BE513696A - - Google Patents

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BE513696A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B22CASTING; POWDER METALLURGY
    • B22CFOUNDRY MOULDING
    • B22C11/00Moulding machines characterised by the relative arrangement of the parts of same
    • B22C11/02Machines in which the moulds are moved during a cycle of successive operations
    • B22C11/06Machines in which the moulds are moved during a cycle of successive operations by a vertical rotary carrier

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Casting Devices For Molds (AREA)

Description


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  PERFECTIONNEMENTS APPORTES AUX PROCEDES ET AUX INSTALLATIONS DE
FONDERIE. 



   L'invention est relative à l'assemblage de moules de fonderie à l' aide de moyens mécanisés et elle constitue un perfectionnement apporté à l' installation'décrite dans le brevet belge n  396.756 déposé le 15 décembre 1951. 



   Dans ses grandes lignes, le but de la présente invention consiste à améliorer le rendement et à réduire davantage le nombre d'opérateurs nécessi- tés pour assurer le fonctionnement d'une installation complète d'assemblage de moules du type mécanisé cité ci-dessus. 



   Plus particulièrement, l'invention a pour but de prévoir des moyens intégrés au poste V d'enlèvement des moules de l'installation mécanisée décrite dans le brevet belge de manière   à   agir sur chaque moule assemblé, délivré à ce poste par la machine centrale d'assemblage en extrayant d'abord automatique- ment le moule de la machine et en le faisant pivoter ensuite horizontalement sur   90 ,   pour ensuite abaisser automatiquement le moule sur un chariot vide s'approchant du poste V sur la voie extérieure des chariots à moules, pour que ce chariot dirige le moule en question dans la zone de coulée de l'installation. 



   Un autre but de l'invention consiste à agencer le nouvel équipement d'enlèvement des moules de telle sorte que chaque moule assemblé, débité par la machine centrale d'assemblage au poste V, soit retiré de la machine et posé sur un chariot transporteur d'une manière entièrement automatique sans l'aide d'aucun opérateur à ce poste. 



   Par ailleurs, l'invention a pour objet de coordonner le nouvel équi- pement d'enlèvement des moules avec les moyens d'entraînement des chariots que comporte l'installation de telle façon que tout retard ou arrêt, produit dans la livraison précitée de moules assemblés aux chariots vides approchant du poste V, détermine automatiquement l'arrêt de la totalité du train formé par ces chariots, jusqu'à l'instant où la livraison reprend à un rythme régulier, 

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 ce qui produit automatiquement la remise en marche de ce train. 



   Un autre but de l'invention consiste à prévoir d'autres coordina- tions et combinaisons de commandes destinées à faciliter la progression des éléments composant les moules au cours de la totalité du cycle mécanisé d'as- semblage de moules et de production de pièces de fonderie effectué par l'ins-   tallatione   
D'autres buts et avantages de l'invention ressortiront au cours de la description qui suit, relative à un mode possible de réalisation de l'invention donné   à   titre d'exemple et représenté schématiquement sur les dessins annexés. 



     @   - La figure 1 montre en plan schématique l'application des per- fectionnements permettant l'enlèvement automatique des moules, suivant la pré- sente invention,au poste V d'une installation d'assemblage de moules agencés conformément au brevet belge et qui utilise une machine d'assemblage centrale entourée de cinq postes coopérant entre eux pour alimenter cette machine en flasques de châssis et en flasques de chapeau remplis de sable, ainsi qu'en noyaux de sable dit "vert" ou maigre, cette machine débitant des moules   assem-   blés prêts pour la coulée du métal; - la figure 2 montre une pièce de fonderie que l'on peut produire dans un moule assemblé à l'aide de l'appareil représenté à la figure 1;

   - la figure 3   montre..,   en vue éclatée, les éléments constitutifs d'un moule type pour couler deux raccords coudés analogues à celui de la   figu-   re 2; - la figure 4 montre, en perspective, la façon dont les châssis, noyau et chapeau de la figure 3 se présentent lorsqu'ils ont été assemblés pour obtenir un moule complet, prêt à la coulée; la figure 5 montre, en coupe verticale suivant 5-5 figure 4 et en perspective, l'assemblage de la figure   4;   - la figure 6 montre, en coupe horizontale suivant   6-6   figure 4, le dessus du châssis et l'intérieur du noyau placé dans l'empreinte de mou- lage de ce châssis;

   - la figure 7 montre, en plan et à plus grande échelle, la partie de la disposition représentée figure 1 relative au poste V, où l'on voit d'au- tres détails du nouvel agencement d'enlèvement des moules prévu à ce poste; - la figure 7a montre la voie courbe pour l'enlèvement des moules de l'agencement de la figure 7, où l'on voit quatre moules assemblés que l'on fait progresser sur cette voie à l'aide de butoirs de contact prévus sur les flasques des châssis; - la figure 8 montre schématiquement suivant le plan défini par la ligne   8-8   des figures 1 et 7 l'appareil de manipulation prévu au poste V pour retirer les moules complètement assemblés de la machine centrale et les faire progresser le long de la voie courbe d'enlèvement;

   - les figures 8a et 8b montrent schématiquement deux interrup- teurs de commande incorporés dans l'appareil de manipulation du poste V qui est représenté sur les figures 7 et 8; la figure 9 montre en élévation suivant 9-9 figures 7 et 8 l'ap- pareil de manipulation précité; - la figure 10 montre, en élévation latérale suivant 10-10 figures 7 et 13 (ainsi que figure 1) le nouveau mécanisme d'abaissement des moules, destiné à recevoir chaque moule assemblé provenant de la voie courbe d'enlève- ment et à le poser sur un chariot transporteur vide passant au-dessous de   la'   voie extérieure de transport; - la figure   11   montre d'autres détails du vérin hydraulique utili- sé pour actionner l'appareil de descente des moules de la figure 10;

   

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 - la figure 12 montre, schématiquement, le cliquet d'arrêt des moules placé à l'extrémité de déchargement du chemin courbe d'enlèvement, com- me on le voit sur les figures 7 et 10; - la figure 13 montre suivant 13-13 figure 10 (et aussi figure 1) l'aspect du mécanisme abaisseur de moules suivant l'invention, lorsqu'on la re- garde de l'extrémité gauche de la figure 1;

   - la figure 14 montre le même appareil que la figure 13, le chariot étant cependant dans la position inférieure maximum, alors que la figure 13 le montre dans sa position supérieure   maximum;   - la figure 14a montre, schématiquement, l'interrupteur de verrouil- lage utilisé sur l'appareil représenté figure 14 pour enregistrer une ouverture des galets d'abaissement des moules après qu'un moule assemblé a été reçu par les galets fixes à la base de   l'appareil;   - la figure 15 est analogue aux figures 13 et 14 mais diffère de celles-ci en ce qu'elle montre les galets porteurs mobiles en position ouverte, tandis que le chariot de l'appareil d'abaissement des moules s'élève vers sa position haute;

   - la figure 16 est sensiblement identique à la figure 10 mais dif- fère de celle-ci en ce qu'elle montre l'appareil d'abaissement des moules pres- que au terme de sa course ascendante ou à vide, au lieu de son point haut maxi- mum, comme c'est le cas sur la figure 10; - la figure 17 montre suivant 17-17 figure 16 la façon dont chaque moule assemblé, déposé par l'appareil d'abaissement des moules sur un chariot transporteur, se place sur ce dernier par rapport aux supports prévus au som- met du chariot; - la figure 18 montre suivant   18-18   figure 10 et 13 la façon dont se présente le chariot de l'appareil d'abaissement des moules lorsqu'on le re- garde d'en haut;

   - la,figure 19 montre une coupe à peu près analogue suivant 19-19 figures 10 et 13 où l'on voit la façon dont les galets mobiles porte-moules du chariot de l'appareil d'abaissement des moules sont montés, c'est-à-dire de manière à permettre leur écartement et leur rapprochement à l'aide d'un vérin hydraulique; - la figure 20 est un schéma de commande montrant le moyen utilisé pour arrêter le déplacement du train de chariots porte-moules aux instants ap- propriés; - la figure 21 montre suivant 21-21 figures 10 et 13 quelques-uns des dispositifs de commande à cellule photo-électrique incorporés au nouvel appareil d'abaissement des moules suivant l'invention; - la figure 22 montre une vue analogue suivant 22-22 des figures 10 et 13 où l'on voit d'autres dispositifs de commande à cellule photo-électri- que également utilisés par le même appareil;

   - la figure 23 montre encore une vue analogue, suivant 23-23 figu- res 10 et 13 où l'on voit le dispositif de commande à cellule photo-électrique placé au point le plus bas de l'appareil d'abaissement des moules et utilisé par celui-ci pour coordonner le déplacement du train de chariots porte-moules avec   l'arrivée   de moules assemblés sur des chariots vides passant au-dessous de l'appareil d'abaissement des moules;

   - les figures 24a et 24b montrent, en plaçant la première au-dessus de la seconde et dans son prolongement, le schéma des circuits électriques et hydrauliques utilisés pour actionner l'appareil d'enlèvement et d'abaissement des moules au poste V, en synchronisme avec la machine centrale d'assemblage et les autres appareils des postes coopérants qui constituent l'installation complète représentée figure 1, et - la figure 25 enfin montre un exemple de construction du mécanis- me interne de chacune des dix soupapes à solénoïde utilisées dans l'équipement 

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 de commande des figures   24a   et   24b.   



   Assemblage des moules et procédés de fabrication de fonderie pou- vant être perfectionnés par l'invention : 
Les perfectionnements apportés à l'appareil automatique d'enlève- ment et d'abaissement des moules sont montrés ici sous forme d'application à l'installation d'assemblage des moules et de fabrication de pièces de fonderie qui fait l'objet du brevet principal. 



   Cette installation convient à la fabrication de pièces de   fonder-le   ayant les dimensions, caractéristiques (elles peuvent être pleines ou creuses) et formes les plus diverses. Parmi ces pièces le raccord coudé pour tuyauterie représenté en 10 figure 3 peut être considéré comme un exemple typique. Pour obtenir des pièces de fonderie comme celle-ci dans des moules statiques du   ty-   pe classique il est nécessaire de procéder à des opérations de préparation et d'assemblage sur les éléments constitutifs de chaque moule, lesquels sont re- présentés figure 3. 



   Ces éléments comportent une moitié ou flasque inférieure 12 ap- pelée ci-après   "châssis",   une moitié ou flasque supérieure   14   appelée ci-après "chapeaudu sable "vert" ou maigre 13 ou matière analogue que l'on tasse dans le châssis et dans le chapeau pour y former des empreintes 16 à l'aide du mo- dèle de fonderie (non représenté); et enfin un noyau 15 (.en sable vert ou mai- gre, ou matière analogue) que l'on place dans l'empreinte du moule pour former l'intérieur creux de la pièce de fonderie 10 à obtenir.

   Dans l'exemple décrit ci-après et représenté sur les dessins, le modèle précité et le noyau 15 y as- socié sont tous deux formés de manière à produire la coulée simultanée de deux raccords coudés 10 dans chaque moule 12-14 lorsque ce dernier a été assemblé suivant la figure 4; d'autre part, le noyau 15 en sable vert ou maigre   repré   senté figures 5 et 6 est muni d'une armature ou étrier de renforcement 21. 



   Sur les figures 4, 5 et 6, on peut constater qu'après l'assemblage du moule le noyau 15 repose dans une empreinte 16 formée dans le châssis 12, que le chapeau 14 a été descendu sur le châssis 12 et maintenu en alignement correct avec ce dernier à l'aide d'ergots 17 qui émergent des extrémités du châssis et viennent s'engager dans des trous d'oreilles correspondantes fixées aux extrémités du chapeau. Les deux moitiés ou flasques 12-14 du moule sont maintenues assemblées l'une à l'autre par des pinces 19 qui s'engagent sur des pattes 20 prévues sur les faces latérales opposées du châssis et du chapeau. 



   Une fois cet assemblage réalisé il existe à l'intérieur du moule une cavité 22 (figures 5 et 6) dans laquelle vient couler le métal en fusion quand il est versé par une poche (non représentée) dans un trou de coulée 23 (figures 3 et 4) formé au préalable dans le sable du chapeau; le métal en fu- sion ainsi versé s'écoule vers le bas à travers l'ouverture 23 puis horizonta- lement à travers le passage 24 (figures 3 et 6) formé dans le s able du châssis pour s'écouler finalement dans la cavité 22 précitée qui communique avec ce passage 24. 



   Dans le brevet principal, il est indiqué que la préparation des éléments constitutifs du moule représenté figure 3 comporte non seulement le tassement du sable 13 ou matière analogue dans la flasque 12 du châssis et dans la flasque 14 du chapeau, mais aussi les manipulations correspondantes d'une boîte à noyau, indispensable pour former le noyau 15 de la figure 3 et pour le placer ensuite dans l'empreinte 16 du châssis 12; le brevet belge spé- cifie également que le châssis 12 et le châssis 14 doivent se présenter cha- cun avec la face jointive tournée vers le bas, sur la moitié correspondante du modèle, lorsqu'on procède au chargement de l'élément de moule avec du sable 13 ou matière analogue; cependant, dans l'assemblage final du moule, le châssis . 



  12 doit être tourné vers le haut, comme l'indiquent les figures 4, 5 et 6; le brevet belge souligne par ailleurs que la moitié inférieure de la boite.à noyau (désignée en 26 figure 1) doit être tournée vers le haut pendant que le noyau 15 y est formé, alors qu'il est nécessaire que cette moitié soit retournée en même temps que le châssis pour transférer le noyau 15 de la moitié 26 précitée à l'intérieur de l'empreinte 26 du châssis; d'autre part, le chapeau 14 rempli 

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 de sable doit ensuite être amené au châssis 12 portant le noyau et fixé à ce châssis pour constituer le moule complet (figure 4) prêt à la coulée.

   Enfin, il est dit dans la description du brevet belge que ces éléments constitutifs du moule sont relativement lourds (ainsi, le moule complet'représenté figure 
4 pése approximativement 180 kg) et encombrants (ce même moule ayant des di- mensions internes d'environ 65 x 50 x 35 cm), ce qui rend leur manipulation particulièrement difficile. 



   Dispositifs d'assemblage des moules que la présente invention permet de perfectionner. 



   Conformément au brevet belge, les opérations de préparation de ma- nipulation et d'assemblage sont effectuées mécaniquement et plus ou moins au- tomatiquement ; on augmente ainsi la vitesse d'assemblage des moules et, par ailleurs, divers autres avantages peuvent être réalisée. Sur la figure 1, l'ap- pareil décrit ci-après à titre d'exemple pour la mise en oeuvre de cet assem- blage mécanisé des moules est représenté schématiquement comme utilisant une machine centrale d'assemblage 30. 



   Cette machine 30 à assembler les moules est équipée d'une tourelle pouvant tourner autour d'un axe vertical; cette tourelle comporte cinq têtes radiales à bras 60 réparties à égales distances angulaires autour de la tou- relle, soit à 72  entre elles. Chaque tête à bras 60 peut tourner d'un axe horizontal disposé radialement par rapport à l'axe vertical central de la tou- relle. Chaque tête à bras porte des bras inférieur et supérieur destinés à re- cevoir respectivement la flasque supérieure et inférieure du moule; les bras de chaque paire sont disposés radialement et peuvent être rapprochés et éloi- gnés entre eux. 



   La tourelle centrale de la machine 30 est pourvue de moyens qui permettent de la faire pivoter d'un angle (72 ) égal à celui qui sépare les têtes 60 successives, de manière que chaque paire de bras supérieur et infé- rieur occupe à tour de rôle les positions d'arrêt réparties le long du trajet circulaire constitué par le contour périphérique de la tourelle en s'arrêtant aux postes désignés de I à V sur la figure 1. 



   Au premier poste I on a prévu une machine à charger les châssis désignés en 160, ainsi que des dispositifs coopérant avec cette machine dans le but d'introduire dans le bras supérieur de chaque tête 60 qui vient s'y ar-   réter   une flasque ou châssis 12 chargé de sable (figure 3) dont l'empreinte 16 laissée dans le moule est tournée vers le bas. 



   Au deuxième poste ou poste II de la figure 1 sont agencées des machines de préparation des noyaux, désignées en 185, 186 et des dispositifs coopérant avec ces machines pour introduire dans chaque bras inférieur de la tête 60 qui vient s'y arrêter une moitié 26 de boite à noyau contenant un noyau complet 15 et qui est tournée vers le haut à partir de la demi-boîte. 



   Après le poste II on trouve le troisième poste, représenté en III figure 1, où s'effectue l'enlèvement des boites à noyaux; par ailleurs, des dispostifs de commande associés à la tourelle de la machine centrale 30 et actionnés par chaque passage d'une tête à bras 60 du poste II au poste III par la tourelle permettent premièrement de rapprocher les bras supérieur et inférieur de cette tête entre   eux,,   ce qui place ce noyau 15 dans l'empreinte 16 du châssis 12 (figure 3) et deuxièmement de faire basculer ce bras de 1800 autour de l'axe de la tête pour placer ce châssis 12 sur sa base, le noyau 15 surmontant ce châssis tandis que la moitié 26 de la boite à noyau est placée sur le tout   et,   troisièmement,

   d'éloigner les deux bras l'un de l'autre pour soulever la moitié 26 de la boite à noyau et la dégager aussi bien du châssis 12 que du noyau proprement dit 15 qui repose maintenant dans l'empreinte laissée dans le châssis par le modèle. 



   Au poste III précité se trouvent d'une part le   mécanisme     208,   210 et, d'autre part, les dispositifs coopérant avec ce mécanisme pour extraire la moitié 26 de la boîte à noyau (maintenant vide et inversée) du bras supé- rieur de chaque tête 60 qui vient s'arrêter   à   ce poste, afin de produire le renversement de la moitié de boite à noyau et d'en échanger les deux extrémi- 

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 tés, et aussi pour la renvoyer au poste II par le couloir gravité 187 que montre la figure 1. 



   Au quatrième poste IV on utilise une machine 240 à charger les chapeaux de moule ainsi que des dispositifs coopérant avec cette machine pour insérer dans le bras supérieur de chaque tête 60 qui vient s'y arrêter un chapeau   14   chargé de sable (figure 3) dont l'empreinte de moulage produite par le modèle est tournée vers le bas. 



   Après le poste IV se trouve finalement le cinquième poste (V sur la figure 1) associé à des dispositifs de commande qui coopèrent avec la tou- relle de la machine centrale 30 sous l'impulsion-produite par le déplacement (par la tourelle) de chacun des bras à tête 6P entre le poste IV et le poste V, de manière à rapprocher entre eux les bras de la tête considérée, ce qui rapproche par conséquent le chapeau   14   du châssis 12 tandis que 1'empreinte du chapeau s'ajuste sur le noyau 15 maintenant porté par le châssis 12. 



   Au poste V   où   se produit l'enlèvement des moules on a également agencé un dispositif convoyeur 260' associé à des appareils permettant d'extrai- re des deux bras fermés de chaque tête de tourelle 60 qui vient s'y arrêter le moule maintenant complètement assemblé et constitué par le châssis   12,   le noyau 15 et le chapeau 14 réunis de la façon que l'on vient de décrire   succinctement;   le convoyeur 260' est incurvé, aux termes de la présente invention, dans un but qui sera exposé plus loin. 



   Le déplacement de chaque bras à tête 60 entre le poste V et le premier poste I commande des dispositifs qui coopèrent avec la tourelle de la machine centrale 30 de manière à séparer l'un de l'autre les deux bras de la tête considérée en prévision de la répétition du cycle d'assemblage des moules qui a été brièvement exposé ci-dessus. 



   Les éléments du moule, à savoir le châssis 12,le chapeau 14 et la demi-botte à noyau 26 se prêtent aux manipulations précitées effectuées par la machine centrale d'assemblage 30 grâce   à   l'agencement, sur chaque élément de moule,de barrettes latérales 28 (figures 3,4 et 6); la fixation de chaque barrette latérale 28 aux parois métalliques du châssis du chapeau et de la botte à noyau est assurée soit par soudage, soit par tout autre procédé conve- nable,ainsi qu'il est expliqué plus en détail dans le brevet belge. 



   Dans l'installation reproduite figure 1 du brevet belge la machine centrale d'assemblage 30 est entourée par les cinq postes I à V, décrits ci- dessus, et les divers dispositifs que comportent ces postes sont entourés à leur tour par une voie transporteuse principale 32 qui forme un circuit fermé ou une boucle et porte un nombre relativement élevé de chariots à moules 33 reliés entre eux de manière à former un train   à   peu près ininterrompu; le parcours du chemin transporteur, comme dans le cas de la voie indiquée figure 1 du brevet belge a sensiblement la forme d'un trapèze rectangle. 



   L'ensemble des chariots à moules 33 du train précité est animé d' un lent mouvement de translation autour du circuit fermé 32, dans le sens an- ti-horaire en regardant la figure 1, comme l'indiquent les flèches. Cette pro- gression est assurée par un mécanisme d'entraînement 35 actionné par un moteur 35'o Dans l'agencement représenté à titre d'exemple sur les dessins annexés, chaque chariot 33 comporte une plateforme un peu plus grande que les châssis 12 et que les moules complets 12-14 destinés à être transportés par ces cha- riots; chaque plateforme est portée par quatre roues (voir figures 8, 10, 13,   14,   15 et 16) roulant sur des rails parallèles de la voie 32 selon le mode habituel;

   le mécanisme d'entraînement 35 est placé sous la voie 32 et comporte des dispositifs destinés à attaquer successivement les chariots 35 de façon à faire progresser l'ensemble du train sur la voie à une vitesse réglable entre 2,75 m/min et 6 m/min, cette vitesse étant maintenue de préférence à environ   4,20 m/min.   



   Les postes I, II et IV de l'installation représentée figure 1 sort alimentés en sable (désigné en 13 figures 3,   4,   5 et 6) de qualité dite verte ou maigre, ou en toute autre matière appropriée, en vue de charger les   châssis   

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12 et les chapeaux 14, d'une part, et de former les noyaux 15, d'autre part, ce sable ou analogue provenant d'un atelier à sable 37, en empruntant un ré- seau de transporteurs aériens (non représentés). Ce réseau transporte le sable vert préparé dans l'atelier 37 entre la sortie de l'élévateur 38 et une trémie réceptrice (non représentée) agencée à chacun des trois postes précités. 



   Le trop plein de sable provenant des postes I, II et IV est ren- voyé à l'atelier 37 par un autre réseau de transporteurs souterrains 43. Ces appareils transporteurs recueillent non seulement le sable provenant des pos- tes I, II et IV mais aussi celui s'échappant de dispositifs de tassement par secousses dont   l'un,   désigné en   45,   agit sur les pièces de fonderie, le second 46, agit sur les châssis et le troisième,   47   sur les chapeaux;

   ces dispositifs renvoient le sable recueilli à un élévateur 48 qui le transporte du niveau souterrain où il se trouve au soumet d'une tour de stockage surélevée dont le sable est libéré par gravité, selon les besoins, pour alimenter des appareils mélangeurs, humidificateurs ou autres qui servent   à   préparer le sable avant de le distribuer aux postes I, II et IV par l'intermédiaire de transporteurs aériens 38. 



   Fonctionnement de l'installation représentée figure 1 avant son amélioration suivant la présente invention., 
L'installation représentée sur la figure 1 produit une opération automatique d'assemblage des moules, en cycle continu, qui permet d'atteindre une cadence élevée de production des pièces de fonderie. 



   La pratique, mise en oeuvre avant la présente invention, consis- tait à transférer successivement les moules assemblés 12, 14 du poste V de la machine centrale 30 à la partie de la voie transporteuse 32 qui se trouve à côté de ce poste (ou éventuellement avant ce poste)   à   l'aide d'un treuil mécanique actionné par un opérateur qui les plaçait à la main sur des chariots vides 33. Au cours de la progression ultérieure des moules autour de la voie 32, la coulée du métal dans ces moules était assurée, selon le procédé clas-   sique,   avant qu'ils approchent de l'endroit 47 où les chapeaux sont secoués et qui correspond au poste IV. 



   Lorsque les moules pleins de métal atteignent ce dispositif à se- cousses 47, les pinces d'extrémité 19 (figures 3, 4 et 5) sont enlevées (tou- jours dans le cas de l'installation décrite dans le brevet belge); ensuite, les chapeaux 14 sont soulevés pour les éloigner des châssis 12 à l'aide d'un autre engin de levage à moteur, commandé par un opérateur qui (dans l'instal- lation antérieure) les place manuellement sur le dispositif à secousses 47 pour être dirigés ensuite (par l'intermédiaire de la voie   241)   vers la machine 240 de chargement des chapeaux. 



   Les châssis précités   14,   contenant les pièces de fonderie 10 soli- difiées,continuent ensuite à progresser, sur les chariots' 33 dans le sens   antilhoraire   (en regardant la figure 1) le long de la voie 32 en contournant le dispositif à secousses 47 des chapeaux; ensuite, les châssis passent au- dessous de la voie 187 qui assure le retour des boites à noyau par gravité entre les postes III et II. Au moment où ces châssis 12 contenant les pièces refroidies 10 approchent du dispositif à secousses pour les pièces, désigné en 45 figure 1, des opérateurs placés en cet endroit extraient (à l'aide des cro- chets habituellement utilisés pour cette opération du sable du châssis les pièces coulées 10 en même temps que le métal du jet de coulée (non représenté) qui s'est solidifié dans le trou de coulée. 



   Les pièces coulées 10 et leurs jets de coulée solidaires sont pla- cés par ces opérateurs sur le tamis vibreur du dispositif à secousses 45 dont le fonctionnement détache tout le sable qui adhérait encore à ces pièces, selon le procédé classique; ce sab le est recueilli par le transporteur souter- rain 43 et renvoyé à l'atelier à sable 37. Pendant leur séjour sur le disposi- tif à secousses 45 les jets de coulée sont détachés des pièces coulées 10 les- quelles ainsi dégagées du sable et des jets de coulée, peuvent être considé- rées comme finies ou "brutes de fonderie". Ces pièces finies sont ensuite re- tirées du dispositif 45 et placées sur le transporteur 340 qui les déverse dans 

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 un récipient   341.   



   Une fois débarrassés des pièces de fonderie et des jets de coulée, les châssis 12 contenant encore du sable continuent à progresser autour de la voie 32 dans le sens anti-horairedu dispositif 45 de secouage des pièces de fonderie au dispositif 46 de secouage des châssis (en haut et à droite de la figure 1). A cet endroit, un autre opérateur utilise un palan aérien à moteur (non représenté) pour soulever les châssis 12 des chariots 33 et les placer sur l'appareil à secousses 46. Ce dernier élimine des châssis 12 des chariots 33 et les placer sur l'appareil à secousses 46.

   Ce dernier élimine des châssis 12 tout le sable qu'ils contiennent encore et les place ensuite sens dessus- dessous sur le couloir 161 de retour des châssis qui les fait traverser la machine 160 de chargement des châssis et les introduit ensuite successivement dans les bras supérieurs des têtes 60 de la machine à assembler les moules qui sont progressivement amenés en regard du poste I. 



   Chaque châssis 12 rempli de sable et ainsi réceptionné par la machi- ne d'assemblage 30 au poste I est transféré au poste II où un noyau 15 contenu dans une boîte à noyau 26 est ajouté au bras supérieur vide de la tête 60 de la machine qui s'arrête au poste II. Durant son transfert suivant au poste III le châssis 12 et la boite à noyau 26 sont réunis et ensuite retournés sens dessus-dessous afin que le noyau 15 repose dans l'empreinte du moulage du châs- sis 12 lorsque ce dernier parvient au poste III. A ce dernier la boîte à noyau 26, vide, est extraite du bras de la machine à assembler et renversée automati- quement pour être renvoyée par le couloir 187 au poste II. 



   Pendant sa progression ultérieure du poste III au poste   IV,   le châs- sis 12 contenant le noyau 15 continue son mouvement dans le bras inférieur de la tête de tourelle 60. Au poste IV est introduit dans le bras supérieur de la tête un chapeau   14   rempli de sable. Ce chapeau   14   avait auparavant traversé la machine   de'   remplissage 240 après avoir été amené à celle-ci le long du couloir transporteur 241 réunissant le dispositif à secousses 47 au poste IV; le trans- fert de chaque chapeau 14 en provenance d'un moule rempli de métal coulé s'ef- fectue, ainsi qu'il a été exposé plus haut,sur un chariot 33 se déplaçant sur la voie 32. 



   En continuant leur progression du poste IV au poste V les bras de chaque tête 60-se referment de façon à réunir le chapeau   14   rempli de sable au châssis 12 sur le noyau 15 qu'il contient. C'est dans cette condition que le moule assemblé 12, 14 parvient au poste V. Ici, il est retiré des bras de la tête de tourelle 60 et transféré (opération qui était effectuée par un opéra- teur utilisant un palan à moteur avant la présente invention) à un chariot vide 33 qui roule sur la voie principale 32. Ensuite, le métal en fusion est versé dans le moule ainsi qu'il a déjà été décrit. 



   On peut ainsi constater que l'installation représentée figure 1 assure la ré-utilisation de chaque châssis 12, de chaque chapeau   14,   et de chaque boîte à noyau 26 qui sont utilisés pour l'exécution du cycle complet d'assemblage des moules qui vient d'être exposé; elle permet en outre la ré- utilisation de la totalité du sable utilisé pour le remplissage des flasques de chapeaux et de châssis et pour former les noyaux 15. Ce cycle est continu et son application a non seulement pour résultat d'augmenter le rendement qu' il est possible de réaliser dans une aire de fonderie de dimensions détermi- nées, mais aussi de réduire à la fois le temps.et la main-d'oeuvre nécessaires pour préparer les éléments constitutifs des -moules, et les assembler de manière qu'ils soient prêts à la coulée. 



   Une installation à rendement industriel organisée selon la figure 1 permet de préparer, d'assembler et de couler les moules à la cadence de   240   par heure; le temps d'assemblage nécessaire pour chaque moule est seulement de quinze secondes. 



   Cela signifie que toutes les quinze secondes un châssis 12 rempli de sable est introduit dans le bras supérieur d'une tête de tourelle 60 au poste' 1, qu'une boîte à noyau 26 contenant un noyau complet 15 est introduite dans le bras inférieur de la tête de tourelle 60 au poste II; qu'une boîte   à   

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 noyau 26,vide, est extraite du bras supérieur de la tête 60 retournée au pos- te III puis renversée et placée sur le couloir 187 pour être renvoyée au poste 
II; qu'un chapeau 14 rempli de sable est introduit dans le bras supérieur vide de la tête de tourelle 60 au poste IV;

   qu'un moule 12, 14 est extrait des bras fermés de la tête de tourelle 60 au poste V et préparé en vue de son transfert à un chariot 33 se déplaçant sur la voie 32 en circuit fermé, et qu'enfin un mouvement angulaire (de 72 ) est imprimé à la tourelle de la machine centrale 
30 de manière à faire avancer les cinq têtes à bras 60 jusqu'au poste respectif suivant dans le sens de rotation de la tourelle. 



   La vitesse de translation des chariots porte-moules autour de la voie principale 32 est choisie de façon que les quinze secondes précitées soient nécessaires pour que chaque chariot 33 passe par un point donné; cela assure une alimentation coordonnée de châssis 12 au dispositif à secousses   46   qui abou- tit au poste I, de chariots vides 33 à l'endroit du poste V où les moules assem- blés sont placés sur ces chariots en vue de l'opération de coulée,de chapeaux 
14 (provenant des moules après coulée) au dispositif à secousses   47   qui aboutit au poste IV,et enfin de pièces de fonderie refroidies 10 (provenant des   châssis   
12 qui passent au-dessous du couloir convoyeur 187 des boîtes à noyaux)

   au dis- positif à secousses   45   qui aboutit au poste de réception 341 (en passant sur le couloir transporteur 340) des pièces finies. 



   L'opération des pièces décrites ci-dessus présente l'avantage d'être "continue", et, par suite, de permettre de réaliser les cadences élevées indi- quées plus haut. Cependant, si   l'on   utilise seulement l'installation originale représentée sur la figure 1 du brevet belge (donc sans bénéficier des perfec- tionnements exposés ici) il est nécessaire d'équiper en personnel les postes I, II, IV et V (mais pas au poste III); par ailleurs, 19un des buts essentiels de l'invention consiste à remplacer l'opérateur du poste V par un appareil automa- tique d'enlèvement et d'abaissement des moules qui sera.décrit ci-après. 



   Perfectionnements apportés par   l'invention.   



   Les perfectionnements apportés par 1?invention et que montrent les dessins annexés suppriment la nécessité de prévoir un opérateur au poste V dit d'enlèvement des moules et permettent de réaliser divers avantages qui ressor- tiront de la description ci-après. 



   Ces perfectionnements se décomposent comme suit g a) un mécanisme de manipulation au poste V comportant un transporteur à galets 
260' à trajectoire courbe qui sert à retirer les moules assemblés de la ma- chine centrale d'assemblage 30 et à les retourner successivement de 900 pour les livrer à un emplacement situé au-dessus de la voie 32 sur laquelle circulent les chariots porte-moules, b) un mécanisme abaisseur de moules désigné d'une manière générale en 385, or- ganisé en vue de recevoir chacun des moules ainsi livrés et de le placer sur un chariot vide 33 qui passe au-dessous de l'appareil abaisseur de moules sur la voie 32;

   et enfin c) des dispositifs de commande pour coordonner le fonctionnement du transporteur 
2600 et de l'appareil abaisseur de moules 385 avec celui de la machine cen- trale d'assemblage des moules 30 ainsi qu'avec d'autres parties de l'instal- lation complète représentée sur la figure 1. 



   Nouveau mécanisme manipulateur pour l'enlèvement automatique des mules. 



   Ainsi que le montrent les figures 1, 7 et 10, la voie courbe 260 du mécanisme manipulateur-transporteur d'enlèvement des moules couvre la dis- tance entre les bras 62, 61 du poste V de la machine à assembler et le mécanis- me abaisseur de moules 385 qui surmonte la voie   32;  comme le montrent les figu- res 1 et 7a, cet appareil peut recevoir quatre moules assemblés 12, 14 et entre les deux supports latéraux et courbes   388,     389   de ce transporteur sont montés des rangs de galets désignés en 390 et 391 sur les figures 7 et 8, qui forme un couloir transporteur qui s'étend sur toute la longueur de la voie courbe 260'. 

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   Le long de la partie de la voie 260' qui est adjacente aux bras 62, 61 (voir figure 8) de la machine centrale d'assemblage les deux rangées de galets 390,391 sont séparées par un espace central dans lequel un chariot extracteur représenté en 262' sur les figures 7 et 8 peut se déplacer libre- ment. Ce chariot est supporté par deux barres de guidage 393 (voir figure 9) sur lesquelles il peut coulisser librement dans un plan horizontal, avec un mouvement de   va-et-vient,  entre les galets latéraux précités 390 et 391. 



   Ce déplacement en   va-et-vient   du chariot extracteur 262' est obte- nu à l'aide d'un cylindre ou vérin   263 SI   dont l'enveloppe est montée d'une ma- nière fixe sur un organe support 394; le piston 265 du cylindre est relié par une tige 266 à un prolongement inférieur 267 du chariot extracteur   262'.   Lors- qu'on introduit un fluide sous pression par la lumière 268 du cylindre 263' le piston 265 entraîne le chariot 262' vers la position d'éjection (à gauche en regardant la figure 8 et vers le haut sur la figure 7) où il est effectivement représenté en traits pleins sur les dessins, de même, lorsque le fluide sous pression est introduit dans le cylindre 263' par la lumière 269 le chariot ef- fectue le mouvement inverse (vers la droite figure 8 et vers le bas figure 7)

   et s'approche de la tête à bras 60 de la machine d'assemblage,   c'est-à-dire   jusqu'à la position indiquée en traits mixtes. Le fluide sous pression précité qui actionne le cylindre 263' de cet appareil est fourni à ce dernier par l' intermédiaire de conduites 268' et 269', figure   24b,   sous la commande d'une soupape à solénoïde SV5 qui sera décrite plus loin. 



   Un cliquet d'entraînement   272'   dépasse vers le haut de sur le chariot 262'. Ce cliquet est agencé de manière qu'u fur et à mesure que le cha- riot se déplace vers la droite en regardant la figure 8 le cliquet glisse sim- plement sous le moule assemblé 12, 14 maintenu dans les bras 62, 61 de la ma- chine à assembler, pour s'élever derrière le moule une fois parvenu à fin de course comme l'indique la figure 8 en traits mixtes. Lorsque le chariot 262' effectue sa   cotarse   en avant ou d'éjection (vers la gauche figure 8) il entra!- ne, grâce à ce cliquet 272', le moule assemblé hors des galets 76 des bras- supports de la machine d'assemblage pour le diriger vers le mécanisme abaisseur de moules 385 placé sur la voie courbe 260'. 



   Ainsi,chaque moule assemblé 12, 14 amené par deux bras 62, 61 de la machine à assembler au poste V est accroché par le cliquet 272' lorsque le chariot 2629 atteint sa position extrême droite (figure 8), position qu'il occupe en traits mixtes sur les dessins. L'admission de fluide sous pression par la lumière 268 du cylindre 263' éloigne maintenant le chariot 262' de la tête à bras 60, ce qui réalise le transfert du moule assemblé vers la gauche de la figure 8 et sur la voie courbe 260' laquelle, dans le mode de réalisation que montre la figure 7, peut recevoir quatre moules, comme l'indique schémati- quement la figure   7a.   



   Pour aider chaque moule ainsi extrait   à   pousser les quatre autres moules qui se trouvent en aval sur la voie courbe 260', tous les châssis de moule 12 sont munis de butoirs 380 fixés aux deux extrémités de chaque châsse comme le montrent les figures 3, 4, 6 et 7a, Pendant la marche du nouvel appa- reil suivant l'invention, ces butoirs 380 sont en contact les uns avec les au- tres, comme l'indique la figure 7a, de telle sorte que le mouvement d'extrac- tion appliqué à chaque moule assemblé 12, 14 pris dans les bras 62, 61 de la machine à assembler par le chariot manipulateur 262' (et par le cliquet   272')   est transmis aux quatre moules 12, 14 déjà engagés sur la voie courbe 260' en aval, ce qui fait avancer le moule de tête dans l'appareil 385 abaisseur de moules qui surmonte la voie principale 32;

   le guidage des moules, pendant ce déplacement collectif, est assuré par les supports latéraux   388,   389 de la voie qui sont placés plus haut que les galets 390, 391, comme on peut le voir sur les figures 8 et 10. 



   Interrupteurs fin de course du mécanisme manipulateur. Cliquet   d'arrêt.   



   Afin que le mouvement précité de translation de chaque moule de la voie courbe 260' à l'intérieur de l'appareil abaisseur de moules 385 puisse n'avoir lieu que si le chariot 262' extrait un autre moule de la tête à bras 

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60 de la machine centrale d'assemblage, il est préférable de prévoir un cliquet d'arrêt 396 agencé à l'extrémité de sortie de la voie courbe   260',   comme le montrent les figures 7, 10 et 13. Ce cliquet d'arrêt comporte un ergot de bloca- ge 397 qui occupe normalement la position haute dans laquelle il est représenté figures 12 et   24b,   de manière à empêcher qu'un moule assemblé 12, 14 puisse sor- tir de l'extrémité de la voie courbe 260' pour s'engager dans le mécanisme abis- seur de moules 385. 



   Le cliquet d'arrêt 396 est commandé à l'aide des contacts d'un in- terrupteur fin de course NI actionné par le chariot manipulateur 262' (figure 
8); ces contacts sont inclus dans un circuit de commande par l'intermédiaire duquel un solénoïde d'enclenchement 398 est excité à l'instant adéquat grâce au branchement de conducteurs principaux d'alimentation représentés en 280 et 
281 sur la figure 24b.

   Lorsque le chariot manipulateur 262' se trouve à la po- sition extrême gauche ou d'éjection figure 8, les contacts N' de l'interrupteur sont maintenus ouverts, le   solénoide   398 n'est pas excité (voir figure 24b) et l'ergot de blocage 397 occupe sa position haute qui empêche le moule assemblé 
12, 14 de quitter la voie courbe 260' pour s'engager dans l'appareil abaisseur de moules   385.Mais   dès que le chariot manipulateur 262' commence sa course vers la droite (figure 8) pour aller chercher un autre moule assemblé dans la tête 
60 de la machine, les contacts N' de l'interrupteur se ferment immédiatement pour produire l'excitation du solénoïde 398 à l'aide des conducteurs 280, 281 et, par suite,

   escamoter l'ergot de blocage 397 du trajet des moules pour per- mettre à un de ceux-ci de pénétrer dans l'appareil abaisseur de moules. 



   Dans l'agencement représenté à titre d'exemple ce dégagement d'un moule se produit à chaque course effectuée par le chariot 262' vers la position extrême droite de la figure 8, et pendant la course de retour de ce chariot vers la position extrême gauche, qui est accompagnée de l'extraction d'un autre moule de la tête 60 de la machine, de manière à placer ce moule sur la voie courbe 260' et à faire simultanément avancer tous les moules qui se trouvent déjà sur cette voie, le moule de tête en aval franchit l'ergot de blocage main- tenant escamoté par 1-'excitation du solénoïde et s'engage dans le mécanisme abaisseur de moules 385.

   Au terme de ce mouvement, accompagné du retour du cha- riot 262' vers la position extrême gauche de la figure   8,Ies   contacts N' de 1' interrupteur fin de course s'ouvrent de nouveau (voir les figures   24b   et 8) pour couper l'excitation du solénoïde 398 et permettre à l'ergot de blocage 397 de reprendre sa position de verrouillage ou haute indiquée sur les figures 12 et 13. 



   Le mécanisme manipulateur d'enlèvement des moules comporte également un interrupteur de verrouillage indiqué en N" (figures 8 et 24b) ainsi qu'un autre interrupteur fin de course désigné en 0 sur les mêmes figures. Ces inter- rupteurs sont du type à contacts normalement ouverts (voir figures 8a et 8b) et ils enregistrent l'arrivée du chariot 262' respectivement à la position extrême gauche indiquée en traits pleins figure 8 et à la position extrême droite indiquée en traits mixtes sur cette figure. Les   rôles   respectifs de ces deux interrupteurs seront exposés plus loin. 



   Mécanisme abaisseur de moules pour placer les moules assemblés sur les   chariots.   



   Avec l'appareil qui vient d'être décrit coopère le mécanisme abais- seur de moules 385 établi conformément à l'invention et qui sert d'abord à recevoir chaque moule assemblé   12,14   délivré par la voie courbe 260' du dispo- sitif manipulateur, et ensuite à placer le moule réceptionné sur un chariot vide 33 qui passe au-dessus de l'appareil abaisseur de moules sur la voie prin- cipale 32. 



   Pendant son déplacement le long de la voie courbe 2609 du mécanis- me manipulateur, chacun des moules assemblés 12, 14 reste sensiblement au même niveau que celui auquel il est extrait des bras 62, 61 de la tête 60 de la machine à assembler au poste V. Ce niveau est sensiblement plus élevé que ce- lui de la plateforme des chariots 33 qui circulent sur la voie 32 au-dessous de l'appareil abaisseur de   moules;   on aura une idée de cette dénivellation d' après les figures 8 et 10. Par conséquent, c'est l'un des rôles essentiels du 

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 mécanisme 385 que d'abaisser chacun des moules reçus de la voie 260'   (voir .   figures 7 et 7a) de la hauteur nécessaire pour placer le moule sur la plate- forme d'un chariot 33. 



   Pour faciliter la réception des moules ainsi placés, chaque cha- riot 33 du train placé sur la voie 32 est muni d'un jeu de deux barres-sup- ports 369 placées à un écartement déterminé de part et d'autre de l'axe lon- gitudinal du chariot 33, comme l'indiquent les figures 8,   10,   13, 14, 15, 16, 17 et 23. L'extrémité antérieure de chacune de ces barres-supports 369 est chanfreinée, comme on le voit sur les figures 16 et 17, et sur chaque barre- support 369 un taquet 368 émerge à l'avant du chariot (voir les mêmes figures). 



  Comme l'indiquent les figures 16 et 17, le châssis 12 de chaque moule placé sur un chariot 33 repose sur les barres-supports 369 et se déplace avec le chariot en butant contre les taquets avant 368 avec son bord antérieur. 



   Le mécanisme abaisseur de moules décrit ici et désigné en 385 sur les dessins comporte un bâti vertical composé de quatre poutres en I visibles en   400   et qui constituent les coins du bâti, comme on le voit sur les figures 7, 10, 13, 14, 15, 16, 18, 19, 21, 22 et 23. Les sommets de ces poutres d'an- gle en I sont réunis par deux éléments latéraux 402 et deux éléments d'extré- mité   403,   tandis qu'entre ces derniers s'étend un élément central supérieur indiqué en 404 sur les figures 1, 10, 13, 14, 15 et 16. 



   Un vérin hydraulique permet d'actionner le mécanisme abaisseur de moules. Il comporte un cylindre 406 supporté par l'élément central supérieur 404 précité du bâti de l'appareil et s'élève au-dessus de cet élément. Le piston 407 du cylindre est solidaire du sommet d'une tige 408 qui aboutit vers le bas dans un joint d'accouplement   409   par lequel elle est réunie au sommet d'un prolongement de tige   410   fixé au-dessus du chariot de l'appareil abais- seur de moules.

   Cette partie supérieure du chariot est constitué par des élé- ments extrêmes 412 et des éléments transversaux   413   reliés entre eux comme le montre en plan la figure 18; en outre, ce chariot comprend des guides latéraux 414 qui se déplacent verticalement le long de tringles de guidage   415   fixées latéralement sur le bâti. Ces guides latéraux 414 sont rigidement solidaires de la partie supérieure du chariot 412, 413 par l'intermédiaire d'organes de liaison indiqués en 416 sur chacune des figures   13,     14,   15, 16, 18 et 19. 



   Le mouvement vertical de va-et-vient de ce chariot du mécanisme abaisseur de moules est produit à l'aide du vérin hydraulique précité 406. L' admission de fluide sous pression dans la lumière   418   du cylindre 406 fait   @   monter le piston 407 qui entraine le chariot jusqu'à la position haute où il est représenté sur les figures 10 et 13; ce mouvement ascendant est stoppé lorsque le chariot 412,   413   rencontre le sommet 402,   403   du bâti extérieur, comme représenté figures 10 et 13.

   De   due,   l'admission de fluide sous pres- sion par la lumière 419 du cylindre (voir figure 11) assure la descente du chariot jusqu'à sa position inférieure (indiquée figure   14)-,   ce mouvement descendant est stoppé lorsque le chariot rencontre la butée   420   (figure   14).   



   Le fluide sous pression utilisé pour actionner le vérin hydrauli- que 406 de commande de l'appareil abaisseur est amené au vérin par des condui- tes 418' et 419' (figures 11 et 24b) sous la commande d'une soupape   à     solénoi-   de SV9 et de dispositifs appropriés indiqués schématiquement figures   24a   et   24b;   ces dispositifs comprennent une conduite d'arrivée de fluide sous pres- sion 276 et une conduite de détente 277. Cette soupape à solénoïde SV9 peut être du type représenté sur les figures 11 et 25.

   La tige de la soupape (dé- signée en 114') est attirée vers la gauche lorsque le solénoïde représenté à gauche du schéma est excité, et reste dans cette position même lorsque le so-   lénoïde   cesse d'être excité; cependant, lorsque le solénoïde de droite est excité (l'enroulement de gauche cessant de l'être) la tige 114' est attirée vers la droite où elle reste jusqu'à ce que l'enroulement de gauche soit de nouveau excité, l'excitation de l'enroulement de droite étant alors   interrom-   pue. 



   Lorsque la tige précitée est placée à gauche (figure 11) le fluide sous pression débité par la conduite 276 circule dans le sens indiqué par les petites flèches, il sort du boîtier de la soupape en traversant la   "premièrelt   

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 lumière en haut et à gauche de ce boîtier, pour s'engager dans la lumière   419   du cylindre 406 du vérin de commande de l'appareil abaisseur de moules, ce qui fait descendre le piston   407;   des lors, la "deuxième" lumière en haut et à droite de la figure 11 communique avec la conduite de détente 277.

   Toutefois, lorsque la tige de soupape   114'   est déplacée à droite,le fluide sous pression fourni par la conduite 276 s'écoule hors du bottier de la soupape en traversant la "deuxième" lumière ou lumière supérieure droite précitée pour pénétrer dans la lumière 418 du cylindre 406 et faire remonter le piston 407; la "première" lumière ou lumière supérieure gauche communique maintenant avec la conduite d' échappement 277. Ainsi on obtient les déplacements verticaux dans les deux sens du chariot utilisé pour abaisser les mouleso 
Description des galets supports de moules du chariot de l'appareil abaisseur de moules. 



   Dans la disposition représentée, chaque moule assemblé 12, 14 qui s'engage dans l'appareil abaisseur de moules 385 est pris en charge par le cha- riot de l'appareil alors que ce dernier se trouve dans sa position haute (figu- res 10 et   14);   les barreaux latéraux 28 prévus à gauche et à droite du châssis 
12 du moule progressent alors sur les rangées de galets 421, droite et gauche, portées par des jambes pivotantes latérales 422 fixées au sommet du chariot 412, 413 par l'intermédiaire de pivots indiqués en   423   figures 10, 13, 14, 15, 16 et 19. On remarquera que chaque rangée, droite et gauche, comporte cinq ga- lets 421 et que ceux-ci sont montés de manière que leur plan commun offre une légère inclinaison vers le bas dans le sens de l'entrée des moules dans le cha- riot de l'appareil abaisseur de moules. 



   Grâce à cette inclinaison, chaque moule assemblé 12,   14   qui s'en- gage dans le chariot de l'appareil en provenance de la voie 260' du mécanisme manipulateur se déplace vers   l'avant   sur les galets 421 jusqu'à la position cen- trale indiquée sur la figure 10 où le moule est arrêté par la rencontre de son bord antérieur avec une butée 425 portée par la jambe pivotante 422 de droite en regardant les figures 10, 13,   14,   15 et 21. La combinaison de l'inclinaison précitée des galets   421   avec cette butée 425 a pour résultat de bloquer chaque moule reçu dans la position centrale précitée au cours de l'abaissement ulté- rieur du chariot du mécanisme. 



   Cet abaissement fait descendre le moule reçu jusqu'à la position indiquée sur la figure   14   où les galets-supports 421 viennent se placer entre les galets   426   de rangées coopérantes agencées à la partie inférieure de l'ap- pareil abaisseur de moules, comme   l'indiquent   clairement les figures 7, 10 et 16. Chaque rangée inférieure est constituée par quatre galets 426 montés sur des supports latéraux fixes   427   de façon à donner aux rangées inférieures une faible inclinaison de sens contraire à celle des rangées des galets   421;   cette inclinaison des rangées des galets inférieurs 426 est donc dirigée vers le bas dans le sens de déplacement des chariots 33 sur la voie principale 32 au-des- sous de l'appareil 385.

   Dans certaines circonstances il peut être avantageux qu'un sur deux des galets inférieurs   426   ait une section carrée plutôt que ron- de, de manière à freiner légèrement le déplacement des barreaux latéraux 28 des châssis sur ces galets (voir figure 16) dans un but qui sera expliqué plus loin. 



   Au moment où le chariot de l'appareil abaisseur atteint sa position inférieure (figure   14),   les barreaux latéraux 28 du châssis du moule 12,   14   que portent les galets 421 des jambes latérales 422 sont transférés aux galets fi- xes inférieurs 426, ce qui change l'inclinaison du moule qui passe de la posi- tion indiquée sur la partie centrale de la figure 10 à celle indiquée sur la figure 16 (ainsi que sur la partie inférieure de la figure 10).

   D'après la fi- gure 14 on remarquera que, lorsque les galets 421 du chariot se trouvent dans leur position la plus basse, ils n'entrent pas en contact avec le dessus du chariot 33 tandis que le bord inférieur avant du châssis 12 porte sur les bar- res-supports 269 du chariot et que les parties arrière du châssis du moule re- posent sur les galets fixes inférieurs   426,   comme le montre la figure 16; de même, ces galets inférieurs 426 n'entrent pas en contact avec le dessus du cha- riot 33, comme le montrent également les figures 13 et 15. 

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   Une fois que le moule assemblé 12,   14   a été ainsi livré aux galets 426 des rangées inférieures (voir figures 14 et 16),les jambes pivotantes 422 du chariot s'écartent pour prendre la position représentée figure 15, dans la- quelle les galets 421 du chariot abaisseur ont été complètement dégagés laté- ralement des barreaux latéraux 28 des châssis 12. Cet écartement est obtenu   à     l'aide   d'un autre vérin hydraulique représenté en   429   figures 13, 14, 15 et 19; la position du piston 430 de ce vérin est commandée à l'aide d'une soupape à solénoïde SVIO reliée aux deux lumières du cylindre par des conduites souples désignées en 431 et 432 sur les figures   13,   14, 15 et   24b.   



   Lorsqu'on produit l'admission de fluide sous pression dans le cylin- dre 429 par la conduite   431,   les jambes pivotantes 422 portant les galets   421   sont maintenues en position fermée (figures 13 et 14) contre des écrous inté- rieurs 433, formant butées, qui sont vissées sur des barres filetées   434;   par ailleurs, lorsqu'on introduit du fluide sous pression par la conduite 432 les jambes pivotantes 422 portant les galets 421 s'écartent et viennent occuper la position indiquée figure 15 en butant contre les écrous d'arrêt extérieurs 435 des barres 434. 



   Commande de l'écartement des galets de l'appareil abaisseur de mu- les. 



   Lorsque les galets   421   du chariot sont écartés (figure 15) et que le chariot du mécanisme abaisseur se trouve encore en position basse (figure   14),   la jambe pivotante de gauche   422   agit sur l'interrupteur fin de course   437,   normalement ouvert, afin d'amorcer le mouvement ascendant du chariot   à   mouvement vertical en actionnant une soupape à solénoïde de commande   SV9   à 1' aide du circuit représenté figure 24b et qui sera décrit ultérieurement. Ce mouvement ascendant se poursuit de la façon indiquée figure 15, les galets 421 étant écartés. Cet écartement des galets est conservé tant que le chariot n'a pas approché sa position haute, avec une proximité indiquée sur la figure 16. 



  A ce point de la course ascendante du chariot, un taquet saillant   438   du cha- riot rencontre un interrupteur fin de course 439 normalement ouvert (voir figu- res 10 et 16) qui agit sur la soupape à solénoide SVIO de la façon indiquée fi- gure 24b, de telle sorte que le cylindre 429 soit alimenté en fluide sous pres- sion et referme les jambes pivotantes 422 dont les galets 421 se trouvent ainsi en condition de recevoir un nouveau moule assemblé. 



   Lorsque ces galets   421   ont été ainsi refermés, ils poursuivent leur course ascendante avec le chariot 412,   413   jusqu'au point haut maximum repré- senté figures 10 et 13; les galets conservent cette position fermée également pendant la réception du nouveau moule assemblé 12, 14 (voir figure 10) de   mess   que durant la course descendante suivante du chariot jusqu'à la position infé- rieure extrême de la figure 14 dans laquelle le moule est déposé sur les galets fixes inférieurs des rangées   426,   comme le montre la figure 16. 



   Interrupteurs fin de course pour commander les courses ascendantes et descendantes du chariot. 



   Quand le chariot 412,   413   est parvenu à sa position inférieure (fi- gure   14),   son taquet   438   occupe la position dans laquelle il est représenté en traits mixtes sur la figure 16, de manière à fermer l'interrupteur normalement ouvert   440,   également du type à fin de course.

   Par l'intermédiaire du circuit de commande représenté figure 24b l'interrupteur 440 ainsi fermé agit sur la soupape à solénoïde SV10 de façon que le cylindre 429 écarte les jambes pivo- tantes 422 (figure 15) jusqu'à la position où les galets   421   du chariot sont complètement dégagés des barreaux latéraux 28 du moule assemblé 12, 14 qui re- pose maintenant sur les galets inférieurs fixes   426   de l'appareil abaisseur de moules (voir également la figure 16). 



   Ainsi qu'il a déjà été exposé, cet écartement des jambes pivotantes 422 est enregistré par l'interrupteur fin de course 437 (figures 14 et 15), le- quel, par l'intermédiaire des circuits de, commande de la figure   24b   agit sur la soupape à   solénoide   SV9 afin   d'amorcer le  mouvement ascendant du chariot de l'appareil, abaisseur de moules.

   Une fois ce mouvement ascendant amorcé (par l' 

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 action du vérin hydraulique 406) il se poursuit jusqu'à ce que le chariot   412,     413   ait atteint sa   postion   supérieure maximum dans laquelle il est re- présenté figures 10 et 13.Pendant ce trajet ascendant, le taquet 438 ren- contre le bras de l'interrupteur fin de course 439 (figure 16) et produit le rapprochement des jambes pivotantes 422 entre elles, de manière   à   préparer les galets 421 à la réception d'un autre moule (ainsi qu'il a déjà été expli-   qué)o   
Lorsque le chariot 412,   413   atteint sa position haute, le taquet 
438 attaque un troisième interrupteur fin de course désigné en   442   figure 10. 



   Ce troisième interrupteur est également du type à contacts normalement ouverts (voir figure 16) et ceux-ci se ferment lorsque le taquet attaque le bras de ' l'interrupteur (figure 10) de manière à constituer un circuit de commande de la soupape à solénoïde SV9 (voir figure 24b),circuit qui comprend également le contact normalement ouvert 445 d'un dispositif à cellule photo-électrique ("oeil électrique") représenté figure 21 et qui sera décrit plus loin.

   Le contact de ce dispositif   445   à cellule photo-électrique ne se ferme qu'après l'introduction complète d'un moule   12-14,   dans le chariot de l'appareil abais- seur, sur les galets   421   (voir la figure 21 où cette introduction est presque totale) et lorsque le circuit de la figure   24b,   qui comprend les contacts   442   et   445,   est fermé, de manière à agir sur la soupape   SV9   de telle sorte que le vérin hydraulique   406'abaisse   le chariot 412,   413   contenant le moule assem- blé 12, 14 qu'il vient de   recevoir   d'antres détails relatifs à ces opérations seront décrits plus loin. 



   Les dispositifs de commande à cellule photoélectrique ou "oeil é- lectrique". 



   L'ensemble du mécanisme abaisseur de   mpules   désigné en 385 ne comporte pas seulement l'oeil électrique que l'on vient de citer et qui com- prend les contacts   445,   mais aussi quatre autres dispositifs analogues qui uti- lisent respectivement les contacts   444,     446,   447 et   448,   449 de la façon indi- quée sur les figures 21,22 et 23. 



   Chacun de ces cinq dispositifs comporte une source lumineuse L qui dirige un rayon lumineux B vers une cellule photo-électrique C laquelle, grâce à un amplificateur A, agit sur un relais R de façon qu'il maintienne son con- tact   (444,  445, 446,   447   ou   448=449)   dans une position déterminée lorsque la lumière du rayon frappe la cellule   photo=électrique   et dans une autre position quand le rayon cesse de frapper la cellule.

   Dans le cas du dispositif de   comman-   de Ll, 01 -   Rl,   le contact 444 est libéré dans les conditions représentées,   où   le rayon Bl est coupé par un moule assemblé 12, 14; cependant, dès que ce moule cesse d'intercepter le rayon lumineux, la lumière atteint la cellule Ol laquel- le, par l'entremise de l'ampli Al, excite le relais Rl dont le contact.444 se déplace en position de fermeture. 



   De même, si l'on considère le dispositif L2 - R2, tant que le rayon lumineux B2 frappe la cellule C2, le contact 445 est fermé; cependant., si ce rayon vient à être interrompu par la progression du moule 12,14 le relais R2 cesse   d'être   excité et fait chuter le contact 445, Il en va de même pour les autres dispositifs à cellule photo-électrique L3 - R3, L4 - R4 et L5 - R5. 



   Si l'on examine de plus près le premier "oeil électrique" Ll - C1 figures 10, 16 et 21, on voit qu'il dirige son rayon en travers de l'appareil abaisseur de mules et cela à un niveau légèrement supérieur à celui de la voie courbe   260',  de manière à enregistrer le déplacement effectué par chaque moule assemblé 12, 14 entre cette voie et le chariot de l'appareil abaisseur de moules dont il emprunte les galets-supports 421.Le contact normalement fermé 444 de ce dispositif s'ouvre à l'entrée de chaque moule dans l'appareil et actionne des commandes qui seront exposées plus loin en se référant au schéma de la figure   24b.   



   Le deuxième oeil électrique L2 - C2 (voir aussi les figures 10, 16 et 21) signale que le mule a entièrement pénétré dans le chariot de l'appareil abaisseur de moules bien qu'étant monté au même niveau que le premier; autre- ment   dit,   le contact   445   normalement fermé de ce dispositif est chuté chaque 

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 fois qu'un moule supporté par les galets   421   est engagé à fond (voir la figure 21),c'est-à-dire jusqu'à rencontrer la butée 425.

   Cette ouverture du contact   445   produit l'excitation de l'enroulement de gauche 450 du solénoïde SV9 de manière à amorcer le mouvement descendant du chariot 412,   413;   la fi- gure   24b   montre le circuit d'excitation correspondant, leguel comprend ce contact 445 ainsi que les contacts 442 de l'interrupteur fin de course (qui ne se ferment que lorsque le chariot se trouve dans sa position haute maximum), le conducteur 451 et le contact 448 du dispositif à cellule photo-électrique L5 - C5 dont le rôle sera exposé plus loin. 



   Les troisième et quatrième yeux électriques L3 - C3 et L4 - C4 représentés figures 10, 16 et 22 dirigent leurs rayons respectifs B3 et B4 transversalement à l'appareil abaisseur de   maules   à un niveau inférieur à ce- lui des deux premiers yeux électriques bien que suffisamment haut pour être interceptés par le châssis 12 (voir figure 10) de chacun des moules qui s'en- gagent sur les galets 421 du chariot à mouvement vertical.

   Cette interception libère les contacts   446,     447   et se maintient tant que le moule n'a pas été abaissé presque totalement, c'est-à-dire lorsque le sommet du chapeau de mou- le   14   passe au-dessous du niveau des cellules photo-électriques C3 et C4 (voir figure 16), ce qui permet aux rayons B3 et B4 de frapper de nouveau ces cellules et de produire la fermeture des contacts   446   et   447.   



   Cette fermeture indique que le compartiment supérieur de l'appareil abaisseur de moules est libre, en raison de la descente, presque jusqu'au ni- veau des galets inférieurs fixes   426,   du moule assemblé 12, 14 ayant quitté le dernier la voir courbe   260'   (par suite de l'extraction par le vérin 263' d'un moule assemblé provenant de la machine centrale 30 et poussant en aval les qua- tre moules qui se trouvent déjà sur la voie 260') (voir figure 7). 



   Sur le schéma des circuits de commande (figure 24b) l'indication précitée fournie par les contacts 446 - 447 est utilisée pour établir le cir- cuit qui comporte le conducteur 252 par l'intermédiaire duquel l'enroulement de gauche 300 de la soupape à solénoïde SV5 est excité en passant par l'inter- rupteur fin de course 0 afin d'actionner le vérin hydraulique 263' (figure 8) qui extrait ainsi un autre moule assemblé   12,   14 des bras 62, 61 de la machine centrale au poste V pour placer ce moule sur la voie courbe 260'  o Ainsi   qu'il ressort clairement de la figure   24b,   l'un des deux contacts 446 - 447, avec son oeil électrique coopérant suffit à lui seul pour déterminer les phases dé- crites ci-dessus, mais les deux contacts, reliés en série,

   donnent également satisfaction pour enregistrer le fait que le compartiment supérieur de   l' appa-   reil abaisseur de moules est vacant. 



   Le cinquième oeil électrique L5 - C5 (figures 10, 16 et 23) signa- le que le compartiment inférieur du mécanisme abaisseur de moules est vacant et utilise un rayon lumineux B5 dirigé en diagonale à travers ce compartiment. 



  Tant que les galets 426 supportent un moule assemblé en un point quelconque de l'intérieur du bâti de l'appareil, le chapeau 14 de ce moule intercepte la transmission du rayon lumineux B5 à la cellule photo-électrique C5 et permet aux contacts 448 et   449   de rester ouverts. Cette interception se poursuit jus- qu'au moment où un chariot circulant sur la voie principale 32 a entraîné un moule assemblé complètement hors de l'appareil abaisseur de moules,   c'est-à-   dire au delà de la position indiquée en traits pleins figure 23. 



   Ensuite, le rayon B5 peut atteindre la cellule C5 et, par l'inter- médiaire de l'ampli A5, excite le relais R5 dont les contacts   448   et 449 se ferment. Dans le schéma de commande de la figure 24b, cette fermeture de con- tact 448 (sous l'influence de chaque période pendant laquelle le compartiment inférieur de l'appareil abaisseur de moules se trouve libre ou vide) coopère avec le contact 445 de la cellule C2 qui signale la pénétration complète d'un moule dans le compartiment supérieur et aussi avec le contact   442   de l'interrup- teur de fin de course signalant l'arrivée du chariot à mouvement vertical à sa position haute, de façon à amorcer le mouvement descendant de ce chariot   412,   413 par excitation de l'enroulement de gauche 450 de la soupape à solénoide SV9,

   ainsi qu'il a déjà été décrit plus haut. 

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   Quand le deuxième contact 449 de ce dispositif L5 - 05 est fermé,   c'est-à-dire   en même temps que le premier, il assure l'excitation d'un relais à ouverture différée ou à temps désigné en   454   figure 24b. Après un laps de temps de plusieurs secondes (réglables à volonté, comme on le verra par la sui- te), ce relais à temps ouvre son contact   445   pour déterminer l'arrêt du moteur 
35' qui assure la translation des chariots 33 (voir figure 1) sur la voie prin- cipale 32; le but de cet arrêt consiste à empêcher que des chariots vides 33 franchissent l'appareil abaisseur de moules à un moment où aucun moule assemblé n'est placé sur ces chariots. 



   Commande du moteur 35' qui entraîne les chariots à moules. 



   On a déjà vu que le moteur 35' que montrent les figures 1, 20 et 
24b commande le mécanisme 35 de manière à faire progresser à une vitesse lente la totalité des chariots 33 du train représenté tout autour de la voie extérieu- re 32 que comporte l'installation, le sens de ce déplacement est anti-horaire (en regardant la figure 1 où il est indiqué par des flèches)et la vitesse de translation des chariots est sélectionnée à l'aide d'un appareil de réglage 456 dans la gamme comprise par exemple entre 2,75 m/sec et 7,30   m/sec,   une vitesse favorable étant par exemple de 4,30 m/sec environ. 



   Dans l'installation schématiquement représentée figure 24b le cou- rant d'excitation pour alimenter le moteur 35' est fourni à ce dernier par 1' intermédiaire d'un contact 457 d'un relais RD (également représenté figure 20); cette alimentation est produite à partir de toute source convenable d'énergie. 



  Le relais RD ferme le contact   457   afin d'envoyer du courant au moteur chaque fois que l'enroulement du relais est branché entre les conducteurs d'alimenta- tion 280 - 281; cette connexion est effectuée par l'entremise d'un contact 458 d'un deuxième relais RS et soit le contact   455   du relais à temps précité, soit un interrupteur général MS lorsque ce dernier est commuté de sa position "automatique" (dans laquelle il est représenté) à sa position "manuelle". 



   Lorsqu'on désire mettre en marche le moteur 35' on appuie sur un bouton "démarrage" indiqué en   460   pour alimenter l'enroulement du relais RS par l'intermédiaire d'un circuit qui comprend un bouton-poussoir "arrêt" 461 ainsi qu'un certain nombre d'autres boutons-poussoirs "arrêt" désignés en ES et qui constituent des dispositifs auxiliaires de sécurité. Cette excitation du relais RS ferme le contact   458   en même temps qu'un deuxième contact de maintien   459   qui shunte le bouton-poussoir 460 et continue ainsi à alimenter le relais après que le bouton "démarrage" a été relâché et laissé ouvert.

   Le contact fermé   458   envoie maintenant du courant d'excitation à l'enroulement RD (en empruntant le circuit décrit plus haut) ce qui ferme le contact   457   et relie le moteur 35' à sa source d'énergie, de manière à produire la mise en marche des chariots porte-moules 33 autour de la voie 32 (figures 1 et 20). 



   Cette connexion et la marche du train de chariots qui en résulte peuvent être interrompus a) en appuyant sur le bouton-poussoir d'arrêt 461 pour couper l'excitation de l'enroulement du relais RS qui ouvre le contact   457   du relais RD inséré dans le circuit d'alimentation du moteur ;

   ou bien, b) en appuyant sur l'un des boutons-poussoirs de secours Es disposés en divers points de l'installation complète d'assemblage des moules, représentée figure 1, ou encore, c) en utilisant l'ouverture du contact   455   du relais à temps, ainsi qu'il arrive quand l'appareil abaisseur de moules 385 au poste V ne par- vient pas à débiter des moules assemblés 12, 14 à une cadence suffisamment ra- pide pour que tous les chariots vides 33 atteignent cet appareil soient chargés d'un moule pendant que le moteur 35' assure la translation de ces chariots sur la voie 32 au-dessous de l'appareil abaisseur de moules. 



   Autres appareils compris dans l'équipement de commande des figures 24a - 24b. 



   La figure 24a constitue une reproduction de la figure 59 du brevet principal, la présente figure 24a différant de la figure 59 par l'absence des dispositifs de commande   SV5,   263, L, M, N et 0 du poste V (dont les équivalents sont représentés sous un aspect différent sur la figure 24b des dessins annexés). 

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   La figure 24a reproduit donc, par rapport à la figure 59 du brevet belge, les sept distributeurs à solénoïdes SV1, SV2, SV3,   SV4,   SV6, SV7 et SV8 (dont la disposition intérieure commune est celle que montre la figure 25 des dessins annexés) avec en plus le vérin principal 82 pour commander l'orienta- tion de la machine centrale d'assemblage 30, le vérin de commande des chariots porte-châssis   171   du poste I, le vérin de commande des chariots à noyaux 200 du poste II, le vérin 220 de manipulation des boîtes à noyaux et les moteurs 211, 212 de renversement de ces boîtes au poste III, le vérin 250 de commande des chariots au poste IV, le vérin 92 d'arrêt de la tourelle de la machine cen- trale, les interrupteurs fin de course et de verrouillage A, B, G, D, E, F, G,   H,   J, K, P, Q, R, S, T, U, Y, W,

   X la minuterie 321 pour la commande de l'o- rientation de la tourelle, le système de relais RA et RR, l'interrupteur 278 qui envoie la tension de commande entre les conducteurs 280 et 281, les conduc- teurs 293 et 296 associés aux contacts de relais 283 et 284, les conducteurs de verrouillage 306 et 315 avec les interrupteurs de retenue et de court-circui- tage et retenue 307 et 308, et enfin les conduites déjà citées 276 et   277,   qui servent respectivement à l'arrivée du fluide sous pression et à son échappement. 



   En plus de ces divers dispositifs, déjà connus que montre la figure   24a,   la figure   24b   montre les nouveaux dispositifs prévus par la présente inven- tion ; ainsi, le haut de la figure 24b constitue le prolongement de la partie inférieure du schéma de la figure 24a, les éléments qui sont communs aux deux figures étant désignés par les mêmes signes de référence. Ainsi les circuits électriques de commande des deux figures sont commandés par l'interrupteur pré- cité 278 lequel, lorsqu'il est fermé, relie les conducteurs principaux d'ali- mentation à toute source appropriée de courant, par exemple un circuit   d'éclai-   rage normal à 110 volts.

   Dans la description qui suit on supposera que l'on dispose continuellement, entre les conducteurs de commande 280 - 281, d'un po- tentiel électrique sensiblement constant d'environ 110 volts. 



   Les dispositifs de commande représentés sur la figure 24b et rela- tifs aux nouveaux appareils d'enlèvement et d'abaissement des moules suivant la présente invention ont déjà été expliqués d'une façon générale dans tous leurs détails sauf le relais d'asservissement RK (en haut de la figure   24b).   



   Ce relais RK comporte deux contacts 463 et 464. Le contact   463   coin-- munique avec le circuit de synchronisation de la figure 24b par l'intermédiaire des conducteurs   465   et   466   il sert également à couper à tout moment le circuit de synchronisation (comprenant les conducteurs 306 et 315), sauf si l'enroule- ment du relais RK est excité, c'est-à-dire lorsque le contact   453   est fermé et établit la connexion entre, les deux conducteurs de synchronisation indiqués en 306 et 315 figure 24a. 



   L'excitation de ce relais d'asservissement RK est contrôlée par le contact 444 de l'oeil électrique déjà décrit et qui sert à signaler l'entrée d'un moule assemblé dans la partie supérieure de l'appareil abaisseur de moules 385. L'interrupteur de retenue N" (ou de verrouillage) étant fermé par le vérin 263' du chariot d'enlèvement des moules (figure 8), la fermeture du contact 444 de l'oeil électrique Cl envoie du courant d'excitation dans l'enroulement du relais RK par un circuit dans lequel est inclus le conducteur 467; cette exci- tation ferme les deux contacts   463   et   464   du relais. 



   Le contact fermé   464   shunte le contact   444   de l'oeil électrique CI et assure ainsi le rôle de contact de maintien en conservant l'excitation de l'enroulement du relais RK même après que le contact   444   de l'oeil électrique a été chuté (par suite de l'abaissement d'un moule précédemment reçu dans le chariot de l'appareil abaisseur de moules). Dans ces conditions, le relais RK continue d'être enclenché jusqu'à l'ouverture de l'interrupteur de retenue N" par le vérin 263' au poste V pour préparer l'extraction d'un autre moule   assem-   blé de la machine centrale d'assemblage 30. 



   Fonctionnement de l'appareil d'enlèvement des moules et de l'appa- reil abaisseur de moules de l'installation complète de la figure 1. 



   La façon dont fonctionne l'installation complète d'assemblage des moules comprenant les perfectionnements apportés par la présente invention sera 

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 devenue plus ou moins évidente au cours de la description qui précède des di- vers éléments constitutifs et des organes qui forment cette installation.

   Il convient de noter tout d'abord que les fonctions fondamentales de l'assembla- ge des moules et de la production de pièces de fonderie ne sont guère modifiées par rapport à celles que réalisent les dispositifs de la figure 1 du brevet belge" 
Cependant, grâce aux perfectionnements qu'apporte la présente in- vention et qui concernent plus spécialement les appareils pour l'enlèvement et l'abaissement automatique des moules, certaines restrictions se trouvent supprimées dans le fonctionnement de l'installation initiale en même temps qu'elle bénéficie de divers avantages nouveaux. 



   Il a déjà été souligné que, dans le système original, les servi- ces d'un opérateur étaient nécessaires au poste V pour actionner un palan à moteur utilisé pour soulever les moules assemblés 12, 14 de la voie 260 et les placer sur les chariots vides 33 sur la voie 32 afin de les faire progresser au delà du poste V jusqu'à la zone de coulée du métal. 



   Grâce aux nouveaux dispositifs qui font l'objet de la présente in- vention, il n'est plus nécessaire de prévoir l'opérateur précité au poste V; cet opérateur est complètement remplacé par les appareils mécaniques automati- ques d'enlèvement et d'abaissement des moules, décrits plus haut et dont le fonctionnement sera maintenant considéré du point de vue de leur coordination avec les autres parties de l'installation complète., 
Dans l'exposé du chapitre intitulé " fonctionnement de l'installa- tion représentée figure 1 avant son amélioration suivant la présente invention" il est indiqué qu'une installation de ce genre, dont le rendement industriel est satisfaisant peut, grâce à ces perfectionnements, préparer, assembler et couler des moules à la cadence élevée de   240   par heure,

   et que le temps d'as- semblage nécessaire pour chaque moule est seulement de quinze secondes. 



   Il convient de préciser que toutes les quinze secondes un châssis 11 rempli de sable est introduit dans le bras supérieur de la tête de tourelle 60 au poste I, qu'une boîte à noyau 26 munie d'un noyau complet 15 est intro- duite dans le bras inférieur de la tête de tourelle 60 au poste II, qu'une boite à noyau vide 26 est extraite du bras supérieur de la tête 60 retournée à l'envers de la tourelle au poste III et ensuite tournée à l'endroit et pla- cée sur la voie 187 pour être renvoyée au poste II, qu'un chapeau   14   rempli de sable est introduit dans le bras supérieur vide de la tête de tourelle 60 au poste IV, qu'un moule assemblé 12, 14 est extrait des bras fermés 62,

   61 de la tête de tourelle au poste V pour être transféré à un chariot 33 progres- sant le long de la voie circulaire 32 et enfin qu'un mouvement angulaire de 72  est imprimé à la tourelle de la machine centrale 30 de manière à faire avancer les cinq têtes à bras 60 du poste où elles se trouvent au poste sui- vant, dans le sens de rotation de la tourelle. 



   Il est également exposé dans le chapitre précité que la vitesse de translation des chariots porte-moules le long de la voie principale 32 est choisie (à l'aide d'un' dispositif de réglage 456) de façon que les quinze se- condes précitées soient nécessaires pour faire passer chaque chariot 33 par un point déterminé;

   cela assure la coordination nécessaire de l'alimentation en châssis 12 du dispositif à secousses 46 qui aboutit au poste I, en chariots vides 33 de l'appareil abaisseur de moules 385 placé à proximité du poste V et grâce auquel les moules assemblés 12,   14   sont transférés à ces chariots en vue de l'opération ultérieure de coulée, en chapeaux de moules 14 (provenant de moules coulés) du dispositif à secousses 47 qui aboutit au poste   IV,   et en pièces coulées refroidies 10 (provenant des châssis 12 qui passent au-dessous de la voie 187 qu'empruntent les boîtes à noyaux) du dispositif   à   secousses   45   qui aboutit au point de réception 341 (en passant par le transporteur 340) des pièces finies ou brutes de fonderieo 
Par conséquent,

   toutes les quinze secondes le chariot 262' du mé- canisme manipulateur de la figure 8 est envoyé à droite et accroche avec son cliquet 272' un moule assemblé qui vient d'être amené au poste V par une tête 

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 à bras 60 de la machine centrale d'assemblage 30. En supposant que le chariot 412, 413 de l'appareil abaisseur de moules se trouve dans sa position haute (comme le montrent les figures 10 et 13) et que le compartiment supérieur de l'appareil abaisseur de moules 385 soit vacant, les rayons lumineux B3 et B4 (figure 22) atteignent tous deux les cellules respectives C3 et C4 de manière à maintenir enclenchés les contacts 446 et   447   (figure 24b). 



   L'engagement précité du cliquet 272' du mécanisme d'enlèvement des moules derrière un moule assemblé placé dans les bras de la machine à assembler les moules (en traits mixtes figure 8) est accompagné de la fermeture de l'in- terrupteur fin de course 0 qui produit l'excitation de l'enroulement de gau- che de la soupape ou du distributeur à solénoïde SV5, par l'intermédiaire du conducteur 252. La soupape SV5 produit ainsi l'admission de fluide sous pres- sion, provenant de la conduite en charge 276 et passant par la conduite 268', dans la lumière de droite 268 du vérin   263'o   Cette admission pousse le piston 265 (figure 8) à gauche et ainsi le chariot 262' tire (à l'aide du cliquet 272') le moule accroché 12, 14 et le sort des bras 61,62 de la machine cen- trale.

   Alors que les barreaux latéraux 28 du châssis 12 du moule reposent sur les galets 76 du bras inférieur 61, le fond du châssis 12 est tiré et vient se placer sur les galets supérieurs 390,391 de la voie incurvée 260' d'enlève- ment des moules (figure   7).   



   L'ergot de blocage 397 du cliquet de verrouillage 396 est attiré vers le bas, pendant cette opération, du fait que l'interrupteur fin de course N' a été fermé quand le chariot 262' (figure 8) a commencé à se déplacer vers la droite au début du cycle d'enlèvement du moule. En attirant un autre moule assemblé 12,   14   sur la voie courbe 260' le chariot 262' pousse en aval du nou- veau moule introduit sur la voie les quatre autres moules qui s'y trouvaient déjà.

   En conséquence, le moule de tête de la série de quatre précitée (voir figures 7 et 7a) passe maintenant de l'extrémité de sortie de la voie 260' à l'intérieur du chariot vide de l'appareil abaisseur de moules   3850  Pendant ce mouvement, le poids du moule précédemment porté par les galets 390, 391 de la voie 260' est transféré aux rangées inclinées de galets 421 du chariot 412- 413, sur lesquels reposent les barreaux latéraux 28 du châssis 12 du mule in- troduit (figures 10 et 13). 



   L'extraction précitée d'un nouveau moule 12, 14 de la machine cen- trale d'assemblage et l'introduction simultanée du quatrième moule 12, 14 en aval dans le chariot   412,     413   de l'appareil abaisseur est suivie de la remon- tée de l'ergot de blocage 397 qui revient à sa position de verrouillage. Ce mouvement ascendant de l'ergot 397 est accompagné de la fermeture des contacts de l'interrupteur N'au moment   où   le vérin 263' du mécanisme manipulateur amè- ne le chariot   262'   à sa position extrême droite indiquée en traits pleins fi- gure 8. 



     Entretemps,   le moule de tête 12, 14 roule en avant sur les galets 421 du chariot abaisseur de moules jusqu'à être arrêté par l'organe   4250   En interceptant ainsi le rayon lumineux B2 (figure 21) ce moule entrant fait chuter le contact   445   de la cellule photo-électrique C2. D'après la figure   24b,   on peut voir que cette chute de contact 445 détermine l'excitation de l'enrou- lement de gauche 450 du   solénoide   SV9 par le conducteur   451   et l'interrupteur fin de course   442   fermé,   Maintenant   le distributeur SV9 dirige le fluide sous pression sur la conduite   419'   dans la lumière supérieure (figure 11) 419 du vérin 406 de l'appareil abaisseur de moules.

   Cette admission déplace le piston 407 qui en- traîne vers le bas le chariot 412, 413 de l'appareil, qui porte le moule assem- blé, jusqu'à déposer ce dernier sur les galets fixes inférieurs   426   (figure   14).   



  Ce mouvement descendant ne peut avoir lieu que si le compartiment inférieur de l'appareil est vacant; dans ce cas, le rayon lumineux B5 atteint la cellule photo-électrique C5 (figure 23) et maintient enclenché le contact 448 qui se trouve dans le circuit d'excitation (figure 24b de l'enroulement 450 du   solénoï-   de   SV9.   Si un moule précédemment introduit se trouvait toujours à l'intérieur du compartiment de l'appareil abaisseur de moules le contact 448 serait ouvert et empêcherait l'abaissement précédemment décrit du nouveau moule 12, 14. 

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   Au terme de sa course descendante le chariot 412, 413 actionne (avec son taquet 438) l'interrupteur fin de course 440 (figures 10 et 16) et ferme ainsi un circuit d'excitation de l'enroulement de gauche 470 du   solénoi-   de SVIO; la figure   24b   montre ce circuit qui comprend un conducteur 471. Main- tenante la soupape SV10 produit l'admission de fluide sous pression par la con- duite 432 dans la lumière arrière du vérin   429   qui commande l'écartement des bras 422 (figures   13,  14 et 15).

   Cette admission détermine l'écartement des dits bras 422 et, par suite, l'éloignement des galets   421   portés par ces bras de sous les barreaux latéraux 28 du châssis du moule., de façon que ces barreaux 
28 portent seulement sur les galets fixes inférieurs 426 (figures 15 et 16); cette position écartée des galets 421 est visible sur la figure 15. 



   Lorsque les bras 422 sont ainsi écartés,celui de gauche actionne l'interrupteur fin de course   437   (figure 14) et en fermant les contacts de cet interrupteur il forme le circuit d'excitation de l'enroulement de droite   472   du solénoïde SV9 dont le circuit représenté figure 24b comporte le conducteur   473.   Le distributeur SV9 permet maintenant l'admission de fluide sous pression dans la lumière inférieure 418 (figure 11) du vérin 406 de l'appareil de des- cente des moules, dont le piston produit le mouvement ascendant de l'ensemble du chariot 412, 413. 



   Ce mouvement ascendant se poursuit par les phases successives indi- quées figures 15 et 16. En approchant de son point haut maximum (figure 16) le taquet 438 du chariot rencontre et actionne le bras de l'interrupteur fin de course 439; ce dernier se ferme et établit le circuit d'excitation de l'enrou- lement de droite   474   du solénoïde SV10 (figure 24b) dans lequel est incorporé le conducteur 475; ce circuit ainsi formé détermine, par la conduite 431, 1' admission de fluide sous pression dans la lumière avant du vérin 429. Cette admission actionne le piston 430 qui rappelle les bras 422 et les galets 421 du chariot vers leur position rapprochée (figure 13) dans laquelle les galets 421 sont prêts à recevoir un autre moule assemblé provenant de la voie courbe 260'. 



   Lorsqu'il atteint sa position haute maximum (figures 10 et 13) le chariot   412,     413   ferme (à l'aide de son taquet   438)   l'interrupteur fin de course 442; ainsi l'appareil abaisseur de moules et l'appareil d'enlèvement sont de nouveau en condition de répéter le cycle d'extraction d'un moule de la machine centrale d'assemblage et de livraison, à l'aide de l'appareil abais- seur   385,   d'un autre moule à un chariot vide 33 passant sur la voie 32 au-des- sous du chariot   412,     413   de l'appareil   abaisseuro   
Mais avant que ce nouveau cycle puisse commencer., le moule 12,14 qui vient   d'être   descendu sur un chariot 33 doit être complètement sorti par ce dernier d'au-dessous du bâti 385 de l'appareil abaisseur;

   cette sécurité est assurée par le dispositif à cellule photo-électrique L5 - C5 qui envoie un rayon lumineux B5 en diagonale à travers le compartiment inférieur de l'ap- pareil abaisseur de moules, comme l'indique la figure 230 
Durant son déplacement à travers ce compartiment inférieur, le cha- riot porte-moule 33 se trouve à un tel niveau par rapport aux rangées de galets fixes 426, qu'un moule assemblé 12, 14 porté par ces galets 426 (figures 15 et 16) a son fond inférieur placé approximativement au même niveau que le dessus des barres-supports 369 du chariot (voir également figure 17).

   Par conséquent, les butées 368 d'un chariot vide progressant au-dessous d'un moule 12, 14 ain- si supporté (voir partie droite de la figure 16) rencontrera le bord antérieur interne du châssis 12 du moule de façon à tirer le moule ainsi assemblé et à l'entraîner avec lui, comme l'indique la figure 17 (traits pleins) et la partie gauche de la figure 16. 



   Ainsi, chaque moule assemblé déposé sur les galets inférieurs fixes   426   de l'appareil abaisseur de moules est transféré à un chariot 33 pendant la translation de ce dernier, ce transfert s'effectue par un abaissement progres- sif du bord arrière inférieur du moule au fur et à mesure que le chariot tire le moule (à l'aide des butées 368) le long des galets 426 pour lui faire pren- dre la position indiquée à gauche de la figure 16 où les deux bords avant et arrière du châssis du moule 12 reposent sur le dessus des barres-supports 369      

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Ainsi qu'il a déjà été exposé plus haut en ce qui concerne ce transfert du moule au chariot;

  , il peut être avantageux qu'un galet 426 sur deux présente un profil carré ou tout au moins aplati (non représenté) afin d'empêcher ces galets de tourner et pour qu'au contraire ce soient les barreaux latéraux 28 des moules qui glissent sur les surfaces plates sur lesquelles ils portent, Ce glissement freine le mouvement du moule afin que les galets 426 ne permettent pas au moule qu'ils portent de rouler en avant de lui-même avant que les butées du chariot viennent en contact avec le moule comme il est expliqué plus haut. 



   L'oeil électrique L5 - C5 (figure 23) mentionné plus haut est agen- cé de manière que non seulement il empêche qu'un moule soit abaissé par l'appa- reil alors qu'un moule précédemment abaissé se trouve toujours dans la zone d' action du mécanisme 385, mais il permet en outre le déplacement ininterrompu du train de chariots sur la voie 32, tant que les moules qui viennent d'être assemblés sont introduits dans l'appareil abaisseur à une cadence suffisamment rapide pour que tous les chariots 33 qui défilent sur la voie 32 au-dessous du mécanisme abaisseur 385 soient chargés   à   tour de rôle. 



   A cette dernière phase du fonctionnement participe également le re- lais à temps 454 (figure 24b) commandé par le contact   449   de l'oeil électrique C5 - R5. 



   Le moteur 35' qui assure la translation des chariots sur la voie 32, ayant été démarré en appuyant sur le poussoir   460,   continue à fonctionner sans interruption tant que le relais RD maintient son contact 457 enclenché. 



  L'interrupteur MS étant dans la position "automatique", comme c'est le cas fi- gure 24b, ce contact de maintien reste enclenché tant que le contact 455 du re- lais à temps 454 est fermé, 
Il a déjà été expliqué que ce relais à temps 454 n'ouvre son con- tact   455   que si le contact   449   de l'oeil électrique précité reste enclenché au delà de la période de plusieurs secondes à laquelle le relais à temps a été   réglé.   Ainsi, même si l'oeil électrique représenté figure 23 permet au rayon lumineux B5 d'atteindre la cellule photo=électrique C5 après chaque sortie d'un moule assemblé 12, 14 de l'appareil d'abaissement des moules 385, le mo- teur 35' d'entraînement des chariots continue à fonctionner si, au cours du laps de temps de réglage du relais   454,

     les galets inférieurs 426 de l'appareil 385 reçoivent un autre moule assemblé qui intercepte de nouveau le rayon lumi- neux B5 et libère le contact   449   avant que le contact 455 du relais à temps ait pû s'ouvrir. 



   Si l'on se réfère de nouveau à la figure 23, on voit que le moule 12, 14 est entraîné par le chariot mobile 33 de la position où il est indiqué en traits pleins à la position plus éloignée (traits mixtes) pendant le temps qu9il faut au relais 454 pour ouvrir son contact 455 après son excitation pro- duite par l'intermédiaire du contact   449   de l'oeil électrique ;

   on a constaté également qu'au cours du fonctionnement normal de l'installation l'appareil abaisseur de moules 385 regoit un moule assemblé 12,   14   et le livre aux galets inférieurs fixes 426 avant que le moule précédemment livré ait atteint la po- sition dans laquelle il est représenté en traits mixtes sur la figure 230 
Cela signifie que le moteur 35' d'entraînement des chariots porte- moules fonctionne sans interruption et ne s'arrêtera que si l'appareil 385 qui abaisse les moules sur les chariots 33 ne parvenait pas, pour une raison quel- conque,  à   placer le moule suivant   12,   14 sur un chariot vide 33,qui arrive à sa hauteur,avant que le moule porté par le chariot 33 précédent ait atteint la position que montre la figure 23 en traits mixtes. 



   Bien entendu, pour calculer la temporisation nécessaire au relais à temps 454 pour accomplir cette tâche il conviendra, de préférence d'opérer des essais répétés, jusqu'à l'obtention du résultat recherché. Dans la prati- que il a été constaté qu'une période de temporisation de l'ordre de plusieurs secondes est satisfaisante.

   De plus, si le train circulant sur la voie 32 ve- nait à s'arrêter par suite de l'ouverture précitée du contact   455   du relais à temps, la fermeture de ce contact, qui se produirait ensuite en raison du dép8t 

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 par l'appareil 385 d'un autre moule sur les galets inférieurs fixes 426, c'est- à-dire dans le trajet du rayon lumineux B5 (voir figure 23) déterminerait auto- matiquement le rétablissement du courant d'alimentation du moteur 35' (voir figure 24b) et, par suite, le redémarrage du train de chariots 330 
Dès qu'un moule 12,   14   a été placé sur un chariot vide 33 et sorti par ce dernier de l'appareil abaisseur de moules 385 au-delà de la position indiquée en traits pleins figure 23,

   le dispositif à cellule photo-électrique 
L5 - C5 enclenche les contacts 448 - 449 de la façon décrite plus haut et met le distributeur SV9 et le vérin 406 en condition de déposer un autre moule as- semblé 12,   14   sur les galets inférieurs 426 après que ce moule a entièrement pénétré dans le chariot 412, 413 complètement remonté et que le contact   445   (figures 21 et 24b) a été fermé à   l'aide   du dispositif L2 - C2. 



   En s'engageant dans le chariot de l'appareil abaisseur de moules, le moule 12,14 coupe d'abord le rayon lumineux Bl (figure 21) et, en fermant le contact 444, enclenche le relais de maintien RK (figure 24b), ce qui se   pro-'   duit par l'intermédiaire du conducteur   467   et de l'interrupteur de retenue N" fermé lorsque le dispositif manipulateur 263' se trouve dans sa position la plus éloignée de la machine centrale 30 (figure 8).

   Dans ces conditions,le con- tact 463 du relais RK établit le circuit de retenue 306- 351 de la figure 24a en reliant entre eux les conducteurs 465 - 466 de la figure   24b;   ce circuit produit par le contact 444 continue à subsister jusqu'à ce que le vérin 265' (figure 8) d'enlèvement des moules vienne chercher un autre moule assemblé dans la tête 60 de la machine centrale 30 au poste V, ce qui ouvre l'interrupteur de retenue N" et libère le relais RK dont le contact 463 ouvre le circuit de retenue. 



   On a déjà expliqué dans le brevet belge que le mouvement angulaire de la tourelle de la machine centrale d'assemblage 30 (sur laquelle sont mon- tées cinq têtes à bras 60, comme le montre la figure 1) est obtenu en excitant l'enroulement de gauche 294 du   solénolde   SV1 (voir figure 24a) que le circuit produisant cette excitation est établi par le contact 284 du relais RB lequel, lorsqu'il est enclenché, relie le conducteur 296 au premier conducteur d'ali- mentation 280; et enfin qu9une fois ce circuit établi il ne peut être complété que si tous les divers interrupteurs de retenue et interdépendants des cinq postes (à savoir :

   D - E au poste I, F - G au poste II, W au poste III, S - J au poste IV, les contacts correspondant au poste V et P au vérin de blocage 92 au-dessousde la tourelle) sont fermés afin de relier le conducteur 315 de la figure 24a au deuxième conducteur d9alimentation 281 par l'intermédiaire du conducteur 3160 
Dans l'installation perfectionnée suivant l'invention les contacts de verrouillage du poste V qui doivent être fermés sont les contacts 463 du relais RK (figure 24b) contrôlé par l'interrupteur   N"   (figure 8), et 444 de 1' oeil électrique Cl - Rl (figure 21) ainsi qu'il a déjà été exposé. 



   On peut ainsi constater que cette connexion et l'excitation consé- quente de l'enroulement 294 du solénoïde SVI n'ont lieu que si les dispositifs agencés aux cinq postes I - II - III - IV - V ont totalement achevé leur prépa- ration en vue des mouvements angulaires de 72  successifs de la tourelle de la machine à assembler, par ailleurs, au cas où l'un quelconque des cinq postes ne parviendrait pas à achever sa préparation complète avant ce mouvement angu- laire, cette excitation serait retardée même si toutes les autres parties de l'installation étaient prêtes et en attente.

   Cependant, dès que tout est prêt le circuit de verrouillage (à droite de la figure 24a) excite l'enroulement 294 du   solénoide   SVI et la tige de ce dernier est attirée à gauche, ce qui produit l'admission de fluide sous pression par la conduite 89' dans la lumiè- re 89 du vérin d'orientation 82 (partie inférieure de la figure 24a) et le dé- placement en sens horaire de la tourelle de la machine centrale d'assemblage (qui porte les cinq têtes à bras 60 de la figure 1) sur un angle de 72 . 



   Chaque mouvement angulaire d'orientation de la tourelle extermine la fermeture de l'interrupteur limiteur A associé au vérin 82, comme le mon- tre la figure 24a. Cette fermeture du contact A enclenche le relais RA par 1' intermédiaire du conducteur 320, ce qui ferme le contact 293 à l'aide du premier 

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 conducteur d'alimentation 2800 Par conséquent, le courant circule maintenant en direction de l'enroulement de droite de chaque solénoïde SV1, SV2,   SV3,   SV4 et   SV7   (figure 24a), ce qui entraîne les conséquences exposées dans le brevet belge. 



   En même temps, le conducteur 293 maintenant alimenté envoie du courant dans l'enroulement de droite 478 du solénoïde SV5 par l'entremise d' un circuit que montre la partie droite de la figure 24b et qui comprend égale- ment le conducteur 479. Le distributeur du solénoïde SV5 envoie maintenant du fluide sous pression par la conduite 269' dans la lumière de gauche 269 (fi- gure 8) du vérin 263' du mécanisme manipulateur. Cette admission pousse le piston 265 du chariot 262' vers la droite (figure 8) dans le but de placer le cliquet 272' derrière le moule assemblé 12,   14   qui vient d'être amené au pos- te V par le mouvement angulaire d'orientation de la tourelle.. 



   Ainsi, un nouveau cycle d'enlèvement de moule et d'abaissement de moule, répétant celui qui a été décrit en détail plus haut, se produit. Atten- du que ce cycle répété est exactement identique au premier, il est inutile d' en décrire les diverses phases ici; il suffit de souligner que ces phases soit une reproduction exacte de celles qui se sont déroulées dans le premier cycle déjà décrit. 



   Le mécanisme automatique qui assure l'enlèvement et l'abaissement des moules suivant l'invention sert ainsi à extraire de la machine centrale d'assemblage 30 les moules assemblés 12, 14 qui sont successivement amenés par cette machine au poste V; ensuite, ce mécanisme fait avancer le moule ainsi extrait sur la voie 260' et, par suite, l'engage dans l'appareil abais- seur 385; de plus, le mécanisme dépose le moule sur un chariot vide 33 pas- sant sur la voie 32 au-dessous de l'appareil abaisseur de moules 385.

   En ou- tre,la nouvelle disposition décrite permet de faire progresser continuellement le train de chariots à moules 33 sur la voie 32, tant que les opérations préci- tées se déroulent avec une rapidité suffisante pour que tous les chariots 33 soient chargés de moules assemblés; toutefois, si un retard venait à se produi- re dans cette dernière opération, le relais à temps 454 (figure 24b) opérant conjointement à l'oeil électrique L5 - C5 (figure 23) couperait l'alimentation du moteur 35' d'entraînement du train de chariots 33 et éviterait que l'un quelconque de ceux-ci puisse passer au-dessous du mécanisme 385 sans prendre un moule en charge. 



   Attendu que chaque moule assemblé 12, 14 est ainsi porté par un chariot 33 dès le passage de celui-ci au-dessous de l'appareil 385 (comme 1' indique en traits pleins la figure 16) on place les deux pinces 19 (figures 4 et 5) sur les pattes 20 aux deux extrémités du moule dans le but de solida- riser rigidement le chapeau 14 du moule au châssis 12. 



   Les éléments constitutifs du moule étant ainsi solidement assemblés entre eux, chaque moule assemblé quitte le poste V et s'engage dans la zone de coulée (à gauche de la figure 1) où le métal en fusion est coulé dans le moule de la même façon que celle décrite dans le brevet belge. 



   Autres installations auxquelles les perfectionnements de l'inven- tion peuvent être avantageusement appliqués. 



   Dans l'installation représentée figure 1 la coulée du métal dans chaque moule assemblé 12, 14 s'effectue suffisamment avant que le chariot 33 qui le porte atteigne le dispositif à secousses 47 des chapeaux pour que le métal en fusion puisse se solidifier à un degré permettant d'enlever les pin- ces d'extrémité 19 (voir figures 3, 4 et 5) et de soulever le chapeau   14,   ainsi libéré, du châssis 12; ce soulèvement peut être assuré à l'aide d'un palan à moteur (non représenté), c'est-à-dire actionné par le même opérateur qui place manuellement chaque chapeau 14 sur le dispositif à secousses 47 qui leur est destiné et dont le couloir d'évacuation   241   aboutit à la machine 240 à remplir les chapeaux. 



   La voie extérieure et principale 32 pour le transport des chariots porte-moules 33 (figure 1) s'ouvre à l'endroit du dispositif à secousses 47 des chapeaux et se prolonge sous forme d'une boucle de refroidissement (dési- 

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 gnés en 360 figure 1 A du brevet belge) le long de la partie de voie que les chariots 33 empruntent avant de repasser à c8té du dispositif à secousses 47 sur leur trajet aboutissant au mécanisme 35 d'entraînement des chariots et en- suite au mécanisme 45 d'éjection des pièces coulées;

   au-dessus de la partie retour de cette boucle de refroidissement est   agenuée   une certaine longueur de voie (désignée en 362 figures LA, 8, 9 et 10 du brevet belge) agencée de maniè- re à soulever les chapeaux 14 pour les séparer des châssis 12 placés sur les chariots 33 en mouvement et à diriger ces chapeaux ainsi séparés vers le dis- positif 47 de secouage des chapeaux, sans aucune intervention de l'opérateur. 



   En résumé, la technique adoptée et les dispositifs décrits ici présentent une grande utilité pratique et, par conséquent, les réalisations par- ticulières du mécanisme d'enlèvement et d'abaissement des moules qui sont dé- crits ici doivent être considérées davantage à titre d'exemple que d'une maniè- re restrictive. 



   On peut constater que l'invention améliore le rendement et réduit le nombre d'opérateurs nécessaires pour assurer la marche d'une installation complète d'assemblage de moules, du genre mécanisé, considéré ici; que les perfectionnements apportés par l'invention se traduisent par des dispositifs qui peuvent être incorporés aux mécanismes d'enlèvement des moules au poste 
V pour agir sur chaque moule assemblé débité par la machine centrale d'assem- blage à ce poste, de façon, premièrement, à extraire automatiquement le moule de la machine et à le faire pivoter horizontalement sur 90 , puis à placer au- tomatiquement-le moule sur un chariot vide s'approchant du poste V sur la voie extérieure qui assure le transfert de ce chariot jusqu'à la zone de coulée de l'installation;

   que ces nouveaux dispositifs d'enlèvement et d'abaissement des moules sont agencés de telle sorte que chaque moule assemblé débité par la ma- chine centrale d'assemblage au poste V est extrait de la machine et abaissé sur un chariot transporteur d'une manière entièrement automatique sans néces- siter le concours d'aucun personnel à ce poste; que ces nouveaux dispositifs sont conjugués aux moyens d'entraînement des chariots de l'installation de telle sorte que tout retard ou arrêt éventuel dans le placement précité de moules assemblés sur les chariots vides s'approchant du poste V produit l'ar- rêt automatique de la totalité du train de chariots jusqu'à ce que le débit reprenne normalement,ce qui remet le train en marche;

   et enfin, que l'inven- tion apporte d'autres combinaisons de commandes qui facilitent la progression des éléments constitutifs des moules durant la totalité du cycle d'assemblage de moules et de production de pièces de fonderie à travers l'ensemble de l'ins- tallation. 



   Par conséquent, les perfectionnements qui caractérisent l'invention offrent de nombreuses possibilités d'adaptation et ne doivent pas être considé- rés comme étant limités au seul mode particulier de réalisation représenté sur les dessins annexés et décrits ci-dessous à titre d'exemple. 



    REVENDICATIONS.   

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Claims (1)

  1. 1. Installation qui comporte une machine à assembler les moules dans laquelle à un premier poste ou poste à châssis des châssis de moules sont suc- cessivement introduits puis tournés sens dessus-dessous dans la machine, et dans laquelle des chapeaux de moules sont successivement introduits, à un autre poste ou poste à chapeaux, chaque chapeau étant réuni à un châssis retourné de manière à obtenir un moule assemblé que la même machine transfère à un autre poste dit poste d'enlèvement des moules, une voie qui entoure la machine précitée, des chariots à moules sur cette voie, ces chariots formant ensemble un train, ainsi que des moyens pour faire progresser ce train de chariots tout autour de la voie dans un sens tel que les chariots vont du poste d'enlèvement des moules au pos- te à chapeaux et de là au poste à châssis,
    pour revenir ensuite au poste d'en- lèvement des moules, ainsi qu'il est décrit dans le brevet belge déposé le 12 décembre 1951 sous le n 396.756, cette installation comportant, en outre, un appareil d'enlèvement des moules agencé au poste d'enlèvement des moules dans le but d'extraire de la machine précitée chacun des moules assemblés qu'elle débite à ce poste et également pour diriger chaque moule ainsi extrait vers un emplacement situé au-dessus de la dite voie et des chariots porte-moules qui <Desc/Clms Page number 26> y circulent,
    ainsi qu'un appareil abaisseur de moules placé au-dessus de cette voie à l'emplacement précité en vue de recevoir chacun des moules ainsi trans- férés depuis l'appareil d'enlèvement des moules et de faire descendre le moule ainsi reçu sur l'un des chariots porte-moules afin que ce dernier l'éloigne du poste d'enlèvement des moules et le dirige, prêt à recevoir la coulée de métal, vers le dit poste à chapeaux.
    2. Installation suivant la revendication 1, dans laquelle un moyen est prévu pour que l'extraction, le transfert et l'abaissement des moules s' opèrent automatiquement.
    3. Installation suivant l'une ou l'autre des revendications 1 et 2,dans laquelle une voie d'enlèvement des moules est prévue au poste de même désignation à l'endroit où les mules assemblés sortent de la machine tandis que la sortie de cette voie communique avec l'appareil abaisseur de moules à l'emplacement précité qui surmonte la voie à chariots.
    4. Installation suivant la revendication 3, dans laquelle un méca- nisme manipulateur est prévu pour extraire de la machine chacun'des moules as- semblés qui parviennent dans cette machine au poste d'enlèvement des moules et pour engager chaque moule extrait sur l'extrémité d'entrée de la voie d'enlè- vement précitée, de manière à pousser en aval de cette voie tous les moules assemblés précédemment placés sur cette voie et à faire quitter l'extrémité de sortie de cette voie au moule de tête pour l'engager dans l'appareil abaisseur de moules.
    5. Installation suivant l'une ou l'autre des revendications 3 et 4, dans laquelle la voie d'enlèvement est agencée de manière à placer chacun des moules qu'elle transporte à l'emplacement précité de son extrémité de sor- tie et sensiblement en alignement axial avec le sens de déplacement des cha- riots porte-moules qui circulent sur la voie à chariots au-dessous de cet em- placement.
    6. Installation suivant l'une ou l'autre des revendications 3 à 5, dans laquelle la voie d'enlèvement peut recevoir plusieurs des dits moules ex- traits de la machine, placés bout à bout et elle décrit une courbe d'environ 90 .
    7. Installation suivant l'une ou l'autre des revendications 4 à 6, dans laquelle des dispositifs de blocage sont prévus à la sortie de la voie d'enlèvement et ces dispositifs empêchent normalement que le moule de tête passe de la voie à l'appareil abaisseur de moules, ainsi que des moyens com- mandés par le mécanisme manipulateur pour libérer les dits dispositifs de blo- cage chaque fois que le mécanisme manipulateur transfère un nouveau moule as- semblé de la machine à la voie d'enlèvement, afin de dégager la voie pour pro- duire simultanément le passage du moule de tête de l'extrémité de sortie de la voie à l'intérieur de l'appareil abaisseur de moules.
    Installation suivant l'une ou l'autre des revendications 3 à 7, dans laquelle l'appareil abaisseur de moules comprend un bâti, un chariot porte-moule mobile verticalement à l'intérieur du dit bâti entre une position supérieure qui le place au niveau de l'extrémité de sortie de la voie d'enlè- vement de manière à pouvoir recevoir de cette voie un moule assemblé, et une position inférieure pour permettre de déposer le moule ainsi reçu sur l'un des dits chariots porte-moules circulant sur la voie à chariots, ainsi que des moyens pour déplacer ce chariot entre les dites positions supérieure et inférieure 9.
    Installation suivant la revendication 8, dans laquelle le cha- riot à déplacement vertical est muni de rangées gauche et droite de galets latéraux destinées, lorsque le chariot se trouve dans sa position supérieure, à recevoir un moule assemblé qui s'engage sur les galets en quittant l'extré- mité de sortie de la voie d'enlèvement et, lorsque le chariot se trouve dans sa position inférieure, à permettre au-dessous du moule ainsi descendu de s' appuyer sur le dessus d'un chariot porte-moule circulant sur la voie à cha- riots. <Desc/Clms Page number 27>
    10. Installation suivant la revendication 9, dans laquelle les rangées de galets précitées sont inclinées vers le bas à partir d'une premiè- re extrémité du chariot à déplacement vertical qui vient buter contre l'ex- trémité de sortie de la voie d'enlèvement, une butée étant prévue dans le chariot près de son extrémité opposée à cette voie de façon qu'à l'arrivée d' un moule à peu près au centre du chariot cette butée arrête ce moule pendant son déplacement sur les rangées gauche et droite inclinées vers le bas des galets porte-chariots.
    11. Installation suivant l'une ou l'autre des revendications 9 et 10, dans laquelle les rangées gauche et droite de galets peuvent supporter le châssis du moule à l'aide de barreaux latéraux gauche et droit prévus le long des cotés du châssis du moule et qui se déplacent sur les dites rangées gauche et droite de galets.
    12. Installation suivant l'une ou l'autre des revendications 9, 10 et 11, dans laquelle des moyens, commandés par l'arrivée du chariot à dé- placement vertical dans sa position inférieure, sont prévus pour écarter les dites rangées de galets latéralement afin de les éloigner du moule que ce chariot vient d'abaisser, ainsi que des moyens commandés par cet écartement pour déterminer le retour du chariot vers sa position supérieure, et enfin des moyens commandés par le déplacement de ce chariot vers sa position supé- rieure pour rappeler les rangées de galets vers leur position rapprochée ori- ginale dans laquelle elles sont prêtes à recevoir un autre moule provenant de la voie d'enlèvement.
    13. Installation suivant l'une ou l'autre des revendications 11 et 12, dans laquelle le bâti de l'appareil abaisseur enjambe la voie à cha- riots porte-moules et s'élève au-dessus de cette voie jusqu'à l'extrémité de sortie de la voie d'enlèvement précitée, des rangées fixes, droite et gau- che, de galets étant montées à l'intérieur des parties latérales inférieures de ce bâti, à un niveau légèrement supérieur à celui des dites rangées de ga- lets du chariot lorsque ce dernier occupe sa position inférieure, l'agencement étant tel que les galets fixes des rangées fixes alternent avec les galets des rangées montées sur le chariot, de telle sorte qu'en abaissant le chariot jus- qu'à sa position inférieure les barreaux latéraux du châssis du moule sont transférés des galets mobiles du chariot aux galets fixes du bâti.
    14. Installation qui comporte une machine à assembler les moules dans laquelle à un premier poste ou poste à châssis des châssis de moules sont successivement introduits puis tournés sens dessus-dessous dans la machine, et dans laquelle des chapeaux de moules sont successivement introduits, à un autre poste ou poste à chapeaux, chaque chapeau étant réuni à un châssis re- tourné de manière à obtenir un moule assemblé que la même machine transfère à un autre poste dit poste d'enlèvement des moules, une voie qui entoure la machine précitée, des chariots à moules sur cette voie, ces chariots formant ensemble un train, ainsi que des moyens pour faire progresser ce train de chariots tout autour de la voie dans un sens tel que les cbariots vont du pos- te d'enkèvement des moules au poste à chapeaux et de là au poste à châssis,
    pour revenir ensuite au poste d'enlèvement des moules, ainsi qu'il est décrit dans le brevet belge déposé le 12 décembre 1951 sous le n 396.756., dans la- quelle installation, chaque châssis comporte un barreau de support extérieur s'étendant le long de son côté gauche et un autre barreau de support s'éten- dant le long de son coté droit et dans laquelle sont prévus un bâti enjambant la voie à chariots et s'étendant vers le haut à partir de celle-ci jusqu'à 1' extrémité de sortie d'une voie d'enlèvement,un chariot porte-moules dans le dit bâti, mobile entre une position supérieure et une position inférieure et muni de rangées droite et gauche, de galets latéraux, agencées, lorsque le chariot se trouve dans la position supérieure,
    pour recevoir un moule assemblé pouvant passer de la voie d'enlèvement dans le chariot de façon que les bar- reaux latéraux de gauche et de droite roulent sur les dites rangées de gauche et de droite de galets et agencées, lorsque le chariot se trouve dans sa posi- tion inférieure, pour disposer le moule avec le fond de son châssis à proximi- té de la partie supérieure d'un chariot à moules se déplaçant le long de la voie à chariots,des rangées de gauche et de droite des galets fixes montées <Desc/Clms Page number 28> dans les parties latérales inférieures du bâti à un niveau légèrement au-dessus de celui de la rangée de galets de chariots, lorsque ceux-ci se trouvent dans leur position inférieure,les divers galets des rangées de galets fixes se trouvant entre les galets individuels des rangées de galets du chariot,
    en sor- te que l'abaissement du dit chariot vers sa position inférieure a pour effet de dégager les barreaux latéraux de gauche et de droite du châssis de moule des galets des rangées de galets du chariot, de façon que ces galets soient supportés par les rangées de galets fixes, des moyens sensibles à l'arrivée du dit chariot à sa position inférieure pour écarter latéralement les rangées de galets du chariot des barreaux latéraux du châssis de moule abaissé, des moyens sensibles à cet écartement pour ramener le dit chariot à sa position su- périeure, et des moyens sensibles au déplacement du dit chariot vers sa posi- tion supérieure pour ramener les rangées de galets du chariot dans leur posi- tion initiale non écartée, où elles sont prêts à recevoir un autre moule de la voie d'enlèvement précitée.
    15, Installation suivant l'une ou l'autre des revendications 13 et 14, dans laquelle les rangées gauche et droite de galets fixes sont toutes deux inclinées vers le bas dans le sens de déplacement des chariots porte-mou les, de manière que le bord inférieur avant de chaque moule soit plus proche du dessus du chariot porte-moule qui se trouve au-dessous de lui que le bord inférieur arrière, lorsque le moule est supporté par les dits galets fixes.
    16. Installation suivant la revendication 15, dans laquelle des butées font saillie vers le haut sur la partie avant supérieure de chaque por- te-moule, de telle sorte que, pendant la translation d'un chariot au-dessus d'un moule supporté par les rangées de galets fixes, ces butées s'engagent derrière le bord inférieur avant du moule pour tirer le moule en avant, en' même temps que le chariot en mouvement le long des dites rangées de galets afin de sortir le moule du bâti et de le placer complètement sur le chariot en ques- tiono 17.
    Installation suivant l'une ou l'autre des revendications 7 à 16, dans laquelle au terme de l'abaissement de chaque moule, des moyens permet- tent de libérer le moule du chariot et de renvoyer ce dernier à sa position supérieure où il est prêt à recevoir un autre moule assemblé, d'autres moyens étant prévus pour que, dès que le premier moule porté par un chariot a été com- plètement sorti du bâti, le chariot contenant un nouveau moule effectue sa cour- se descendante jusqu'à sa position inférieure dans laquelle ce nouveau moule est déposé sur un chariot suivant du train.
    18. Installation suivant la revendication 17, comprenant un premier dispositif de commande actionné par l'entrée totale du dit nouveau moule assem- blé dans le chariot à déplacement vertical, un deuxième dispositif de commande actionné par le premier moule lorsqu'il est complètement sorti du bâti sur un chariot du dit train, ainsi qu'un moyen commandé par l'actionnement à la fois des premier et deuxième dispositifs de commande précités pour faire descendre le chariot contenant le nouveau moule assemblé jusqu'à sa position inférieure et le déposer ensuite sur le chariot suivant du dit train de chariots porte- mouleso 19.
    Installation suivant l'une ou l'autre des revendications 16, 17 et 18, dans laquelle un moyen est prévu pour interrompre le fonctionnement des dispositifs qui assurent la marche du train et pour arrêter ce dernier lorsque le nouveau moule n'est pas déposé sur un chariot de ce train.
    20. Installation suivant l'une ou l'autre des revendications 16 à 19; dans laquelle un dispositif de commande actionné par la présence d'un mou- le dans la partie inférieure du bâti, agit sur des moyens qui déterminent la descente du chariot contenant un nouveau moule jusqu'à sa position inférieure, dès que le premier moule a été complètement sorti du bâti sur un chariot du train, et un moyen actionné par ce dispositif de commande et comprenant un dis- positif à temporisation pour interrompre le fonctionnement du moteur d'entrai- nement des chariots et arrêter le train précité si, au bout d'une période de temps déterminée faisant suite à la sortie totale du premier moule du bâti pré- cité,
    le nouveau moule précité n'est pas descendu par le chariot dans la partie <Desc/Clms Page number 29> inférieure du bâti pour qu'il soit prêt à être déposé sur le chariot suivant du train précité.
    21o Installation suivant la revendication 4, dans laquelle le méca- nisme de manipulation comporte un chariot manipulateur placé à l'extrémité d' entrée de la dite voie d'enlèvement et qui peut se déplacer entre une position dans laquelle le chariot accroche un moule assemblé amené par la machine au poste d'enlèvement des moules et une position d'extraction dans laquelle le chariot a tiré le moule ainsi accroché hors de la machine sur la voie d'enlève- ment, de manière à faire avancer simultanément,en aval de ce moule et le long de cette voie d'enlèvement, d'autres moules assemblés qui s'y trouvent déjà, ce qui pousse le moule de tête et le fait passer de l'extrémité de sortie de cette voie à l'intérieur du chariot de l'appareil abaisseur,
    un premier dispo- sitif de commande actionné lorsque le chariot manipulateur occupe la première position précitée, un deuxième dispositif de commande actionné lorsqu'un moule précédemment placé dans l'appareil abaisseur a été abaissé par cet appareil jusqu'à la position inférieure du chariot, ainsi que des moyens commandés par l'actionnement des deux dispositifs de commande précités pour renvoyer le cha- riot manipulateur dans sa première position.
    22. Installation suivant l'une ou l'autre des revendications 3 à 21, dans laquelle la machine comporte une tourelle rotative munie de disposi- tifs d'orientation qui font déplacer angulairement la tourelle d'un angle cor- respondant à l'écart séparant les postes, ce déplacement se produisant après chaque réception par la machine d'un châssis et d'un chapeau de moule, un circuit à asservissement réciproque étant prévu dont l'agencement est tel qu' il permet aux dits dispositifs d'orientation de la tourelle de ne fonctionner qu'après qu'un moule assemblé a été complètement extrait de la machine à as- sembler et placé'sur la voie d'enlèvement- et qu'un autre moule assemblé a été poussé de 1' extrémité de sortie de la voie d'enlèvement à l'intérieur du chariot abaisseur de moules. en annexe 13 dessins.
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