BE515975A - - Google Patents

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BE515975A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C22METALLURGY; FERROUS OR NON-FERROUS ALLOYS; TREATMENT OF ALLOYS OR NON-FERROUS METALS
    • C22BPRODUCTION AND REFINING OF METALS; PRETREATMENT OF RAW MATERIALS
    • C22B26/00Obtaining alkali, alkaline earth metals or magnesium
    • C22B26/20Obtaining alkaline earth metals or magnesium

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Description


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 EMI1.1 
 



  PROCEDE POUR RECUPERER UN METAL AtcALI.No-TEFUtEt1X DANS .DES MELAN6ES DE CE METAL ET-D'UN METAL ALCALIN. " La présente invention est rélative à un procédé pour récupérer des métaux alcalino-terreux dans des mélanges contenant ces métaux et des 
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 métaux alcalins. Elle cohcerne aussi un procédé pour obtenir des a.1coo1ates '< métalliques de tels'mélanges. 'Plus particulièrement,- *elle vise la récupéra- tion du calcium contenu dans .les'oue's'-Í'o:f'Íb.éês--dai1s les"procédés électroly- tiques pour l'obtention.de sodium à partir d'un mélanhe de chlorures de so- dium et de calcium. ¯ , ''...J.... - . - ''.,- ''\. Dans la production de sodium parelectrolyse de chlorure de so- cum ftndu, on ajoute du chlorure de a1c:i\im à 1'e3.ectrc.tyte, en vue d' ,9.bai s- ser'son point de fusion.

   Pendant'l'électrolyse, du métal calcium, ainsi que du. sodium, est produit à la cathode..et, à, ..empérs.tûé,.d: zf électxâ3e; ", je¯4#gpub dans le bt1:. so4iu.m "'iors4né."<ebte solution est enlevée' de 1'8:' ëmté4tietro1ytiq;û:41 se yefrûidit, la majeure partie du caleiumae sé- pare par cristallisation'. -'Ce mélange sodique brut, -contenant, le métal 'cal- cium, est'purifie, ordinairement par séparation   mécanique,   et la   majorité   du sodium en est récupérée. Le résidu ou la boue obtenu lors de la séparation consiste en un mélange' de matières solides,contenant des cristaux de calcium' 
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 noés..axls .une enveloppe de s6dtukèi-- ce, résidu contient aussi des impuretés, teles. que. des chlorures et.'oxydes de sodium et de calcium.

   La quantité tµ#â10d'àétanx contenue dàns\le résidu est variable, mais, en général, elle est comprise entre 90 et 95%. La quantité de calcium y contenue est généra- lement comprise entre 15   et'30%.      



  Dans ce domaine, certains chercheurs ont tenté de récupérer une partie du sodium de ladite boue. 'toutefois, ceeci est impraticable et la -    pratique commerciale a été de se débarrasser de Cette boue par des moyens 
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 sûrs quelconques -,Un de ce-s mpisn.s consiste à ramener la boue dans les qu-' ves électrolytiques 'mais cette "manière de procéder n'est pas économique et est'aléatoire..   De' même,'   on   petit   se débarrasser de ces résidus par calcination ou par des moyens chimiques.'   Toutefois,   ces procédés ont pour effet de dé- 

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 truire les composants métalliques, étant donné que le mélange résultant d'oxy- des et de sels n'a pas de valeur commerciale et doit être jeté.

   Aucune   de '   ces méthodes n'est économique   et   toutes   sont     aléatoires,-'''en   raison du danger d'incendie et d'explosion qui se manifeste si la boue est mise en contact avec de l'eau. Les procédés de récupération du sodium n'ont pas justifié les frais du traitement et ont été urilisés principalement comme moyen préféré de se débarrasser des   boues-précitées.   Les quantités de calcium ain- si que les quantités de sodium contenues dans ces boues sont importantes. 



   Jusqu'à présent, on ne disposait d'aucun procédé pour récupérer le calcium, sous une forme sensiblement'exempte de métaux alcalins. 



   La présente invention a, dès lors, pour objet un procédé pour récupérer économiquement un métal alcalino-terreux d'un mélange d'un tel mé- tal   alcalin..Un   objet plus spécifique de l'invention est la récupération de calcium, sensiblement exempt de sodium métallique, d'une boue contenant du sodium et du calcium. L'invention a encore pour objet un nouveau type de calcium métallique, qui se présente sous-une forme tellement,finement di- visée,qu'il convient spécialement pour être utilisé dans les procédés com- merciaux, tels que réduction de métaux, polymérisations, et pour la produc- tion d'hydrures de calcium. L'invention a encore pour objet la récupération de sodium d'un mélange sous la forme d'un aleoolate de sodium, qui constitue un produit commercial de valeur. 



   Les objets précités sont réalisés en traitant un mélange d'un métal alcalino terreux et d'un métal alcalin avec un solvant organique, qui réagit avec le métal alcalin-et dissout le produit de la.réaction, puis en séparant le métal alcalino-terreux non dissous de la solution résultante, avant que ce dernier métal ait eu l'occasion de réagir en quantités notables. 



   En général, il existe deux types de solvants organiques capables de réagir avec un métal alcalin et pouvant être utilisés dans le procédé sui- vant l'invention. Un de ces types forme des produits d'addition avec le mé- tal alcalin êt l'autre type forme des produits de substitution avec ce métal. 



   Comme exemples de solvants organiques formant des produits d'addition, on peut citer le naphtalène'; le diphényle et l'anthracène. Les solvants orga- niques capables de réagir avec un métal alcalin par substitution sont les composés comportant un atome d'hydrogène, pouvant être substitué par un métal alcalin. Parmi les composés de ces types on peut   oiters   les hydrocarbures hydroxylés, certaines amines, telles que la méthylamine et l'éthylène diamène, des acides organiques faibles, tels que les acides arylsulfonique et l'acide laurique, l'acétylène et des mercaptans, tels'que le thiophénol. 



   En général, les solvants organiques employés dans le procédé sui- vant l'invention sont ceux qui réagissent plus rapiècement avec un métal al- calin qu'avec un métal alcalino-terreux, de manière à permettre la séparation du métal alcalino-terreux du système, avant qu'il ne soit consommé. Comme mentionné plus haut, le solvant organique doit former un produit de réaction avec le métal al-calin et doit dissoudre ce produit, afin d'obtenir des récu- pérations importantes d'un métal alcalino-terreux relativement pur. 



   Pour les raisons données ci-dessus, on préfère employer, comme solvant organique, des hydrocarbures hydroxyles, en particulier des hydrocar- bures   monohydroxylés.   De même, l'emploi d'alcools est préféré, étant donné que les alcoolates de sodium formés peuvent être aisément récupérés par éli- mination de   14'alcool   en excès. Ces alcoolàtes présentent   unengrande   valeur' commerciale. L'expression "hydrocarbures   monohydroxylés"   englobe les alcools   alcoyliques,,     aryliques,     aralcoyliques,   alcoyléniques et cycliques, qui ne comportent qu'un groupe hydroxyle.

   Les Hydrocarbures polyhydroxylés, tels que le glycol et la glycérine, ne   donnent.-généralement   pas d'aussi bons ré- sultats que les hydrocarbures   monohydroxylés   précités. Lorsqu'on emploie ' , des hydrocarbures dihydroxylés, tels que le glycol, des températures   relati=   vement faibles doivent être appliquées, pour obtenir les meilleurs résultats. 



   Comme exemples d'hydrocarbures monohydroxylés, on a utilisé avec succès, dans le procédé suivant l'invention, les alcools méthylique, éthylique, propylique,   isopropylique,   butylique et allylique, ainsi. quelle phénol et le crésol. 

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   Le procédé suivant l'invention est applicable à la séparation de métaux alcalino-terreux de différents mélanges, dans lesquels ces métaux sont présents avec des métaux alcalins..Ainsi, on a séparé avec succès, par le procédé suivant, l'invention, des mélanges de sodium, et de caloium, de. sodium et de magnésium et de potassium et .de baryum. D'autres mélanges de métaux alcalins et   alcalino-terreux-peuvent   aussi cêtre séparés par le pre- cédé suivant l'invention. Dans le cas particulier d'une boue contenant,' en mélange, du sodium et du calcium, une nouvelle forme de calcium hautement réactive, dont la pureté est comprise entre 80 et 95 % et davantage, a été récupérée en quantités 'atteignant 80 à 90% du calcium contenu dans la boue. 



   ' ' En général, le calcium produit dans le procédé suivant l'inven- tion, en particulier celui obtenu à partir d'une boue da. sodium et de calcium, affecte la forme de plaquettes plates, dont le grand diamètre varie approxi- mativement d'un huitième de pouce à 1/300 ème de pouce ou moins. Le calcium de ce type est prédominant et présente les dimensions indiquées. En d'autres, ¯termes, plus de 80% du calcium obtenu affecte cette forme et ces dimensions . 



   Le calcium disponible sur le marché affecte   la   forme de blocs ou de copeaux et, sous cette forme, il ne convient pas entièrement pour être utilisé directement dans des procédés, tels que réduction de métaux et poly- mérisation. En conséquence, ce calcium doit être broyé, haché ou soumis à un traitement similaire, de manière à présenter des dimensions particulaires telles qu'il soit utilisable, ces dimensions étant, cependant, quelque peu insatisfaisantes. Ces traitements sont aléatoires et coûteux, en sorte qu'ils présentent seulement un faible intérêt commercial. Par contre, le -calcium produit par le procédé suivant l'intention, est obtenu à un état de division idéal pour pouvoir être employé directement dans les procédés sus- mentionnés.

   De plus, il peut être aisément transformé, , par traitement avec de l'hydrogène, en hydrure de calcium, qui peut être utilisé directement .dans des procédés de réduction de métaux, ainsi que comme agent de séchage, sans broyage ultérieur. 



   La proportion des dimensions particulaires dans les limites in- diquées plus haut peut être modifiée, dans le procédé suivant l'invention, de manière à correspondre aux besoins particuliers, en changeant la vitesse de refroidissement de la solution du métal alcalino-terreux dans le métal alcalin, après avoir retiré cette solution de la cuve électrolytique. En d'autres mots, par un refroidissement plus lent, on peut obtenir un- produit comportant, en majeure partie, des particules de',grandes dimensions, tandis que par un refroidissement plans rapide, on peut obtenir une prépondérance de plus petites particules. 



   ,Bien que non critique, la température   appliquée   dans"le procédé suivant l'invention est importante. La température opératoire varie selon le solvant organique employé et la durée de séjour du métal alcalino-terreux dans le milieu réactionnel. En général, la température ne doit pas excéder le point d'ébullition du mélange réactionnel. On applique, de préférence, des températures notablement inférieures auxdits points d'ébullition, lors- qu'on désire que le calcium récupéré présente une pureté élevée. Ainsi, lorsqu'un mélange de calcium et de sodium est traité avec de l'alcool mé- thylique à des températures inférieures à   -10 C   on obtient un rendement é- levé en calcium de haute pureté.

   Lorsque le même mélange est traité avec de l'alcool éthylique ou propylique, des températures quelque peu plus éle- vées de l'ordre de   -10 C   à   +10 C   sont appliquées de préférence. En généra!, lorsque des alcools sont employés comme milieu de réaction, la température doit être maintenue en dessous de   100 C.   Dans tous les cas, la pression à la température utilisée doit être telle que .le solvant organique soit main- tenu en phase liquide, afin que 'le dérivé de métal alcalin de celui-ci y soit soluble. soit La durée de séjour du métal alcalino-terreux dans le mélange, réac- tionnel est importante. Par l'expression "durée de séjour" on entend le temps total de contact du métal alcalino-terreux avec le mélange   relationnel.   



  Les métaux alcalino-terreux,   tels:que   le calcium, sont généralement capables 

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 de réagir avec les solvants organiques employés¯dans le procédé, mais ils réagissent avec ces solvants organiques à une   vites'se   beaucoup plus faible que le' métal alcalin. Cette vitesse ne   devient   fréquemment pas appréciable, avant que la réaction entre le métal alcalin et le solvant organique-, soit achevée. Ainsi, suivant la présente invention, la durée de séjour est ter- minée lorsque la réaction du métal alcalin est achevée et avant que de nota- bles quantités de métaux alcalino-terreux aient réagi. 



   Le solvant organique employé affecte aussi les vitesses de réac- tions moyennes des métaux en cours de séparation. Ainsi, les vitesses de réaction relatives du sodium et du calcium en mélange varient avec le poids moléculaire de l'alcool employé.   'Plus; le   poids moléculaire. de l'alcool est élevé, moins le calcium devient actif   vis-à-vis   du sodium. Ainsi, on préfère employer de l'alcool éthylique plutôt que d'employer de l'alcool méthyliqua, à cause du faible degré d'activité du calcium dans l'alcool éthylique, en comparaison de l'activité qu'y présente le sodium.

   De même, plus la   tempé-   rature est faible, plus grande est la différence entre les vitesses de réac- tion du métal alcalin et du métal alcalino-terreux, ce qui donne lieu à un rendement plus élevé de la récupération de ce dernier. Même, dans le cas où la différence des vitesses de réaction relatives est faible, on obtient des rendements élevés en calcium, si ce dernier est éliminé du système à peu près aussi vite qu'il est libéré. 



   Lorsqu'un métal alcalino-terreux contenu dans un mélange compor- tant également un métal alcalin est d'abord mis en contact avec un solvant organique tel que l'alcool éthylique, il ne se produit sensiblement pas de réaction du métal alcalino-terreux pendant une certaine période. Cette pé- riode est appelée la période d'induction pour le métal alcalino-terreux. 



   La période d'induction varie selon la température appliquée, le solvant or- ganique utilisé, le type et la proportion des métaux contenu dans le mélange, les impuretés contenues dans le mélange et le rapport entre le solvant orga- nique et le mélange de métaux. Pour une série donnée--de variables, y compatis ' la température, la période d'induction peut être aisément déterminée par un simple essai de laboratoire, comme suit : 
Un échantillon d'un mélange de métaux, tel qu'un mélange de so- dium et de calcium, est ajouté ou introduit graduellement dans un récipient de réaction, de préférence en verre contenant le solvant organique et équipé de moyens appropriés pour mesurer et contrôler la température.

   Lorsque le mélange de métaux réagit, il se dégage des bulles d'hydrogène par la réac- tion du sodium avec le solvant organique, après quoi il se déroule une périe- de calme, pendant laquelle le calcium tombe au fond du récipient, où il s'a- moncelle en une couche. Après un certain temps, des   bballes     q'hydrogène   commencent cependant à apparaître au-dessus de cette couche de calcium et celle-ci est agitée vigoureusement par ce dégagement de gaz. Le temps qui- s'écoule avant que commence ce dégagement abondant de bulles d'hydrogène de la couche de calcium formée au fond du récipient de réaction est appelé la période d'induction.

   Dans cet essai, étant donné qu'initialement la seule source de bulles d'hydrogène est- 1''échantillon du mélange de sodium et de calcium, il est à noter que les bulles proviennent toutes du voisinage de l'échantillon, par suite de la réaction du sodium. Lorsque la période d'in- duction du calcium est terminée, le calcium libéré commence à réagir, une mousse formée de bulles recouvre toute la surface du milieu réactionnel et le calcium ne reste plus reposer tranquillement sur le fond du récipient, mais est dispersé à travers le milieu réactionnel par la vigueur du dégage- ment gazeux. 



   Ainsi, la période d'induction pour le calcium dans. une boue de sodium et de calcium a été déterminée, de la manière décrite ci-dessus, dans un milieu réactionnel constitué par de l'alcool éthylique, préalablement séché sur de l'hydrure de calcium et   subséquemment   distillé dans un flacon sec. La température a été maintenue à -10 C et la période d'induction du calcium s'est élevée à plus de 175 minutes.

   De même, à des températures de 10 C et 45 C, -la période' dimduction   pour'la   calcium, dans   un   milieu 

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 constitué par de l'alcool éthylique séché, était respectivement de 41 et 8 minuteso De même, la période d'induction du calcium dans ;une boue de sodium et de calcium, au sein d'alcool méthylique à -10 C, au sein d'alcool propy- lique à 45 C et au sein de crésol à 45 C était respectivement de 16, 53 et plus de 175 minutes 
Ainsi, pour une température donnée et un milieu de réaction don- ,né, la période d'induction pour le métal alcalino-terreux peut être détermi- née et la durée de séjour maximum peut être contrôlée, de façon que la pério- de d'induction du métal alcalino-terreux ne soit pas dépassée.

   Si le métal alcalino-terreux est séparé de la masse réactionnelle pendant la période d'in- duction, de bons rendements en métal alcalino-terreux récupéré sont obtenus, 
Ainsi, la période d'induction pour le calcium dans,une boue de sodium et de calcium, traitée au moysn d'alcool éthylique anhydre à 10 C, est de   41   minutes.

   Lorsque cette boue est traitée avec de l'alcool éthyli- que anhydre à 10 C, en faisant varier les durées de séjour, de façon que celles-ci soient respectivement de   34,   39 et 72 minutes, le calcium est récu- péré à raison de 75,82 et 42   %   respectivement, sur la base du calcium pré- sent dans le mélange, Lorsque la durée de séjour est augmentée au delà de la période d'induction, les rendements sont moindres et diminuent jusqu'à ce qu'il y ait peu sinon pas de calcium récupéré. Ainsi, dans le genre d'es- . sai précisé plus haut, lorsque la durée de séjour est d'environ 6 1/2 heures à une température d'environ 14 C, on ne récupère pas de calcium du tout. 



   La faible quantité de calcium, qui peut être récupérée, lorsque le calcium est resté en contact avec la solution, pendant une durée plus lon- gue que sa période d'induction, tend à être instable et peut brûler sponta- némento Cette instabilité rend le calcium dangereux à manipuler et le rend par ailleurs impropre à être utilisé commercialement. En d'autres mots, le calcium obtenu est de qualité inférieure. Ce qui précède montre l'importance de la durée de séjour par rapport à la quantité de calcium récupérée. Des rendements élevés en calcium de haute pureté sont obtenus, lorsque la durée de séjour est inférieure à la période d'induction du calcium, mais supérial- re à la durée de réaction pour le sodium. 



   Un mode préféré d'exécution de l'invention sera décrit à présent, dans son application à la séparation du calcium d'une boue de calcium et de sodium, dans un milieu réactionnel constitué par de 1,'alcool éthylique. La période d'induction pour les conditions opératoires choisies est d'abord dé- terminée par la méthode décrite plus haute Lors de l'exécution de la sépa- ration, la boue doit être ajoutée à une vitesse telle età un état de divi- sion tel que sensiblement tout le sodium réagira avec   l'alcool   avant que la période d'induction du calcium, libéré de la première portion de la boue, soit   terminée.   En opérant de cette façon, le calcium ne sera pas contaminé par des fractions de boue n'ayant pas réagi.

   L'alcool éthylique est chargé dans un récipient de réaction, équipé de moyens pour mesurer la température et de moyens d'agitation. Des moyens de contrôle de la température, consis- tant, par exemple, à immerger le récipient dans un bain à température cons- tante, sont prévus. L'agitation est amorcée et un courant d'un gaz inerte, tel que l'azote, peut être amené à passer, de manière continue, au dessus de la surface du milieu réactionnel,si on le désire. La boue de calcium et de sodium est introduite lentement dans le récipient, tout en maintenant la température voulue.

   La masse réactionnelle est alors séparée   dû' calcium   libéré et ce dernier est d'abord lavé avec des quantités fraîches d'alcool éthylique, puis avec de l'hexane, après quoi l'hexane est chassé par évapo- ration avec un gaz inerte, tel que l'azoteo 
Sauf indication contraire, les parties indiquées dans le présent mémoire sont en poids, tandis que le rendement est donné en pourcents par rapport au poids du métal alcalino-terreux présent dans le.mélange. 



   En suivant le processus opératoire indiqué plus haut, 10   parties   d'un mélange contenant 64,5 % de sodium,   24,5%   de calcium,   2 %   de chlorure de sodium et 9% d'oxydes de sodium et de calcium, sont ajoutées graduelle- 

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 ment dans un récipient de réaction, contenant 200 parties d'alcool éthylique anhydre Le récipient de réaction est immergé dans un bain à température-; constante et la température est maintenue à - 10 C, pendant une durée ( durée de séjour) de 90 minutes, la période d'induction dépassant 175   minutes-.,     -'La'-   masse réactionnelle est alors enlevée du récipient de réaction et le calcium; qui s'est déposé, e.st séparé par filtration.

   Le calcium produit est lavé à plusieurs reprises avec des quantités fraîches d'alcool éthylique, puis avec de l'hexane, après quoi l'hexane est chassé par évaporation avec de l'a-   zotea   Le calcium est analysé et on constate que le rendement atteint 82% et que le calcium obtenu présente une pureté de 83,4 %. 



   Dans un procédé similaire,si ce n'est que la température appli- quée est de + 10 C et que cette température a été maintenue pendant une durée de séjour de 34 minutes, la période d'induction étant de 41 minutes, on a obtenu un rendement de 75% en calcium d'une pureté de 80 %. Toutefois, lors- que la durée de séjour à cette température est doublée, le rendement en cal- cium ainsi que la pureté de celui-ci diminuent fortement. 



   Dans un autre exemple, en ajoutant 10 parties du mélange de mé- taux à 200 parties d'alcool méthylique et en maintenant la température à - 10% pendant une durée de séjour de 15 minutes, la période d'induction étant de 16 minutes, on a obtenu un rendement de 83 % en calcium ayant une pureté de 65,5 %. Similairement, en faisant usage d'alcools propylique, n-butylique et allyliquer,à des températures de 45 C, 45  C et 25 C respectivement et en appliquant une durée de séjour de 14,   10020   et 125 minutes respectivement, on a obtenu des rendements de 97,5, 82 et 81 % respectivement en calcium de pureté égale à   85,3,   91 et 70 % respectivement. 



   De Berne, lorsqu'on utilise des crésols mélangés, comme solvant organique, et lorsqu'on applique une température de   45  C,   pour une durée de séjour   de. 180   minutes, on obtient un rendement de 87,2 % en calcium, de   parer,   té égale à 84 %. Similarrement? lorsque 19,1 parties du même mélange de mé- taux sont ajoutées graduellement à 150 parties de diphényle dissous dans 200 parties de diméthyl Cellosolve et   quune   température de 25 C est mainte- nue pendant une durée de séjour de 1260 minutes, on obtient un rendement de 87,2 % en calcium de pureté égale à 89 %. 



   Dans un autre essai exécuté de la manière indiquée plus haut,. lorsque 14,6 parties du même mélange de métaux sont ajoutées lentement à 68 parties de naphtalène, en maintenant la température à 25 C pendant une durée de séjour de 300 minutes, on obtient un rendement de 67 % en calcium de pu- reté égale à 99 %. Dans cet essai, le-procédé de récupération du calcium a été modifié dans une certaine mesure. A la fin de la durée ou période de séjour, la masse réactionnelle a été retirée du récipient ét neutralisée avec du crésol. Le résidu solide a alors été récupéré par décantation et finale- ment lavé. Le produit obtenu a alors été séché, pesé et analysé. 



   Dans tous les exemples donnés ci-dessus, le calcium obtenu se présente sous la forme de plaquettes, dont 80% ont un grand diamètre compris entre 1/8 ème et 1/300ème de pouce. De plus, la quasi totalité du sodium est récupérée sous forme d'alcoolate de sodium ou sous forme de crésolate de sodium, lorsqu'on utilise du crésol comme agent de neutralisation dans les réactions au   di-phényle   et au naphtalène. 



   Dans un autre exemple, 10 parties   d'un . mélange   de métaux, conte- nant 83,9% de potassium et 16,1 % de baryum, sont ajoutées lentement à 200 parties d'alcool n-butylique. La température de réaction est maintenue à -20 C pendant une durée de séjour de 160 minutes. On obtient ainsi un renie- ment d'environ 90% en baryum d'une pureté d'environ 80 %. 



   Similairement, 10 parties d'un mélange de métaux contenant 79% de sodium et 21 % de sodium sont ajoutées à 160 parties d'alcool méthylique. 



  La température de réaction est maintenue à + 10 C, pendant une durée de sé- jour de 147 minutes.   On.. obtient,   par cet essai, un rendement d'environ 90% en magnésium, ce métal   présentant   une pureté d'approximativement 80 %. 

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   Dans une autre forme d'exécution de l'invention, le mélange de calcium et de sodium est introduit dans un récipient   de   réaction équipé'des moyens susmentionnés et la température est maintenue à une valeur relative- ment élevée, afin de convertir rapidement le sodium en alcoolate et de libé- rer le calcium. Toutefois, aux températures élevées, la séparation du calcium avant qu'il n'ait réagi pourrait être difficile, à cause   dE;1   1a brièveté de la période d'induction. Dès lors, dès que le calcium est libéré, la masse de réaction est rapidement refroidie à une température à laquelle la période d'induction est relativement longue.

   Cette manière de procéder donne ample- ment le temps pour séparer le calcium, avant qu'il   n'ait   réagi dans une me- sure quelconque avec l'alcool, constituant le milieu réactionnel, en sorte que des rendements élevés en calcium sont obtenus. 



   Les exemples et modes opératoires donnés ci-dessus sont unique- ment illustratifs et ne doivent;pas limiter l'invention, diverses modifica- tions pouvant être apportées à ces exemples et modes opératoires. 



   REVENDICATIONS. 



   1. Procédé pour récupérer un métal alcalino-terreux dans des mélanges de ce métal et d'un métal alcalin, dans lequel on traite lesdits mélanges avec un excès d'un solvant organique liquide, qui réagit à la fois avec le métal alcalin et avec le métal   alcalino-terreux,   mais qui réagit, de préférence, d'abord avec la quasi totalité du métal alcalin et dissout le produit de réaction, des bulles d'hydrogène se,dégageant au cours de cet- te réaction, on continue le traitement jusqu'à ce que la réaction atteigne un stade calme, pendant lequel le métal alcalino-terreux se dépose au fond du mélange réactionnel et on sépare le métal déposé du mélange réactionnel, avant qu'une quantité appréciable de bulles d'hydrogène recommence à se dégager. 



   2. Procédé pour récupérer le calcium dans des boues électrolyti- ques finement divisées, dans lesquelles le calcium est présent en mélange avec du sodium, dans lequel procédé on   traite   ladite boue, 'à une tempéra- ture sensiblement constante, avec un   hydrocarbure     monohydroxylé   liquide, qui réagit, de préférence, avec sensiblement tout le sodium et dissout le produit de la réaction, des bulles d'hydrogène se dégageant pendant cette réaction, on poursuit le traitement jusqu'à ce que la réaction atteigne un stade calme, pendant lequel le calcium se dépose au fond du mélange réactionnel et on sé- pare le calcium déposé du mélange réactionnel, avant qu'une quantité appré- ciable de bulles d'hydrogène recommence à se dégager. 



   3. Procédé pour récupérer un métal alcalino-terreux dans des mé- langes de ce métal et d'un métal alcalin, dans   lequel   on traite ledit mélan- ge, sous forme finement divisée et à une température sensiblement constante, avec un excès d'un solvant organique liquide, qui réagit à la fois avec le métal alcalin et avec le métal alcaline-terreux mais réagit, de préférence, d'abord avec le métal alcalin et dissout le produit de la réaction,   de's   bul- les d'hydrogène se dégageant au cours de cette réaction, on poursuit le trai- tement jusqu'à ce que la réaction atteigne un stade calme, pendant lequel le métal alcalino-terreux se dépose au fond du mélange réactionnel,

   on refroi- dit rapidement le mélange réactionnel pour couper court à toute autre action et on sépare le métal déposé du mélange réactionnelrefroidi, avant qu'une quantité appréciable de bulles   dhydrogène   recommence à se dégager.

Claims (1)

  1. 4. Procédé suivant la revendication 1, dans lequel le solvant organique est un hydrocarbure monohydroxylé.
    5. Procédé suivant la revendication l,dans lequel le solvant or- ganique est du naphtalène.
    6. Procédé suivant la revendication 1, dans lequel le solvant organique est de l'alcool éthylique.
    7. Procédé suibant la revendication 1, dans lequel le solvant organique est de l'alcool butylique. <Desc/Clms Page number 8>
    80 Procédé suivant la revendication 1, dans lequel le solvant organique est de l'alcool isopropylique. - - .
    9. Procédé suivant la revendication 1, dans lequel le solvant organique est de l'alcool; phénolique.
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