe.
Une telle réalisation peut servir pour la constitution de pistes pour chevaux, dé ter rains de football, de -volley-ball, etc. Une telle réalisation est également appli cable pour la construction de pistes pour avions.
Dans une variante, le carrelage comprend des bûches de bois ovales, rondes, triangu laires, carrées. Ces bûches peuvent être pla cées horizontalement ou verticalement.
Les bûches horizontales peuvent être reliées les unes aux autres par un câble mé tallique ou du fil de fer, les bûches ayant été percées au préalable.
Elles peuvent être. renforcées par un fil métallique ou une bande de fer plat qui les enserre.
Des encoches ou saignées sont pratiquées dans les bûches pour faciliter- la pose de moyens de liaison.
Les bûches ou rondelles, d'épaisseurs va riables, peuvent être, au préalable, goudron nées et placées à distance les unes des autres, et dans les intervalles entre .les bûches, on fait pousser de l'herbe.
Ces intervalles peuvent être également emplis par divers mélanges., par exemple: 1 partie de goudron 3 parties d'asphalte ou bien encore: 1 partie de goudron 2 parties de bitume Pour les salles de gymnastique, les inter- valles sont emplis avec de la sciure agglu= tinée par de la colle de bois ou une matière plastique ou du bitume de couleur.
Les bûches peuvent être agencées de ma nière à présenter une face longitudinale plane et former ainsi un. carrelage souple reposant sur de la sciure ou de la fibre ou des bandes de caoutchouc pour constituer par exemple une surface de réception pour sauts.
Les bûches peuvent être remplacées par des branches d'arbres, des roseaux, des contre-plaqués, de l'osier; - ëtc.
Dans la forme d'exécution représentée aux fig. 6 à 9, -le carrelage est constitué par l'assemblage de carreaux 100, avantageuse- ment en bois, clé contour approximativement circulaire, ayant ainsi -une forme cylindrique, et dans lesquels on a pratiqué une rainure circulaire 101, des encoches ou saignées verti- cales 102 facilitant la pose d'agrafes 103 au tour de ceintures 104 en fil de fer ou ana logue. .
La fig.9 montre une forme particulière d'agrafe constituée par un fil de fer replié suivant une forme triangulaire ayant des côtés 105, 106 et<B>107,</B> mais .dont les extré mités de ces derniers sont repliées suivant 108 et 109 de manière à former une entrée 110 à ouverture élastique lorsqu'on presse de l'extérieur vers l'intérieur mais qui, après que le lien tel que 111 ou 112 ait été intro duit à l'intérieur .du triangle, en empêche la sortie.
La fig.10 montre un certain nombre de carreaux 113 de forme rectangulaire, dont les angles sont percés de trous 114 et dont quatre carreaux adjacents sont réunis par deux liens 115 et 116 .disposés en diagonale.
Lorsqu'on utilise des carreaux en bois, chaque carreau peut être maintenu dans -un cadre tel que représenté à la fig.11.
La forme d'exécution du -sol représentée à la fig..12 comporte des carreaux 130' en ciment présentant des perforations verticales 131 qui servent au passage de l'herbe ou du gazon, ce dernier ayant été semé sur la couche sous-jacente 132.
La fig.13 montre deux carreaux voisins 201 et 202 reliés par des boucles 203 et 204, dont les pattes 205 et 206 sont noyées dans les carreaux, l'introduction d'une boucle dans l'autre ayant lieu bien entendu avant la prise de l'aggloméré qui constitue les car reaux. On obtient ainsi une liaison souple.
Dans la variante suivant la fig. 14, la liaison est obtenue par une boucle unique à ressort 207, dont les pattes 208 et 209 sont noyées respectivement dans deux carreaux voisins.
La, fi-. 15 montre des carreaux 210 et 211 entre lesquels est interposé un cordon 212 en matière caoutchoutée, ou en bitume souple, ou en colle de bois mélangée avec du liège ou de la sciure. La liaison réalisée entre deux carreaux peut également être obtenue à l'aide d'un cordon en caoutchouc 213, comme représenté à la fig.16, ce cordon étant constitué, par exemple, par un tronçon de talon de pneu matique usagé.
La fig.17 montre dest carreaux 214 pré sentant un gradin 215, et leur liaison est assurée par une goupille à ressorts 216 dont les extrémités libres 217 et 218 s'écartent automatiquement après pénétration dans les carreaux, à la manière connue. Une telle gou pille est montrée à plus grande échelle sur la fig.19.
La fig.18 montre des carreaux 219 circu laires, fixés sur une couche de fond 220, par exemple en bois, à l'aide de goupilles 216 et avec interposition d'une couche 221 assurant la souplesse.
On va maintenant décrire (fig.20 à 23) ire autre forme d'exécution d'un sol com prenant un carrelage pour l'établissement d'un revêtement souple.
Ce carrelage est réa lisé en utilisant un quadrillage métallique 300, constitué par un certain nombre de barras perpendiculaires, respectivement 301 et 302, placées -de chant, et présentant, près des intersections 303, des encoches 304 équi distantes desdites intersections et dans les quelles sont logés des anneaux 305 métal- liques. Sur les côtés marginaux du quadril lage sont logés des demi-anneaux 306.
Des tringles 307 sont enfilées dans des trous 308 et 309 pratiqués dans les barres 302 de chaque côté des encoches.
Ledit quadrillage étant ainsi équipé, on le pose sur le sol naturel ou préparé, maiç sens dessus dersous par rapport à sa po>i- tion d'équipement, c'est-à-dire que les ori fices<B>310</B> des encoches sont tournés verp> le col. Les anneaux reposent alors, non pas dans le fond des encoches, mais sur les tringles 307.
Dans le quadrillage ainsi préparé, on coule un matériau faisant prise, par exem ple du béton, de manière à noyer les anneaim 305 et 306. Au préalable, on a pu accrocher dans des anneaux voisins des fers d'aima- ture tels que 311, avantageusement disposés d'une manière diagonale.
Avant que le béton fasse prise, on extrait, par soulèvement, le quadrillage métallique en le surmontant de moyens comportant des plateaux de retenue pour assurer -me séparation facile du qua drillage par rapport aux carreaux formés par le béton, ciment ou analogue, sans dété riorer ceux-ci; on laisse ensuite la prise s'achever.
On obtient ainsi, in situ, un carrelage formé par des carreaux individuels, armés intérieurement, et reliés entre eux par des anneaux, ce qui procure au carrelage une souplesse remarquable.
Les fig. 22 et 23 montrent respectivement deux carreaux d'un carrelage obtenu comme on vient de le décrire et un sol muni d'-m tel carrelage, reposant sur une couche d'une émulsion à base de bitumé, laquelle sur monte une autre couche en un tel carrelage, qui repose sur une couche d'asphalte, celle-ci ayant été établie sur une surface d'un ter rain a-i préalable pilonné ou roulé.
Le carrelage qui vient d'être décrit peut être recouvert d'une couche en un matériau élastique constitué, par exemple, à partir de débris de caoutchouc, de papier fort, de car ton, de bois, de cuir, etc. On peut simplement ficher dans le ciment ou analogue, avant prise définitive, des morceaux ou parcelles en un tel matériau souple ou élastique.
Le carrelage peut également être recou vert d'une couche formée de la façon sui vante: On dispose d'-ui quadrillage 320 (fig.24) constitué par l'assemblage de bar rettes, placées de chant., 321 et 322, conve nablement encochées pour leur assemblage amovible par chevauchement, et, dans chacun des carrés ainsi défini, on place par exemple tut morceau de caoutchouc 323 (fig. 25)
issu par découpage d'un pneumatique usagé. La dimension du morceau de pne-nnatique peut avantageusement être telle qu'il remplisse le dit carré. La hauteur dudit morceau est infé rieure à celle des barrettes. Dans l'intervalle restant, on coule du ciment, comme montré en 324.
Avant que la prise soit faite, on retourne sens dessus .dessous (fig. 26) l'en- semble ainsi constitué par le quadrillage, les morceaux de caoutchouc ou analogue et le ciment, et on. vient le poser sur le carrelage établi comme décrit ci-dessus, avant que le ciment .de ce dernier soit complètement pris, et de manière que las deux couches de ciment soient en regard.
On ôte ensuite le quadrillage 320 en employant également des moyens comme des plateaux pour éviter la destruction du matériau coulé, et on laisse sécher. On obtient ainsi, sur un terrain pré sentant un. revêtement tel que défini ci-des sus, -tue couche superficielle constituée par des morceaux de caoutchouc ou analogue.
Si on le désire, on peut combler les intervalles laissés par les morceaux de caoutchouc à leur partie supérieure (par l'enlèvement des bar rettes), en coulant une dissolution de caout chouc, ou bien de la colle à bois dans le cas où on utilise des morceaux de bois, etc., et ob tenir ainsi une surface unie.
Un tel sol peut avantageusement être uti lisé dans des buts sportifs: il permet la péné tration des pointes de chaussures de course à pied, celle des engins athlétiques tels que javelots; il n'est pas détérioré par les chutes de poids ou de marteaux, etc.
La fig. 27 représente une partie d'-m carrelage comprenant des carreaux 170 en granit, terre cuite, asphalte pressée, etc., et de section parallélépipédique. Ces carreaux pré sentent chacun une gorge périphérique ser vant à loger -in fil de fer 172. Des crochets d'assemblage tel que celui représenté en 173 servent à relier entre eux les carreaux voi- sins.
Le carrelage représenté à la fig.28 est constitué par des demi-bûches 133, en bois, logées par leur surface cylindrique dans la couche 134 du sol et qui sont assemblées entre elles à l'aide de tiges 135 les traver sant de part en part dans des trous pra tiqués à cet effet., deux tiges adjacentes étant. reliées par des broches ou agrafes telles que 136..
Les portions de bûches peuvent être fen dues ou sciées, de manière à présenter deux surfaces approximativement planes parallèles, comme montré sur l'élément gauche clé la fig. 28 en 137 et 138.
Dans la variante de la fig. 29, des fils de fer 150 sont logés dans des rainures circu laires 151, et des saignées longitudinales 152 sont pratiquées pour dégager les fils de fer 150 et faciliter la pose d'un crochet d'assem blage 153. Les fils 150 peuvent également être accrochés directement entre eux.
En outre, dans cette variante, les demi- bûches 154 sont fixées sur des anneaux en caoutchouc 155 en forme de<B>U</B> et obtenus avantageusement par découpage de vieilles carcasses de pneumatiques; un tel anneau a ses extrémités 156 et 157 logées dans des encoches non représentées pratiquées sur la bûche.
Le carrelage décrit permet de réaliser un sol élastique pour gymnases.
Le sol décrit présente les avantages sui vants: Il est souple et élastique; praticable par tous les temps, évite la formation de poussière et est d'un prix de revient peu élevé.