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PERFECTIONNEMENTS APPORTES AUX PROCEDES ET AUX INSTALLATIONS DE
FONDERIE.
L'invention est relative à la préparation et à l'assemblage de moules de fonderie et elle concerne, plus spécialement, un procédé, des dis- positifs et une installation pour préparer et assembler des moules tels que ceux utilisés pour couler des accessoires tels que des raccords (coudes ou autres) pour des tuyaux de descente ou autres ainsi que d'autres pièces mé- talliques creuses ou pleines.
Elle a pour but, surtout, de préparer et d'assembler des moules d'une manière plus rapide et plus efficace que cela n'a été possible jusqu' ici, d'augmenter le rendement en pièces coulées sur une aire de fonderie ayant une surface donnée, de réduire le temps et le travail nécessaires pour assem- bler les parties constitutives des moules, d'écarter la limitation de la vi- tesse de production des pièces coulées qui, auparavant, était imposée par ce temps et ce travail et de réaliser un cycle continu pour l'assemblage des moules et par lequel une coulée à vitesse élevée devient possible.
Les opérations pour la préparation et l'assemblage des moules sont coordonnées de manière telle que la majeure partie de celles-ci puissent être exécutées mécaniquement et d'une manière plus ou moins automatique sans que des manipulations manuelles et difficiles aient à intervenir de sorte que des connaissances ou qualifications particulières, de la part du personnel, ne sont pas nécessaires.
L'agencement de l'installation nécessaire à l'assemblage des mou- les est tel que les opérations nécessaires à cet effet puissent se faire auto- matiquement et d'une manière certaine avec un minimum de surveillance de la part du personnel.
Un but plus spécifique de l'invention est de rendre inutile le soulèvement manuel des flasques lourds du moule avant d'introduire, dans le châssis de moulage et son chapeau, le .sable dans lequel le modèle de la piè-
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ce à couler est formé par refoulement, de former le noyau (s'il est utilisé) et de placer celui-ci dans la cavité du modèle formée dans le châssis, de placer le chapeau chargé de sable sur le châssis ainsi préparé, d'amener le moule ainsi assemblé à une position pour laquelle le métal fondu peut être versé dans ce moule à l'aide d'une poche de coulée, de scinder le moule en ses parties constitutives et ensuite d'enlever la pièce moulée et solide hors de ces parties et de rendre lesdites parties, y compris le châssis, le chapeau, la boite de noyau et le sable,
utilisables pour.un ré-emploi pour la prépa- ration et l'assemblage d'un nouveau moule.
D'autres particularités et avantages apparaîtront au cours de la description plus détaillée donnée ci-dessous du procédé et de l'installa- tion en question.
Les dessins ci-annexés montrent, à titre d'exemple, un mode de réalisation d'une installation convenant à la mise en oeuvre de l'invention.
La figure 1 montre, en plan schématique, une installation établie selon l'invention, cette installation comprenant une machine d'assemblage cen- trale entourée de cinq postes coopérant entre-eux pour alimenter cette machine avec des flasques de châssis et des flasques de chapeau remplis de sable ainsi que des noyaux en sable vert ou maigre, cette machine débitant des moules as- semblés prêts pour la coulée du métal.
La figure 2 montre un schéma simplifié des opérations qui ont lieu aux cinq postes susdits qui coopèrent avec la machine d'assemblage centra- le.
La figure 3 montre, en perspective, un coude pour tuyau que 1' on peut couler dans 'un moule assemblé dans l'installation de la figure 1, ce coude étant seulement une des multiples pièces (pleines ou creuses), ayant les dimensions et formes les plus diverses, que l'on peut obtenir avec des mou- les assemblés conformément à l'invention;
La figure 4 montre, en perspective, les parties séparées d'un mou- le, pour couler deux coudes analogues à ceux de la figure 3.
Les figures 5 et 6 montrent, respectivement en perspective et en coupe verticale selon 6-6 figure 5, l'ensemble du moule comprenant le châs- sis, le noyau et le chapeau de la figure 4, ce moule étant prêt pour la cou- lée.
La figure 7 montre, en coupe suivant 7-7 figure 5, la partie supé- rieure du châssis et l'intérieur du noyau quand ce dernier repose dans la ca- vité du moule.
La figure 8 montre, en plan et à plus grande échelle, la machine d'assemblage centrale de la figure 1 ainsi que certains détails des cinq sé- ries de bras propres à recevoir le châssis et la boite de noyau et faisant par- tie de la machine.
La figure 9 montre, en élévation depuis la ligne brisée'9-9 de la figure 8, la tourelle centrale et une série de bras en vue en bout ainsi que deux autres séries de bras vues de côté.
La'figure 10 montre, en coupe transversale suivant 10-10 figure 8, le mécanisme régulateur de vitesse pour un des moteurs de commande des bras.
Les figures 11, 12 et 13 montrent, à une échelle encore plus gran- de et respectivement en coupe verticale suivant 11-11 figure 8, en partie en coupe suivant 12-12, figure 11 et en partie en plan et en coupe suivant 13-13 figure 11, deux moteurs hydrauliques pour rapprocher et écarter les bras d'une série et pour faire tourner la tête portant ces bras, ainsi que le mécanisme hydraulique par lequel la tourelle de la machine d'assemblage est mise en ro- tation et arrêtée.
Les figures 14 et 15 montrent, respectivement en vue en bout de- puis 14-14 figure 11 et en coupe selon 15-15 sur les figures 11 et 15, le sup- port des bras et les crémaillères par lesquelles les bras, qui reçoivent le
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flasque supérieur, le flasque inférieur et la boîte à noyau pour chaque tête de tourelle, sont rapprochés et écartés, la figure 15 étant une coupe faite à travers le pignon entraîné par le moteur et à travers les crémaillères.
La figure 16 montre, en plan, le flasque supérieur ou chapeau d' un moule typique qui' peut être assemblé automatiquement par la machine établie conformément à l'invention.
La figure 17 montre, en coupe suivant 17-17 figure 16, le flas- que supérieur ou chapeau de ce moule.
La figure 17a montre, semblablement, le flasque inférieur ou châs- sis dudit moule, sur lequel le chapeau est posé pendant l'assemblage.
La figure 18 montre, en coupe suivant 18-18 figure 16, une par- tie du chapeau du moule.
La figure 18a montre, semblablement, une partie du châssis du moule.
La figure 19 montre, en coupe suivant 19-19 figure 11, un des rouleaux portant le flasque ou châssis principal et la boite à noyau, ces rou- leaux faisant partie de chaque bras de la tête de tourelle.
Les figures 20 et 21 montrent, respectivement en coupe longitu- dinale suivant 20-20 figure 11, un des galets montés sur ressort qui vient se loger dans une encoche correspondante de chaque flasque (châssis ou boite de noyau) porté par les bras de la tête de tourelle, la figure 21 montrant égale- ment deux sériex de rouleaux destinés à supporter le châssis principal et éta- blies respectivement au-dessus et en-dessous dudit châssis.
La figure 22 montre, en coupe suivant 22-22 figure 38, comment les galets montés sur ressorts'viennent s'engager dans les encoches correspon- dantes des barreaux latéraux de chaque châssis inférieur ou de la boite du noy- au qui est supporté par les bras susdits.
La figure 23 montre, en coupe suivant 23-23 figure 11, un des guides latéraux qui permettent à chaque bras, destiné à recevoir le châssis ou la boîte de noyau, de coulisser dans son support qui fait partie de la tête de tourelle.
La figure 24 montre, en vue par dessous depuis 24-24 figure 11, comment chaque mouvement de rotation de la tourelle de la machine d'assemblage est arrêté et comment le mouvement de retournement de chaque bras est limité d'une manière similaire.
Les figures 25,26 et 27 montrent, respectivement en plan, en coupe suivant 26-26 figure 25 et en coupe suivant 27-27 figure 25, une boîte- de noyau qui est introduite dans la machine d'assemblage au poste désigné par IV survies figures 1 et 2.
La figure 28 montre, en coupe suivant 28-28 figure 41, comment chaque boîte de noyau portée par les bras de la machine d'assemblage est tenue dans celle-ci à l'aide des galets montés sur ressorts, dont question ci-des- sus, ces galets venant s'engager dans des encoches correspondantes des bar- reaux latéraux de la boîte.
.Les figures 29,30 et 31 montrent, respectivement en coupe suivant 29-29 dans les figures 8 et 11, en coupe suivant 30-30 figure 29 et en coupe selon 31-31 figure 29, le distributeur hydraulique rotatif par lequel les cinq paires de moteurs hydrauliques sont alimentées avec du liquide sous pression, ces paires de moteurs étant adjointes respectivement aux cinq séries de bras de la tourelle tournante qui servent à la manoeuvre du châssis et de la boîte de noyau.
Les figures 32 et 33 montrent, respectivement en élévation depuis 32-32 sur la figure 8 ou 11-et en élévation partielle et coupe partielle sui- vant 33-33 figure 32, comment les deux distributeurs hydrauliques, établis à proximité de chacun des cinq emplacements des-têtes de tourelle, sont action-
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nés par la rotation de la tourelle pour commander le rapprochement, l'écarte- ment et'le retournementdes séries de bras respectifs quand celles-ci s'appro- chent ou s'écartent des endroits où se trouvent les différents postes:
Les figures 34 et 35 montrent, en coupe schématique, les parties internes du distributeur quand le tiroir de celui-ci occupe sa position haute ou de marche dans un sens (figure 34) ou sa position basse ou de marche en sens inverse (figure 35).
Les figures 36a-b-c-d-e montrent des schémas de fonctionnement pour indiquer comment les bras de tourelle avec les parties constitutives du moule que ces bras supportent sont déplacées successivement depuis le poste I au poste IV, au poste V, au poste II et au poste III de l'installation mon- trée sur les figures 1 et 2.
La figure 37 montre, en élévation depuis 37-37 sur la figure 33 et en développement, le contour complet de la base de la tourelle pour montrer comment les cames, qui servent à la fermeture des bras ainsi que les rainures ou gorges pour le retournement des bras sont constituées aux et entre les en- droits où se'trouvent les cinq postes.
La figure 38 montre, d'une manière schématique et simplifiée et en coupe suivant 38-38 figure 1, comment fonctionne le dispositif servant à la mise en place du châssis sur les bras au poste I de l'installation de la fi- gure 1.
La figure 39 montre, en coupe suivant 39-39 figure 38, comment chaque châssis rempli de sable roule sur des rouleaux latéraux pour se rappro- cher des bras de la machine d'assemblage au poste I.
La figure 40 montre, schématiquement, un des trois interrupteurs électriques, normalement ouverts, qui font partie du dispositif de la figure 38 établi au poste 1.
La figure 41 montre, d'une manière schématique et simplifiée et en coupe suivant 41-41 figure 1,le dispositif pour le chargement de la boite de noyau au poste IV de la machine d'assemblage de l'installation en question.
La figure 42 montre, en coupe suivant 42-42 figure 1, comment chaque boite portant le noyau roule sur des rouleaux latéraux pour se rappro- cher des bras de la machine d'assemblage au poste IV.
La figure 43 montre, en plan, le mécanisme pour décharger les bras et pour retourner la botte de noyau au poste V de l'installation de la figure 1.
La figure 44 montre, partie en vue en bout et partie en éléva- tion, le mécanisme de retournement de la figure 43 vu depuis 44-44 sur les fi- gures 1 et 43.
La figure 45 montre, en vue en bout depuis 45-45 figure 44, une des deux plateformes et la table de retournement placée sur celle-ci.
La figure 46 montre, en élévation depuis 46-46 figure 43, les dispositifs de réglage de la vitesse des moteurs hydrauliques qui commandent le mécanisme de retournement.
La figure 47 montre, en coupe suivant 47-47 figure 43, le chariot, actionné par le cylindre, et son support.
La figure 48 montre, schématiquement, un des interrupteurs élec- triques, normalement ouverts, qui font partie du mécanisme de retournement des figures 43 à 45, établi au poste V.
. La figure 49 montre, d'une manière schématique simplifiée et en coupe suivant 49-49 des figures 1 et 43, comment le mécanisme de retournement des figures 43 à 45.fonctionne au poste'V pour manipuler les boites de noyau retirées automatiquement hors de la machine d'assemblage à ce poste V.
La figure 50 montre, en coupe suivant 50-50 figure 49, comment cha- que boite de noyau vide, dégagée des bras de la machine, est engagée avec ses
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barreaux latéral entre les séries de rouleaux écartées'de la table de retour- nement,
La figure 51 montre, en coupe suivant 51-51 figure 49, comment cha- que boite de noyau retournée roule sur d'autres rouleaux pour se rapprocher du rail de retour de cette boîte tel que montré sur la figure 1.
La figure 52 montre, d'une manière schématique simplifiée et en vue depuis 52-52 figure 1, le mécanisme pour le chargement du chapeau sur le. bras de la machine au poste II.
La figure 53 'montre, en coupe selon 53-53 figure 52, comment les barreaux latéraux de chaque boite de noyau passent sur des rouleaux en s'ap- prochant des'bras de la machine d'assemblage au poste II.
La figure 54 montré, d'une manière schématique simplifiée et en vue depuis 54-54 figure 1, le dispositif établi au poste III pour retirer les moules complètement assemblés hors de la machine centrale.
La figure 55 montre, en coupe suivant 55-55 figure 54, comment cha- cun des moules ainsi assemblés roule sur des rouleaux latéraux en quittant les bras'de la machine d'assemblage.
La figure 56 montre, schématiquement, un interrupteur normale- ment fermé qui fait partie du dispositif de la figure 54 et établi au poste III.
La figure 57 montre, schématiquement, les cinq séries des moteurs hydrauliques et leurs distributeurs de commande qui font partie de la tourelle de'la machine d'assemblage comme bien visible sur la figure 8.
La figure 58 montre, d'une manière schématique simplifiée, la cons- titution interne de chacun des dix moteurs hydrauliques de la figure 57.
La figure 59 montre, schématiquement, les circuits de commande hydrauliques et électriques, utilisés de pair avec les dispositifs de la fi- gure 58 pour faire tourner la tourelle centrale de la manière désirée et pour faire fonctionner les cylindres de commande du chariot à chacun des cinq postes d'assemblage de la machine.
La figure 60 montre, en coupe, la constitution interne de chacun des'distributeurs commandés par des solénoides, faisant partie du dispositif de commande de la figure 59.
Les figures 6la-b-c montrent comment la machine centrale pour 1' assemblage des moules peut être utilisée d'autres manières avantageuses pour remplir des fonctions utiles pour des opérations de fonderie.
L'installation et les différents dispositifs montrés à titre d' exemple sur les dessins ci-annexés ainsi que le procédé expliqué ci-après sont utilisés pour la fabrication par fonderie de raccords pour des tuyaux de des- cente ou autres, ces raccords étant, par exemple, des coudes tels que le coude 10 montré sur la figure 3. Un tel coude, ayant un diamètre de 10 cm, pèse envi- ron 5,5 kg quand il est en fonte. Les autres dimensions peuvent être jugées d' après la perspective de la figure 3 en admettant que le diamètre de sa petite ouverture est de 10 cm. ' ...
A mesure que la description du procédé, de l'installation et des dispositifs, faisant l'objet de l'invention, avancera, on se rendra'compte qu' ils peuvent également être utilisés pour la coulée de pièces ayant des dimen- sions, des caractéristiques (elles peuvent être pleines ou creuses) et des for- mes autres que celles d'un coude 10 qui n'a été choisi qu'à'titre d'exemple nul- lement limitatif ou restrictif.' - .
La fabrication des pièces coulées, telles que le coude 10 de la figure 3, dans des moules fixes ordinaires nécessite la préparation et l'assem- blage des parties constitutives de chaque moule, ces partïes étant montrées sur la figure 4. Elles comportent-le flasque inférieur ou châssis 12, le flas- que supérieur ou chapeau 14, du: sable vert ou maigre 13 ou analogue, qui est tassé dans le châssis et dans'le chapeau pour qu'on puisse y ménager des cavi-
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tés 16 à l'aide du modèle de coulée dont la moitié inférieure est montrée en 12a sur la figure 38 et la moitié supérieure en 14a sur la figure 52, ainsi qu'un noyau 15, en sable vert ou autre, que l'on loge dans la cavité du moule pour former l'intérieur de la pièce creuse 10.
Pour l'exemple montré, le modè- le et le noyau correspondant 15 ont tous deux des formes telles que l'on puis- se couler simultanément deux coudes 10 dans chaque moule 12-14 quand celui-ci est assemblé comme montré sur la figure.5. Le noyau 15, en sable vert, est montré comme comportant une armature .ou un étrier de renforcement 21 (figures 6 et 7).
Sur les figures 5, 6 et 7 on voit qu'après l'assemblage du moule le noyau 15 repose dans la cavité 16 du châssis 12, que le chapeau 14 a été abaissé sur le châssis en étant maintenu en un alignement correct par des ergots 17 qui font saillie sur la face supérieure du châssis et qui viennent s'enga- ger dans des trous d'oreilles correspondantes 18 fixées aux extrémités du cha- peau. Les'deux moitiés ou flasques 12 et 14 du moule sont maintenues ensemble par des pinces 19 qui s'engagent sur des pattes 20 prévues sur les faces laté- rales opposées du châssis et du chapeau.
Quand les moitiés du moule sont assemblées, il existe dans celui- ci une cavité 22 (figures 6 et 7) dans laquelle le métal fondu peut couler quand il est versé par une poche (non montrée) dans un jet de coulée 23 (figu- res 4 et 5) ménagé dans le sable du chapeau. Le métal fondu descend dans le jet 23 et s'écoule ensuite horizontalement par le passage 24 (figures 4 et 7) per- cé dans le sable du châssis et alors dans la cavité de moulage 22 qui commu- nique avec ce passage.
La préparation des parties constitutives du moule montrées, sur la figure 4, consiste non seulement à tasser du sable 13 ou analogue dans le châssis 12 (montré vide sur les figures 16, 17 et 18) et dans le chapeau 14 (montré vide sur les figures 16, 17 et 18) mais également à manipuler une boî- te de noyau dont la moitié inférieure est montrée en 26 sur les figures 25,26 et 27 alors que sa moitié supérieure coopérante est visible en 26a sur la fi- gure 41, la boîte 26-26a étantdestinée à former le noyau 15 de la figure 4 et étant logée dans la cavité 16 du châssis 12.
Le châssis 12 et le chapeau 14 doivent chacun être placés de ma- nière que leur cavité correspondant à la moitié de modèle se trouve en bas (12a sur la figure 38 et 14a sur la figure 52) quand on y introduit le sable- 13 ou analogue mais, quand le moule est assemblé, la cavité de la moitié du modèle, ménagée dans le châssis, se trouve en haut, comme montré sur les fi- gures 5,6 et 7. De même la moitié inférieure 26 de la boite de noyau (figu- res 25 et 26) doit être orientée vers le haut (figure 41) pendant que le noy- au 15 est formé dans celle-ci. Par conséquent, il est nécessaire de retourner cette moitié en même temps que le châssis pour transférer le noyau depuis la moitié 26 dans la cavité 16 du châssis (figures 5,6 et 7) après quoi on écar- te cette moitié de la boite de l'ensemble formé par le châssis et le noyau.
Le chapeau 14, rempli de sable, doit ensuite être amené au châssis.12, portant le noyau, et doit être fixé à ce dernier pour former le moule complet (figure 5) qui est prêt pour recevoir le métal fondu.
On a constaté que la vitesse avec laquelle les pièces coulées peuvent être fabriquées dans une fonderie donnée est limitée par le temps et le travail qui sont nécessaires pour préparer les parties constitutives du moule (figure 4) constitué comme indiqué ci-dessus et pour les assembler jusqu' à former les moules complets (figures 5 à 7), prêts à la coulée.
Ces'parties constitutives du moule sont typiquement lourdes et en- combrantes et leur manipulation est donc difficile. Ainsi, l'ensemble du moule, montré sur la figure 5 et convenant à la coulée de deux pièces 10 de la figure 3, pèse environ 180 kg avant que le métal fondu soit versé dans le moule et est donc encore plus lourd quand il est rempli. Chaque -flasque de chapeau 14 et de châssis 12 de ce moule a une longueur de' 65 cm (à l'intérieur) une largeur de 50 cm (à l'intérieur) et une hauteur de 17,5 cm de sorte que la hauteur to- tale du moule de la figure 5 est de 35 cm.
La moitié 26 de la boite de noyau des figures 25 à 27 a des dimensions.intérieures de 65 x 50 cm et, bien qu'elle
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ait une hauteur un peu moindre que celle du chapeau et du châssis, elle est
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- lourde et difficile a manipuler.
Dans le passé, les différentes parties du moule en question étaient manipulées et assemblées à la main ou avec des grues ou autres appa- reils de levage. Ceci non seulement ralentit l'opération d'assemblage mais augmente les frais pour la préparation des moules pour la coulée. Conformément à l'invention, la préparation, la manipulation et l'assemblage sont effectués mécaniquement et d'une manière plus ou moins automatique en nécessitant une attention minimum de la part du personnel. On accélère ainsi l'assemblage et on obtient de nombreux autres avantages qui deviendront évidents par la suite.
L'installation, telle que montrée pour la mise en oeuvre de l'in- vention, constitue seulement un des multiples moyens possibles par lesquels les avantages, réalisés par l'invention, peuvent être obtenus. Dans cette installa- tion l'assemblage mécanique dés parties du moule se fait dans une machine cen- trale 30 (figures 1 et 2) comprenant une tourelle 54 (figures 8, 9 et 36) qui peut tourner autour d'un axe vertical (figure 11). Autour de cette tourelle 54 sont régulièrement réparties cinq têtes à bras 60 (avec un écart de 72 ) comme visible sur les figures 1 et 8.
Chacune des cinq têtes 60 peut tourner autour d'un axe sensible- ment horizontal (figure 11), cet axe étant radial par rapport à l'axe verti- cal de la tourelle (figure 8). Chaque tête 60 porte des bras 61 et 62 (figures 8 à 14) destinés à recevoir les flasques et la boite de noyau, ces bras s'é- tendant dans une direction générale qui est radiale par rapport à la tourelle centrale 54. Le bras supérieur 61 et le bras inférieur 62 peuvent être rap- prochés et écartés l'un de l'autre comme montré sur les figures 11, 14 et 15.
La tourelle centrale 54-peut tourner successivement d'un angle égal à celui (72 figure 8) qui sépare les têtes 60 par des moyens montrés sur les figures 11 et 12, chaque série de bras.61 et 62 venant ainsi occuper pro- gressivement les positions d'arrêt réparties le long des trajet circulaire du contour de la tourelle en s'arrêtant à des postes désignés par I à V sur les figures 1 et 2.
Au premier poste 1 on fait intervenir des moyens pour engager dans le bras supérieur des deux bras 61 et 62, qui sont arrêtés à ce poste, un châssis 12 rempli de sable (figure 4) dans lequel la cavité 16 du modèle se trouve en dessous comme sur la figure 38.
Au deuxième poste-IV à 72 du poste I on fait intervenir des moy- ens montrés sur la figure 41 pour engager dans le bras inférieur des deux bras 61 et 62, arrêtés en cet endroit, unè moitié 26 de la boite de noyau (fi- gures 25 et 26) dans lequel se trouve un noyau fini 25 (figure 4) qui fait sail- lie vers le haut (figure 41) sur la moitié de la boite.
Le poste IV est suivi d'un troisième poste V pour l'enlèvement de la boite du noyau et avec la tourelle centrale 54 coopèrent des moyens de com- mande (montrés sur les figures 8, 11, 32-33, 57) qui font avancer chaque tête 60 depuis le poste IV au poste V en rapprochant d'abord les'deux bras 61 et 62 de cette tête (figure 36b) pour introduire le noyau 15.
dans la cavité 16 du mo- dèle du châssis 12 (figure 4) après quoi ces bras tournent d'environ 1800 au- tour de l'axe de la tête (figures 11, 32-33, 57) pour amener le châssis 12 en bas et le noyau 15 sur-la partie supérieure du châssis, la moitié 26 de la boî- te de noyau se trouvant au-dessus de cet ensemble, après quoi les deux bras 61- 62 sont écartés l'un de l'autre pour soulever la moitié 26 de la boite et l'é- carter du châssis 12 en laissant le noyau 15 dans la cavité de celui-ci (figu- re 36c).
Ce poste V pour l'enlèvement de la boîte de noyau comporte des moyens, montrés sur les figures 43-47, 49-50 et 59, pour dégager la moitié 26 de la-boîte., qui est- vide et qui est maintenant retournée hors du bras supé- rieur de chaque tête de tourelle 60.arrêtée à ce poste (figure 36c), pour re- tourner cette moitié 26 et interchanger ses'deux extrémités et pour la rame- ner au poste IVpar le couloir à gravité 187 de la figure 1.
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Au poste II des figures 1 et 2, qui se trouve à 72 du poste V, sont prévus des moyens, montrés sur les figures 1 et 52 pour introduire dans le bras supérieur de deux bras arrêtés en cet endroit, un chapeau 14 rempli de sable (figure 4) dont la cavité du modèle est dirigée vers le bas (figure 52).
Le poste 11 est suivi d'un cinquième poste III (figures 1 et 2); et la tourelle centrale 54 comporte des moyens de commande (figures 8, 11, 32-33 et 57) pour faire avancer par la tourelle chaque tête 60 depuis le poste II au poste III, pour rapprocher les deux bras 61 et 62 de -ladite tête ce qui rapproche le chapeau 14 du châssis 12pendant que la cavité du modèle du cha- peau vient s'engager sur le noyau 15 supporté par le châssis.
Au poste III se trouvent des moyens, montrés sur la figure 54, pour dégager hors des deux bras rapprochés 61 et 62 (figure 36c) de chaque tête de tourelle 60, arrêtée en cet endroit, le moule complet, formé par le châssis 12, le noyau 15 et le châpeau 14 qui sont rapprochés.de la manière dé- crite.
La tourelle centrale 54 comporte d'autres moyens de commande (fi- gures 8, 11, 14-15, 32-33 et 57) qui font avancer par la tourelle chaque tête 60 depuis le poste III au poste I cité en premier lieu pour écarter les deux bras 61 et 62 de cette tête afin que le cycle des opérations pour l'assemblage du moule, tel que décrit ci-dessus, recommence.
La figure 1 montre, en plan et schématiquement, une installation donnant satisfaction du point de vue industriel pour laquelle on se sert des dispositifs spécifiés plus haut. Ces dispositifs conviennent à l'assemblage de moules, tels que ceux des figures 4 à) 7, pour la coulée de pièces telles que les coudes 10 de la figure 3.
Au centre de l'installation est établie une machine de commande 30 qui est entourée 'des cinq postes I à V dont question plus haut où sont exé- cutées les fonctions schématisées sur la figure 2. Autour de cet ensemble est établi un rail principal 32 qui forme une boucle continue ou un circuit fermé, ce rail portant un nombre relativement grand (plus de 40 sont montrés sur la figure 1) de chariots de moulage 33 reliés entre eux comme montré pour former une chaîne continue ou un train non-interrompu.
Au cours du fonctionnement les chariots 33 de ce train avancent lentement le long* de la voie 32 dans le sens direct comme indiqué par des flè- ches. Cet avancement peut être obtenu de toute manière appropriée par un méca- nisme d'entraînement indiqué d'une manière.générale en 35 sur la figure 1.
Comme la construction des.chariots 33 et du mécanisme 35 est assez convention- nelle ils ne seront pas décrits en détail. Il suffit de.dire que chaque cha- riot comprend une plateforme un peu plus grande que la surface du châssis 12 et du moule assemblé 12 à 14 porté par ce chariot, que chaque plateforme est montée sur quatre roues dont deux sont montrées en 34 sur la figure 54, ces roues roulant sur des rails'parallèles de la voie 32 de la manière usuelle, que le mécanisme d'entraînement 35 se trouve sous la voie 32 et comporte des moyens propres à agir sur les chariots successifs 33 en refoulant ainsi tout le train le long de la voie à une vitesse qui peut être choisie entre 2,75 m et 7 m par minute, une vitesse du chariot de 4 m par minute étant typique.
Du sable ou analogue, désigné par 13 sur les figures 4 à 6, pour remplir les châssis 12 et les chapeaux 14 et pour former les noyaux 15 est fourni aux postes I, IV et II de l'installation de la figure 1 depuis un appa- reil pour préparer et débiter 37, à l'aide de transporteurs aériens constitués comme à l'ordinaire et non montrés. Il suffit de dire qu'ils transportent le sable vert, préparé dans l'appareil 37, depuis la sortie de l'élévateur 38 vers les trémies 39, 40 et 41 établies respectivement aux postes I, IV et II comme montré sur les figures 38, 41 et 52.
Le sable récupéré aux postes .1, IV et II est ramené à l'appareil par des transporteurs souterrains 43 (figure 1) constitués comme à l'ordinaire.
Il suffit de dire,qu'ils recueillent non seulement le sable provenant des pos- tes I, IV et II mais également celui obtenu par la vidange des pièces moulées,
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des châssis et des chapeaux aux endroits 45, 46 et 47. Le sable ainsi récu- péré est amené à un élévateur 48 qui monte le sable depuis le niveau souter. rain jusque dans une trémie surélevée (non montrée.) faisant partie de l'appa- reil 37. Cette trémie débite le sable de la manière usuelle et selon les be- soins afin que le sable puisse passer dans des appareils mélangeurs, humecta- teurs et autres, afin qu'il soit préparé pour être distribué par les transpor- teurs aériens 38 aux 'poste sI, IV et II.
La machine 30 pour l'assemblage des parties du moule et dont ques- tion plus haut, se trouve au centre de la voie 32 pour les chariots des moules, comme montré sur les figures 1 et 2, les cinq postes I à V étant établis entre cette voie'et cette machine certrale.
Afin que le châssis 12, le chapeau 14 et la moitié 26 de la boîte de noyau puissent être manipulés par cette machine 30, chacune de ces parties du moule comporte des barreaux latéraux 28 (figures 4, 5, 7,16, 17 , 17a, 22,
25, 27 et 28). La fixation de ces barreaux 28 aux parois latérales métalliques de chaque châssis, chapeau ou boîte de noyau peut se faire de toute manière ap- propriée, par exemple par soudure comme montré en 28a sur les figures 17, 17a, et 27.'Pour des raisons expliquées ci-après, la face extérieure de chaque bar- reau 28 comporte, à proximité de chacune de ses extrémités, une encoche 29 bien visible sur les figures 16 et 25..
La machine centrale 30 des figures 1 et 2 comprend un bâti fixe
50 (figures 9, 11 et 36). Ce bâti porte. un socle tubulaire fixe 51 dont l'ex- trémité supérieure forme une table 52 (figure 11). La tourelle tournante 54 (figures 8, 'Il et 36) comporte une plaque 55 fixée, en son centre, à l'extré- mité supérieure d'une colonne creuse 56 qui est logée dans le socle 51 et qui peut tourner dans le socle autour d'un axe vertical.
.La tourelle tournante 54 porte cinq têtes 60 (figures 1, 8, 9, 11, 14, ,15, 36, 38, 41, 49, 52 et 54) qui sont orientées radialement et vers l'ex- térieur. par rapport à la tourelle (figure 8) en étant écartées de 72 les unes des.autres, ces têtes se trouvant dans un plan horizontal (figures 9 et 11).
Chaque tête comporte une première série de bras 61 et une deuxième série 62 (figures 8, 11, 14 et 15). Parfois, comme montré sur les figures 9, 11, 14, et 15, chaque tête 60 occupe une position pour laquelle la série 61 se trouve en haut et la série 62 en bas. A d'autres moments, (figures 36c-d-e) la tête est retournée de sorte que la série 62 se trouve en haut et la série 61 en bas.
Chaque tête 60 comporte un moteur 64, qui sert à rapprocher et à écarter les bras 61 et 62, et un moteur 66 qui sert à retourner l'ensemble de la tête 60 et des bras 61 et 62 qu'elle porte sens dessus dessous en dépla- çant cet ensemble de 1800. Cette rotation se fait en logeant l'axe 68 de cha- que tête 60 dans des paliers 67 montés sur le contour 69 de la tourelle 55 (figure 11) et à cet effet l'arbre du moteur 66 est relié directement à l'axe
68 de la tête. '
Avec le moteur 64 de chaque tête 60 coopèrent des plaques 71 et
72 qui portent respectivement les bras 61 et 62 de la tête et qui sont fixées à des crémaillères 71a et 72a qui engrènent avec un pignon 73 calé sur l'ar- bre du moteur 64 (figuras 11, 14-15).
La fixation de chacune des crémaillères ?la et 72a aux plaques respectives 71 et 72 est obtenue par un boulon 74, en- gagé dans une extrémité de la crémaillère alors que son autre extrémité, qui est libre, coulisse dans un guide 75 porté par l'autre plaque. Les dispositifs de montage des plaques 71 et 72 sont montrés sur les figures 15 et 23. La par- tie 63 de la tête 60 (qui se trouve au-delà du moteur 64) porte des bandes la- térales 70 munies de languettes 71b et 72b derrière lesquelles les plaques 71 et 72 peuvent coulisser librement avec leurs crémaillères 71a et 72a.
La rotation du pignon 73 du moteur dans le sens direct par rap- port à la figure 14 écarte les bras 61 et 62 alors que la rotation du pignon
73 dans l'autre sens rapproche ces bras..
Chaque série de bras 61 et 62 de chacùne des cinq têtes 60 est propre à recevoir un châssis.12, un chapeau 14 ou'une moitié 26 de la boite
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de noyau de la manière indiquée sur les figures 22 et 28. 4 cet effet on monte sur la face interne de chaque bras deux rangées parallèles et écartées de rouleaux 76. Une coupe faite dans un de ces rouleaux est montrée sur la fi- gure 19. Cette coupe montre un coussinet à billes 77 pour le rouleau et un graisseur 77' pour ce dernier. L'écartement entre les rangées parallèles de rouleaux 76 est un peu plus grand que l'épaisseur du barreau latéral 28 du châssis 12 ou de la boite de noyau 26 de sorte que ce barreau peut venir s'en- gager aisément dans les bras de la machine, comme visible sur les figures 22 et 28.
De même le chapeau 14 avec barreaux latéraux 28 peut être engagé sur ces bras d'une manière légèrement différente comme expliqué ci-après.
Pour pouvoir recevoir le châssis ou analogue, l'écartement entre les parties latérales d'une série 61 de bras et les parties latérales de l'au- tre série de bras 62 est un peu plus grand que la largeur totale du châssis 12, du chapeau 14 ou de la boîte de noyau 26. Cet écartement peut être réglé à l'aide de fentes 78 (figure 14) ménagées dans les plaques 71 et 72 auxquel- les les bras 61 et 62 sont fixés. Ce réglage permet d'assembler sur une machi- ne donnée 30 des châssis et analogues ayant des dimensions différentes.
Quand le châssis ou analogue est mis en place entre les bras de la machine (figures 22 et 28) il est maintenu élastiquement par l'engagement dans une encoche 29 de chaque barreau latéral 28 d'un galet à ressort 79 (fi- gures 11, 14, 15,20, 21, 22 et 28). Sur les figures 20,22 et 28 on voit que chacun de ces galets 79 est sollicité par un ressort de compression 80 vers 1' intervalle existant entre les bras'adjacents de la série. Par conséquent, les deux galets opposés 79 s'engagent d'eux-mêmes dans les encoches 29 des bar- reaux latéraux 28 en retenant le châssis ou analogue à la position voulue entre ces bras jusqu'au moment où le châssis est dégagé de force hors de ces bras en s'écartant du centre de la machine d'assemblage.
La figure 2 montre, en outre, qu'à chaque position d'arrêt de la tourelle 54 les cinq têtes 60 sont exactement en regard des cinq postes répar- tis autour de la machine centrale 30. Comme indiqué plus haut, la tourelle 54 de cette machine tourne de manière telle que les bras portés par une tête donnée 60 puisse avancer successivement depuis le posté I jusqu'au poste IV, au poste V, au poste II et au poste III pour revenir au poste I. Pendant cette rotation la colonne verticale 56 tourne dans les coussinets supérieur et infé- rieur du socle 51. La figure 8 montre les passages 53 par lesquels les coussi- nets peuvent être graissés.
-Le poids de l'ensemble de la tourelle est supporté par la face supérieure d'un rebord extérieur 57 de la table 52 du socle (figure 11) et sur laquelle repose la face inférieure de la plaque 55 de la tourelle tour- nante. Pour fournir d'une manière continue du lubrifiant aux surfaces en con- tact on se sert de galets 58 (figures 11 et 35) qui sont serrés par des res- sorts 58a contre la face inférieure de la plaque 55 et dont les parties in- férieures plongent dans un bain d'huile 59 (figure 33).
Pour là machine 30, telle que montrée, la rotation de la tourelle 54 est obtenue par des moyens moteurs constitués par un cylindre hydraulique 82 logé dans le bâti 50 (figure 11), l'extrémité libre de la tige 83 du pis- ton (figure 12) étant reliée à une pièce 84 articulée à l'extrémité inférieure de la colonne creuse verticale 56 de la tourelle. Cette pièce 84 porte un cli- quet 85 qui coopère avec une roue à rochets 86 calée sur cette colonne (fi- gure 12). Cette roue comporte cinq dents réparties à des intervalles égaux (72 ) autour de la périphérie de la roue. Le cylindre 82 de la tourelle peut osciller autour de pivots 87 (figure 11) quand la tige de piston 83 fait avan- cer et reculer la pièce 84 entre la position montrée en traits pleins sur la figure 12 et celle montré en traits interrompus sur cette figure.
Le liquide sous pression qui agit dans'le cylindre de commande 80 est fourni à celui-ci par les conduits 89' et 91' (figure 59) sous la com- . mande du distributeur SV1 décrit plus loin. L'admission de ce liquide dans 1' entrée 89 du cylindre 82 refoule le piston 90 vers l'avant de sorte que le cliquet 85 fait tourner la roue à rochets 86 et la colonne 56 de la tourelle,
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qui en est solidaire, dans le sens indirect quand on regarde la tourelle de- puis le haut, ce sens étant celui adopté pour l'installation de la figure 1.
Chaque déplacement angulaire est limité à 72 par un cylindre d'arrêt 92 (fi- gures 11 et 13) décrit ci-après. Quand chaque avancement de 72 est terminé, il se produit la fermeture de contacts, normalement écartés, d'un premier in- terrupteur limiteur A montré sur les figures 12 et 59.
Quand du liquide sous pression est admis par l'orifice de re- tour 91 du cylindre 82, le piston 90 ramène la tige 83 vers l'arrière dans le cylindre en entraînant le cliquet 85 vers la dent suivante de la roue à rochets 86. De cette manière on fait tourner la tourelle 54 d'un angle sup- plémentaire de 72 . Le recul de la tige de piston 83, montrée en traits pleins sur la figure 12, est accompagné de la fermeture des contacts, normalement é- cartés, d'un second interrupteur limiteur B (figures 12 et 59). Chacun des deux interrupteurs limiteurs A et B peut être constitué intérieurement comme montré sur les figures 40 et 48. Leur fonction deviendra évidente quand on décrira le dispositif de commande de la figure 59.
Le cylindre d'arrêt 92, dont question plus haut, peut être monté sur le support fixe 52 de la tourelle tournante 54 (figures 11 et 13). Une con- sole 94 peut être prévue à cet effet.
Au piston 93 de ce cylindre d'arrêt 92 est reliée une tige verti- cale 95 qui peut coulisser verticalement dans un guide 96 qui fait partie in- tégrante de la console 94. Normalement cette tige 95 occupe sa position haute, montrée sur les figures 12 et 13, pour laquelle elle est¯en contact avec une membrure 98 prévue sur la face inférieure de chacun des cinq tourillons 69 des cinq têtes 60 de la tourelle tournante 54.
Un interrupteur verrouilleur P (figures 13 et 59) ferme ses con- tacts quand la tige d'arrêt 95 de la tourelle est attirée vers le bas par le cylindre et un interrupteur détecteur Q (figures 13 et 59) est également mon- tré sur le support fixe 52 de la tourelle 54 un peu au-delà du cylindre d'ar- rêt 92 pour venir en contact avec la membrure susdite 98 des tourillons 69 quand celle-ci dépasse le cylindre d'arrêt du début de chaque avancement an- gulaire de la tourelle. Ce contact, comme expliqué davantage ci-après, ramène la tige 95 à sa position haute (figures 11 et 13).
A l'aide du dispositif de commande pour l'avancement de la tou- relle et des cylindres d'arrêt 82 et 92, dont il sera question plus explicite- ment à propos de la figure 59, la tige 95 est abaissée par le cylindre d'ar- rêt 92 avant que le cylindre d'avancement 82 intervienne pour faire avancer la tourelle de la machine d'un nouvel angle de 72 . Dès que le mouvement an- gulaire de la tourelle a commencé, du liquide sous pression est admis sous la commande de l'interrupteur susdit, dans l'orifice d'arrêt 99 du cylindre 92, ce.qui ramène la tige d'arrêt 95 à sa position haute (figures 12 et 13). Le liquide sous pression, qui agit dans le cylindre d'arrêt 92, est admis dans celui-ci par les conduits 97' et 99' de la figure 59 sous la commande d'un dis- tributeur hydraulique SV6 décrit ci-après.
On voit sur les figures 8 et 11 que la tourelle 54 comporte cinq groupes de moteurs 64 et 66.Le moteur 64 de chaque groupe rapproche ou écarte les bras 61 et 62 de la tête correspondante 60. Il peut donc être dénommé mo- teur d'écartement. Le deuxième moteur 66 de chaque groupe sert à retourner les bras 61 et 62 ainsi que la tête 60 qui les supporte et il peut donc être dé- nommé moteur de retournement.
Chacun des cinq moteurs d'écartement 64 et chacun des cinq mo- teurs de retournement 66 peuvent avantageusement être hydrauliques, comme admis dans les présentes. Les parties essentielles d'un tel'moteur hydraulique sont montrées schématiquement sur la figure 58 ét les conduits et distributeurs à l'aide desquels ces dix moteurs 64 et 66 sont alimentés avec du liquide sous pression sont montrés schématiquement sur la figure 57.
Les figures 8 et 11 montrent que ces dix moteurs ont tous les mê- mes dimensions et que leur construction'générale est la même comme montré sur la figure 58 qui est une coupe suivant 58-58 des figures 11 et 57. On voit sur
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la figure 58 que chaque moteur hydraulique en question comprend un carter ou corps cylindrique 102'dans lequel est logé un arbre axial 103. Une ailette 104, montée sur cet arbre, peut tourner dans ce carter suivant un angle qui n'est pas occupé par une-cloison 105 fixée à l'intérieur dudit corps 102.-De cette manière, l'arbre 103 de chaque moteur peut tourner dans un sens ou dans ; l'autre suivant un angle net.tement supérieur à 1800.
Un premier orifice-106 permet une admission de liquide dans le cylindre 102 par lequel on entraîne l'ailette 104 et l'arbre 103 dans un sens.
Un deuxième orifice 107 établi de l'autre côté de la cloison 105 permet une admission de liquide dans le cylindre 102 par lequel on entraine l'ailette et l'arbre dans l'autre sens. Ce liquide peut être constitué par de l'huile sous pression fournie par des conduits appropriés, montrés sur la figure 57. La pres- sion,. agissant sur le liquide, est fournie par une pompe ou un compresseur 108 et cette pression, assez importante, est de l'ordre d'environ 35 Kg/cmê. L'hui- le ou tout autre liquide approprié traverse, en étant soumise à cette pression, un conduit d'alimentation principal 109 aboutissant à un raccord central 110 (figures 11 et 57) dont les détails mécaniques, montrés.sur les figures 29,30, 31 sont décrits plus loin.
Du raccord central 110, monté sur la tourelle, partent des tubes à pression 109a (figures 29,30, 34, 35 et 57) qui aboutissent chacun à une paire de distributeurs 112 et 113 (figures 32 et 33) qui sont également visibles sur.la schéma de la figure 57. Chaque distributeur est constitué comme montré sur les figures 34 et 35 pour transmettre le liquide sous pression depuis le tube 109a vers l'un ou l'autre des orifices d'admission 106 et 107 du moteur hydraulique 64 ou 66 commandé par ce distributeur.
On comprend mieux comment cette alimentation a lieu en supposant que le moteur hydraulique de la figure 58 a ses orifices 106-107 reliés directement à des sorties, désignées par les mêmes références, du distributeur montré schématiquement sur les figures 34 et 35, sur lesquelles le tiroir 114 de ce distributeur occupe deux positions caractéristiques différentes.
Quand le tiroir 114 du distributeur 112 ou 113 est à sa position haute (figure 34), du liquide sous pression, fourni par le tube d'alimenta- tion 109a, pénètre dans l'orifice 106 de marche avant du moteur hydraulique com- mandé pour faire tourner l'ailette 104 et l'arbre 103 dans le sens indirect par rapport à la figure 58.
Ce dette manière le liquide, qui se trouve de l'autre côté de l'ailette 104 (à gauche de la figure 58), est refoulé hors du carter par l'orifice 107 de marche arrière dans le tube d'échappement 115a qui part du distributeur (figure 34) vers le raccord hydraulique central 110 de la tourelle, comme montré sur la figure 57. Cette figure montre la liaison des cinq tubes 115a, par l'intermédiaire du raccord 110 avec le conduit d'échappe- ment principal 115 qui aboutit au puits de réserve de la pompe ou du compres- seur d'huile 108. De cette manière on forme, pour chaque moteur hydraulique 64 ou 66 de la tourelle, un circuit pour le liquide sous pression, par lequel on fait fonctionner le moteur en sens inverse.
Le fonctionnement en sens inverse du moteur 64 et 66 est obtenu en déplaçant le tiroir 114 du distributeur 112 ou 113 vers le bas (figure 35). Le liquide sous pression, fourni par le tube d'alimentation 109a, tra- verse le distributeur et s'échappe par sa sortie inférieure vers l'orifice 107 pour la marche arrière du moteur 64 ou 66. Dans ces conditions l'ailette 104 et l'arbre 103 (figure 58) tournent dans le sens direct en refoulant le liquide qui se trouve de l'autre côté de l'ailette (à droite de la figure 58) hors du cylindre 102 pour l'orifice 106 et de là dans le tube d'échappement 115a comme montré sur la figure 35.
Comme ci-dessus, le liquide sous pression atteint le distributeur et le moteur par le raccord central 110 de la tourelle et retourne à la pompe hydraulique 108 par le même répartiteur et par le con- duit d'échappement principal 115.
Un mode de réalisation avantageux du raccord hydraulique 110 est montré sur les figures 29 à 31. La figure Il montre que ce raccord 110 est mon- té sur la partie supérieure de la colonne creuse 56 de la tourelle par une bri- de 118 (figure 2ç) au-dessus de l'ouverture ménagée dans la plaque horizontale
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55 de la tourelle. Le conduit d'alimentation 109 (figure 57) monte depuis le bâti de la machine par la colonne creuse 56 jusquà la base 124 du raccord (figures 11 et 29). Le conduit d'échappement 115 (figure 57) débouche laté- ralement dans la base 124 du raccord comme visible sur ces mêmes figures 11 et 29 .
- Le conduit 109 débouche dans un tubé 119 (figures 29 à 31) qui se trouve dans son prolongement et l'extrémité supérieure de ce tube communi- que avec un intervalle annulaire 120 (figures 29 et 30) d'où partent les cinq dérivations 109a de la figure 57. Ces dérivations (non montrées sur la figure
11) aboutissent aux cinq groupes de distributeurs 112-113 dont un groupe est montré sur les figures 32-33, Ces cinq groupes sont montrés sur la figure 8 comme étant montés dans des encoches appropriées ménagées dans une pièce cou- lée 117 qui entoure la tourelle.
Les tubes d'échappement 115a (figure 57) partent des cinq grou- pes de distributeurs 112-113 jusque dans une partie inférieure du corps 121 du raccord 110 dans laquelle sont ménagés cinq trous (figure 31)qui débouchent dans une chambre d'échappement annulaire 122 (figure 29) qui communique avec un in- tervalle annulaire 123 entourant le tube central 119 et par lequel le liquide provenant des cinq dérivations 115a peut pénétrer, en traversant la paroi de la base 124 du raccord 110, dans le conduit d'échappement principal 115 abou- tissant à la pompe 108 (figures 11 et 57).
La base 124 du raccord 110 est immobilisée par les conduits prin- cipaux 109 et 115 qui la traversent (figure 11) mais la partie supérieure du corps 121, solidaire de la bride 118 qui est fixée par des boulons sur la pla- que 55 de la tourelle (figure 11), tourne avec cette plaque et se déplace donc à la fois par rapport à la base 124 et par rapport aux tube central 119 du .raccord. En même temps cette base 124 est supportée, dans le sens vertical, par la bride 118 à l'aide d'une bague filetée 125 vissée dans une partie ta- raudée de cette bride. Sur cette bague 125 repose un coussinet à billes 126 sur lequel est posée une baque 127 vissée dans la partie supérieure de la base 124 du raccord.
Le tube central 119 est fixé par une partie filetée
128 à la base 124 (figure 29).
De cette manière, la partie supérieure du corps 121 du raccord, qui est solidaire de la plaque 55 de la tourelle (figure 11), peut tourner avec celle-ci par rapport aux parties fixes 119, 124 et 127 de ce raccord. - Pour éviter les fuites du liquide sous pression entre ces parties qui sont mobiles les unes par rapport aux autres on établit des joints d'étanchéité
130 et 131 respectivement autour du conduit d'alimentation et du conduit d'é- chappement (figure 29).
Le joint 130 est engagé dans le tube central 119 et a une sec- tion transversale en V. Il est maintenu en place par une nervure 132 prévue sur l'extrémité inférieure d'un bouchon 133 vissé dans la partie supérieure du corps 121 du raccord. Le manchon 134 (figure 30), qui relie cette nervure
132 au corps du bouchon, est percé d'ouvertures 135 (figures 29 et 30) qui laissent passer librement du liquide sous pression depuis le bout supérieur - du tube central 119 jusque dans l'intervalle annulaire 120, ce liquide s'é- coulant ensuite par les dérivations 109a.
Des rainures 136 (figure 29) permet- tent l'accès du liquide sous pression à la face interne du joint 130, en forme de U, de sorte que celui-ci'est serré fortement contre le tube 119 pour créer une étanchéité convenable entre le tube fixe '119 et la nervure 130 qui tourne par rapport à celui-ci.
Le joint 131 du conduit d'échappement est monté d'une manière ana- logue. Il est serré contre la face externe de la base fixe 124 du raccord par une nervure 137 qui est engagée depuis-le haut dans la gorge du joint 131, en forme de U, et qui prend appui, par sa face supérieure, sur le corps 121, du raccord qui tourne autour de la tourelle. Des trous 138 établissent la communi- cation entre la gorge du joint 131 et la chambre d'échappement annulaire 122, afin que le joint soit serré fortement contre la face externe de la base fixe
124 pour créer 1''étanchéité'voulue en cet endroit.-
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D'autres raccords -rotatifs peuvent, évidemment, être utilisés pour la machine établie selon l'invention mais celui décrit plus haut donne des résultats particulièrement satisfaisants et est donc préféré.
Les moyens de commande des cinq groupes de distributeurs 112 et
113 (figures 8 et 11) des moteurs hydrauliques sont montrés avec plus de dé- tails sur les figures 32 à 35 et 57. La figure 32 montre que chaque distribu- teur 112 qui commande un moteur d'écartement 64, comporte une tige 114 munie d'un galet 140 qui roule. sur une came 141 (figures 32 à 34) ou sur la face su- périeure d'une bague ou bande 142 qui entoure complètement la partie fixe de la table ou plateforme 52 de la tourelle (figure 11). Cette bague est montrée en développement sur la figure 37.
La tige 114 de chacun des distributeurs 113, qui commandent le moteur de retournement 66, porte à son extrémité inférieure une pièce 144 dans laquelle peut tourner librement, à l'aide d'un coussinet
145 (figure 33), un doigt 146 qui coulisse dans l'une ou l'autre de deux rai- nures parallèles 147 et 148, ménagées dans la bague ou bande 142 dont question plus haut. En un point compris entre les postes IV et V, comme indiqué d'une manière générale, est prévue une pièce de croisement 149 pour ces rainures (fi- gure 32).
Pendant que chaque paire de distributeurs 112 et 113 se déplace avec la tourelle 55 autour de la table ou plateforme 52, qui se trouve en-des- sous de ces distributeurs (figures 11 et 33), le doigt 146 passe depuis la rai- nure inférieure 148 dans la rainure supérieure 147 lors de sa première ren- contre avec la pièce de croisement 149 et ce doigt continue à passer dans cet- te rainure supérieure 147 pendant que la tourelle fait un tour complet et lors de sa deuxième rencontre avec la pièce de croisement 149 le doigt revient depuis la rainure supérieure 147 à la rainure inférieure 148.
Pendant un tour de la tourelle 54 la tige 114 du distributeur de retournement 113 occupe sa po- sition basse (figures 32 et 35) et le liquide sous pression fourni par la déri- vation 109a, peut pénétrer dans l'orifice de marche arrière 107 du moteur cor- respondant 66 (figures 57 et 58), ce qui amène le groupe de bras 61-62 corres- pondant à la position pour laquelle l'ailette 104 du moteur (figure 58) est ar- rivée au bout de son déplacement possible dans le sens indirect.
Pendant la rotation suivante de la tourelle, le doigt 146 du dis- tributeur de retournement 113 passe dans la rainure supérieure 147, ce qui amè- ne la tige 114 du distributeur à sa position haute, montrée sur la figure 34.
Le liquide sous pression pénètre ainsi, depuis la dérivation 109a, dans l'ori- fice de marche avant 106 du moteur 66 correspondant pour faire tourner l'ai- lette 104 dans le sens indirect, ce qui retourne complètement la série corres- pondante de bras 61 et 62 de 1800. Pendant la troisième rotation complète de la tourelle le doigt 146 est ramené, au croisement 149 de la figure 32, depuis la rainure supérieure 147 dans la rainure inférieure 148, ce qui ramène la sé- rie correspondante de bras 61 et 62 à sa position initiale.
Par'conséquent, chaque série de bras 61 et 62, destinés à rece- voir le châssis et la boite de noyau, est retournée une fois sur elle-même de
1800. pendant chaque tour complet de la tourelle 54 et les bras sont tournés dans des directions alternées pendant les rotations successives de la tourelle.
Ces retournements alternatifs sont montrés sur la figure 37 et à cet effet on peut avantageusement établir des tuyaux flexibles 150 (figure 57) entre chaque moteur d'écartement 64, monté sur .la tourelle tournante, et le distributeur hy- draulique 112 pour lequel ce moteur est commandé. Cette flexibilité est néces- saire pour la raison que chaque moteur 64 tourne avec la tête 60 portant la série de bras 61, 62 correspondante, cette tête se retournant alternativement dans un sens ou dans l'autre sous la commande du moteur adjoint 66. En pratique des bouts de tuyaux flexibles pour du gros travail conviennent très bien pour amener le liquide sous pression à chaque moteur 64.
Ces tuyaux flexibles ne sont pas,nécessaires pour les moteurs de retournement 66 puisque chacun de ces moteurs est fixé rigidement sur la plate- forme 55 de la tourelle (figure 11). Les conduits pour le liquide entre chaque distributeur hydraulique 113, monté sur la tourelle, et le moteur correspon- dant peuvent être constitués par des tubes métalliques ordinaires 151 (figure
57).
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Dasn chaque tube 151 est intercalée une soupape réductrice àe . ' débit 152 (figures 57, 8 et 10) pour diminuer la vitesse de retournement quand chaque série de bras 61 - 62 arrive au bout de sa course de retournement dans un sens ou dans l'autre. A cet effet on fait- comporter à chaque tête 60 -un.' doigt 153 (figures 8 et 10).
Pendant la .partie intermédiaire de la course de retournement, ce doigt est écarté des deux soupapes-152 qui sont.établies sur les côtés oppo-'- sés de la tête 60 et qui sont intercalées dans les tubes d'alimentation 151,de chaque moteur 66 (figure 57). Dans ces conditions, le tube alimentant le moteur n'est pas obstrué.et le moteur 66 fait tourner les bras 61 et 62 à la-vitesse normale. Par contre, quand les bras arrivent au bout de leur course de retour- nement, le bord biseauté avant du doigt 153 (figure 8) vient en contact avec -la tige 154 de la soupage 152 du tube qui alimente, à ce moment, le moteur, ce qui diminue la vitesse d'écoulement du liquide.d'une quantité prédéterminée.
Cettediminution du débit continue jusqu'à ce que le bout de la course de-retournement est atteint et le doigt 153 occupe alors la position montrée sur la figure 10. Quand la tête 60 en question tourne dans l'autre sens les mêmes opérations sont répétées. Chaque soupape 152 provoque la diminution du débit du liquide sous pression seulement dans le tube qui, à ce moment, ali- mente le moteur et permet l'écoulement du liquide avec le débit normal dans ce même tube quand la tête tourne en sens inverse. Le début de-chaque mouvement de retournement se fait donc à une vitesse normale et ce mouvement continue à cette vitesse jusqu'à ce que le doigt 153 soit venu en contact avec la soupape 152 qui se trouve sur le côté de la tête 60 qui est opposé à 'celui avec lequel le doigt 153 est en contact au début du mouvement de retournement.
Afin que ce mouvement s'arrête quand les deux'bras 60 et 61 sont exactement horizontaux, comme montré sur les figures 11 et 14, on fixe sur la partie arrière 68a de chaque tête 60 deux consoles diamétralement-opposées 156 dont une est visible sur la figure 24. Chacune de ces consoles porte un boulon 157 dont la tête peut venir en contact .avec la membrure 98 (figure 11) qui fait radialement saillie sur la table tournante 55 de la tourelle, en des- sous des coussinets 67 et des tourillons 69 de chaque tête. Un écrou de blo- cage 158 permet de régler la longueur utile du boulon 157 sous la console 156 et la membrure d'arrêt 98 pour limiter le mouvement de la tête 60 afin que celle-ci s'arrête exactement à une position horizontale après avoir été retour- née dans un sens ôu dans l'autre.
On voit sur le schéma de la figure 37 que chaque série de bras 61 et 62, destinée à recevoir le châssis, se retourne quand elle atteint un point compris entre les postes IV et V qui se trouvent autour de la machine 30 pour l'assemblage des moules. Ce point de retournement est désigné égale- ment par une flèche curviligne sur les .figures 1 et 2. Les mouvements de rap- prochement et d'écartement des deux bras, qui se font en même temps sont sché- matisés sur les figures 36a-b-c-d-e dont question ci-après.
On voit sur les figures 36 et 37 qué les bras 61 et 62 de chaque série sont écartés en quittant ce poste 1 et qu'ils continuent à occuper cette position jusqu'après avoir passé par le poste'IV. A cet endroit le galet 140, monté sur le tiroir 114 du distributeur hydraulique correspondant 112, rencon- tre la came 141 de la bande 142 qui entoure la partie fixe 52 établie sous la plateforme de la.tourelle tournante 55 (figure 11). Ceci soulève le tiroir 114 depuis sa position initiale, montrée sur la figure 35, jusqu'à sa position haute de la figure 34, ce qui interrompt la communication entre la dérivation
109a et l'orifice inférieur 107 du distributeur et relie celle-ci à son ori- fice supérieur 106 (figure 58).
Le distributeur 112 oblige ainsi le moteur correspondant 64 à rapprocher les deux bras l'un'de l'autre
Les bras restent rapprochés;.jusqu'à ce qu'ils viennent à proximi- té du poste V où le galet 140 du tiroir'du distributeur 112 quitte la came 141 ce qui inverse l'écoulement du liquide sous pression dans le moteur correspon- dant 64. Cette inversion de l'écoulement provoque l'écartement des bras 61 et 62. Ils restent écartés jusqu'à ce que le poste II soit dépassé et quand le ga- let susdit 140 rencontre'une deuxième came montrée en 141a sur la figure 37.
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Les opérations susdites sont alors répétées et elles ont pour résultat que les bras 61 et 62.se rapprochent à nouveau. Ils restent rapprochés jusqu'à ce que le poste III ait été dépassé et que le galet 140 du distributeur 112 quitte la came 141a, ce qui écarte les bras avant que ceux-ci n'aient atteint le poste initial I.
En revenant aux moteurs de retournement 66 (figures 8, 11 et 57) on constate que le liquide sous pression qui déclenche le mouvement de retournement de la tête correspondante 60 continue à agir, à l'aide du distri- buteur 113 (figures 32-33, 37 et 57)-, dans le carter 102 du moteur 66 (figure 58) pendant toute la péroide pendant laquelle les bras 61 et 62, portés par cette tête, restent à la position correspondant au bout du mouvement de re- tournement. Comme déjà dit ce mouvement est interrompu par le contact du bou- lon 157 (figure 24) monté sur la partie arrière 68a de la tête 60 avec la mem- brure 98 établie sous le tourillon 69 de ladite tête (figures 11 et 13).
Cet arrêt du mouvement de retournement a lieu quand les bras 61 et 62 sont exactement en alignement avec l'horizontale et la verticale comme visible sur les figures.8, 9,11, 14 et 15. Comme la pression du liquide con- tinue à agir sur le moteur d'alignement 66, cette position alignée est con- servée positivement jusqu'à ce que le distributeur 113 intervienne (figures 32 à 35, 37) pour faire agir la pression du liquide par l'orifice opposé (fi- gure 58) du moteur 66.
Un fonctionnement analogue est prévu en ce qui concerne chaque mo- teur d'écartement 64 commandé par un distributeur 112 (figures 32 - 33,57) décrit plus haut. On voit sur les figures 11, 14, 15,57 et 58 que lorsque les bras 61 et 62 de chaque tête 60 sont rapprochés, par la rotation du pignon moteur 73 dans le sens indirect sur la figure 14, le mouvement de rapproche- ment continue jusqu'à ce que les plaques 71 et 72 viennent buter l'un contre l'autre par leurs bords en regard. Cet effet de butée empêche toute autre ro- tation du pignon 73 mais le moteur 63 continue à exercer un couple sur le pignon pour la raison que la pression du liquide continue à agir dans le car- ter 102 du moteur 64 (figure 58) par l'intermédiaire du distributeur 112 des figures 32 à 35 et 57.
L'écartement des bras 61 et 62, à cette position rapprochée, est choisi de manière telle que le châssis 12 et la boite de noyau 29, mis en con- tact par la fermeture des bras entre les postes IV et V, soient fortement ser- rés l'un contre l'autre alors que les bras 61 et 62 sont rapprochés jusqu'à leurs positions limites déterminées par la mise en contact susdite des pla- ques 71 et 72. Cette relation n'empêche pas le dégagement libre du moule as- semblé après qu'il est arrivé au poste V car les barres latérales 28 du châs- sis 12, qui supporte le chapeau 14, glissent sur les rouleaux 76, d'où elles peuvent être dégagées aisément par l'appareil qui retire les moules hors de la machine (figure 54).
De même quand les bras 61 et 62, portés par chacune des têtes, sont écartés (figures 9,11 et 14), le moteur d'écartement 64 les maintient positivement à cette position ouverte pour la raison que la pression du liquide continue à agir à l'intérieur du carter 102 du moteur 64 par l'inter- médiaire du distributeur 112.
Le poste I où se fait l'introduction des châssis et le chargement des bras est montré, d'une manière générale, en plan sur la figure 1 et d'au- tres éléments de ce poste sont montrés schématiquement sur le schéma de fonc- tionnement de la figure 38 en coupe selon 38-38 figure 1.
A ce poste I on se sert d'une machine 160 (figure 1) pour le char- gement des châssis, cette machine se trouvant entre la sortie de la grille de vidange 46 des châssis et les bras 61-62 (figure 38) montés sur la tête 60, arrêtée à ce poste, de la machine d'assemblage centrale 30. Entre cette grille 46 et la machine 160 se trouve un couloir 161 pour l'amenée des châssis (fi- gure 1). Ce couloir aboutit à la machine 160 au niveau b de la figure 38 et peut avantageusement être équipé avec des rouleaux'latéraux analogues à ceux montrés en 162 sur la figure 39 et sur'lesquels passent les barres latérales
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28 des châssis 12 (figure 39).
La machine 160 de la figure 1 est montrée à la partie centrale de la figure 38 et-comprend des mécanismes bien connus qui ne sont montrés que schématiquement car leur description détaillée n'est pas nécessaire à la compréhension de l'invention. La machine 160 comprend, à titre illustratif, un plateau 164 qui porte sur sa face supérieure la moitié du modèle 12a-qui est à reproduire pour la pièce à couler. Cette plaque 164 est supportée par un cylindre 165 qui est commandé, aux moments convenables, par un préposé pour que la plaque 164, avec la moitié du modèle 12a, s'élève du niveau c jusqu'au niveau b du couloir 161 des châssis (figure 1) et ensuite jusqu'à un niveau plus élevé a, ces passages à des niveaux différents se faisant pour les raisons indiquées ci-après.
Cette machine 160 pour le chargement des châssis.des figures 1 et 38, utilise également la trémie 39, dont question plus haut, par laquelle du sable vert, amené par le transporteur aérien alimenté par la sortie de 1' élévateur 38 de la figure 1, peut à des moments convenables être versé dans le châssis vide 12 quand celui-ci est posé sur la plaque 164, comme montré sur .la figure 38. Cette trémie 39 occupe normalement la position montrée en traits pleins, mais à des moments appropriés, elle est déplacée vers la droite de la figure 38 jusqu'au-dessus de la plaque 164 et du modèle 12a.
Comme montré sché- matiquement la même machine 160 peut également comporter un plateau de serrage 166 qui normalement occupe la position montrée en traits pleins sur la figure 38 mais qui, à d'autres moments, peut être déplacé vers la gauche de la figure 38 jusqu'a se.trouver directement au-dessus du châssis 12 supporté par la pla- que 164.
A droite de la machine 160 (figure 38) est prévu un chariot 168 porté à l'aide de .roues 169 par une voie fixe 170. Ce chariot occupe normale- ment sa position reculée, montrée en traits pleins, mais à des moments appro- priés il est avancé par le cylindre 171 jusqu'à la position montrée en traits interrompus jusqu'en-dessous des bras 61 et 62. L'enveloppe du cylindre est montée sur un bras vertical 172 fixé à l'arrière de la voie 170 alors que le piston 173 est relié par une tige 174 à la partie avant du chariot 168.
Quand du liquide sous pression est admis par.l'orifice 175 du cy- lindre, le piston 173 entraîne le chariot 168 avec lui. Par contre, quand du liquide sous pression est admis par l'orifice opposé 176, on ramène le cha- riot à sa position montrée en traits pleins. Aux bouts des courses d'avance- ment et de recul sont établis respectivement un interrupteur limiteur C et un interrupteur de retenue D (figures 38 et 39). Le liquide sous pression, pour faire fonctionner le cylindre 171 du chariot, est fourni à celui-ci par des conduits 175' et 176' (figure 59) sous la commande d'un robinet SV2 à sole- noides, décrit ci-après.
Pour simplifier l'explication,on suppose qu'au niveau b de la figure 38 se trouve une série de rouleaux latéraux 162 le long desquels cha- que châssis 12, en venant de la machine de chargement 160 alimentée par la voie 161 (figure 1), avance en étant soutenu par ses barres latérales 28 (fi- gure 39), ces rouleaux servant à supporter le châssis depuis sa position hori- zontale (1) de la figure 38 jusqu'à sa position (2) au-dessus de la plaque
164 et du modèle 12a et ensuite jusqu'à sa position (3) au-dessus du chariot reculé 168.
Ce chariot 168 porte une colonne 178 à l'arrière avec un poussoir
179 qui, quand il se trouve derrière un châssis 12, sert à entraîner vers l'a- vant, sur les rouleaux 162, le châssis avec le chariot 168 mais qui, lorsque le chariot retourne de sa position en traits -interrompus à sa position en traits pleins de la figure 38, est'abaissé sous'le fond du châssis sous lequel il passe jusqu'à ce qu'il se trouve derrière le châssis suivant 12, comme mon- tré en traits pleins sur la figure 38.
L'appareil du poste 1 commprand également un interrupteur de re- tenue 5 (figures 38 et 59) qui sert à indiquer la présence d'un châssis 12 au- dessus du chariot 168 quand il a reculé jusqu'-à.la position (3).¯Cet interrup- teur E ainsi que les interrupteurs C et D, dont question plus haut du poste 1
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sont du type normalement ouvert, comme indiqué schématiquement sur la figure 40.
L'appareil du poste I fonctionne comme suit. Les châssis-12 con- tenant encore du sable sont soulevés par un appareil de levage (non-montré) de- puis la voie principale 32 (figure 1) quand ils arrivent à proximité de la grille de vidange 46, ce soulèvement étant obtenu par une chaîne ou un câble (non montré) de l'appareil de levage qui porte le crochet de levage usuel (non montré) dont les griffes opposées s'engagent dans des douilles 25 prévues, com- me à l'ordinaire, sur des parois opposées des figures 4 à 7 et 16 à 18. Chaque châssis est ainsi placé sur la grille 46 qui est animée de vibrations par des moyens mécaniques de sorte que tout le sable contenu dans le châssis tombe à travers la grille dans le transporteur souterrain 43 (figure 1).
Comme châssis 12, débarrassé du sable, est soulevé par l'appareil de levage depuis la grille 46 jusque sur la voie 161 qui est sensiblement ho- rizontale et qui se trouve au niveau b de la figure 38. Chaque châssis 12, posé sur la voie 161, occupe par rapport à celle-ci une position montrée sur la fi- gure 39 pour laquelle la partie ouverte du châssis est orientée vers le bas, les barres latérales 28 reposant sur les rouleaux 162 comme indiqué. Un'opéra- teur pousse alors chaque châssis vide 12 le long de la voie 161 (figure 1), d'abord jusqu'à la position (1) de la figure 38 voisine de la machine 160 et ensuite jusqu'à la position (2) au-dessus de la plaque 164 et du modèle 12a qui, initialement, se trouvent à un niveau plus bas c.
La plaque 164 et le modèle 12a sont alors-déplacés vers le haut pour le cylindre 165 jusqu'en dessous du châssis à la position pour laquelle ils sont en contact avec la face inférieure du bout du châssis. La trémie 39 est ensuite amenée à sa position montrée en traits interrompus au-dessus du châssis vide 12 en b2 et elle débite une quantité mesurée de sable qui tombe dans le châssis 12 comme indiqué en 13. Le sable n'est pas tassé ou comprimé en cet endroit. La trémie 39 est ensuite ramenée à la positibn montrée en traits pleins sur la figure 38 et le châssis 12, rempli de sable, continue à reposer sur la face supérieure de la plaque 164.
Le plateau de serrage 166 est alors déplacé depuis la position (3) à la position (2) au-dessus du châssis 12, rempli de sable, qui se trouve maintenant en b2 et la plaque 164 est soulevée davantage par le cylindre 165 jusqu'à ce que le sable non tassé, contenu dans le châssis, soit serré contre la face inférieure du plateau de serrage 166. On fait vibrer ce plateau par des moyens mécaniques de la manière bien connue afin que le sable soit serré fortement autour du modèle 12a, contre les parois du modèle et entre les croi- sillons 180 (figures 16 à 18) qui servent à supporter le sable tassé de la ma- nière usuelle.
Il est à noter que le plateau de serrage 166 comprend les rai- nures ordinaires 18 (figure 38) dans lesquelles les croisillons 180 peuvent s'engager et qui permettent aux parties intermédiaires du plateau d'agir di- rectement sur le sable 13 dans le châssis 12 pour tasser ce sable.
Après ce tassement, le châssis 12, rempli avec du sable au-des- sus et autour du modèle 12a est abaissé par la plaque 164 depuis le niveau a jusqu'au niveau b pour lequel les barres latérales 28.du châssis reposent sur les rouleaux 162 (figure 39). La plaque 164 et le modèle 12a sont alors abais- sés davantage par le cylindre 165 jusqu'au niveau .± en laissant subsister la cavité du moule 16 (figure 4) dans la face inférieure et apparente du sable 13, contenu dans le châssis 12. Entretemps le plateau de serrage 166 est dé- placé depuis la position montrée en traits pleins en cessant ainsi de se trou- ver verticalement au-dessus du châssis 12, rempli de sable, à la position b2.
De cet endroit b2, le châssis 12 avance le long des rouleaux 162 jus- qu'à la position horizontale (3) pour laquelle il se trouve directement au- dessus du chariot 171. Pendant cet avancement, le poussoir 179, monté sur l'ar- rière du chariot, est refoulé vers le bas et vers l'avant jusqu'à ce que le bord arrière du; châssis ait libéré ce poussoir qui est alors ramené par le res- sort 183 à la position montrée en traits pleins derrière le châssis 12. En mê- me temps, l'extrémité avant du châssis vient en contact avec l'interrupteur de retenue E pour appliquer les 'contacts de celui-ci l'un sur l'autre pour la
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raison indiquée plus loin.
Le châssis 12, rempli de sable dans lequel se trouve l'empreinte du modèle 12a, est maintenant prêt à être engagé entre les bras supérieurs 61 de la tête d'assemblage 60 qui se trouve au poste 1 (figures 1 et 38). Cet engagement est obtenu, en admettant, par l'orifice 175 du cylindre 171 du liquide sous pression qui fait avancer le piston 175 qui entraine avec lui le chariot 168. Le poussoir 179 fait avancer le châssis 12, rempli de sable, vers la position pour laquelle il est engagé entre les bras supérieurs 61 (figure 22).
Les galets à ressorts 79, logés dans les faces latérales du bras 61, pé- nètrent dans les encoches 29 ménagées dans les barres latérales 28 et retien- nent ainsi le châssis entre ces bras 61 pendant que la.machine passe au poste IV (figure 1) et, ensuite, au poste V pendant que se fait le retournement de la tête comme expliqué plus loin.
.Après que le châssis a été déplacé de la position b3 à la posi- tion b4 de la figure 38, le chariot 168 est ramené automatiquement par le cylindre 171 à la position b3. Ce retour est obtenu en admettant dans l'ori- fice 176 de ce cylindre du liquide sous pression qui déplace le piston 173 vers la gauche. Les moyens qui servent à cet effet sont commandés par l'in- terrupteur limiteur C comme indiqué sur la figure 59 dont question plus loin.
Le dispositif (figure 38), établi au poste I, est maintenant prêt à recevoir un autre châssis vide 12 à l'endroit bl pour qu'il puisse être rem- pli avec du sable aux endroits b2 et a2 après quoi il est amené à l'endroit b3 où' le chariot 168 intervient comme expliqué plus haut pour engager ce châssis entre les bras supérieurs 61 de la tête suivante 60 qui a été amenée, par la machine 30, à ce poste I.
Au poste IV sont établies deux machines 185 et 186 échelonnées (figure 1) servant à la formation de noyaux. Ces machines sont constituées com- me montré, sous une forme schématique et simplifiée, sur la figure 41 pour la- quelle les dispositifs du poste IV sont vus depuis 41-41 figure 1. Ces dispo- sitifs peuvent être constitués d'une manière usuelle de sorte qu'il est inuti- le de les montrer et de les décrire avec tous leurs détails car ceux-ci ne sont pas essentiels à la compréhension de l'objet de l'invention.
Des boites de noyau vides 26, du genre de celles montrées sur les figures 25 à 27; sont ramenées depuis le poste V .(dont les détails sont décrits ci-après) par gravité le long d'un couloir incliné 187 (figure 1) jusqu'à l'endroit c1 de la figure 41 où elles continuent à être supportées par des rouleaux (non montrés) du couloir-187. En cet endroit, chaque boite 26 est prête à pénétrer dans la première machine 185 dans laquelle elle peut être con- venablement soutenue par des rouleaux latéraux tels que ceux désignés par 188 sur la figure 42.
Dans ce qui suit on admet que les barres latérales 28 de chaque boîte 26 glissent sur des rouleaux similaires pendant son avancement dans les machines 185 et 186 et ensuite dans la partie du couloir 189 (figure 1) comprise entre la machine 186 et les bras 61 et 62 de la tête de la machi- ne d'assemblage qui est arrêtée au poste IV. Pour simplifier le schéma de la figure 41 ces rouleaux 188'né sont pas montrés sur la figure 42.
La première machine 185 du poste IV comporte une plateforme élé- vatrice 191 supportée par un cylindre 192 qui.peut soulever la plateforme de- puis le niveau c où elle est montrée en traits pleins jusqu'à un niveau plus élevé b où elle est montrée en traits interrompus. Le cylindre peut également abàisser la plateforme un peu en-dessous du niveau c pour qu'elle puisse être écartée du fond de la boîte 26. Au-dessus de la plateforme 191, à la po- sition horizontale (2), se trouve la trémie 40, dont question plus haut et qui contient du sable vert 13' (amené à la trémie par le transporteur aérien).
Cette trémie peut débiter des quantités mesurées de sable dans une goulotte 193 quand la plateforme 191 a amené la.boite 26 sous celle-ci comme indiqué en traits interrompus et en b2 sur la figure 41.
La deuxième machine 186-: comporte une plate-forme de serrage 195 portée par un cylindre 196 qui, µ des moments appropriés, soulève la platefor- me depuis la position montrée en traits pleins au niveau c jusqu'à un niveau
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plus élevé b où elle est montrée en traits interrompus. Ce cylindre peut éga- lement abaisser la plateforme à un niveau plus bas que ± afin de l'écarter du fond de la boîte 26 quand celle-ci glisse, par ses barres latérales 28 et au niveau c, sur des rouleaux analogues à ceux montrés en 198 sur la figure 42.
Pour le dispositif montré on monte au-dessus des organes de serrage 195 et 196 et dans un support fixe approprié 197 la moitié supérieure 26a de la boite-de noyau, cette boîte étant, en substanée, identique à la moitié inférieure qui est montrée en 26 sur les figures 25 à 27. La seule différence est que la moi- tié supérieure 26a est retournée comme montré en b3 sur la figure 41.
En dessous du couloir à rouleaux 189, entre la machine 186 et les bras 61 et 62 de la machine centrale 30 (figure 1), on établit un chariot 198 monté sur des'roues 199 qui roulent sur une voie fixe 201. Ce chariot occupe normalement une position reculée, montrée en (4) sur la figure 41, mais à cer- tains moments il peut avancer jusqu'à la position (5) en dessous des bras 61 et 62 par l'intervention du cylindre 200 pour faire avancer le piston 205 ce qui refoule le chariot vers l'avant à l'aide de la tige 204.
Pour le dispositif montré au poste IV, ce mouvement,en avant est transmis par un poussoir 205 à une boîte 26 qui occupe la position c4 pour 1' engager dans les bras inférieurs 62 de la machine d'assemblage comme montré en c5 sur la figure 41 et sur la figure 28. Le retour du chariot, depuis la posi- tion (5), montrée en traits interrompus, est obtenu ensuite en admettant-du liquide sous pression dans l'orifice 206 du cylindre 200 pour déplacer le pis- ton 203 vers la gauche avec la tige 204 et le chariot 198 relié à celle-ci.
Le cylindre 200 est alimenté avec du liquide sous pression par les tubes 202' et 206' (figure 59) sous la commande d'un robinet avec solénoïdes SV3 décrit plus loin.
Au poste IV est également établi un interrupteur de retenue F (figures 41 et 59) qui sert à indiquer la présence d'une boite de noyau 26 -au-dessus du chariot 198 quand il occupe sa position horizontale (4). Cet in- terrupteur est du type à contacts normalement ouverts comme montré sur la figu- re 40. D'autres interrupteurs similaires, désignés par G et H sur les figures 41 et 59, ferment leurs contacts, normalement ouverts, quand le chariot 198 atteint sa position complètement reculée, montrée en traits pleins, et sa po- sition complètement avancée,-montrée en traits interrompus, respectivement.
Le fonctionnement des dispositifs, utilisés pour la formation du noyau, sont décrit ci-après à l'aide de la figure 41. Dans chaque boîte vide 26, arrivant par la voie de retour 187 (figure 1) jusqu'à la position cl de la figure 41, un opérateur verse trois petites quantités de sable 13'. Le sable est versé à proximité du centre et des deux extrémités de la cavité de la boite, bien visible sur la figure 25. Sur ces trois points d'appui, formés par le sable, on pose l'armature 21 du noyau, bien visible sur les figures 6,
7 et 41.
La botte 26, contenant cette armature, est alors déplacée hori- zontalement depuis l'extrémité du couloir 187 (figure 1) jusqu'à la position c2 au-dessus de la plateforme 191 de la machine 185 (figure 41). Le cylindre
192 est mis en marche pour soulever la boite 26, posée sur la plateforme 191, jusqu'à la position b2 immédiatement en dessous de la boite fixe 193. La ca- vité de la hott'è 193 est alors remplie avec du sable 13' débité par la trémie fixe 40. On soumet ensuite la moitié inférieure 26 de la boîte à des vibrations par des moyens usuels (non montrés sur la figure 41) ce qui tasse le sable 13' dans la cavité de la boîte jusqu'au bord supérieur de la hotte 193.
Après cela la plateforme 191 descend la boite avec son contenu depuis le niveau b (en traits interrompus) jusqu'au niveau c (en traits pleins). Le sable remplit alors complètement la cavité de la moitié inférieure 26 de la boite et dépasse au-dessus de celle-ci comme indiqué en 13' à l'endroit c2. La quantité en ex- cès de sable est suffisante pour remplir complètement la moitié supérieure 26a de la boite en étant fortement tassée par celle-ci.
La boite avec son contenu est ensuite déplacée horizontalement, sur des rouleaux latéraux analogues à ceux désignés par 188 sur la figure 42, depuis l'endroit c2 jusqu'à l'endroit c3 immédiatement au-dessus de la plate-
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forme de serrage 195 qui est alors soulcvée par le cylindre 196 pour amener la boite 26 et son contenu contre la partie ouverte et- contre la cavité de la moitié ,supérieure 26a de la boite qui est montée sur un support.fixe 197.
Il se fait, en cet endroit, un serrage prononcé, dont question plus haut, par lequel on obtient la formation du. noyau complet montré en 15'sur les figures 4 et 41.et dans lequel est logée l'armature 21 qui occupe une position montrée sur les figures 6 et 7. Après cala, la plateforme de serrage 195 est abaissée par'le'cylindre 196, ce'qui 'écarte la moitié inférieure 26 de la boî- te et le-noyau fini 15 qu'elle contient de la moitié supérieure 26a de la boî- te jusqu'à la position c3. '
De la, la moitié inférieure 26 et le noyau fini 15, logé dans celle-ci, sont déplacés horizontalement jusqu'à la position c4 au-dessus du ' chariot 198 où les rouleaux latéraux 188 de la voie 189 forment le support 'nécessaire à l'aide des barres latérales 28.
Ce mouvement fait avancer la boîte 26 au-delà du poussoir abaissable 207 qui vient agir ensuite sur l'ar- rière de la boîte comme montré en c4. Les moyens, schématisés sur la figure 59, interviennent pour admettre le liquide sous pression par l'orifice 202 pour faire avancer le piston du cylindre 200 en entraînant la boîte 26 jusqu'à 1' engager entre les bras inférieurs 62 de la machine d'assemblage centrale 30.
Dans cette position la boîte est retenue automatiquement par les côtés opposés des bras 62 comme visible sur la figure 28. Des-galets à ressorts 79 maintien- nent la boite dans cette position pendant le passage au poste suivant et pen- dant le retournement de la tête correspondante.
Le liquide est ensuite admis par l'orifice 206.qui oblige le piston du cylindre 200 à ramener le chariot
198 depuis la position (5) sous les bras 61 et 62 de la machine à la position (4) montrée en traits pleins sur la figure 41. Ceci amène les dispositifs du poste IV (figure 41) dans les conditions pour lesquelles ils sont prêts à re- cevoir une boîte vide 26 qui leur est fournie par la voie de retour 187 (fi- gure 1) pour former un noyau complet 15 dans cette boîte et pour introduire cette dernière dans la série suivante de bras quand ces derniers sont amenés par la machine 30 en regard du poste IV.
Entretemps les bras-61 et 62 au poste IV supportent.respective-. ment le châssis 12 et la boite de noyau 26, comme montré à droite de la figure
41 et à droite de la figure 36b. Quand la tourelle 54 fait avancer ces bras
61-62 depuis le poste IV au poste V les bras commencent à se rapprocher et sont retournés comme montré sur le schéma de la figure 49 et leurs positions, juste avant d'arriver au poste V, sont montrées à gauche de la figure 36b.
Ce rapprochement des bras engage les trous 18' (figure 25) ménagés dans les ex- trémités de la boite de noyau sur les doigts17 du châssis 12 de sorte que la boite est en alignement exact avec le châssis et on est donc certain que le noyau complet 15, qui se trouve dans la boite 26, occupe une position conve- nable dans la cavité du châssis, comme montré en 16 sur la figure 4.
Cet emplacement exact est conservé par les bras 61 - '62 pendant que ceux-ci sont retournés ce qui place le châssis 12 en dessous et la boîte
26 au-dessus comme montré à gauche de la figure 36b. En arrivant au poste V les bras 62-61 sont écartés ce qui permet au noyau complet 15 de reposer sur le châssis 12, comme montré à droite de la figure 36b, alors que la boite vide 26 est soulevée et est écartée du châssis.
La partie de droite de la figure 36c montre que la boite vide
26 est dégagée hors des bras supérieurs et qu'elle a été retournée au poste
V avant de retourner au poste IV par gravité le long du couloir.incliné à rou- leaux 187 (figure 1). Le dispositif pour obtenir ce dégagement et ce retour- nement est montré sur les figures 43 à 45 et le schéma du fonctionnement est montré sur la figure 49 qui représente le dispositif de retournement sous une forme simplifiée en étant vu suivant 49-49 sur les figures 1 et 43.
La vue en plan de la figure 43 montre à plus grande échelle le dis- positif.de retournement du poste V de la figure 1. Ce dispositif comprend une tàble 208 montée sur un châssis 209 porté par un arbre 210 qui peut être ac- tionné par deux moteurs hydrauliques 211 et 212 montés sur les deux extrémités de l'arbre 210. Ces moteurs et cet, arbre 210.sont supportés par un bâti 214
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(figures 43 - 44).
Chacun des moteurs est analogue à ceux décrits plus haut, en se référant à la figure 58. Il comprend un carter cylindrique 102 dans lequel est logée une cloison 105 établie d'un côté de l'arbre 210. Celui-ci pgrte, 190 une ailette 104 qui sert à faire tourner l'arbre dans un sens quand du li- quide sous pression est admis par l'orifice 106 alors que,l'arbre tourne dans le sens opposé quand le liquide pénètre par l'orifice 107 dans le carter.- Sur les figures 43 et 44 les conduits aboutissant à ces orifices sont désignés par 106' et 107' et ces conduits établissent une liaison parallèle entre les deux acteurs de retournement 211 et 212. Ceux-ci peuvent être remplacés par un moteur unique ayant une puissance plus élevée.
L'arbre 210, entraîné par les deux moteurs 211 et 212 fait tourner le châssis 209 qui porte la table 208. Celle-ci est relativement lourde et pour réduire le couple qui est nécessaire pour la déplacer on fait intervenir un. contre-poids 215 (figures 43-44). De part et d'autre du bâti central 214 on é- tablit deux supports supplémentaires 216 et 217 qui soutiennent la table 208 quand elle vient occuper l'une et l'autre de ses positions extrêmes au cours de son déplacement pour le retournement. Le support 216 est plus près de la ma- chine contrôle 30 (figure 1) alors que le support 217 est voisin de la voie de retour 187 pour les boîtes de noyau.
Chaque côté de la table 208 comporte deux rangées parallèles de rouleaux 219 écartées l'une de l'autre (figure 45) d'une distance suffisante pour qu'on puisse engager entre-elles les barres latérales 28 de chaque boite 26. La figure 50 montre une de ces boites engagée entre ces rangées de rouleaux 219.
La table comporte également un cylindre de manoeuvre 220 (figures 43 à 45, 49 et 50) dont l'enveloppe est fixée à la structure de la table 208.
Une tige 22, actionnée par le piston 222 de ce cylindre, est fixée par son ex- trémité externe à un chariot 223 qui peut coulisser vers l'extérieur de la ta- ble sur des rouleaux 224 montés dans des guides 225 (figures 43,47 et 50). A l'extrémité externe de ce chariot 223 est établi un organe 226 avec un crochet 227 (figures 44 et 49).
Quand le chariot 223 se déplace vers 1?extérieur, ce crochet 227 peut s'engager sur l'extrémité interne d'une boîte de noyau 26, quand les bras 61 et 62 occupent leur position montrée à droite de la figure 49 et sur la fi- gure 28. Quand le cylindre de manoeuvre 220 tire le chariot dans la table de retournement 208 le crochet 227 entraîne avec lui la boîte vide 26, ce qui dé- gage la boîte hors des bras de la machine d'assemblage jusque dans la table comme montré sur la figure 50. Quand les moteurs hydrauliques 211 et 212 re- tournent la table depuis le support 217 sur le support 216 comme montré sur la figure 44, le crochet 227 est amené, par son propre poids, à une position pour laquelle il est suspendu à l'organe 226.
Quand la table 208 atteint alors son autre position extrême (au-dessus du support 216 de la figure 44) le cro- chet 227 vient se placer en-dessous du niveau de la boite vide 226 comme montré à gauche de la figure 49. De cette manière le crochet 227 sert à tirer la boî- te 26 hors des bras 61 et 62 et descend ensuite automatiquement pour s'écarter de la boîte de noyau après que le retournement a eu lieu.
Sur l'extrémité interne du chariot de retournement 223 est monté un éjecteur 228 (figures 44, 45 et 49) qui se déplace avec le'chariot comme le crochet 227. Chaque boite vide¯26 est engagée dans la table 208 en regard de cet éjecteur 228 de sorte que, lorsque le chariot 223 est refoulé hors de la table 208, à la fin du cycle de retournement, cet éjecteur pousse la boite vi- de-26 devant lui comme montré à gauche de la figure 49.
Le liquide sous pression, pour le fonctionnement du cylindre ma- nipulateur 220, est fourni à deux orifices d'admission par des tuyaux souples 230 et 231 (figures 43, 44 et 59). La distribution du liquide est assurée par un robinet à solénoïdes SV8 (figures 59, 43 et 44) commandé par des interrup- teurs électriques S, T, U et Y (figures 43, 44, 49'et 59). Chacun de ces inter- rupteurs a ses contacts' normalement ouverts (figure 48). Le dispositif du poste
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V comporte également des interrupteurs R et W dont les fonctions sont indiquées plus loin.
. Le liquide sous pression, pour le fonctionnement des.moteurs de retournement 211 et 212, est fourni à ceux-ci par des conduits 233 et 234 (fi- gures 43, 44 et 59) sous la commande d'un robinet à solénoïdes SV7 (figures 44 et 59). Pour.diminuer la vitesse, quand on arrive au bout de la coursé de retournement, dans un sens et dans l'autre, on intercale entre les conduits 233 - 234 et les conduits 106''et 107' (figure-43) alimentant les moteurs 211 et 212 des soupapes réductrices de débit 235 (figures 43, 46 et 59). Cel- les-ci sont analogues aux soupapes 152 décrites à propos des moteurs de re- tournement 66 montés sur la tourelle 54 de la machine centrale 30. Les tiges 236 de ces soupapes sont commandées sélectivement par une came 237 (figures 43 et 46) montée sur l'arbre 210 auquel les moteurs 211 et 212 sont reliés.
Quand la tige 236 est refoulée, chaque soupape 234 réduit le dé- bit du liquide sous pression ce qui diminue la vitesse de la table de retour- nement 208 quand elle s'approche du bout de sa course dans un sens ou dans 1' autre, Chaque soupape 235 est agencée de manière telle que le refoulement de sa tige ne provoque pas une diminution du débit du liquide en sens inverse.
De cette manière les moteurs 211 et 212 commencent par faire tourner la table à grande vitesse et la vitesse est diminuée seulement vers la fin de la course de retournement.
On se rend compte du fonctionnement du dispositif de retourne- ment au poste V en se basant sur la description ci-dessus de la construction et de l'agencement de ces dispositifs. Quand chaque boite de noyau vide 26 est engagée au poste V entre les bras supérieurs de la tête 60, comme montré à droite de la figure 49, les moteurs 211 et 212 font tourner la table 2Q8 vers la droite de la figure 49 depuis le couloir de retour 187 (figure 1) jusqu'en regard des bras supérieurs susdits, alors que le cylindre manipulateur 220 re- foule le chariot 223 hors de la table comme montré en traits interrompus à droite et en haut de la figure 49. Cet avancement du chariot est terminé quand la table 208 devient horizontale (à droite de la figure 49) en venant se placer à côté de la tête 60.
Le crochet 227 se trouve alors derrière la boite 26 comme montré également à droite de la figure 49.
Le cylindre manipulateur 220 ramène alors le chariot 223 dans la table, ce qui oblige le crochet 227 à tirer la boite vide 26 hors des bras de la machine jusque dans la table pendant que les barres latérales 28 de la boî- te passent entre les rangées parallèles de rouleaux 219 (figure 50). Dans cet- te position la boite vide 26 ferme l'interrupteur limiteur R, ce qui oblige les moteurs 211 et 212, comme montré sur la figure 59, à faire tourner la table 208, à l'aide de l'arbre 210, vers la gauche ou dans le sens direct par rap- port à la figure 49. La table 208 amène donc la boite vide 26 depuis la posi- tion b2,de la figure 49, pour laquelle la cavité est orientée vers le bas, jus- qu'à la position a3 pour laquelle elle est dirigée vers le haut, comme visible à gauche de la figure 49.
A ce moment le cylindre manipulateur 220 démarre pour refouler le chariot 223 hors de la table 208. L'éjecteur 228 intervient alors pour ex- pulser la boîte vide et retournée 226 avec le chariot hors de la table 208 jus- que sur les rouleaux de support 238 qui,à l'endroit a4, viennent en contact avec les barres latérales 28 de la boite (figure 51). Ceci termine le cycle du . retournement de la boite de noyau et amène les dispositifs, intervenant pour ce retournement, au poste V, dans une position pour laquelle ils sont prêts à recevoir et à retourner une 'autre boite vide 26.
Depuis l'endroit a4 de la figure 49, qui correspond à l'extrême- droite de la figure 44,.la boite vide 26 s'engage'dans le couloir.de retour a- - vec rouleaux 187 (figure 1) et avance dans celui-ci par l'effet de son poids, depuis le poste V jusqu'au poste IV, On se rend compte pour quelle raison on peut incliner le couloir 187 vers le bas en comparant les figures 49 et 41.
La figure 49 montre que chaque boite vide 26,.après avoir quitté l'appareil de retournement, se place au niveau a qui se'trouve un peu au-dessus des bras su- périeurs écartés de la tête 600 La figure 41 montre que lorsque la boite est
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fournie au dispositif formateur du noyau au poste IV, chaque boite vide 26 se trouve à un niveau inférieur c correspondant à celui des bras inférieurs écar- tés 61 de la tête 60. Pour l'exemple montré la différence de niveau est de 1' ordre de 60 cm. Par conséquent, chaque boîte vide et retournée 26, engagée dans le couloir de.retour 187 au poste V, se trouve à peu près à 60 cm au-des- sus de l'endroit où elle est fournie, par ce couloir, au dispositif formateur' du noyau 185 au poste IV.
Ceci procure une pente suffisante au couloir le long duquel les boites vides et retournées 26 peuvent avancer librement par l'effet de leur propre poids... '
Chaque tête 60 de la machine d'assemblage quitte le poste V pour se déplacer vers le poste II pendant que ses bras supérieurs 61, dans le cas montré, portent le châssis 12 dans lequel se trouve le noyau 16 (figure 36c).
Les bras supérieurs 62 de la tête sont vides et les bras 61 et 62 sont ,écar-- tés l'un-de l'autre; en arrivant au poste II, ils occupent les mêmes positions relatives qu'à la sortie du poste V (figure 37).
En atteignant le poste II, les bras supérieurs 62.sont donc prêts, comme visible à gauche de la figure 36c, à recevoir le chapeau 14, rempli de sable, tel que montré sur la figure 4 et à droite de la figure 36d. Le disposi- tif, établi au poste II, pour remplir les chapeaux avec du sable, est montré, sous une forme schématique simplifiée, sur la figure 52 en étant vu suivant 52-52 figure 1. L'allure générale de ce dispositif est également visible en plan sur .la figure 1.
Le dispositif 240 (figure 1) pour remplir le chapeau au poste 11 se trouve entre la grille de vidange 47 et les bras 61 - 62 de la machine cen- trale (figure 38) se. sont arrêtés au poste II. Entre la trémie 47 et ce dispo- sitif 240 se trouve un couloir 241 (figure 1) pour le retour des chapeaux. Ce couloir aboutit au dispositif 240 à un niveau b (figure 52) et il peut compor- ter avantageusement des rouleaux latéraux 242 (figure 53) sur lesquelles.les barres latérales 28 de chaque chapeau 14 peuvent glisser (figure 53).
Le dispositif de remplissage 240 est montré schématiquement sur la partie médiane de la figure 52 et comprend des appareils bien connus qui ne doivent pas être décrits en détail.pour faciliter la compréhension de l'in- vention. Le dispositif 240, montré à titre d'exemple, comprend un plateau 243 supportant la moitié du modèle 14a, correspondant au chapeau, de la pièce à couler. Ce plateau est supporté par un cylindre 244 qui, à des moments appro- priés et sous la commande d'un opérateur, fait monter le plateau 243 et la moi- tié 14a du modèle depuis le niveau c jusqu'au niveau.:!2 où aboutit le couloir 241 (figure 1) et, ensuite, jusqu'à un niveau encore 'plus élevé a. Les raisons de ces changements de niveaux sont indiquées ci-après.
Le dispositif de remplissage 240 des figures 1 et 52 utilise éga- lement la trémie 41, dont question plus haut, qui débite, à un moment appro- prié, du sable vert qui lui est fourni par le transporteur aérien, dans le chapeau vide 14 supporté par le plateau 243 (figure 52). Cette trémie 41 oc- cupe normalement sa position montrée en traits pleins (à droite de la figure 52) au-dessus du plateau 243 et du modèle 14a. Le dispositif 240 comporte éga- lement un plateau de serrage 245 qui occupe normalement sa position montrée en traits pleins sur la figure 52 mais qui, à des moments appropriés, peut être déplacé, vers la gauche de cette figure, directement au-dessus du chapeau 14 quand il est supporté par-le plateau 243.
A droite du dispositif 240 (figure 52) est prévu un chariot 247 reposant, par des roues 248, sur une voie fixe 249, Ce chariot occupe normale- ment sa position reculée, montrée en traits pleins, mais à des moments appro- priés il peut être refoulé vers l'avant par le cylindre 250, jusqu'à la posi- tion montrée en traits interrompus jusque sous le .bras 61 et 62 de la machine d'assemblage. L'enveloppe du cylindre est fixée à un montant 251 à l'arrière de la voie 249, alors que le piston 252 est relié, par sa tige 253, à la par- tie avant du chariot 247. Le liquide sous pression, pour le cylindre 250, est fourni à celui-ci par lès conduits 254' et 255' (figure 59) sous la commande d'un robinet à solénoïdes SV4 dont question plus loin.
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L'admission du liquide sous pression par l'orifice 254 fait, avancer le piston 252 et le chariot 247. L'admission de ce liquide dans l'autre orifice 255 ramène le chariot à sa position montrée en traits pleins. Quand ces mouvements vers l'avant et vers l'arrière sont terminés on fait interve- nir respectivement un interrupteur limiteur K et un interrupteur de retenue
J (figure 52), ces interrupteurs étant également montrés sur la figure 59.
-Pour simplifier'les explications, on admet qu'il existe au niveau b (figure 52) une série de rouleaux latéraux' 242 le long desquels chaque chapeau . est amené par le couloir 241 (figure 1) au dispositif de remplissage 240 en re- posant par ses barres latérales 28 (figure 53) sur ces rouleaux pour être dé- placé depuis sa position horizontale (I) de la figure 52 successivement vers la position (2) au-dessus du plateau 243 et du modèle 14a et ensuite vers la .position (3) au-dessus du chariot reculé 247.
Le chariot 247 porte, à l'arrière, un montant 256 avec un poussoir
257 qui, lorsqu'il se trouve derrière le chapeau 14, sert à faire avancer ce- lui-ci sur les rouleaux 242 (figure 53) avec le chariot 247. Par contre, quand -ce dernier recule depuis sa position montrée en traits interrompus jusqu'à sa 'position montrée en traits pleins sur la figure 52, ce poussoir s'abaisse et passe sous la paroi inférieure du chapeau jusqu'à ce qu'il occupe sa position initiale, montrée en traits pleins sur la figure 52, derrière le chapeau sui- vant 14.
Le'dispositif, établi au poste II, comprend également un interrup- teur de retenue I (figures 52 et 59) qui sert à indiquer la présence d'un cha- peau 14 au-dessus du chariot reculé 247 à la position'horizontale (3). Cet in- terrupteur X ainsi que les autres interrupteurs J et K, dont question plus- haut, du poste II sont du-type à contacts "normalement ouverts", schématisé sur la figure 40.
Au poste II, montré d'une-manière générale sur la figure 52, sont ,également établis des moyens connus (non montrés) pour former dans un côté de la masse de sable 13, contenus dans le chapeau, un trou de coulée 23 (figures 4 et 5). Les mécanismes pour former ce trou sont bien connus et ne sont donc pas décrits en détail. Il suffit de dire que chaque chapeau 14 est rempli - avec du sable 13 avec le dispositif de la figure 52 et de la manière décrite afin que ce sable, quand il aura sa forme définitive, comporte le trou de cou- lée usuel 23 (figures 4 et 5) par lequel le métal fondu peut être versé dans le moule.
On décrit maintenant la manière dont le dispositif, établi au poste II, fonctionne. Les chapeaux 14, contenant encore du sable, sont soule- vés par un appareil de levage (non montré) en étant pris au-dessus des moules qui contiennent les pièces coulées de manière telle que ces moules s'approchent de la grille de vidange 47 en étant portés par des chariots 33 qui se déplacent le long de la voie principale 32 (figure 1). Ce soulèvement-se fait avec une chaîne ou un câble (non montré) de l'appareil de levage cette chaîne ou ce câ- ble portant un crochet (non montré) dont les ergots opposés sont engagés dans des trous 25 ménagés,comme à l'ordinaire, dans les extrémités de chaque cha- peau 14 (figures 4 à 7 et 16 à 18).
Chaque chapeau 14 est posé, de cette maniè- re, sur la grille de vidange 47 qui est sollicitée par un mécanisme vibrateur afin que tout le sable puisse tomber hors du chapeau à travers la grille et- dans le dispositif de retour souterrain 43 de la figure 1.
Chaque chapeau 14, ainsi vidé, est soulevé par l'appareil de le- vage susdit pour être placé, depuis la grille 47, dans le couloir 241 (figure
1) qui se trouve au niveau b sur la figure 52. Chaque chapeau 14 ainsi placé dans le couloir 241 occupe la position montrée sur la figure 53 la partie ou- verte du chapeau étant orientée vers le bas et les barres latérales 28 glis- sant sur les rouleaux 242, comme montré. Un opérateur pousse alors chaque-cha- peau vide le long du couloir 241 (figure 1) jusqu'à la position (1) de la fi- gure 52 à proximité du dispositif'de remplissage 240 et ensuite jusqu'à la po- sition (2) au-dessus du plateau 242 et le modèle 14a qui, initialement, occupe un niveau inférieur c.
On fait alors monter le plateau 242 et le modèle 14a, par le cylin-
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dre 244, sous le chapeau 14,' occupant la position b2 jusqu'à ce qu'ils vien- nent en contact avec la face inférieure du bord du chapeau. La trémie 41 est ensuite amenée à sa position, montrée en traits interrompus, au-dessus du cha- peau vide, arrêté en b2, pour débiter dans celui-ci une quantité mesurée de sable'13 qui est recueillie par le chapeau 14, ce sable étant non-tassé en cet endroit. On ramène la trémie à la position montrée en traits interrompus sur la figure 52 pendant que le chapeau 14, rempli de sable, repose sur le pla- teau 243 avec sa face supérieure dégagée.
Le plateau de serrage 245 est ensuite amené de la position 3 à la position 2 au-dessus du chapeau rempli 14, qui se trouve en b2, après quoi on fait monter davantage le plateau 243 à l'aide du cylindre 244, jusqu'au niveau a pour serrer le sable' non-tassé contenu dans le chapeau 14, contre la face in- férieure du plateau de serrage 245. On soumet alors ce plateau 245 à des vibra- tions mécaniques, de la manière connue, en vue de serrer le sable fortement au- tour du modèle 14a et contre les parois du chapeau 14 ainsi quentre les croi- sillons perforés 180 (figures 16 à 18).
Dans le plateau de serrage 245 sont mé- nagées les encoches ou fentes usuelles 181 dans lesquelles les croisillons 180 viennent s'engager, ce qui permet aux parties intermédiaires de la tête de re- poser directement sur le sable 13 du chapeau 14 pour comprimer ce sable.
Comme déjà dit, le remplissage du chapeau avec du sable et le tas- sement de celui-ci se font pendant que l'on forme dans le sable le trou de coulée 23 (figures 4 - 5). Ce trou existe donc dans chaque chapeau quand celui- ci est recueilli, au poste II, par le chariot 247 pour être transféré entre les bras supérieurs 62 de la machine centrale 30. Après le tassement du sable, le chapeau 14, rempli avec du sable au-dessus et autour du modèle 14a, est descendu, par le plateau 243 depuis le niveau a jusqu'au niveau b où les bar- res latérales 28 du chapeau viennent reposer sur les rouleaux 242 (figure 53).
Le plateau 243 et le modèle 14a sont ensuite abaissés davantage par le cylin- dre 244 jusqu'au niveau c, de sorte que la face inférieurede la masse de sa- ble 13, contenue dans le chapeau et dans laquelle est formée la cavité du mou- le, est exposée comme indiqué en 16 sur la figure 4. Entretemps le plateau de serrage 245 est déplacé depuis sa position montrée en traits interrompus sur la figure 52, jusqu'à sa position indiquée en traits pleins et pour laquelle il ne se trouve plus au-dessus du chapeau rempli 14 au point b2.
Depuis ce point b2, le chapeau rempli'14 avance le long des rouleaux 242 jusqu'à la position horizontale 3 jusqu'à ce qu'il se trouve directement au-dessus du chariot 247. Pendant cet avancement, le poussoir 257, qui se trou- ve à l'arrière du chariot, est abaissé vers le bas et vers l'avant jusqu'à ce que le bord arrière du chapeau 14 ait libéré le poussoir qui est alors rame- né par son ressort 183 à sa position, montrée en traits pleins, derrière le chapeau. En même temps, l'extrémité avant du chapeau vient en contact avec 1' interrupteur X et ferme les contacts de celui-ci pour les raisons indiquées ci-après.
Le chapeau 14, ainsi rempli avec du sable 13 qui comporte l'emprein- te du modèle 14a, est prêt à être engagé entre les bras supérieurs b2 de la tê- te 60 qui se trouve au poste II (figures 1 et 52). Cet avancement est obtenu en admettant par l'orifice 254 du cylindre 250, du liquide sous pression qui refoule le piston 252 et le chariot 247 vers l'avant, ce chariot refoulant de- vant lui, à l'aide du poussoir 257, le chapeau rempli 14 jusqu'à ce qu'il soit engagé entre les bras 62 dans une position auxiliaire à celle montrée sur la figure 22 pour le châssis 22 mais de préférence avec cette différence que les barres latérales 28 glissent sur la-rangée supérieure des rouleaux 76 (figures 36d et 36e)
au lieu d'être engagées entre les rangées de rouleaux supérieurs et inférieurs comme dans le cas des barres latérales 28 de chaque châssis 12 (figures 36a-b, 36d-e, 28, 14, 11 et 9).
Chaque chapeau 14 s'engage de cette manière entre les bras supé- rieurs de la machine (dans le cas des bras 62), les barres latérales 28 repo- sant sur les rouleaux supérieurs 76 de ceux-ci jusqu'à ce que la saillie per- forée 25 de l'extrémité du chapeau (figures 4 à 7 et 22) s'approche de près ou bute contre la paroi de la tête 60 (figure 52). Le chapeau 14 se trouve ainsi
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au-dessus du châssis 12 engage entre les bras inférieurs, (dans ce cas 61) de sorte que,le chapeau 14 est ainsi porté par ladite tête 60 jusqu'au poste.
III (figure 1) comme décrit ci-après.
Après l'avancement de chaque chapeau rempli 14 depuis la position b3 jusqu'à la position b4 de la figure 52, le chariot 247 est ramené automati- quement par le cylindre 250 à la position b3. Ce retour est obtenu en admet- tant du liquide sous pression par l'orifice 255 dans le cylindre 250, ce qui .déplace le. piston 252 vers la gauche. Cette admission est commandée par l'inter- rupteur limiteur K montré schématiquement sur la figure 59 dont question plus loin.
Le dispositif du poste II de la figure 52 est maintenant prêt à amener un autre chapeau vide depuis l'endroit bl à droite de la figure 52 pour le remplir aux endroits b2 et a2 avec du sable qui reçoit l'empreinte du modèle 14a pour 1.'amener ensuite à l'endroit b3 où le chariot 247 intervient comme indiqué plus haut pour introduire le chapeau entre les bras supérieurs 62 de la tête suivante 60 qui a été amenée par la machine 30 en regard du pos- te II.
On voit sur la figure 36d qu'avant de passer du poste II au poste
III les bras inférieurs 61 et supérieurs 62 (figure 52) portent respectivement le châssis 12, rempli de sable, avec le noyau 15 porté par ce châssis ainsi que le-chapeau rempli de sable qui se trouve directement au-dessus du châssis, comme visible à droite de la figure 36d. En se déplaçant vers le poste V on voit, sur le schéma de la figure 37, que les bras 61 et 62 sont d'abord rap- prochés les uns-des autres pour amener les trois parties 12, 14 et 15, qui cons- tituent le moule, à leurs positions d'assemblage, (figure 5), le chapeau 14 étant posé sur le châssis 12 dans un alignement convenable, déterminé par L' engagement des ergots 17 du châssis 12 dans les trous des oreilles 18 du cha- peau.
Le noyau 15 occupe une position exacte dans les cavités opposées du châs- sis et du chapeau (figures 6 et 7). Dans ces conditions et comme montré à gau- che de la figure 36d et à droite de la figure 36e, le moule assemblé est amené par les bras 61 et 62 au poste III où le moule est sorti.
* A ce poste III est établi un dispositif montré, d'une manière gé- nérale, en plan sur la figure 1 et sous une forme schématique simplifiée sur la figure 54 en étant vus suivant 54-54 sur la figure 1. Ce dispositif com- prend un couloir 260 (figures 1 et 55) qui relie les bras 61 et 62 au poste
III à la voie principale 32 à proximité du poste III (figure 1). Dans ce cou- loir il y a de la place pour deux moules assemblés 12 - 14 (figure 54).
On voit sur la figure 55 que chacune des deux parois latérales du couloir 260 porte une série de rouleaux 261 qui s'étend le long du couloir entre les endroits horizontaux 2 et 3 de la figure 54 mais ces rouleaux 261 ne sont pas montrés sur la figure 54. La figure 55 montre qu'on a recours à deux séries de rouleaux parallèles, laissant subsister entre-elles un espace central dans lequel peut se mouvoir un chariot évacuateur 262 (figures 54 et 55). Ce -chariot est supporté par des galets de guidage (non montrés) le long desquels il peut se déplacer horizontalement en arrière et en avant entre les rouleaux .latéraux 261 du couloir 260, ce mouvement en arrière et en avant se faisant parallèlement à ce couloir.
Le mouvement alternatif du chariot 262 est produit par un cylindre
263 dont l'enveloppe est rendue solidaire d'un point fixe 264. Le piston 265 du cylindre est relié par la tige 266 à un doigt 267 orienté vers le bas et so- lidaire du chariot 262. L'admission du liquide sous pression par l'orifice 268 du cylindre 263 oblige le piston 265 à déplacer le chariot 262 vers sa position de sortie (vers la gauche) montrée en traits pleins sur la figure 54. De même, l'admission du liquide sous pression par l'orifice 269 ramène le chariot (vers la droite) à la tête 60 de la machine jusqu'à la position montrée en traits in- terrompus.sur la figure 54. Le liquide est fourni au cylindre 263 par les con- duits 268' et 269' de la figure 59 sous la commande d'un robinet à solénoide
SV5 décrit plus loin.
Sur'la face supérieure du chariot font saillie deux poussoirs 271
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et 272 agencés de manière telle que lorsque le chariot 262 se déplace vers la droite de la figure 54, le poussoir glisse sous le moule assemblé 12 - 14 qui se trouve dans le couloir 261 (figure 55) et remonte ensuite derrière le moule (figure 54).Le mouvement de sortie du chariot 262 vers la gauche de la figure 54 provoque l'entraînement, à l'aide des poussoirs 271 et 272, du pre- mier et du deuxième moule complet 12 - 14 en l'écartant de la tête 60 de la ' machine d'assemblage vers la voie principale 32.
De cette manière- chaque moule assemblé 12 - 14, amené par une pai- re de bras 61 et 62 depuis le poste III est refoulé par le poussoir arrière 272 quand le chariot est déplacé vers l'extrême droite de la figure 54, comme montré en traits interrompus. Ce mouvement du chariot place le poussoir avant 271 derrière le deuxième moule assemblé 12-14 montré au point (2) de la fi- gure 54. Ce deuxième moule a été dégagé, préalablement, hors du groupe précé- dent ,de bras 61 et 62. L'admission du liquide sous pression par l'orifice 268 oblige le piston du cylindre 263 à écarter le chariot 262 de la tête 60 ce qui amène les deux moules assemblés 12-14 depuis les positions (1) et (2) à gauche de la figure 54 jusqu'aux positions (2) et (3).
La longueur du couloir 260 en- tre les bras 61 - 62 et la voie principale est suffisante, comme déjà dit, pour y placer deux moules assemblés 12-14 comme montré aux positions (2) et (3) de la figure 54.
Le moule assemblé 12 - 14, qui se trouve à la position (3) la plus voisine de la voie 32, est prêt à être transféré sur un des chariots vi- des 33 qui s'approchent du poste III le long de la voie 32, comme montré à la partie supérieure de la figure 1. Un moyen satisfaisant pour obtenir ce trans- fert est de se servir d'un appareil de levage aérien (non montré) ayant une puissance convenable et dont la chaîne 273 porte un cadre de levage 274 (fi- gure 54).
Les longerons inférieurs, orientés vers l'intérieur, de ce cadre peuvent être glissés sous les barres latérales 28 du châssis 12 du moule as- semblé 12 - 14 et quand le cadre est convenablement centré, comme montré au point (3) de la figure 54, l'appareil de lavage est mis en marche pour soule- ver, à l'aide de la chaîne 275, le moule assemblé depuis la position horizon- tale (3) au-dessus du chariot 262 vers un des chariots vides 33 qui avancent lentement sur la voie 32 et qui se rapprochent du poste III ou passent devant celui-ci. Si on le désire, on peut agencer l'appareil de levage aérien de ma- nière telle qu'il place le moule assemblé 12-14 sur un chariot vide 33 qui se trouve en un point de la voie 32 du côté de la grille de vidange 46 du châs- sis.
Pendant cette opération de levage on fait tourner le moule assem- blé de 90 et on le posesur le chariot dans une position montrée à l'extrême gauche de la figure '54. Ceci fait de la place à l'extrémité de gauche du cou- loir (figure 1), à la position (3) de la figure 54, pour le moule avant 12 - 14 qui se trouvait au début à la position (2) sur le chariot 262 immédiatement après être sorti de la machine. Dès qu'un groupe suivant de bras 61 - 62 amè- ne un autre moule assemblé au poste III, le piston du cylindre 263 déplace le chariot 262 vers la tête qui vient de se présenter à ce poste (vers la droite de la figure 54). Les poussoirs 271 et 272 s'accrochent respectivement derrière les deux moules 12-14 qui se trouvent l'un à la position (2) et l'autre entre les bras 61 - 62 qui viennent d'arriver au poste III.
Quand le cylindre 263 dé- place le chariot 262 vers la gauche (figure 54) il dégage le moule assemblé qui vient d'arriver, hors des bras 61 - 62 pour l'amener à la position (2) de la figure 54 pendant qu'il amène le moule assemblé, arrivé auparavant, de la posi- tion (2) à la position (3) le long du couloir 260.
Le dispositif, établi au poste III, comprend également un interrup- teur de retenue N et un interrupteur limiteur 0 (figures 54 et 59). Ceux-ci sont du type à contacts "normalement ouverts comme celui de la figure 40 et ils mar- quent respectivement l'arrivée du chariot 262 à sa position d'extrême gauche, montrée en traits pleins sur la figure 54 et à la position d'extrême droite, montrée en traits interrompus sur ladite figure. Un autre interrupteur de re- tenue M (figures 54 et 59), du type à contacts "normalement ouverts",.indique la présence, à la position 2, d'un moule assemblé 12-14 comme montré sur la fi- gure 54.
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On prévoit également au poste III un interrupteur de retenue sup- plémentaire L (figures 54 et 59) qui est du type à contacts "normalement fer- més", comme indiqué schématiquement sur la figure 56. Il sert à indiquer la présence, à la position (3), d'un moule assemblé 12 - 14 comme montré sur la figure 54. Quand un moule se trouve à cet endroit les contacts de l'interrup- teur L sont ainsi écartés. Par contre ils sont fermés quand aucun moule ne, se trouve à la position (3), comme sur la figure 56.
Chaque moule assemblé, fourni au poste III et posé sur-un chariot .vide 33, en étant déplacé le'long de la voie principale 32, à son châssis 12 et son 'chapeau 14 reliés,ensemble par l'engagement de pinces 19 sur les oreil- les ou pattes correspondantes,-comme montré en 20 sur la figure 4. Quand cette liaison bien connue est faite, chaque moule assemblé et complet, qui est dé- placé,par un chariot 33 le long de la voie 32, est prêt à recevoir le métal fondu qui est versé par-le trou de coulée 23 (figures 4 et 5) de la manière usuelle.
Pour l'installation, montrée sur la figure 1, ce métal fondu est amené à l'endroit- où se fait la coulée par les poches usuelles qui sont por- tées par des trulleys qui sont déplacés sur les rails aériens (non montrés).
On va décrire maintenant les moyens hydrauliques et électriques pour commander les déplacements angulaires pas à pas, de la tourelle, les cy- lindres'd'arrêt 82 et 92 plus les cylindres 171, 200, 250 et 263 pour les cha- riots, ces cylindres étant établis aux postes I, IV, II et III, plus les mo- teurs 211 et-212 qui servent au retournement de la boite de noyau, plus le cylindre manipulateur 220 établi au poste V.
La figure 59 montre un schéma simplifié de ces divers moyens de .commande.. -
Le conduit 276 (figure 59), débitant le liquide sous pression et le conduit 277 pour le retour du liquide sont raccordés à un appareil appro- prié quelconque pour la production de la pression, par exemple une pompe hy- draulique 108 de là figure 57. Pour la description ci-dessous on admet que ces conduits 276 et 277 de la figure 59 sont raccordés respectivement au conduit d'alimentation 109 et au conduit d'échappement 115 de lafigure 57 et que le liquide est de l'huile à une pression d'environ 35 kg/cm . Il est évident que toute autre source de pression pourrait être utilisée.
Chacun des huit distributeurs ou robinets avec solénoides SV1 à SV8 de la figure 59 est constitué comme montré schématiquement sur la figure .60. Il comporte un tiroir coulissant 114' qui, lorsque le solénoïde de gau- che est excité, est attiré vers la gauche où il reste même après que l'exci- tation de ce solénoide de gauche cesse.
Par contre, lorsque le solénoïde de droite est excité (celui de gauche ne l'étant pas), le tiroir 114 est atti- ré vers la droite où il reste jusqu'à ce que le solénoide de gauche soit ali- menté à nouveau {celui'de droite cessant de l'être.)
Quand le tiroir 114'.se trouve à gauche (figure 60) du liquide sous pression, fourni par le conduit 276, s'écoule comme indiqué par une pe- tite flèche par la.lumière de gauche, prévue à la partie supérieure du dis- tributeur. La.lumière de droite, établie également à cette partie supérieure, communique alors avec le conduit de retour 277.
Par contre, quand le tiroir 114' est déplacé vers la droite le liquide sous pression fourni par le con- duit 276 s'écoule-hors-du distributeur par la lumière de droite et la lumière de gauche est mise en communication avec le conduit de sortie 277.
Le déplacement du tiroir, dans un sens ou dans l'autre, est adopté pour chacun des huit distributeurs ou robinets SV1 à SV8 pour le schéma montré sur la figure 59. Par conséquent l'excitation du solénoïde de gauche de chaque distributeur provoque l'écoulement du liquide sous pression, fourni par le con- duit 276, par la lumière de gauche pendant que la lumière de droite est reliée au conduit de sortie 277. De même, l'excitation du solénoide de droite de cha- cun de ces distributeurs fait entrer le liquide sous pression depuis le con- duit 276 par la lumière'de droite du distributeur dont la lumière de gauche
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communique alors avec le conduit de sortie 277.
De cette manière chacun des distributeurs ou robinets SV fonction- ne pour régler le fonctionnement du cylindre ou tout autre dispositif hydrau- lique auquel il est relié. Sur le schéma de la figure 59 le cylindre princi- pal 82, par lequel on fait avancer, pas à pas, la tourelle 54, est commandé,' de cette manière, par le distributeur SV1, le cylindre 171 du chariot au pos- te I par le distributeur SV2, le cylindre 200 du chariot du noyau au poste IV par le distributeur SV3, le cylindre 'du chariot au poste III pour la sortie du moule par le distributeur SV5, le cylindre d'arrêt 92 en-dessous de la tourel- le 54 par le distributeur SV6, les moteurs 211 et 212 pour le retournement de la boite de noyau au poste IV par le distributeur SV7 et le cylindre manipula- teur. 220 de la boîte de noyau au poste IV par le distributeur SV8.
Les circuits de commande électrique de la figure 59 sont alimentés par un interrupteur 278 qui, lorsqu'il est fermé, relie les lignes d'alimen- tation principales 280 et 281 à une source d'énergie appropriée, par exemple à un réseau ordinaire à 110 volts pour courant alternatif ou continu. Dans ce qui suit on admet que l'on dispose ainsi, entre les lignes 280 et 281, d'un potentiel électrique sensiblement constant d'environ 110 volts.
Pour l'installation électrique, telle que montrée, on se sert de deux relais RA et RB qui sont alimentés respectivement quand on désigne dé- placer les chariots des postes vers la machine centrale et quand on veut, en- suite, faire avancer la tourelle 54 de cette machine suivant un angle qui pour l'exemple considéré, correspond à 72 . Ces deux relais comportent respec- tivement des contacts 283 et 284, le contact de chaque relais occupant sa po- sition libérée, ou abaissée aussi longtemps que la bobine du relais, qui est montrée directement au-dessus du contact, n'est pas alimentée. Le contact est relevé ou amené à sa position active ou de fermeture quand la bobine est bran- chée sur les lignes 280 - 281.
Pour l'installation montrée, ce branchement du relais RA est effec- tué par un premier interrupteur limiteur A du cylindre 82 par lequel la tourel- le 54 est entraîné pas à pas (figures 11 et 12). Ce branchement du relais RB est obtenu par le deuxième interrupteur limiteur B coopérant avec le même cylin- dre 82 (figure 12).
Le contact 283 du premier relais RA commande les solénoïdes de droite 286 à 291 des six distributeurs ou robinets SV1 à SV5 et SV7. La liai- son des bobines de ces solénoïdes aux lignes 280 et 281 est obtenue par le fil 293 quand le relais RA relève le contact 283 à la suite de la fermeture de 1' interrupteur limiteur A, ce qui donne lieu à la rotation de la tourelle 54 de 72 pour faire avancer les bras 61 - 62 de celle-ci d'un poste au suivant, par exemple du poste I au poste IV, etc., la rotation se faisant dans le sens indi- rect ou horlogique.
Le deuxième relais RB commande le. solénoïde de gauche 294 du distri- buteur SVI et le solénoide de droite 295 du distributeur SV6. Les deux solénoi- des sont alimentés par le fil 296 et par les autres circuits montrés sur la figure 59, chaque fois que le relais RB attire son contact 284 par suite de la fermeture de l'interrupteur limiteur B quand le piston du cylindre 82, qui fait tourner la tourelle, est à sa position reculée, montrée en traits pleins sur la figure 12.
La figure 59 montre, en outre, que les solénoïdes de gauche 297 à 303 des distributeurs SV2 à SV8 sont reliés respectivement aux lignes d'alimen- tation 280-281 quand les interrupteurs limiteurs ou autres C, H, K, 0, Q, R, U et Y sont fermés respectivement. Le solénoide de droite 'est relié, d'une ma- nière similaire, aux lignes 280-281 par la fermeture de l'un ou l'autre des in- terrupteurs S et T dont question plus haut. Tous les interrupteurs susdits sont- montrés aux endroits où ils se trouvent sur les dessins précédents et leurs fonctions respectives ont déjà été indiquées au cours des descriptions précé- dentes.
Le circuit d'alimentation du solénoïde.,de gauche 294 du distri- buteur SV1, qui commande la rotation de la tourelle, comprend un circuit de re-
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tenue formé par'le fil 306 et les contacts des interrupteurs de retenue W, P, L, M, N, X, J, F,C, E, et D, reliés en séri. comme montré à droite de la figu- re 59, ce circuit étant établi entre la bobine du solénoïde 294 et la 'ligne' d'alimentation 281. Dans ce montage en série est également intercalé un in-'' terrupteur 307 pour rompre la retenue et un interrupteur 308 (figure 59) courtcircuitant la retenue, est connecté n by-pass aux contacts des différents interrupteurs de retenue.
L'interrupteur 307 est normalement ferme etl'inter- rupteur 308 est normalement,ouvert, comie montre. Ils sont commandés à la main et leur fonction sera décrite ci-après.. ,
Le fonctionnement de l'installation complète pour l'assemblage des moules telle que montré -en détail sur les figures 1 et suivantes, est obte- nu à l'aide des commandes hydrauliques et électriques montrées schématiquement sur les figures. 57 et 58. On explique maintenant comment les différentes par- ties constitutives de 1'-installation complète fonctionnent à l'aide de ces commandes.
Au début, du fonctionnement la pompe hydraulique 108 est d'abord mi- se en marche'pour faire régner dans les conduits 109 et-. 105a de la figure 57 et dans le conduit 276 ainsi que dans tous les distributeurs SV de la figure 59, la pression d'un liquide qui est soumis, par exemple, à une pression de, 35 kg/cm .
L'interrupteur de commande principal 278 de la figure 59 étant ouvert, tous les circuits électriques du schéma sont sans courant de sorte que les con- tacts 283' et 284 des 'relais RA et RB sont lâchés tous deux comme montré..Quand cet interrupteur principal 278 est fermé, du courant (supposé être à 110 volts), est fourni directement aux'lignes d'alimentation principales 280 et 281 montrées respectivement à gauche-et à droite du schéma de la figure 59.
Le piston du cylindre 62, qui commande la.rotation de la tourelle, étant à sa position reculée, l'interrupteur limiteur B est fermé ce qui complè- te, pour les -relais RB un circuit d'attraction qui relie la ligne 280 par le fil 310, la bobine du relais RB, le fil 311, les contacts fermés B et le fil 312 à l'autre fil 281. Le relais RB, ainsi excité, attire son contact 284, ce qui complète, à l'aide de celui-ci : a) uri circuit d'alimentation du solénoïde du distributeur SV6 qui commande le cylindre d'arrêt 92 et b) un circuit d'a- limentation du solénoide 294 du distributeur SV1 qui commande la rotation de la tourelle.
Le circuit SV6 susdit part de la ligne 280 et passe par le fil 313, le-contact fermé 284 du relais RB, le fil 296, le solénoïde 295. du distri- buteur SV6 qui commande le cylindre.d'arrêt 92 et le fil 314, pour aboutir à l'autre ligne 281. Le solénoïde 295, ainsi excité, attire le tiroir 114' (fi- gure 60) du distributeur SV6 vers la droite en provoquant ainsi l'écoulement 'du liquide sous -pression depuis le conduit d'alimentation 276 par le conduit '97' vers 1.'-orifice supérieur 97 du cylindre d'arrêt 92. Ceci abaisse la tige d'arrêt 95 (figures 11 et 13) jusqu'en-dessous du niveau de la membrure 98 qui fait saillie sous la tourelle 69 de chacune des cinq' têtes 60 de la tou- relle 54.
Celle-ci est donc prête à être déplacée angulairement par le cylin- dre d'entraînement principal 82 (figures 11 et 12).
A cause du .circuit de retenue, montré à droite de la figure 59, ce déplacement angulaire ne peut se faire aussi longtemps que chacun des cinq postes,!, IV, V, II et II est-complètement ,préparé à cet effet. Cette prépa- ration complète est enregistrée par le circuitd'excitation, dont question plus haut, pour le solénoïde de gauche 294 du distributeur SVI.
Ce circuit est formé à l'aide du relais RB depuis la ligne 280 par le fil 313, le contact fer- mé 284 du relais RB, le fil 296, le solénoïde 294 du distributeur SV1, le fil 315, l'interrupteur fermé307, le fil de retenue 306, l'interrupteur de retenue U du, poste V, l'interrupteur de retenue P du cylindre d'arrêt 92 (qui est fer- mé par l'abaissement susdit de la tige d'arrêt 95), les interrupteurs de rete- nue L, M et N au poste III, les interrupteurs de retenue X et ;J au poste II, les interrupteurs de retenue F et G au.poste IV, les interrupteurs de retenue E et D au poste I et le fil.316 jusqu'au deuxième fil 281.
Au poste I, l'interrupteur de retenue D est fenné par le recul (mon-
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tré sur la figure 38) du chariot 168 qui est ainsi écarté des bras 61-62 de la tête correspondante 60. L'interrupteur de retenue E est fermé par la présence à l'endroit (3) d'un châssis 12 (figure 38), rempli de sable et prêt à être engagé entre les bras supérieurs 61 de la machiné.
Au poste IV l'interrupteur de retenue G est fermé par le recul (tel que montré) du chariot'198 d'en-dessous des bras 61-62 jusqu'à la posi- tion (4) de la figure 41 et l'interrupteur F est fermé par la présence, en cet endroit 4, d'une boite de noyau 26 qui contient un noyau complet 15 -et qui est prête à être engagée entre les bras inférieurs 62 à ce poste IV.
Au post.e V l'interrupteur de retenue W est fermé par la table 208, qui sert à retourner la boîte de noyau et qui repose sur le support 216 comme montré en traits pleins sur la figure 44, et par-le cylindre manipula- teur 220 qui a engagé le chariot 223 pour l'expulsion de la boite de noyau dans la table comme indiqué sur les figures 43 - 44 et 49.
Au poste II, l'interrupteur de retenue J est fermé par le déga- gement du chariot 247 de dessous les bras 61 et 62 jusqu'à la position montrée en (3) sur la figure 52 et l'interrupteur X est fermé par la présence, à cet endroit, d'un chapeau 14 rempli de sable et prêt à être engagé entre les bras supérieurs de la tête 60.
Au poste III l'interrupteur de retenue N est fermé, comme montré sur la figure 54, quand le chariot 262 est retiré de dessous les bras 61 et 62 vers les positions (2) et (3); l'interrupteur de retenue M est fermé par la présence à la position (2) d'un moule assemblé 12-14; l'interrupteur de rete- nue L (normalement fermé) est maintenu ouvert par la présence, à la position (3) de la figure 54, d'un deuxième moule assemblé 12 - 14 prêt à être soulevé par la chaîne 273 pour être'écarté de la position (3) pour être posé sur un chariot vide 33 porté par la voie principale 32. Ce soulèvement dégage la po- sition (3) de la figure 54 le long du couloir 260 de la figure 1 pour recevoir le moule assemblé 12 - 14 montré à la position 2 de la figure 54.
Quand le soulèvement est terminé, l'interrupteur de retenue L se ferme (figure 56) pour compléter (en admettant que tous les autres interrup- teurs de retenue soient fermés) le circuit de retenue dont question plus haut pour alimenter ainsi le solénoïde de gauche 294 du distributeur SVI qui com- mande la rotation de la tourelle. Cette alimentation déplace le tiroir 114' (figure 60) de ce distributeur SV1 vers la gauche, ce qui provoque l'écoule- ment du liquide sous pression depuis le conduit d'alimentation principal 276 par le conduit 89 vers l'orifice du cylindre 82 qui fait tourner la tou- relle (figures 11 - 12).
Le piston 90 du cylindre 82 susdit est alors déplacé vers la droi- te de la figure 12 ce qui fait tourner, à l'aide du cliquet 85, la roue à ro- chets 86 de 72 dans le sens indirect. Cette rotation provoque le déplacement angulaire similaire de la tourelle 54 pour amener chacune des cinq têtes 60 (figure 8) en regard du poste suivant qui se trouve sur le trajet circulaire de la tourelle. Ceci signifie que les bras 61 et 62 qui se trouvaient au dé- but au poste I sont déplacés vers le poste IV, ceux qui étaient au poste IV sont déplacés vers le poste V et ainsi de suite.
Entretemps et par l'ouver- ture de l'interrupteur limiteur B ( figure 12); qui se produit au début du mouvement angulaire de la tourelle mais après que les tiroirs des distribu- teurs SV1 et SV6 ont été déplacés vers la gauche, le circuit d'attraction du relais RB est fermé de sorte que le contact 284 de celui-ci cesse d'alimen- ter le solénoïde de droite du distributeur d'arrêt SV6 ainsi que le solénoïde de gauche 294 du distributeur SV1 commandant la rotation de la tourelle.
Très peu de temps après cette interruption de l'alimentation, la membrure 98 du tourillon 69 supportant une série de bras de la tourelle et qui se trouve au- dessus du cylindre d'arrêt 92 se déplace vers la gauche de la figure 13 au- delà de la tige d'arrêt 95 (qui est abaissée) et vient en contact avec l'inter- rupteur Q qui est' ainsi fermé pour compléter un circuit par lequel on alimente le solénolde de gauche 301 du distributeur d'arrêt SV6. La figure 59 montre un fil 318 faisant partie de ce circuit. Le tiroir du distributeur SV6 est ainsi déplacé vers la gauche (comme sur la figure 60), ce qui oblige le liqui-
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de sous pression'a s'écouler depuis le conduit d'alimentation principal 276' par le conduit 99' vers l'orifice inférieur 99 du cylindre d'arrêt 92.
Cet é- coulement provoque la montée de- la tige d'arrêt 95 jusqu'à la position montrée sur ,les figures 11 et,13 pour laquelle cette tige est. rencontrée par la mem- brure 98 du tourillon.69 de la tête qui peut se trouver à l'un quelconque;des
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cinq. postes, qui s'approche de l'endroit où se trouve le cylindre,)ârrêt92' (figures 1±,et l3h t-.' '-,' - - ..': ':" ; ,
Pendant que'' le- déplacement' angulaire de la tourelle a -lieu, les bras 61 et 62, qui passent du poste !-au poste IV, restent -écartés-et à leurs positions supérieure 'et inférieure initiales (figure 36a).'Les bras 61 et 62, qui se déplacent depuis le poste IV au poste V, se rapprochent d'abord et sont ensuite retournés pour s'écarter à nouveau comme montré sur la figure 36b.
Les bras- '61 et'.62 qui se déplacent du poste V vers le poste Il,restent écartés et conservent-, leurs positions supérieure et inférieure respectives comme montré . sur la figure 36c. Les bras 61 et 62 qui.se déplacent depuis le poste II vers ..le poste III se rapprochent comme montré sur la figure 36d. Les bras, qui se déplacent depuis le.poste III vers le poste I,, -s'écartent comme montré sur la figure 36e. Cet écartement, ce rapprochement et ce retournement sont,ob- tenus par les moteurs hydrauliques 64 et 66 (figure 37), décrits plus haut, sous la commande des distributeurs 112 et 113 qui répondent aux déplacements angulaires de la tourelle, comme expliqué'plus haut'(figures 32-35, etc. ) et comme schématisé sur la figure 37.
La tourelle continue à tourner jusqu'à-ce que la membrure 98 (figu- res 11-13), qui se trouve en-dessous de la tête 60, atteigne le cylindre d'ar- rêt 92.et vienne en-contact avec la tige d'arrêt 95, qui est soulevée. Ceci interrompt la -rotation de la tourelle avec les cinq séries de bras 61 et 62 en concordance exacte avec .les appareils correspondants aux cinq postes I, IV, V,
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,.II0t III.,Ceci est- obtenu également par la fermeture de l'interrupteur A (fi- ."gte -12)- qui limite'cette rotation, à la fin du déplacement angulaire de 2 , par le piston 90 'du, cylindre 82 qui entraîne la tourelle (figures 11 et 12).
La fermeture de l'interrupteur limiteur A alimente le relais RA de la figure 59. Le circuit d'excitation part de la ligne 280 et passe par . le fil 310, là-bobine du relais RA, le-fil-320, les contacts fermés de l'in-
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terrupteur'limiteur-A:'et le fil 312 jusqu'à l'autre ligne 281. Le càntact 283 du.relais RA complète main-tenant les circuits d'excitation des solénoïdes de adroite des .dix distribút,eurs..:S,v1 à SV5 et SV7..Ces six circuits comportent le %¯fil commun 293 (figure 59) qui est relié à la ligne 280 quand le contact 283 du relais RA est attiré.
Le circuit ,entre le fil commun 293 et la ligne 281 est complété par- a) le -solénoïde de droite 286 du distributeur SV1 qui est relié
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ypar un dispositif retardateur 321 (figure 59); b) le.solênoide de droite 287 du.distributeur SV2 qui-, est relié parun fil 322; c) le solénoïde de droite 288 du distributeur SV3 qui est relié par un fil 323; d) le solénolde de droi-
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te, 289'.du distributeur SV4 qui. est relié-par le fil -324; e) le. solénoide de droite 29o du distributeur SV5 qui est relié par le fil 325; et f) le solénoï- de de droite 291 du .distributeur,SV7 qui,,est relie** par le ìl 326..
La tourelle 54 étant ainsi arrivée au bout de sa course de 72 , la tige d'arrêt 95 du cylindre 92 (figures 11, 13) empêche le cylindre 82 de fai- re tourner la tourelle au-delà de la position pour laquelle les séries de bras sé'trouvent exactement en regard des cinq postes-correspondants, et le relais
RA vient- d'être excité pour compléter les six circuits indiqués plushaut. Pour le solénoide 286'du distributeur SV1, cette fermeture du circuit est retar- dée pendant quelques secondes suivant le réglage du retardateur 321.
Ce ré- glage-est tel que l'on soit certain que.la tourelle 54, qui est relativement
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lourde,'.s'arrête complètement .et,àµfipltivement en butant-contre la tige d'ar- rêt 95 avant.que'l'effort produit.dans le- cylindre. 82 ne soit interrompu.
Il est préférable que cet effort continue -pendant quelque temps pour éviter le rebondissement qui pourrait se.produire.immédiatement après que la membrure de la tourelle, est,venue .en contact..avec la tige d'arrêt- 95.
A la fin du retard cause par le dispositif 321 le solénoïde de
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droite 286 du distributeur !est' excité"par un-circuit reliant la ligne 280 par
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le fil 313, le contact fermé 283 du relais RA, le fil 292, un côté du dis- positif retardateur, le solénoide de droite 286 du distributeur SV1, l'autre côté du dispositif retardateur 321 et le fil 312 à la ligne 281.
Par cette excitation le tiroir 114' du distributeur SV1 est dé- placé vers la droite, ce qui fait passer du liquide sous pression depuis le conduit d'alimentation principal 276 par le conduit 91' et l'orifice de re- tour 91 (figures 11 - 12) du cylindre 82 qui fait tourner la tourelle. Le piston 90 du cylindre 92 revient à la position montrée en traits pleins sur la figure 12, ce qui amène le cliquet 85 derrière la dent suivante de la roue à rochets 86 pour préparer un déplacement angulaire suivant de la tourelle 54. Ce retour ouvre l'interrupteur limiteur A et ferme l'interrupteur limiteur B.
Mais avant que l'interrupteur limiteur A soit ouvert et pendant que le dispositif retardateur 321 retarde l'excitation du solénoide de droite 286 du distributeur SV1, le contact fermé 283 du relais RA fait avancer les cy- lindres des chariots aux postes I, IV, II et III et fait fonctionner le dispo- sitif de retournement au poste V. Ces déplacements et actionnements respectifs sont décrits ci-après.
Au poste I l'excitation susdite du solénoide de droite 287 du dis- tributeur SV2 déplace le tiroir de ce distributeur vers la droite et le liqui- de sous pression coule depuis le conduit d'alimentation principal 276 par le conduit 175' jusque dans l'orifice 175 du cylindre 171 du chariot 168 (figures 38) qui est ainsi refoulé vers la droite pour amener le châssis 12, rempli de sable, entre les bras supérieurs 61 de la tête 60 qui se trouve en regard du poste I. Le châssis 12 est ainsi engagé entre les bras à la position montrée sur la figure 22. A la fin de sa course en avant le chariot 168 ferme l'in- terrupteur limiteur C ce qui alimente le solénoide de gauche 297 du distri- buteur SV2 par un circuit comprenant le fil-328 (figure 59).
Le tiroir du dis- tributeur SV2 est déplacé vers la gauche de sorte que du liquide sous pression est fourni par le conduit 276 et le conduit '176' jusque dans-l'orifice de re- tour 176 du cylindre 171 (figure 38) du chariot 168. Celui-ci est ainsi ramené de la position (4) à la position (3) de la figure 38 ce qui prépare l'introduc- tion d'un autre châssis, chargé de sable, entre la série de bras 61 et 62 de la tête 60 qui est ensuite amenée en regard du poste I par la tourelle 54.
Au poste IV, l'excitation susdite du-solénoide 288 du distribu- teur SV3 déplace le tiroir de ce distributeur vers la droite, ce qui fait pas- ser le liquide sous pression depuis le conduit 276 par lé conduit 202' et par l'orifice de marche avant 202 du cylindre 200 (figure 41) qui refoule le chariot 198 sous les bras 61 et 62 de la tête 60 au poste II, ce qui déplacée la boite de noyau 26, qui contient le noyau complet 15, depuis la position (4) de la fi- gure 41 à la position (5) pour laquelle la boite de noyau est recueillie par les bras inférieurs 62 et est engagée dans ceux-ci (figure 28). En avançant le chariot 198 ferme l'interrupteur limiteur H, ce qui alimente le solénoide de droite 298 du distributeur SV3 par un circuit montré sur la figure 59 et qui comprend le fil 329.
Cette alimentation déplace le tiroir du distributeur SV3 vers la gauche, ce qui fait passer du liquide sous pression depuis le conduit 276 par le conduit 206' jusque dans l'orifice de retour 206 (figure 41) du cy- lindre 200. Le chariot 198, au poste IV, est ainsi ramené à la position reculée (4) de la figure 41, ce qui prépare le dispositif à recevoir une autre botte de noyau 26 contenant un noyau fini 15 pour refouler cette boite dans les bras inférieurs de la tête suivante 60 que la tourelle 54 va amener en regard du poste IV.
Au poste III, l'excitation susdite du solénoide de droite 291 du distributeur SV7 déplace le tiroir de celui-ci vers la droite afin que du li- quide sous pression puisse passer depuis le conduit 276 par le conduit 234 dans l'orifice de marche avant 106''(figurer 43 - 44) des moteurs de retournement 211 et 212 qui font tourner l'arbre 210 dans le sens indirect par rapport à la figure 44 pour entraîner la table de retournement 208 depuis sa position initiale, à proximité du couloir de retour 187 (figure 1), cette position étant indiquée en traits pleins à la droite de la figure 44, jusqu'à son autre posi-
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tion extréme voisine -des bras61 et 62 au poste V,
comme montré en traits in- terrompus à gauche des figures 43 - 44 et en traits pleins sur la figure 1.
Pendant cette rotation de la table de retournement 208, une saillie 330 prévue sur le montant 209 de celle-ci (figure 43) vient en contact avec l'interrup- teur Y, qui'est normalement ouvert et qui est monté sur un point fixe à l'en- droit indiqué sur les figures 43 et 49. Cet interrupteur est ainsi fermé.quand la saillie 330 passe devant cet interrupteur.
''. - '-Cette fermeture provoque l'alimentation du solénoïde de gauche 303 du distributeur SV8 ce qui déplace, le tiroir,'de'celui-ci vers.la.gauche de sor- te que.du liquide -sous pression s'écoule depuis le conduit 276 par le conduit
230 jusque derrière le piston reculé 222 du cylindre manipulateur'220 (figures 43 ',et,-49.). Le-,manipulateur 220 dégage .alors .le chariot.,22,3 hors de la table de retournement..-:208 pour¯amener-le poussoir 227 derrière la boite de noyau retour- née 26, engagée.entre les bras supérieurs.62 de la tête 60 qui se trouve en re- gard du poste V comme montré à droite ,de la figure 49.
Dès que la table 208 est venue se poser sur le support 217 (à gau- 'che de la figure 44)'son bord vient en contact avec l'interrupteur limiteur'S (figure 49) et.ferme les contacts de celui-ci tout en alimentant le solénoide de droite 304 du distributeur SV8 par un circuit (figure 59) qui comprend le fil 332.
Cette excitation déplace le tiroir du distributeur SV8 vers la droite afin que du liquide sous.pression puisse s'écouler depuis le conduit 276 par le conduit 231 jusque dans l'autre extrémité du cylindre manipulateur 220 (à gauche de la figure 44). Celui-ci ramène le chariot 223 dans la table'208 ce qui-oblige le poussoir 227 (à droite de la figure 49) à tirer.la boîte ren- versée 26 hors des-bras supérieurs 62 jusque dans la table de retournement. 208 (figure 50).
Quand la'boîte de noyau 26 est engagée complètement dans la table de'retournement à la position horizontale (2) de la figure 49, la boite vient "agir sur l'interrupteur R et ferme sés contacts pour compléter un circuit ex- citateur âvec fil 333 (figure 59) pour le solénoïde de gauche 302 du distri- buteur SV7. Cette excitation déplace le tiroir de ce distributeur SV7 vers la gauche pour 'faire passer.du liquide sous pression depuis le conduit'276 par le conduit 233 et l'orifice d'entrée.(figures 43 - 44) des moteurs de retourne- ment 211 - 212.
Ces moteurs font tourner la table 208 et l'arbre 210 dans le sens direct par rapport à la figure 49 (dans le sens indirect par rapport à la figure'44) depuis la position., montrée en traits interrompus sur la figu- re 44, jusqu'à la position indiquée en traits pleins à droite de cette figure, ..au-dessus du support 216'. '
Ceci correspond à la-position (2) de la figure 49 pour laquelle la boite de'noyau vide'26, portée' par la table 208, a été retournée et se trouve à l'extrémité du couloir de retour 187 (figure 1), voisine du poste
V.
Pendant ce mouvement de retournement par là table 208, la saillie 330 mon- tée sur le tourillon 209 vient'en contact avec l'organe de commande de l'in- terrupteur Y mais 1''agencement est tel qu'il ne se produit pas une fermeture 'des contacts de cet interrupteur mais qu'elle a lieu seulement par le dépla- cément, dont question plus haut, de¯la saillie 330 quand le moteur fonctionne pour obtenir'le retournement'dans le sens opposé.
Quand la table 208 repose sur le support 216, à droite de la fi- gure 44 et à gauche de la figure 49, la boîte 26 vient en contact avec l'in- terrupteur U et ferme celui-ci pour exciter'le' solénoide de gauche 303 du dis- tributeur SV8 à l'aide du 'circuit dont question plus haut et qui comprend le fil 331. Par cette excitation, le.tiroir du distributeur SV8 est déplacé vers ' -la gauche- de sorte que le liquide sous pression s'écoule par le conduit 230 . et 'par le cylindre manipulateur 220 en' pénétrant par l'orifice 230 (figures 43-44).'De cette manière le piston 222 s'écarte de l'arbre de retournement '210 eh entraînant le'chariot 225 dans le même 'sens.
L'éjecteur 228 refoule ainsi la boite vide vers la gauche de la figure 49 jusque sur les rouleaux latéraux 236 (figure 51) au début de la voie de retour'187 (figuré 1).' Quand le'chariot 223 a avancé jusqu'au bout ae sa course,'son extrémité 226 vient en'contact avec l'interrupteur T, montré
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à droite de la figure 44 et à gauche de la figure 49. La fermeture de l'in- terrupteur T, qui en résulte, provoque l'excitation du solénoïde de droite 304 du distributeur SV8 vers la droite de sorte que le liquide sous pres- sion passe par le conduit 231 jusqu'à l'extrémité externe du cylindre mani- pulateur 220.
Ceci ramène le chariot 223.dans la table 208 et l'état du dis- positif de retournement au poste V, pour qu'il puisse recommencer un cycle analogue à celui décrit plus haut, est rétabli.
Au poste II, l'excitation susdite du solénolde de droite 289 du distributeur SV4 par le contact 283 du relais RA déplace le tiroir de ce distributeur SV4 vers la droite ce qui fait passer le liquide sous pression depuis le conduit 276 par le conduit 254' et par l'orifice 254 du cylindre 250 du chariot 247 (figure 52) pour refouler le chariot 247 depuis la posi- tion (3) jusqu'à la position (4) de la figure 52 en engageant ainsi le cha- peau 14, rempli de sable, entre les bras supérieurs de la tête 60 qui se trou-' ve au poste II.
A la fin de ce mouvement on obtient la fermeture de l'interrup- teur limiteur K pour fermer le solénoïde de gauche 299 du distributeur SV4 par un circuit montré sur la figure 59 comprenant le fil 335 pour déplacer le ti- roir du distributeur SV4 vers la gauche afin que du liquide sous pression puis- se couler par le conduit 255' jusque dans l'orifice 255 du cylindre 250. Cet écoulement déplace le piston 252 vers la gauche de la figure 52 et ramène le chariot 247 depuis la position (4) à la position (3). Le dispositif du poste II est ainsi remis dans un état dans lequel le cycle décrit plus haut peut recommencer.
Au poste III l'excitation susdite du solénoïde de droite 290 du relais SV5 par le contact 283 du relais RA déplace le tiroir du distributeur SV5 vers la droite de sorte que le liquide sous pression peut s'écouler de- puis le conduit 276 par le conduit 269' et par l'orifice 269 du cylindre 263 du chariot'262 (figure 54). Le piston 265 est ainsi refoulé vers la droite (figure 54) pour entraîner le chariot 262 et pour amener les poussoirs 271 et 272 derrière les moules assemblés 12-14 qui occupent respectivement les posi- tions (2) et (1) sur la figure 54. Le moule assemblé, qui se trouve à la posi- tion (2), a été fourni auparavant au poste III pendant que le moule assemblé, qui se trouve maintenant à la position (1), vient d'arriver à ce poste III mais se trouve encore entre les bras rapprochés 61 et 62 de la tête 60 montrée sur la figure 54.
Ce positionnement du chariot 262 avec les poussoirs 271 et 272 der- rière les deux moules assemblés est accompagné de la fermeture de l'interrup- teur limiteur 0 (figure 54) pour alimenter le solénoïde de gauche 300 du dis- tributeur SV5 par un circuit montré sur la figure 59 et comprenant le fil 336.
De cette manière le tiroir du distributeur SV5 est déplacé vers la gauche et du liquide sous pression est fourni au cylindre 263 du chariot 262 par le conduit 268, ce cylindre ramenant le piston 265 et le-chariot 262 vers la gauche de la figure 54 pendant que les poussoirs 271 - 272 déplacent les deux moules assemblés depuis les positions (2) et (1) aux positions (3) et (2) de la figure 54. De cette manière le moule assemblé 12-14 est dégagé d'entre les bras de la tête 60 qui se trouve au poste III et l'autre moule assemblé, four- ni auparavant au poste III, est amené à la position (3) à proximité de la voie principale 32 pour'être transféré, à l'aide de la chaine 273'et du cadre de levage 274, sur un des chariots vides 33 qui roulent sur cette voie.
Après que le châssis 12 et,le chapeau 14 ont été reliés entre eux par les pinces 19 des figures 4 à 6,.chaque moule assemblé, posé sur un cha- riot, est prêt à être rempli en étant déplacé le long de la partie de la voie 32 représentée en haut et à gauche de la figure 1. Entretemps le cylindre 263, au poste III, continue à maintenir le chariot à sa position extrême, à gauche, comme montré en traits pleins sur la figure 54, jusqu'à ce qu'une autre tête 60 de la tourelle arrive au poste III avec un nouveau moule assemblé 12-14 en- tre ses bras rapprochés. A ce moment commence, au poste III, le cycle d'opéra- tions qui vient d'être décrit en se référant aux figures 54 et 59.
Avant que le cycle re'commence, la tête 60 qui se trouvait aupara- vant au poste III est amenée au poste I par un déplacement angulaire de la tou-
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relle 54 de 72 dans le 'sens indirect., inique par des grandes flèches sur les.figures 1 et 8. Pendant ce déplacement les bras rapprochés,61 et 62 de la tête qui quitte le poste III sont écartés pendant le déplacement vers le pos- te I, comme,visible' sur'le diagramme de la figure 37. Cet écartement est effec- tué par le moteur d'écartement hydraulique 64, monté sur la-tête 60, ce moteur recevant du liquide sous:pression par le distributeur 112 (figures 8, 32-33 et
57).
En arrivant au poste I ces bras sont donc écartés, comme montré à gauche de la figure 36e. L'installation pour l'assemblage des moules est ainsi prête à recommencer un nouveau cycle d'opérations ce cycle étant analogue à celui décrit plus haut.
Il résulte de cette description que le relais RA (figure 59) sert, quand il.attire son armature sous la commande de l'interrupteur limiteur A du cylindre 82 qui fait tourner la tourelle, à provoquer les mouvements simulta- nés du cylindre 171 du chariot (figure 38) au poste 1 pour la réception du châs- sis, du cylindre 200 du chariot (figure 41) au poste IV, pour la formation du '''noyau, des moteurs de retournement 211 et 212 '(figures 43 44 et 49) au poste (V pour le dégagement de la boîte de noyau (et-indirectement du cylindre manipu- lateur 220 du dispositif de retournement de ce poste V), du cylindre 250 du chariot (figure 52) du poste III, poùr la mise en place du chapeau, et du cy- lindre 263 du chariot (figure 54) du poste III pour le dégagement du moule.
Il est à noter que ce relais-RA peut seulement être enclenché par .,1'interrupteur limiteur A à la fin d'un avancement complet de 72Q de la tou- relle 54, que chacun des avancements de la tourelle doit d'abord être précédé par l'excitation du solénoïde de gauche du distributeur SV1 qui sert à cet a- vancement et que le circuit pour obtenir cette excitation, à l'aide du con- '.tact -284. 'du relais RB, peut seulement-'être complété quand tous les interrup- teurs dé retenue aux cinq postes (D-E à I, F-G à IV, W à V, X-J à II, L-M-N à
III et P du cylindre d'arrêt 92 établi sous la tourelle) sont fermés pour re- -lier le fil 315 (figure 59) à la ligne 281 par le fil 316.
Comme déjà dit, cette connexion et l'excitation simultanée du so- lénoide 294 du distributeur SV1 ont lieu seulement quand les dispositifs et appareils, établis aux cinq postes I, IV, V, II et III, ont achevé leur pré-- paration pour un avancement subséquent de 72 de la tourelle.
Jusqu'à ce mo- ment,,une défaillance à l'un'quelconque de ces cinq postes dans la prépara- tion complète'pour cet avancement empêche celui-ci même si toutes les'autres parties de l'installation sont prêtes et attendent.Mais quand tout est prêt, le' circuit de retenue, (à droite de la figure 59), fournit du courant d'excita- tion au solénoïde 294 dù distributeur SV1, afin 'que le tiroir de celui-ci soit déplacé vers la'gauche pour admettre.du liquide sous pression par l'orifice
89 du cylindre 82 pour faire tourner la tourelle 54 de 72 additionnels, comme décrit plus haut en détail..
'
Si'l'on-désire'maintenir la tourelle 54 à l'un quelconque des cinq postes, ceci peut être obtenu én ouvrant l'interrupteur de retenue 307 (figure 59). Cette ouverture empêche l'excitation du solénoïde de droite 294 du distributeur SV1 jusqu'à ce que cet interrupteur 307-soit fermé à la main par.un opérateur. De plus, si l'on veut obtenir la rotation de la tourelle avant que tous-les dispositifs et appareils aux cinq postes soient tout à fait prêts, il suffit de fermer l'interrupteur courcircuiteur et de retenue 308 (figure 59).-Par cette fermeture on contourne en by-pass tous les contacts en- tre les fils 306 et 316 et on relie le fil.315 directement au fil 316.
Cette connexion directe provoque l'excitation immédiate-du solénoïde 294'du distri- buteur SV1 dès que le relais RB a attiré son armature par la fermeture de 1' interrupteur limiteur B du cylindre d'avancement 82 (figures 11 et 12).
Normalement l'interrupteur 307, qui .rompt la retenue, est mainte- nu fermé comme montré 'et l'interrupteur 308 estmaintenu ouvert, comme montré, ce qui permet le déclenchement automatique de la rotation, pas à pas, de la tourelle 54, , comme' décrit ci-dessus.
On décrira maintenant.comment fonctionne l'installation complète de la figure 1.
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Une utilisation industrielle d'une installation automatique pour l'assemblage des parties constitutives des moules de fonderie a confirmé l'ef- ficacité pratique élevée du nouveau procédé et des dispositifs et appareils faisant partie de cette installation. On s'est déjà rendu compte, par la des- cription détaillée qui précède comment ces différents dispositifs et appareils travaillent et ce fonctionnement est illustré clairement par le schéma de la figure 1.
Ce fonctionnement présente l'avantage qu'il est continu et qu'il permet d'obtenir'la fabrication, avec un début très élevé, des pièces coulées.
Malgré que des opérateurs soient nécessaires aux postes I - IV - II et III (pas au poste V), l'effort manuel, qui doit être fourni par chacun de ces hommes, est réduit au minimum et le degré d'habileté qu'ils doivent avoir est également nettement en-dessous de celui qui est nécessaire pour préparer les moules de fonderie par un quelconque des procédés connus jusqu'ici..
On a déjà vu que les moules assemblés, débités par le poste III de la machine centrale 30, sont transférés successivement à la partie de la voie 32 qui est voisine de ce poste ou, si on le désire, à la partie qùi se trouve en amont de celui-ci. Pendant que les moules assemblés avancent sur la voie 32 on les remplit avec du métal coulé avant qu'ils s'approchent de la grille de vidange 47 des chapeaux, adjointe au poste II. Quand les moules remplis ar- rivent à cette grille 47, le fer fondu s'est solidifié à un degré tel que les pièces 19 peuvent être enlevées et que les chapeaux 14 peuvent être écartés des châssis 12 qui contiennent maintenant les pièces coulées 10, solidifiées et exposées 10, comme montré à gauche et en haut de la figure 1.
Ces moules 12, contenant les pièces coulées 10, continuent à avan- cer sur les chariots 33 dans le sens indirect sur la voie 32 en passant sous le couloir 187 pour le retour des boites de noyau. Quand les châssis 12, con- tenant les pièces coulées et refroidies 10, s'approchent de la grille 45 (fi- gure 1) pour désabler les pièces coulées 10, des opérateurs retirent celles- ci hors des châssis remplis avec du sable, en se servant des crochets usuels, ainsi que l'ergot (non montré) qui s'est solidifié dans le trou ou bec de cou- lée 23-24 des figures 4, 5 et 7.
Les pièces 10, auxquelles sont attachées les ergots, sont placées par les opérateurs 45 sur la grille vibrante qui enlève tout le sable de ces pièces de la manière usuelle. Ce sable est recueilli par le transporteur sou- terrain 43 pour être ramené à l'appareil 37 dans lequel il est traité. Pen- dant que les pièces 10 sont secouées les ergots se détachent et les pièces, débarrassées du sable et des ergots, peuvent être considérées comme étant terminées,. Elles sont reprises, depuis la grille 45, par un transporteur à courroie 340, qui les amène à un récipient approprié quelconque 341.
Quand les pièces coulées 10 (et les ergots) ont été enlevés, les châssis 12 contenant encore le sable continuent à avancer dans le sens di- rect le long de la voie 32 depuis la grille 45 jusqu'à la grille 46 servant à la vidange du châssis (à droite et en haut de la figure l). A cet endroit un autre opérateur commande un appareil de levage aérien (non montré), dont question plus haut, pour enlever les châssis 12 des chariots 33 pour les pla- cer sur la grille vibrante 46 par laquelle tout le sable est dégagé hors de ces châssis 12 quand ils sont retournés et ils sont alors engagés, avec leur ouverture tournée vers le bas (figure 38 et la description précédente),
dans le couloir de retour 161 des châssis qui les amène à la machine 160 du poste I pour la réception des châssis qui sont engagés successivement entre les bras supérieurs de cette machine (figures 22, 36a et 38) des têtes 60 qui vien- nent se présenter, les unes après les autres, en regard du poste I.
Chaque châssis 12, rempli de sable, est recueilli par la machine tournante 30 au poste I et est ensuite amené au poste IV où un noyau 15, logé dans une boîte 26, est mis en place (figures 28, 36b, 41) cette boite étant engagée entre les bras supérieurs et vides de la tête 60 qui s'est arrêtée au poste IV. Pendant que cette tête se déplace vers le poste V, le châssis 12 et la boite de noyau 26 sont rapprochés (figures 36b, 37) et'retournés afin que le noyau 15 vienne se loger dans la cavité de moulage du châssis 12
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q'and ils.. sont arrives .'.au poste V.
A celui-ci la boîte vide'26 est retirée ( igure 36c) hors des bras de la,-tête correspondante et est retournée-auto- matiquement (figures 43 à 50) pour être ramenée par le couloir 187 au-poste
IV.
-Le châssis 12, dans lequel repose le noyau 15, continue à être sup- .porté par les.bras Inférieurs.de la. tête 60 pour passer du poste V au poste II :(figure 36a) où est introduit, entre, les.bras supérieurs de ¯la tête, un cha- -..-peau 14 rempli .-de. sable (figure 36d). Le flasque de ce chapeau 14 a passé aupa- ravant dans la machine de chargement .240 après avoir été amené à celle-ci par le ,couloir 241 partant de -la grille de vidange 47 après avoir été enlevé d' -un moule rempli porté par un chariot 33 qui avance sur la voie 32, comme déjà expliquée.
En avancant du poste II au poste III lès bras de chaque tête 60 se rapprochent ce qui pose le chapeau 14, rempli de sable, sur le châssis 12 "dans lequel est logé le noyau 15. Le moule assemblé 12-14 atteint ainsi le poste III. A cet endroit il est dégagé hors des bras de la tourelle et posé sur un chariot vide 33 qui s'approche le long de la voie principale 32. Sur ce-chariot.le moule est rempli avec du métal coulé comme-déjà expliqué.
On voit que l'installation de la figure 1 utilise constamment cha- cun des châssis 12, chacune des boites de noyau 26 et chacun des chapeaux 14 quand elle fonctionne suivant un cycle complet pour l'assemblage des moules, tel qu'expliqué plus haut. De même on-utilise à nouveau tout 'le sable pour re- charger les châssis et les chapeaux et pour former les noyaux 15. Le cycle en question est continu et-son utilisation'non seulement augmente le nombre de pièces qui peuvent être coulées dans une fonderie ayant une aire donnée mais elle diminue également et à la fois la durée et le travail qui sont nécessaires pour préparer.les parties constitutives du moule et pour.les as- sembler -,de manière telle que le moule soit prêt à recevoir le métal fondu.
'Avec une installation industrielle, telle que montré sur les fi- gures'1 et les autres, on peut préparer, assembler et remplir-les moules 12 -
14 à la vitesse élevée de 240 moules par heure, la durée d'assemblage de chaque moulé étant, seulement de 15 secondes.
Ceci.signifia que toutes, les 15 secondes un châssis 12, rempli de sable, est introduit entre les bras supérieurs .d'une tête de tourelle 60 au pos- te 1, qui une boite de noyau 26 contenant un noyau fini 15 est engagée entre les bras inférieurs de cette tête 60 au poste IV, qu'une boite vide 26 est dé- gagée hors des bras'supérieursde la tête retournée 60 au poste V avant d'être retournée' et placée dans le'couloir 187 pour être ramenée au poste IV, qu'un chapeau 14 rempli de sable est engagé entrée les bras supérieurs et vides de la tête 60 au poste II,
qu'un moule assemblé 12-14 est dégagé hors des bras rapprochés de la tourelle au poste III'et est préparé pour être transféré sur un chariot 33 alors que la tourelle 54 est animée d'un mouvement angulaire (de 72 ) pour faire passer les cinq têtes 60 d'un poste au suivant dans le sens de rotation de la tourelle.
La vitesse des chariots-33 le long de la voie 32-est choisie, à
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l'aide des moyens,d'entraînement 35, de manière telle que chaque chariot 33 ait besoin de 15-secondes pour passer en un.point donné. De cette manière on est certain qu'on dispose d'un débit suffisant des châssis 12 à la grille 46 qui'alimente le poste I et ,d'un -nombre convenable de chariots 33, au poste III, pour recevoir les moules assemblés.afin-que ces moules puissent être rem- ,plis, que les chapeaux 14 (enlevés, des. inouïes remplis) puissent être fournis à la grille 47 du poste II et que les pièces coulées et refroidies 10 {-con- tenues dans les châssis passent'sous .le couloir de retour 187)
puissent être amenées' 0 la grille 45 reliée au récipient 341 recevant les pièces finies.
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Pour l'installation, montrée sur la figure 1, la limite supérieu- re pour la vitesse d'assemblage du moule et, par conséquent, la fréquence avec laquelle la tourelle 54 peut avancer:pas.à pas est déterminée par la' durée des mouvements de rapprochement,'de'retournement et d'écartement des bras 61 et 62. de 'chaque.tête'60 pendant, que celle-ci avance du poste IV au
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poste V. Les opérations en tous les autres points de l'installation peuvent' être exécutées tout au moins aussi rapidement et même plus vite que les mou- vements susdits.
Le procédé et l'installation, faisant l'objet de l'invention, peuvent être appliqués avec succès pour préparer et assembler des moules pour obtenir des pièces coulées (pleines ou creuses) ayant des dimensions et formes très variées et autres que des coudes pour des tuyaux de descente ou autres comme celui montré à titre d'exemple en 10 sur la figure 3. Ainsi, avec l'ins- tallation de la figure 1 on peut fabriquer d'autres pièces dans des moules com- 'prenant des flasques (châssis 12 et chapeaux 14) en établissant en 12a sur la figure 38 (poste I) et en 14a sur la figure 52 (poste II) des plaques-modèles convenant à d'autres pièces et, quand on se sert d'un noyau, en plaçant en 26 et 26a sur la figure 41 (poste IV) des moitiés appropriées d'une boîte pour un tel noyau.
Par contre, si on veut fabriquer des pièces pleines pour lesquelles un noyau n'est pas nécessaire, les moitiés de la boite de noyau et les dispo- sitifs ou appareils établis aux postes IV et V peuvent être complètement sup- primés,
Comme déjà expliqué, l'installation montrée sur la figure 1 a été montrée et décrite comme convenant à la préparation et à l'assemblage des mou- les destinés à la fabrication de pièces telles que celle désignée par 10 sur la figure 3. Ces pièces sont creuses et nécessitent donc l'intervention d'un noyau 15 qui est logé dans les moules 12 - 14 utilisés pour leur fabrication.
Cette installation se sert également de sable vert ou maigre pour la formation de chacun des noyaux, les dispositifs utilisés à cet effet étant montrés au poste IV et ceux pour lesquels les boites vides sont évacués sont montrés au poste V.
Pour la production de pièces creuses, cette coordination unique des dispositifs pour former le noyau au poste IV et de ceux pour retourner et évacuer les boites de noyau au poste V est particulièrement avantageuse et constitue une des particularités importantes contribuant au succès indus- triel total de l'installation montrée sur la figure 1. Il est toutefois évi- dent que les parties restantes de l'installation peuvent être adaptées aisément à des fonderies dans lesquelles le noyau 15 de la figure 3 est constitué par du sable sec et est préparé par des moyens bien connus, comprenant un four de' cuisson ou analogue (non montré) qui peut se trouver en dehors de la salle où est montée l'installation de la figure 1.
Dans ce cas les dispositifs de l'installation de la figure 1 peu- vent être utilisés avantageusement en les modifiant légèrement de la manière suivante. Les moitiés inférieures 26 de la botte de noyau peuvent être uti- lisées comme des organes destinés à supporter et à maintenir les noyaux en sa- ble sec qui sont,placés à la main dans ces organes par un opérateur qui se trouve au poste IV. Dans ce cas les moitiés supérieures 26a de ces bottes ain- si que les machines 185 et 186 ne sont plus nécessaires. De cette manière les noyaux en sable sec peuvent être introduits respectivement dans la machine d' assemblage centrale 30'avec les moitiés 26 des noyaux quand celles-ci sont engagées successivement entre les bras de la machine par l'appareil qui se trouve à droite de la figure 41 comme dans le cas où l'on utilise des noyaux en sable vert ou maigre.
Les moitiés vides, dégagées hors de la machine 30 au poste V et retournées dans celui-ci sont ramenées au poste IV par gravité à l'aide du couloir 187 pour être utilisées à nouveau dans ce poste IV. Pour de nombreuses pièces coulées, l'usage de noyaux en sable sec est profitable et le procédé en question permet de fabriquer ces pièces d'une manière efficace.
L'utilisation de ces noyaux en sable sec est également possible quand on les place directement, à la main, dans les cavités de moulage des - châssis 12.supportés par les bras des têtes de la machine d'assemblage centra- le.
On peut alors se servir de l'installation de la figure 1 comme mon- tré schématiquement sur la figure 61a.
La figure 6la montre une machine d'assemblage 30' avec cinq têtes
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60 munies de bras-et coopérant avec cinq postes répartis régulièrement autour de la machine qui;'d'une manière générale, est analogue à la machine 30, déjà décrite, avec cette différence que chaque série de bras 61 - 62 est retour- née immédiatement après avoir quitté le poste I au lieu de l'être entre les postes IV et V comme sur la figure 1. Sur la figure 61a les châssis 12 sont introduits au poste I, les noyaux au sable sec, préparés indépendamment; sont. logés dans la cavité (orientée vers le haut après retournement) des châssis 12 aux postes IV et V. A part cela, le fonctionnement général est celui déjà décrit pour l'installation de la figure¯1 et suivante, pour laquelle on se sert de noyaux en sable vert ou maigre.
Sur la figure 61b une autre simplification est prévue.pour la ma- chine centrale 30" qui comporte seulement quatre têtes 60 au lieu de cinq com- me dans les cas précédents. Dans ce cas les noyaux en sable sec sont placés dans les cavités de moulage des châssis en un poste unique IV. A part cela le fonc- tionnement est le même-que pour la figure 61a.
Sur la figure 61c la machine centrale 30''' est encore simplifiée davantage en ce sens qu'elle ne comporte que trois têtes 60 et elle convient plus spécialement dans le cas où les pièces à mouler sont pleines et ne néces- sitent donc pas l'intervention d'un noyau. Dans ce cas les postes I, II et III correspondent à deux décrits plus haut et les postes IV et V sont complètement supprimés.
En ces trois postes I, II et III sont exécutées les opérations ou fonctions des postes portant les mêmes numéros dans l'installation de la fi- gure 1. On peut même se servir de l'installation à cinq postes de la figure 1, sans aucune modification, pour couler des pièces, correspondant par exemple à celle désignée par 10 sur la figure 1, mais qui sont pleines de sorte qu'un noyau de n'importe quel genre n'est pas nécessaire dans le moule.
Finalement il est à noter que la machine'd'assemblage centrale 30 peut, si on le désire, être agencée pour débiter simultanément deux, trois ou même un plus grand nombre de moules assemblés à la place du moule unique dont l'assemblage a été décrit à titre d'exemple. C'est ainsi que-la machine centrale 30''' de la figure 61 peut comporter six, neuf ou douze têtes 60 - coopérant avec les dispositifs et appareils établis aux postes I, II et III pour effectuer simultanémént l'assemblage'de deux, trois ou quatre moules qui ne nécessitent'pas un noyau. De même, la machine 30 des figures.1 et 2 peut comporter dix, quinze ou vingt têtes 60 pour pouvoir assembler simultanément deux, trois ou quatre moules qui nécessitent l'intervention d'un ou de plu- sieurs noyaux.
La machine 30" de la figure 6lb-peut comporter huit, douze ou seize têtes 60 pour assemblér simultanément deux, trois ou quatre moules à 1' 'aide de noyaux en sable sec. Dans chacun des cas susindiqués, l'assemblage d'un moule uniqueµ décrit en détail plus haut, est effectué sur une base multiple avec des groupes sélectionnés de têtes et de postes coopérants, fonctionnant en parallèle.
Le procédé et les dispositifs, machines.et appareils .décrits plus haut ont donc un champ d'application extrêmement étendu et varié et les opé- rations spécifiques pour l'assemblage des moules doivent donc être considé- rées comme étant données à titre d'exemple seulement sans aucun sens limitatif ou restrictif.
L'invention permet de préparer et d'assembler des moules pour.la coulée de pièces de tout genre.(pleines ou creuses) d'une manière beaucoup plus rapide et plus efficace que cela n'a été possible jusqu'ici. Les améliorations ou perfectionnements, faisant l'objet de l'invention, permettent d'accroître le, rendement en nombre de' pièces coulées pour une aire de fonderie ayant une surface donnée. Ils permettent de réduire la durée et le travail nécessaires à l'assemblage des parties constitutives du moule.:. Ils suppriment les limita- tions imposées jusqu'ici à la vitesse de production par le temps et le travail en question et permettent l'intervention d'un cycle continu d'opérations pour l'assemblage des moules¯de sorte que''la coulée dès pièces à une vitesse élevée devient possible.
Les opérations pour-:la préparation et l'assemblage des mou-
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les sont judicieusement coordonnées de manière telle que la majorité de, celles-ci puissent être effectuées mécaniquement et d'une manière plus ou moins automatique sans l'intervention de manipulations manuelles et sans que le personnel intervenant ait des connaissances ou une habileté particulières.
De plus, le fonctionnement automatique se fait avec une sûreté telle qu'il n'exige qu'une surveillance minimum de la part de ce personnel.
'Comme il va de soi et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunementà celui de ses modes d'appli- cation non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties ayant plus spécialement été indiquées ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.
REVENDICATIONS
1. Procédé pour la préparation et l'assemblage des parties consti- tutives de moules de fonderie complets, dans lequel on engage chaque flasque de châssis, chargé de sable, dans un premier support propre à maintenir initia- lement le châssis introduit avec la cavité de moulage orientée vers le bas, on retourne ce premier support avec le châssis qu'il contient de manière que la cavité susdite soit orientée vers le haut, on introduit ensuite chaque flas- que de chapeau, chargé de sable,'dans un deuxième support qui se trouve au- dessus du premier support retourné, ce deuxième support étant propre à main- tenir initialement le chapeau introduit à un certain écartement au-dessus du châssis susdit, quand celui-ci est engagé dans le premier support,
la cavité du moulage dudit chapeau étant orientée vers le bas et vers la cavité opposée du châssis, après quoi on rapproche le premier et le deuxième support l'un de l'autre pour poser ainsi le chapeau sur le châssis avec leurs cavités respec- tives en regard, et on dégage finalement hors des deux supports ainsi rappro- chés le moule assemblé constitué par le châssis et le chapeau placés l'un con- tre l'autre de la manière susindiquée.