FR2477117A1 - Appareil de ratelage - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN APPAREIL DE RATELAGE. CET APPAREIL COMPREND UNE FLECHE SUPPORTANT PLUSIEURS ROUES DE RATELAGE ROTATIVES ENTRAINEES INDEPENDAMMENT QUI SONT APPLIQUEES A LA FACE D'UN TAS DE MATIERE EN VUE DE DELOGER ET DEPLACER CETTE MATIERE VERS LE BAS EN DIRECTION D'UNE ROUE A GODETS 47 ET D'UN TRANSPORTEUR 40 DESTINES A LA RAMASSER ET A LA TRANSPORTER VERS UN ENDROIT ELOIGNE. LA FLECHE PRECITEE PEUT PIVOTER DANS LE PLAN VERTICAL, SI BIEN QUE LES ROUES DE RATELAGE PEUVENT ENTRER EN CONTACT AVEC ET ENLEVER TOUTE LA MATIERE A TRAVERS LA PROFONDEUR DU TAS. L'INVENTION EST UTILISEE POUR RECUPERER DES MATIERES ENTREPOSEES TELLES QUE DES COPEAUX DE BOIS SANS DEPENDRE DIRECTEMENT DE L'UTILISATION DE COMBUSTIBLES FOSSILES.

Description

1 La présente invention concerne un appareil des- tiné à ramasser et

récupérer des matières en particules telles que des copeaux de bois, des écorces de bagasse, des déchets fragmentés, de la sciure et analogues, en 5 vue de leur traitement à un endroit éloigné. Plus par- ticulièrement, la présente invention concerne un appa- reil à flèches et roues de râtelage de conception excep- tionnelle destiné à détacher, ramasser et mélanger la matière de la surface d'un tas pour la diriger ensuite 10 vers un dispositif constitué, par exemple, d'une roue à godets et d'une courroie transporteuse, en vue de l'acheminer vers un point éloigné o elle sera soumise à un traitement complémentaire. Jusqu'à présent, les problèmes rencontrés pour 15 déloger et ramasser la matière d'un tas ont effectivement empêché une récupération uniforme de cette matière, en particulier, sur la base d'un processus automatisé, en vue d'un traitement complémentaire. Cette remarque est particulièrement vraie lorsqu'il s'agit d'une ma- 20 tière qui a été entreposée à l'extérieur pendant des périodes relativement longues et qu'elle s'est tassée ou congelée en une masse solide, ou encore lorsqu'on désire récupérer la matière d'un lieu d'entreposage extérieur en hiver et que le tas pourrait être partiellement ou entièrement durci par le gel. Habituellement, la matière était récupérée en utilisant un chasse-terres ou une pelle mécanique. Le chasse-terrespourrait délo- ger et pousser la matière dans une fosse en forme d'en- tonnoir du fond de laquelle elle est ensuite acheminée 30 sur un transporteur. Toutefois, pour utiliser un chasse-terresou une pelle mécanique d'un type quelconque, on doit faire appel à au moins un opérateur et la mise en service de ces engins présente de nombreux inconvénients. Par exem- 35 ple, les chasse-terres ont tendance à broyer une partie de la matière à mesure' qu'ils travaillent dans et autour 24771 t? 2 du tas. De plus, aussi bien les chasse-terres que les pelles mécaniques ont, par inhérence, tendance à préle- ver de grandes quantités unitaires à la fois, si bien qu'ils ne permettent pas de transférer la matière en un 5 état d'écoulement libre relativement uniforme ou à un rythme uniforme vers les postes de traitement situés en aval. Les chasse-terres récupèrent la matière par un processus à charges discontinues qui n'est pas favora- ble à un mélange. En outre, les chasse-terres et autres 10 types de véhicules à chenilles sur lesquels pourraient être montées différentes pelles de ramassage, consomment énormément de combustibles fossiles qui sont de plus en plus coûteux et dont l'approvisionnement est de plus en plus aléatoire. Enfin, un facteur de risque est associé 15 au fonctionnement d'un chasse-terres dans un tas de ma- tière dont la hauteur pourrait atteindre plus de 9 mè- tres. Si le tas présente un affouillement, la matière en porte à faux pourrait s'affaisser et blesser l'opéra- teur. 20 La présente invention permet de remédier aux dé- ficiences précitées de l'appareil utilisé antérieurement. pour récupérer une matière de tas de grande hauteur.. L'appareil de râtelage de la présente invention fonctionne à l'électricité, si bien qu'il ne dépend pas 25 directement de l'utilisation de combustibles fossiles. De plus, il fonctionne pour désagréger les blocs de ma- tière au cours de son parcours normal et mélanger ensui- te la matière prélevée du sommet du tas avec celle pro- venant de l'intérieur de ce dernier, si bien que la ma- 30 tière acheminée vers les postes de traitement situés en aval aura une composition uniforme. Aucune partie de la machine n'est située en dessous du tas,-permettant ainsi de procéder aisément à une inspection et à un entretien. En outre, on ne doit faire appel à aucun 35 opérateur. L'appareil n'est pas mis en service en des- sous du sommet d'un tas de matière comme ce pourrait être Z47711? 3 le cas si la matière était entreposée dans un silo, évi- tant ainsi tout effet d'abrasion ou de cisaillement qui pourrait provoquer une usure importante de l'équipement. Cette caractéristique est importante lorsqu'il s'agitde 5 récupérer des copeaux de bois ou de la poudre de bois combustible, car ces matières peuvent être hautement abrasives et modérément corrosives. Elles sont également compressi- bles et peuvent se dégrader sous une action mécanique vigoureuse. De plus, lorsqu'elle est récupérée de la 10 face d'un tas à un angle légèrement inférieur à l'angle de talus naturel, la matière ne s'écoule pas librement en descendant le long de la face du tas-, mais elle doit être déplacée vers le bas par l'action de râtelage des roues rotatives de l'appareil, si bien qu'elle peut 15 être récupérée de manière contrôlée et uniforme sans au- cune irrégularité dans le rythme de cette récupération, facilitant ainsi la mise en service de l'appareil sans devoir faire appel à un opérateur, du moins à temps plein. 20 L'appareil de l'invention comprend un chariot de râtelage qui est monté sur une armature de râtela-

ge pour y effectuer un mouvement de va-et-vient. Dans une forme de réalisation préférée, on utilise plusieurs flèches de râtelage, une extrémité de chacune de ces 25 dernières étant articulée sur le chariot précité, tandis que son autre extrémité s'étend vers l'extérieur. Plusieurs roues de râtelage sont montées indépendamment l'une de l'autre sur chaque flèche à l'intervention de bras pivotants, de telle sorte que chacune de ces roues 30 puisse pivoter légèrement pour rattraper les varia- tions survenant dans le contour superficiel du tas sur lequel agissent ces roues de râtelage. Chaque roue de râtelage comporte plusieurs dents s'étendant généralement radialement vers l'extérieur à partir de leur position 35 de montage à proximité de la périphérie de chaque roue. Chacune de ces roues tourne dans .une direction étudiée 247711?- 4 de façon à pousser la matière pour la faire descendre le long de la pente du tas à la base duquel elle est re- cueillie par uneroue à godets. Les-roues de râtelage le plus proches des extrémités extérieures des flèches 5 tournent plus lentement que les roues le plus proches du chariot afin de recevoir le volume cumulatif de la ma- tière détachée et devant être ratelée vers la base du tas. Les flèches de râtelage sont montées sur un cha- 10 riot qui voyage à son tour sur des rails prévus sur une armature de râtelage allongée en forme de pont. Dans une forme de réalisation préférée, deux flèches sont montées sur le chariot de râtelage de chaque côté de ce dernier, ces flèches pouvant pivoter toutes deux vers 15 le haut et vers le bas sur un axe horizontal à proximi- té de la base du chariot, lequel effectue un mouvement de va-et-vient le long de l'armature de râtelage. L'armature de râtelage est montée, à chacune de ses extrémités, sur un bâti qui supporte également une 20 armature de roue à godets semblable à et montée en des- sous de l'armature de râtelage, en s'étendant pratique- ment dans le même plan que celle-ci. Le bâti sur lequel sont montées l'armature de râtelage et l'armature de roue à godets, est à son tour monté sur des rails prévus à 25 chaque extrémité de ces armatures, afin de se déplacer. perpendiculairement au sens longitudinal de ces derniè- res. A l'intérieur de l'armature de roue à godets, est prévue une courroie transporteuse sans fin. Une roue 30 rotative à godets est à son tour montée pour effectuer un mouvement de rotation autour de son armature, de telle sorte que la matière dirigée vers cette roue à godets par les roues de râtelage en rotation et le mouvement du chariot soit déposée sur le transporteur pour être ache- 35 minée vers un endroit éloigné de l'appareil d'armature. 2477117 5 Le bâti sur lequel sont montés le chariot de râtelage et la roue à godets, ainsi que leurs armatures, déplace ces armatures transversalement dans le tas de matière, tandis que le chariot et la roue à go- 5 dets se déplacent alors à l'unisson en un mouvement de va-et-vient sur la longueur effective de leurs armatures. Les roues de râtelage couvrent ainsi toute la sur- face du tas de matière. La flèche prévue sur le côté du chariot qui est opposé au tas (en l'occurrence sur 10 le côté arrière dans le sens de déplacement des armatu- res) peut être soulevée dans la position inopérante. De la sorte, seules les roues de râtelage prévues sur le bord avant (dans le sens de déplacement du chariot et del'armature de râtelage) entrent en contact avec 15 la matière du tas pour la râteler vers le bas dans le parcours de la roue à godets tournant en même temps. Etant donné que la roue à godets occupe une position dans laquelle ses godets éloignent pratiquement les copeaux de bois du niveau du sol et étant donné que 20 les armatures déplacent les flèches de roues de râtelage dans le tas de copeaux, l'angle sous lequel la flèche agit contre ce tas, peut être fixé à une valeur inférieu- re de quelquesdegrés à l'angle de talus naturel de la matière entassée. Les flèches ne doivent pas nécessaire- 25 ment être abaissées, sauf lorsqu'on doit procéder à leur entretien. Le maintien de la flèche dans une position fixe lors de sa mise en service contribue également à assurer son efficacité, étant donné que le rendement de râtelage diminue lorsque les flèches sont en position 30 abaissée. Les roues prévues de part et d'autre de chaque flèche sont orientées angulairement vers l'avant par rap- port au sens de déplacement du chariot afin d'accroître leur efficacité. 35 Lorsque le chariot et la roue à godets ont at- teint une extrémité de leurs armatures respectives, leurs 2477117 6 sens de déplacement sont inversés. Ce mouvement de va- et-vient synchronisé du chariot de râtelage et de la roue à godets se poursuit jusqu'à ce que l'appareil ait franchi tout le tas de matière dans le sens de déplace- 5 ment des armatures de râtelage et de roue à godets, ce tas étant alors entraîné sur la courroie transporteuse. Au cours d'opérations normales, le tas est réap- provisionné sur le côté arrière de l'appareil,si bien

que, lorsque les armatures de râtelage et de roue à go- 10 dets atteignent l'extrémité de leur parcours prévu (tas rectangulaire), leur sens de déplacement est inversé et les roues de râtelage viennent s'engager sur un tas nou- vellement formé, tandis que l'ensemble du processus se répète après formation d'un nouveau tas derrière les ar- 15 matures de râtelage et de roue à godets dont le sens de déplacement est à présent inversé. En conséquence, un objet de la présente inven- tion est de fournir un appareil de récupération dans le- quel on utilise au moins une roue de râtelage rotative 20 montée sur une flèche qui fonctionne conjointement avec un élément tel qu'une roue à godets, en vue de ramasser la matière pour l'acheminer ensuite vers un endroit éloigné. Un autre objet de la présente invention est de 25 fournir un appareil de récupération dans lequel on uti-- lise plusieurs roues de râtelage entraînées séparément et montées pour pivoter individuellement. Un autre objet est de fournir un appareil de ré- cupération dans lequel plusieurs flèches supportant cha30 cune-plusieurs roues de râtelage, sont montées sur une armature mobile qui se déplace à son tour conjointement avec un élément destiné à ramasser la matière et à la transporter vers un endroit éloigné. Un autre objet est de fournir un appareil de ré- 35 cupération dans lequel on utilise au moins une flèche montée sur un chariot qui effectue un mouvement de va-et2477111 7 vient sur une armature, en synchronisme avec un élément destiné à ramasser la matière à partir de plusieurs roues tournant sur la flèche et venant s'engager sélec- tivement sur la matière entassée. 5 Un autre objet encore est de fournir un appareil permettant de réaliser tous les objets précités et dont le fonctionnement est pratiquement automatique. Ces différents objets, caractéristiques et avan- tages de la présente invention, ainsi que d'autres appa- 10 raîtront aisément à l'homme de métier à la lecture de la description ci-après de la forme de réalisation préférée, donnée en se référant aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une vue en plan d'un réservoir d'entreposage rectangulaire à sommet ouvert muni de rails 15 s'étendant le long des sommets de deux côtés parallèles, cette vue montrant également les deux flèches de râtelage opposées montées sur le chariot; la figure 2 est une vue en élévation de face des armatures de chariot et de roue à godets, la flèche de 20 râtelage prévue à l'arrière étant représentée de manière quelque peu schématique, tandis que la flèche prévue à l'avant n'est pas représentée pour des raisons de clarté; la figure 3 est une vue en plan de l'appareil représenté en figure 2, mais illustrant les deux flèches 25 de râtelage s'étendant à partir du chariot; la figure 4 est une vue en élévation et en bout de l'appareil illustré en figure 2, à l'extrémité de dé- charge du transporteur de la roue à godets; la figure 5 est une vue en élévation et en bout 30 de l'autre extrémité de l'appareil illustré en figure 2; la figure 6 est une vue en élévation prise sui- vant la ligne B-B de.la figure 2; la figure 7 est une vue en plan du chariot de râtelage, cette vue montrant les flèches et les roues de 35 râtelage qui y sont montées; 2477117 8 la figure 8 est une vue en élévation du chariot de râtelage de la figure 7, prise suivant la ligne A-A de cette dernière et illustrant les flèches articulées et la commande du chariot; 5 la figure 9 est une vue en plan du chariot de râtelage, cette vue montrant les différents moteurs des- tinés à actionner l'appareil; la figure 10 est une vue en plan d'un réservoir d'entreposage circulaire comportant un appareil d'arma- 10 ture rotatif; les figures llA et llB sont des vues en élévation du réservoir d'entreposage circulaire illustré en figure 10; la figure 12 est une vue en élévation plus dé- 1S taillée de l'armature de roue à godets rotative illus- trée dans les figures llA et-llB, cette vue montrant le plateau de commande et la console sur laquelle sont mon- tés les commutateurs de proximité; la figure 13 est une vue de l'extrémité articu- 20 lée de l'armature dé roue à godets illustrée en figu- re 12; la figure 14 est une illustration schématique du système contrôlant la vitesse de translation de la roue à godets; 25 la figure 15 est un diagramme illustrant la re- lation entre la vitesse de translation du chariot suppor- tant la roue à godets et la largeur d'un tas de matière de configuration rectangulaire; la figure 16 est un diagramme illustrant la re- 30 lation entre la vitesse de translation du chariot suppor- tant la roue à godets et le rayon d'un tas de matière de configuration circulaire; et la figure 17 est un diagramme dans lequel la courbe théorique de l'écoulement d'un fluide en direc- 35 tion des moteurs à mouvement de translation est superpo- sée au parcours en gradins de l'écoulement réel du fluide 2477117 se dirigeant vers les moteurs à mouvement de translation en passant par les orifices de contrôle.

La figure 1 illustre une forme de réalisation de l'appareil dans lequel on utilise deux parois latéra- 5 les parallèles en béton 14, ainsi que deux parois en bout parallèles 16 formant une enceinte rectangulaire à sommet ouvert pour un tas de matière telle que des copeaux de bois 8. Ce tas peut être constitué de nombreuses maniè- res, par exemple, en utilisant un distributeur mobile à 10 cyclone alimenté par un transporteur. Ces procédés et cet appareil de confection de tas sont bien connus dans l'industrie et ils ne seront pas décrits ici plus en dé- tail. Un appareil de râtelage désigné d'une manière 15 générale par le chiffre de référence 10 est monté pour effectuer un mouvement de va-et-vient dans les direc- tions indiquées par la flèche double 22, sur une arma- ture de râtelage qui est elle-même montée sur une arma- ture de roue à godets, ces deux armatures étant désignées 20 d'une manière générale par le chiffre de référence 12. Ces armatures de râtelage et de roue à godets sont à leur tour supportées par une armature en bout à confi- guration en A prévue à chacune de leurs extrémités oppo- sées, ces armatures en A prenant elles-mêmes appui sur 25 des roues voyageant sur des rails 31 disposés sur les sommets des parois latérales parallèles 14. Le dispositif 12 que constituent les armatures de râtelage et de roue à godets,effectue à son tour un mouvement de va-et-vient le long des rails disposés sur les parois latérales 14, 30 dans les directions indiquées par la flèche double 24, afin de couvrir toute la zone définie par les parois la- térales et les parois en bout 14, 16. Sur la longueur d'une paroi latérale, s'étend un transporteur latéral 18 qui reçoit la matière ramassée 35 par l'appareil de râtelage 10 et la transporte dans le sens de la flèche 26 vers une extrémité o elle est dé- 2477117 10 posée sur un autre transporteur 20 en vue d'un traite- ment complémentaire à un endroit éloigné comme indiqué par la flèche 28. Comme le montrent les figures 2 à 6, deux flè- 5 ches de râtelage 52, 37 sont montées sur un chariot de râtelage 49, lequel est à son tour monté pour se dépla- cer horizontalement sur une armature de râtelage 32. Ce chariot comporte quatre galets de guidage 62 par lesquels il est supporté verticalement sur les deux voies 10 de roulement supérieures parallèles 36 définies sur les organes tubulaires supérieurs 33 de l'armature de râte- lage 32. En outre, comme le montrent les figures 2 et 6, huit galets de guidage latéraux 78 viennent appuyer contre les deux organes tubulaires supérieurs parallèles 15 33 et les organes tubulaires inférieurs 35 de l'armature de râtelage en vue de guider le chariot de ratelage hori- zontalement sur la longueur de l'armature de râtelage 32. De chaque côté du chariot de râtelage, est monté un moteur hydraulique 50 qui entraîne un pignon 51 venant 20 s'engager dans une crémaillère 64 montée en dessous de chacun des organes tubulaires 33 de l'armature de râte- lage 32. Ces moteurs hydrauliques 50 sont eux-mêmes.com- mandés par un moteur électrique 84 (figure 9) monté ausommet du chariot de râtelage et qui actionne une pompe 25 hydraulique pour fournir l'énergie requise de la manière habituelle. Comme le montrent plus clairement les figures 4 et 5, l'armature de râtelage 32 est montée, à chaque ex- trémité, sur une armature en bout 30 à configuration en A: 30 Un moteur à engrenages à deux vitesses 38 est monté sur la partie inférieure de chacune des deux branches de l'armature en A prévue aux deux extrémités. de l'armature de râtelage 32. Chacun de ces quatre moteurs à engrena- ges 38 entraîne une roue 39 montée sur un rail 31 s'éten- 35 dant le long du sommet de chaque paroi latérale 14. 2477117 il Directement en dessous de l'armature de râtelage 32, est prévue une armature de roue à godets 34 ayant, en section trans- versale, une configuration triangulaire ou rectangulaire. A cha- cune de ses extrémités, cette armature de roue à godets 34 est sus- 5 pendue à chaque armature en A au moyen de deux plaques 42, 44 et 41, 43 aux extrémités de gauche et de droite respectivement, comme le montre la figure 2, trois paliers à alignement automatique étant montés dans chaque plaque pour assurer un accouplement fle- xible capable de rattraper un dévers des armatures 32, 34 par rapport aux armatures en bout à configuration en A. A l'intérieur de l'armature de roue à godets, est monté un transporteur 40 qui est également supporté par les plaques 42, 41 et s'étend d'une extrémi- té à l'autre de l'armature de roue à godets en se déplaçant dans le sens de la flèche 45. La matière recueillie sur ce transpor- 15 teur 40 d'une manière qui sera décrite ci-après, est transportée vers et déposée sur le transporteur latéral 18 par lequel elle est ensuite acheminée vers un endroit éloigné en vue d'un traitement complémentaire. La roue à godets 47 est suspendue au chariot de râtelage 20 et guidée sur l'armature de râtelage. Cette roue à godets est ain- si animée d'un mouvement latéral le long de son armature par les

mêmes moteurs hydrauliques 50 qui assurent le mouvement latéral du chariot de râtelage le long de son armature. La roue à godets 47 est constituée essentiellement de plu- 25 sieurs godets 65 montés sur la périphérie d'une ossature circulai- re. Un mouvement de rotation est imprimé à cette roue à godets au moyen d'une chaîne de transmission 69 venant s'engager dans les dents d'un pignon fixé à cette ossature et mû par un moteur hydrau- lique via une pompe entraînée de la manière habituelle par un mo- 30 teur 84. Les godets sont montés de manière pivotante, si bien qu'ils peuvent être renversés et agir de la même manière dans les deux directions lors de l'inversion du sens de rotation de la roue. - En ce qui concerne les flèches de roues de râtelage illustrées plus clairement dans les figures 6 à 9, les deux flèches 52, 37 sont identiques, à l'exception des caractéristiques indiquées ci-après, si 2477117 12 bien que l'on ne décrira en détail qu'une seule de ces flèches et une seule roue de râtelage articulée, étant entendu que l'autre flèche, de même que le fonctionne- ment et le mode de montage, sur cette dernière, de tou- s tes les roues de râtelage articulées (telles que celle indiquée en 58) et de la roue à accouplement direct 60 seront pratiquement identiques. En conséquence, les chiffres de référence identifiant les différents éléments concernant une flèche support de roues de râtela- 10 ge seront identiques à ceux utilisés pour désigner les éléments correspondants des autres flèches supports de roues de râtelage. Les flèches supports de roues de râtelage 52, 37 illustrées dans les figures 1, 2, 3, 6, 7 et 8 sont ar- 1S ticulées de part et d'autre du chariot de râtelage, de façon à pouvoir pivoter sur un axe 90 o elles sont ac- couplées à ce chariot. Cet axe 90 est parallèle au sens de déplacement (indiqué en 22) du chariot. Chaque flè- che supporte une roue de râtelage 60 qui est montée pour 20 pivoter sur un axe (en l'occurrence l'axe 90) qui est également pratiquement parallèle au sens de déplacement du chariot. En d'autres termes, le plan de rotation de cette roue de râtelage 60 est perpendiculaire au sens dé déplacement du chariot. 25 Les autres roues de râtelage 54, 56, 58 sont ar- ticulées sur la flèche 52 comme le montre plus claire- ment la figure 8 dans laquelle on représente en détail une roue de râtelage articulée et son accouplement pivo- tant, conjointement avec une roue non articulée 60. Un 30 cylindre hydraulique 76 est monté sur l'ossature de la flèche avec son extrémité extensible articulée à un bras de pivot 96 qui est lui-même articulé dans, la flèche. L'extrémité articulée de ce bras de pivot 96 est assujet- tie à un bras de levier 97, si bien que le mouvement de 35 va-et-vient de la tige du cylindre hydraulique fait pivo- ter ce bras de levier 97 sur son point de montage 91. 247711? 13 Les cylindres hydrauliques destinés à supporter et à faire pivoter les roues de râtelage 54, 56 et 58 sont actionnés par une pompe entraînée par un moteur 85. La roue de râtelage 58 est assujettie-à l'extrémité non arti- 5 culée du bras de levier, sur le moyeu d'un moteur hy- draulique 103 qui est actionné par une pompe entraînée par un moteur 83 (figure 9) de la manière habituelle. Les autres roues de râtelage articulées 54, 56 et la roue à accouplement fixe-60 sont entraînées de la même 10 manière par des moteurs hydrauliques 101, 102 et 104. Comme le montre plus clairement la figure 7, les roues de râtelage articulées 54, 56 et 58 sont mon- tées sur les flèches de telle sorte qu'elles tournent dans des plans verticaux tout comme la roue de râtelage 15 à accouplement fixe 60. Toutefois, les roues de râtela- ge articulées prévues de chaque côté des deux flèches sont inclinées vers l'avant par rapport à la direction suivie par la flèche lorsqu'elle occupe une position opérante dans laquelle les roues de râtelage viennent 20 s'engager sur la matière entassée. En d'autres termes, comme le montre la figure 7, les roues de râtelage arti- culées prévues sur le côté supérieur B de la flèche 52 sont inclinées.dans la direction indiquée par la flèche 22B, tandis que les roues de râtelage articulées prévues 25 sur le côté inférieur A de la flèche 52 sont inclinées dans la direction indiquée par la flèche 22A. En outre, les parcours de rotation circulaires des roues de râte- lage 54, 56, 58, 60 se chevauchent, si bien que les plans de rotation des roues de râtelage 54, 56 et 58 sont mu- 30 tuellement espacés et pratiquement parallèles. Dès lors, lorsque la flèche 52 supportant les roues de râtelage vient s'engager activement sur la matière entassée et que le chariot se déplace dans la direction indiquée en 22A (figure 3), la roue de râtelage 54 occupant la posi- 35 tion extérieure extrême sur le côté A de cette flèche 52 vient s'engager dans la matière du tas et, sous l'impul- 2477117 14 sion de la rotation de cette roue dans la direction in- diquée en 71 (figure 6), la'matière ainsi heurtée est poussée vers le bas par ses dents 73 (c'est-à-dire vers

l'intérieur en direction du chariot de râtelage 49),vers 5 la roue de râtelage intérieure adjacente 56 dont les dents tournent dans un plan situé derrière celui de la roue de râtelage extérieure adjacente 54 par rapport au sens de déplacement 22B (figure 7) du chariot. Dès lors, comme le montre la figure 6, les roues de râtelage tour- 10 nent et entrent en contact avec la matière par le prolon- gement extérieur extrême de leurs dents, pour pousser cette matière vers l'intérieur en direction de la roue de râtelage intérieure suivante et vers le bas en direc- tion de la base du tas. Chaque flèche est articulée à 15 la partie inférieure du chariot de râtelage 49 sur un axe 90 qui s'étend dans le sens de déplacement 22 de ce dernier. Les flèches tournent ainsi dans un plan verti- cal et, en vue de leur entretien, elles sont abaissées par des treuils à moteur 66 qui sont accouplés aux ex- 20 trémités des flèches par des câbles 68. En réalisant les deux flèches de telle sorte que leurs extrémités extérieures soient plus larges que leurs extrémités intérieures, les roues articulées pré- vues sur chaque c8té A, B de chacune d'elles sont aisé- 25 ment espacées latéralement l'une de l'autre en étant in- clinées naturellement vers l'avant par rapport aux sens de déplacement opposés 22A et 22B du chariot respective- ment comme le montre la figure 7. Si le chariot se déplace dans la direction 22A, les cylindres hydrauliques 30 72, 74, 76 prévus sur la flèche occupant la position opé- rante dans laquelle elle s'étend dans la matière entas- sée sur le côté avant A, sont rendus inopérants (c'est- à-dire que leur tige extensible est rétractée) afin d'abaisser les roues de râtelage dans le tas pour qu'el- 35 les viennent s'engager, sous leur propre poids, dans la matière qui est ainsi ratelée vers le bas. Les cylin- 2477117 15 dres hydrauliques 72, 74, 76 prévus sur l'autre côté B de la môme flèche sont actionnés (c'est-à-dire que leur tige est amenée en position d'extension) afin de soule- ver les roues de ratelage dans leurs positions inopérantes 5 au-dessus de la matière. Les positions de la flèche en fonctionnement et de la flèche au repos ne doivent pas être et ne sont pas modifiées, ces positions étant maintenues sous un angle légèrement inférieur à l'angle de talus de la matière particulière formant le tas. En 10 conséquence, l'angle d'orientation des flèches pourrait varier dans un intervalle compris entre environ 40 etenviron 60 lorsque le tas se compose de copeaux de bois ou de bagasse respectivement. Lors de la mise en service, en se référant aux 15 figures 1 et 3, on peut considérer que le chariot de râtelage 49 se trouve à l'extrémité éloignée de l'arma- ture de râtelage 32 à proximité de la paroi de droite. Pour les besoins de la description, en se référant à la figure 1, on peut supposer que le chariot de râtelage 20 est également localisé à proximité de la paroi infé- rieure en bout 16. Ce chariot est alors entraîné, par ses moteurs 50, à l'écart de la paroi de droite. Les dents dont sont munies les roues de râtelage en rotation, poussent la matière du tas vers le bas le long de la 25 face de ce dernier, depuis la roue de râtelage extérieu- re extrême 54 jusqu'à la roue de râtelage intérieure ex- trême 60. Les roues de râtelage tournent toutes dans la même direction. A mesure que le chariot se déplace la- téralement le long de l'armature de râtelage 32, la ma- 30 tière du tas est heurtée, désagrégée, mélangée avec la matière restante et poussée vers le bas jusqu'à la base du tas. Lorsque le chariot a atteint la paroi latérale de gauche, les cylindres hydrauliques prévus sur le cô- 35 té A sont actionnés pour soulever les roues de râtelage en position inopérante, tandis que les cylindres hydrau- liques prévus sur le côté B sont rendus inopérants pour 247711?-1 16 abaisser leurs roues de râtelage dans la position opé- rante contre la matière entassée, après quoi le sens dedéplacement du chariot est inversé. Les cylindres hy- drauliques prévus sur les deux côtés A, B de la flèche 5 37 ne doivent pas nécessairement être actionnés, puis- que, de toute façon, il n'y a aucun tas de matière pour- y engager les roues de râtelage de cette flèche. En conséquence, les roues prévues sur la flèche inopérante occupent, de préférence, leur position abaissée. Le 10 chariot de râtelage 49 effectue ainsi un mouvement de va-et-vient alors que les cylindres 72, 74, 76 prévus sur les côtés appropriés A, B de la flèche 52 sont ren- dus inopérants, de telle sorte que les roues de râtelage. -soient abaissées dans la position opérante dans laquelle 15 elles sont situées sur le côté avant du chariot dans le sens de déplacement de celui-ci. A chacune des passes successives, on fait avancer légèrement les armatures pour tenir compte de la matière enlevée. A cet effet, on ac- tionne les moteurs à engrenages 38 prévus à leurs extré- 20 mités inférieures afin de déplacer les armatures en bout à configuration en A vers l'avant sur leurs roues de com-

mande 39. La distance sur laquelle les armatures en A sont déplacées en un mouvement prédéterminé, est propor- tionnelle au rythme de récupération souhaité de la ma- 25 tière. A mesure que l'armature de râtelage 32 m o n t e (en se référant à la figure 1) en direc- tion de l'autre extrémité de l'enceinte définie par les parois latérales et en bout, un élément (non représenté, 30 mais bien connu dans l'industrie) tel qu'un transporteur de mise en tas à cyclone, réapprovisionne la réserve de matière derrière l'armature de râtelage en mouvement. Lorsque le chariot a atteint l'extrémité éloignée de la zone enfermée et que les roues de râtelage sont situées 35 près de la paroi en bout, le mouvement de l'armature de râtelage dans la direction 24A (figure 3) qui s'effectue 2477117 17 à l'intervention des armatures en bout à configuration en A mues par moteurs et voyageant sur les rails 31, est arrêté et le sens de déplacement de l'armature de râte- lage est inversé pour aller dans la direction 24B. A ce moment également, les cylindres hydrauliques prévus de part et d'autre de la flèche 52 sont rendus inopérants tout comme les cylindres hydrauliques prévus sur le cô- té avant de la flèche 37, abaissant ainsi les roues de râtelage de cette dernière dans la position opérante 10 dans laquelle elles viennent s'engager sur la surface de la matière entassée à mesure que le chariot effectue un mouvement latéral de va-et-vient le long de l'arma- ture 32. Le chariot de râtelage effectue alors un mou- vement de va-et-vient, tandis que la flèche 37 agit, 15 lorsque les armatures voyagent dans la direction 24B, comme l'a fait la flèche. 52 lorsque les armatures se dé- plaçaient dans la direction 24A. Comme le montre la figure 2, l'armature de roue à godets 34 est montée dans l'armature en bout à confi- 20 guration en A immédiatement en dessous de l'armature de râtelage 32. Il est préférable d'aligner l'axe de la roue à godets avec le plan central de rotation de la roue de râtelage 60. C'est la raison pour laquelle la roue à godets est suspendue rigidement en dessous du 25 chariot de râtelage. Afin que la matière soit ramassée efficacement dans la roue à godets quel que soit le sens de déplace- ment de la flèche (direction 22A ou 22B), la roue de râtelage 60 prévue sur les deux flèches est montée pour 30 tourner sur un axe pratiquement parallèle au sens de dé- placement 22. Les dents de la roue 60 suivent alors un. parcours circulaire plus proche du sol afin de pousser la matière dans les godets de la roue à godets. De la sorte, on ne doit prévoir qu'une seule roue de râte- 35 lage 60 sur chaque flèche. - ~~247711?7 18 Etant donné que l'armature de roue à godets est également montée dans les armatures en bout à con- figuration en A, elle se déplace latéralement avec l'armature de râtelage dans les directions 24A, 24B. 5 En se référant aux figures 2 et 6, la roue à godets se déplace toujours en synchronisme avec le chariot de râtelage au cours du mouvement de va-et-vient de cette roue et de ce chariot le long de leurs armatures. Les godets de la roue en rotation sont ainsi 10 alimentés en matière par un jeu de roues de râtelage rotatives d'une des flèches de râtelage suivant la di- rection du mouvement latéral de translation 24A, 24B des armatures de râtelage et de roue à godets, ainsi .que le sens de déplacement 22A, 22B du chariot de rate- 15 lage et de la roue à godets sur leurs armatures. Les godets 65 de la roue en rotation ramassent ainsi la ma- tière au point bas de leur parcours pour l'entraîner ensuite vers le haut. A peu près à la limite supérieu- re du parcours circulaire des godets dans la direction 20 70, la matière tombe de ces derniers pour aboutir sur le transporteur 40 qui se déplace à travers le centres de la roue à godets. Les godets 65 sont montés de ma- nière pivotante sur la roue, étant donné qu'ils fonctionnent de la même manière lorsque le sens de rotation de 25 cette dernière est inversé et que le sens du mouvement latéral de translation passe de 24A à 24B. La coordination des mouvements des flèches de râtelage 52, 37, du chariot de râtelage 49 et de la roue à godets 47, ainsi que du mouvement de va-et-vient des 30 armatures en bout à configuration en A 30 le long des rails prévus au sommet des parois latérales 14 est as- surée automatiquement en utilisant des commutateurs qui sont actionnés en fonction des positions des éléments précités par rapport à leurs limites de parcours prévues. 35 Ces types de commutateurs (par exemple, des interrup- teurs de fin de course), ainsi que la façon dont ils sont 2477111 19 raccordés pour commander le fonctionnement des moteurs, sont bien connus de l'homme de métier et, par conséquent, ils ne seront pas décrits ici plus en détail. C'est ainsi que, lorsque les armatures en bout 5 à configuration en A atteignent l'extrémité de leur par- cours à proximité des parois en bout, elles entrent en contact avec un commutateur qui inverse le sens de fonc- tionnement de leurs moteurs de commande 38 au moment o

la flèche qui est alors habituellement en position opé- 10 rante, atteint la paroi latérale vers laquelle elle se déplace. Dans ces conditions, les cylindres hydrauli- ques et les moteurs de commande des roues de râtelage articulées sur le côté approprié de la flèche prévue sur le côté opposé du chariot de râtelage sont action- 15 nés pour amener ces roues dans la position opérante, de même que pour rendre inopérants les cylindres hydrauli- ques et les moteurs de commande de la flèche arrivant en fin de course, après quoi le sens de déplacement des armatures de râtelage et de roue à godets est inversé,- 20 tandis que les moteurs de commande à engrenages 38 mon- tés sur les armatures en bout à configuration en A déplacent ces dernières vers la paroi en bout opposée. Ce cycle se répète à mesure que les armatures effectuent leur mouvement de va-et-vient. 25 Lorsque les armatures de râtelage et de roue à godets sont situées à mi-distance de leurs positions les plus avancées entre les parois en bout, le mouvement de va-et-vient du chariot de râtelage et de la roue à godets sur leurs armatures respectives est commandé par des com- 30 mutateurs situés près de chaque extrémité de ces armatu- res et qui inversent leur sens de déplacement, tout en soulevant et en abaissant les flèches appropriées, de telle sorte que, dans le sens d'avancement (en considérant le sens de déplacement de l'armature de râtelage et 35 de l'armature de-roue à godets, ainsi que celui du cha- riot de râtelage), la flèche concernée soit en position - ~2477117- 20 opérante. Lorsqu'une flèche occupe sa position opéran- te, les moteurs de commande de roues de râtelage indi- viduels 101, 102, 103 et 104 montés sur cette flèche sont actionnés pour amorcer la rotation des roues de 5 rTtelage. La vitesse de chaque moteur est réglée indé- pendamment, si bien que l'on peut faire varier les vi- tesses des roues de râtelage de chaque flèche afin de compenser le mouvement d'un volume accru de matière à mesure que cette dernière est poussée du sommet du tas 10 vers le niveau inférieur. Spécifiquement, la vitesse de la roue de râtelage extérieure extrême 54 dont le diamètre est de 2,28 mètres, pourrait atteindre envi- ron 16 tours/minute, tandis que la vitesse de la roue de râtelage intérieure extrême 60 pourrait être d'envi- 15 ron 30 tours/minute. Dans le cas d'une roue à godets d'un diamètre de 3,64 mètres, la vitesse de rotation pourrait atteindre spécifiquement environ 5 à 6 tours/ minute. Lorsque les flèches sont abaissées en place et 20 que les roues de râtelage entrent en contact avec la matière entassée, les roues de râtelage articulées 54, 56 et 58 sont poussées contre la matière sous la force engendrée par les cylindres hydrauliques 72, 74, 76 qui font tourner leurs bras de pivots 92, 94, 96, lesquels font 25 tourner leurs bras de leviers respectifs 93, 95, 97, de telle sorte que les roues de râtelage viennent s'enga- ger élastiquement sur la matière entassée, quelles que soient les variations survenant localement dans le con- tour superficiel du tas de matière en dessous des roues 30 de râtelage individuelles. Lors d'une opération norma- le, les cylindres hydrauliques sont actionnés par le moteur 85 qui commande une pompe de la manière habituelle tandis que, en pivotant sur les points d'articulation 98, 99 et 91, les roues de ratelage sont amenées à mi- 35 distance entre leur position complètement abaissée et leur position d'extension complète, ce qui leur permet 2477117! 21- de monter et de descendre plus aisément pour suivre le contour de la matière entassée. Enfin, en ce qui concerne le mouvement de va-et- vient du chariot le long de son armature, la vitesse à 5 laquelle ce chariot se déplace le long de son parcours, varie en fonction de la position qu'il occupe par rap- port aux extrémités de l'armature. Cette vitesse variable est destinée à tenir compte du changement survenant dans la hauteur du tas suite à l'angle de talus de la 10 matière de ce dernier, ainsi que de la variation surve- nant dans la profondeur à laquelle les roues de râtelage doivent pénétrer dans la matière entassée à mesure qu'el- les passent à travers la face à section transversale triangulaire de cette dernière. 15 Cette variation de vitesse desmoteurscommandant le mouvement de translation du chariot peut être program- mée et contrôlée, soit électroniquement, par exemple, par un système à minuterie ou compteur, soit mécanique- ment, par exemple, par un commutateur à came. Quel que 20 soit le système adopté, la vitesse des moteurs commandant le mouvement de translation est modifiée en faisant va- rier le débit du fluide hydraulique alimentant ces mo- teurs. On décrira ci-après plus en détail la forme de réalisation préférée de ces systèmes de contrôle. 25 On pourrait envisager d'autres versions de la forme de réalisation préférée de l'appareil de râtelage. Par exemple, au lieu d'une aire d'entreposage rectangu- laire, on pourrait utiliser une aire d'entreposage cir-

culaire du type illustré dans les figures 10 et 11. 30 Dans le cas d'une aire d'entreposage circulaire, on pourrait utiliser une seule paroi périphérique, tandis qu'une extrémité des armatures de râtelage et des arma- tures formant ponts pourrait être montée pour pivoter sur un axe central, l'autre extrémité étant montée dans 35 une armature en bout voyageant sur un -rail prévu au som- met de la paroi extérieure circulaire selon un système 2477117 22 identique à celui prévu pour les armatures en bout pré- citées à configuration en A 'qui se déplacent le long des parois latérales 14 de l'aire d'entreposage rectan- gulaire. Dans le cas d'une aire d'entreposage circulai- 5 re, le mouvement des armatures de râtelage et de roue à godets pourrait s'effectuer continuellement dans un seul sens, puisqu'aussi bien il n'est pas nécessaire de pré- voir un changement de direction, ce qui permettrait d'éviter l'utilisation de flèches sur le côté arrière 10 du chariot de râtelage. Dès lors, un dispositif connu pour réapprovisionner le tas de matière, par exemple, le système à cyclone/transporteur à courroie de mise en tas 4 illustré dans les figures 10 et 11, pourrait être .mis en service derrière l'appareil afin de reconstituer 15 continuellement le tas simultanément avec l'opération de récupération effectuée par l'appareil à roues de râ- telage et à godets. Le mouvement de va-et-vient du cha- riot de râtelage et de la roue à godets est assuré de la même manière qu'avec les armatures montées au-dessus 20 d'une aire d'entreposage rectangulaire. Le balayage angulaire des armatures sur 3600 assure effectivement le même type d'engagement angulaire entre les roues de râ- telage en rotation et la matière entassée, si bien que les roues de râtelage ne doivent pas nécessairement être 25 inclinées par rapport à la flèche elle-même. Dès lors, les roues de râtelage articulées tournent dans le même plan ou dans des plans parallèles avec la roue de râte- lage non articulée 60. De même, le mouvement transver- sal des armatures de râtelage et de roue à godets au- 30 dessus de l'aire couverte par le tas est le même, si l'on excepte le fait qu'une de leurs extrémités est ar- ticulée dans son armature en bout, tandis que l'armature en bout prévue pour leur autre extrémité est guidée au- dessus de la périphérie extérieure de l'empilage défini 35 par la paroi. Cela signifie que chaque mouvement prédé- terminé de la traverse extérieure en bout prenant appui 2477117 23 sur la paroi circulaire amène l'armature de roue à go- dets à traverser une tranche en forme de galette du tas. L'utilisation de commutateurs pour contrôler le mouve- ment de va-et-vient des flèches, du chariot de râtelage 5 et de la roue à godets pourrait également être semblable à celle décrite en se référant à la configuration rec- tangulaire. Les mêmes chiffres de référence désignent des éléments correspondants. Bien que l'on s'attende à ce que la configura- 10 tion circulaire présente de plus larges applications industrielles, la configuration rectangulaire de la forme de réalisation préférée a été décrite plus en détail du fait qu'elle est la plus complexe et que sa structure et son mode de miseen oeuvre sont communes tant à la 15 configuration circulaire qu'à la configuration rectangu- laire adoptées pour l'entreposage de la matière. Il est hautement souhaitable de récupérer la ma- tière du tas d'une manière aussi uniforme que possible. A cet effet, la vitesse du chariot de râtelage et de la 20 roue à godets doit être accrue à mesure que ces derniers se rapprochent des bords du tas, que ce dernier ait une configuration circulaire ou rectangulaire. Cet accrois- sement de vitesse est destiné à tenir compte de la hau- teur décroissante de la section transversale verticale 25 du tas à mesure de l'inclinaison des bords de ce dernier en direction du sol. Lorsque la hauteur du tas est pra- tiquement de niveau, la vitesse du mouvement latéral de translation de la roue à godets est pratiquement cons- tante. La figure llA illustre la silhouette de la sec- 30 tion transversale d'un tas ayant cette configuration. A mesure de l'inclinaison du tas en direction du sol, les roues de râtelage prennent moins de temps pour se déplacer du sommet à la base de ce tas. Il y a moins de matière à récupérer au cours de chacun de ces mouve- 35 ments verticaux de translation à travers le tas, si bien que le déplacement latéral des roues de râtelage et de 2477117 24 la roue à godets le long de leur armature support doit être accéléré afin que le volume de matière ramassée par la roue à godets et acheminée vers le transporteur soit maintenu à une valeur pratiquement uniforme. 5 Afin d'effectuer automatiquement ce changement de vitesse de translation sans faire appel à un opéra- teur, la vitesse des moteurs commandant ce mouvement de translation est contrôlée par une série de commuta- teurs électromagnétiques de proximité fonctionnant con10 jointement avec des plateaux de commande spéciaux assu-

-jettis à l'armature de ratelage/roue à godets en vue d' actionner une série correspondante de clapets de retenue qui ouvrent et ferment des orifices ménagés -dans la canalisation hydraulique raccordée à la pompe 81 15 débitant le fluide destiné à actionner les moteurs hy- drauliques de commande 50. En se référant aux figures 12 et 13, un plateau de commande 106 est monté sur l'armature de roue à godets 34, près de chacune de ses ex- trémités, en s'étendant dans son sens longitudinal. 20 Pour des raisons de simplicité, une seule extrémité de l'armature de râtelage/roue à godets est représentée en figure 12. Dans chaque plateau de commande 106, sont pratiquées plusieurs rainures-108 disposées en quatre rangées horizontales espacées verticalement. Ces rai- 25 nures ont des longueurs différentes et elles partent de différents points de la longueur du plateau de commande. Quatre commutateurs électromagnétiques de proximité cor- respondants llOA, llOB, 110C et llOD sont montés sur une console 120 assujettie au chariot de-râtelage 49, si 30 bien-qu'ils effectuent un mouvement de translation sur l'armature conjointement avec la roue à godets que sup- porte cette dernière. Chaque commutateur est disposé pour effectuer un mouvement de translation au-dessus d'une rainure individuelle du plateau de commande. Les 35 commutateurs de proximité 110 sont actionnés lorsqu'ils se trouvent à proximité du métal du plateau de commande et 24771117 25 ils sont rendus inopérants, soit lorsqu'ils ne sont pas situés au-dessus du plateau de commande, soit lorsqu'ils se trouvent au-dessus d'une rainure de ce dernier. Pour des raisons de commodité, des encoches 112, 113 et 114 5 sont ménagées dans la base du plateau de commande en vue d'y définir efficacement des rainures. Les rainures et les encoches définissent efficacement des perforations dans les plateaux, tandis que ces derniers servent eux- mêmes à localiser l'endroit o les commutateurs de pro- 10 ximité seront mis en service le long de l'armature de roue à godets. L'encoche 112 située à l'extrémité inté- rieure du plateau de commande occupe ainsi la place de deux rainures. Dès lors, la longueur des rainures ou des encoches règle le laps de temps pendant lequel les 1S commutateurs désirés sont mis en service. Chaque commutateur de proximité 110A, llOB, 1lOC, llOD est raccordé électriquement à un clapet de retenue correspondant 118A, 118B, 118C, 118D, dans un groupe 116 d'orifices de contrôle ménagés dans la canalisation hydraulique reliant la pompe 81 aux moteurs 50 qu'alimente cette dernière et qui commandent le mouve- ment de translation du chariot. Lorsqu'un commutateur de proximité est actionné, il transmet, au clapet de retenue correspondant, un signal qui provoque l'ouver- 25 ture de ce dernier en permettant ainsi le passage du fluide hydraulique à travers l'orifice que contrôle ce clapet, ce qui a pour effet d'accroître la vitesse des moteurs 50 commandant le mouvement de translation et ce, d'une valeur correspondant à la dimension de l'orifice 30 particulier et à la quantité de fluide hydraulique que laisse passer ce dernier. Un orifice est dépourvu de clapet de retenue et a une dimension choisie pour laisser passer la quantité minimum désirée de fluide hydrau- lique que doivent recevoir les moteurs pour déplacer la 35 roue à godets en un mouvement de translation le long de son armature à une faible vitesse prédéterminée, laquelle 2477117 26 est la vitesse de translation .minimum désirée. Chacun des quatre autres orifices est contrôlé par un clapet de retenue. Un de ces orifices contrôlés par clapets de retenue a également une dimension réduite pour lais- 5 ser passer un faible débit de fluide en direction des moteurs 50 commandant le mouvement de translation. Cha- cun des autres orifices contrôlés par des clapets de retenue a une dimension calculée pour laisser passer un débit atteignant le double de celui d'un des orifices 10 restants contrôlés par des clapets de retenue; de la sor- te, en ouvrant et en fermant différentes combinaisons de clapets de retenue, on peut faire varier et régler avec précision la quantité de fluide hydraulique que la pompe débite en direction des moteurs de commande du 15 chariot. Par exemple, le plus petit orifice peut être sélectionné pour laisser passer 1,51 litre de fluide hydraulique par minute. Le plus petit orifice contrôlé par clapet de retenue peut, mais non nécessairement avoir la même dimension que l'orifice non contrôlé par clapet 20 de retenue. En conséquence, lorsque la pompe alimente les moteurs hydrauliques entraînant le chariot de rate- lage et que tous les clapets de retenue sont fermés (c'est-à-dire lorsque les commutateurs de proximité sont rendus inopérants), la roue à godets poursuit son mouve- 25 ment de translation en travers du tas à la vitesse mini- mum désirée qui correspond au débit (par exemple, 1,51 litre/minute) passant par le cinquième orifice non contrôlé par clapet de retenue. C'est ainsi que, par exem-

ple, si le débit est de 1,51 litre/minute à travers le 30 premier orifice, de 3,02 litres/minute à travers le deu- xième orifice, de 6,05 litres/minute à travers le troi- sième orifice et de 12,11 litres/minute à travers le quatrième orifice, on pourrait faire varier la vitesse des moteurs de commande de chariot/roue à godets 50 par 35 petits incréments dans le rapport de 16:1 (6,4/0,4). 2477117 27 Le schéma de ce dispositif de réglage de vites- se est illustré en figure 14. Un moteur électrique 84 alimente une pompe 81 qui débite un fluide hydraulique d'un réservoir 77 vers un groupe 116 d'orifices de ré- 5 glage 136 contrôlés par des clapets de retenue 118A, 118B, 118C et 118D, via une canalisation hydraulique 131. Lorsque tous les orifices sont ouverts, le fluide s'écoule librement à un débit de 24,22 litres/minute (en adoptant les débits mentionnés ci-dessus) en direc- 10 tion de chaque moteur hydraulique 50 commandant le cha- riot de râtelage. Le fluide hydraulique est recyclé au réservoir via une canalisation 133. Le chariot de râte- lage se déplace alors à sa vitesse maximum. Lorsque les commutateurs de proximité llOA, 15 llOB, 110C, llOD ne se trouvent pas au voisinage d'un métal, par exemple, lorsque le chariot de râtelage et la roue à godets sont situés au centre de leur armature o il n'y a pas de plateau de commande 106, ou encore lorsque ces commutateurs de proximité se trouvent au- 20 dessus des rainures 108 ou des encoches 114 pratiquées dans le plateau de commande, ils n'émettent aucun signal, si bien que les clapets de retenue correspondants 118A, 118B, 118C, 118D qui y sont associés, sont fermés, tan- dis que le chariot de râtelage et la roue à godets ef- 25 fectuent un mouvement de translation le long de leur armature support à la vitesse minimum correspondant à la dimension de l'orifice qui est toujours ouvert et n'est pas contrôlé par un clapet de retenue entre la pompe et les moteurs de commande du chariot. 30 La vitesse du chariot est ainsi maintenue constante au-dessus du centre du tas o le sommet de ce der- nier est relativement de niveau. A proximité des bords du tas o ce dernier commence à s'incliner vers le sol, les commutateurs de proximité passent par-dessus le pla- 35 teau de commande 106. Les encoches 112, 113, 114 et les rainures 108 pratiquées dans le plateau de commande y 24771 17 28 occupent une position et ont une longueur calculées de telle sorte qu'elles actionnent les commutateurs de proximité spécifiques qui ouvriront les clapets de rete- nue correspondants dans le groupe d'orifices de contrô-- 5 le, faisant ainsi varier le débit de fluide hydraulique vers les moteurs de commande 50, si bien que la vitesse de translation de la roue à godets augmentera en fonc- tion de l'inclinaison du tas de matière, de façon à maintenir pratiquement constant le volume de matière 10 recueillie par la roue à godets et déposée sur le transporteur 40. La figure 15 illustre une courbe idéalisée 132 du débit de fluide à travers les orifices de contrôle: -(correspondant à la vitesse du mouvement de translation 15 de la roue à godets le long de son armature support) par rapport à la largeur d'un tas de matière rectangulaire (figure 1), prise le long d'un plan transversal. La figure 16 illustre une courbe semblable re- présentant la vitesse du chariot vis-à-vis de la dis- 20 tance calculée à partir du centre de rotation de la roue à godets par rapport à un tas de matière circulaire. Deux courbes sont tracées pour refléter les légères dif- férences survenant dans la vitesse du chariot suivant que ce dernier effectue son mouvement de translation dans 25 la même direction que le transporteur de décharge 40 ou dans la direction opposée. Dès lors, si la roue à godets se déplace vers le centre de rotation dans la même direc- tion que le transporteur de décharge (courbe 126), pour maintenir le volume de matière récupérée à la même va30 leur, le déplacement de cette roue ne doit pas être aus- si rapide que lorsque le chariot s'éloigne du centre de rotation de l'armature de roue à godets (courbe 128). La courbe 130 (illustrée en traits discontinus) représen- te une seule courbe composite combinant les courbes 126 35 et 128. 2477117 29 La figure 17 illustre les changements graduels réels de vitesse provoqués par les commutateurs de pro- ximité qui sont mis en et hors service pour régler le débit de fluide hydraulique à travers les orifices con- 5 trôlés par les clapets de retenue. La courbe illustrée dans cette figure concerne également le parcours de la roue à godets à travers une section transversale d'un tas circulaire, tout comme en figure 16. Le changement de pente des courbes illustrées dans les figures 16 et 10 17 reflète le changement survenant dans le volume de matière que rencontrent les roues de râtelage et la roue à godets dans un tas circulaire en raison de la configuration en galette de la matière avec laquelle les roues précitées entrent en contact à chaque mouve- 15 ment prédéterminé de l'extrémité extérieure de l'arma-

ture de roue à godets montée sur la voie de roulement ou la paroi circulaire. Evidemment, la tranche de ma- tière en forme de galette estplus étroite à l'extré- mité intérieure qu'à l'extrémité extérieure, si bien que 20 la vitesse du mouvement de translation de la roue à go- dets doit s'élever près de l'extrémité intérieure. Dès lors, en sélectionnant judicieusement la position et la longueur des encoches et des rainures pratiquées dans les plateauxde commande, les commutateurs de proximité se25 ront actionnés et r e n d u s inopérants en combinaisons sélectionnées pendant les laps de temps désirés afin de régler le débit de fluide hydraulique vers les moteurs de commande 50 du chariot de râtelage dans la courbe en gradins illustrée en figure 17 et qui se rapproche étroitement de la courbe théorique. Par exemple, au côté de gauche de la courbe illustrée en figure 17, qui corres- pond au côté intérieur du tas circulaire, la vitesse de translation de la roue à godets est à son maximum alors que tous les clapets de retenue sont ouverts et que le 35 fluide hydraulique s'écoule à un débit de 24,22 litres/ minute. A mesure que la roue à godets se déplace vers 2477111 30 l'extérieur, un commutateur de-proximité est rendu ino- pérant, par exemple,. en passant par-dessus une rainure du plateau de commande, tandis que les clapets de rete- nue correspondants se ferment pour réduire le débit de 5 fluide vers les moteurs commandant le mouvement de trans- lation , par exemple, de 3,02 litres/minute. Tandis que la roue à godets continue à progresser, un ou p]u- sieurs autres clapets de retenue sont fermés en diffé- rentes combinaisons à mesure que les commutateurs de 10 proximité passent par-dessus les rainures et les enco- ches du plateau de commande, de façon à régler le débit de fluide hydraulique le long du parcours en gradins 122 en concordance étroite avec la courbe théorique 124 illustrée en figure 17. Lorsque la console 12È suppor- 15 tant les commutateurs de proximité s'éloigne du pla- teau de commande intérieur, aucun des commutateurs de proximité n'est évidemment actionné, si bien que tous les orifices contrôlés par les clapets de retenue sont fermés, tandis que les moteurs commandant le mouvement 20 de translation ne reçoivent que le fluide passant par l'unique orifice non contrôlé par un clapet de retenue. Cette caractéristique est indiquée par la ligne horizon-- tale inférieure extrême s'étendant sur le parcours en gradins superposé à la courbe de la figure 17. 25 Lorsque la roue à godets est davantage éloignée. du pivot de son armature support, les commutateurs de proximité montés sur la console 120 entrent en contact avec l'autre plateau de commande situé près de l'extré- mité extérieure de l'armature de roue'à godets au-dessus 30 de laquelle le tas de matière commence à s'incliner en direction du sol. A ce moment, le même processus recom- mence, mais dans le sens inverse. En arrivant au voisi- nage du plateau de commande, un ou plusieurs commutateurs de proximité ouvrent les clapets de retenue correspondants qui laissent alors passer une plus grande quantité de fluide hydraulique à travers les orifices désirés 2477117- 31 afin d'élever la vitesse de translation de la roue à godets en concordance étroite avec les courbes souhai- tées. Dans le présent exemple, quatre commutateurs de 5 proximité sont utilisés conjointement avec quatre grou- pes correspondants de rainures et d'encoches. De plus, la vitesse est réglée en fonction d'incréments d'accrois- sement ou de réduction de débit de 1,51 litre/minute. Evidemment, on peut modifier le nombre de commutateurs 10 de proximité et d'incréments, de même que le débit de fluide dans chacun de ces incréments. Ces paramètres pourraient varier en fonction des dimensions de l'équi- pement, de la courbe que l'on désire suivre, ainsi que de la vitesse de translation souhaitée. 15 De la sorte, la vitesse de l'assemblage chariot de râtelage/roue à godets est réglée automatiquement en travers de la largeur de la matière entassée afin de compenser la réduction du volume de matière que rencon- tre l'appareil à mesure de l'inclinaison de chaque côté 20 du tas en direction du sol. Ce système de réglage au- tomatique exceptionnel de la vitesse de translation évite de-devoir faire appel à un opérateur, tandis que l'appareil fonctionne de manière essentiellement auto- nome conjointement avec les interrupteurs de fin de 25 course décrits précédemment qui servent à modifier le sens de déplacement des éléments à mouvement de va-et- vient tels que l'armature de chariot de râtelage et de roue à godets. Le système à cyclone/transporteur à courroie de 30 mise en tas qui réapprovisionne le tas fonctionne avec une précision pratiquement uniforme, de telle sorte que le tas ait toujours les mêmes dimensions et la même con- figuration générales au même endroit, la position des plateaux de commande sur le chariotde roue à godets ser- 35 vant dès lors à établir une relation entre l'endroit o

le tas commence à s'incliner vers le solet la position 24771117 32 de la roue à godets le long de son armature support. En conséquence, la vitesse du mouvement de translation de la roue à godets le long de son armature commence a s'élever à l'endroit o s'amorce l'inclinaison du tas 5 en direction du sol. De toute évidence, on comprendra que certaines modifications peuvent être apportées à l'appareil. Par exemple, les armatures de râtelage et de roues à godets pourraient être combinées en une seule armature (figu- 10 re 11) supportant à la fois le chariot de râtelage et les roues à godets. De même, lorsqu'on a affaire, en particulier, à un réservoir d'entreposage à configura- tion circulaire, on pourrait utiliser une seule flèche -sur laquelle est ou sont articulée(s) une ou plusieurs 15 roues de râtelage. Ces configurations sont toutes des variantes de la forme de réalisation préférée et elles renferment des éléments conçus fondamentament selon les mêmes principes de fonctionnement et de commande. 2477117 33

Claims (24)

REVENDICATIONS

1. Appareil destiné à récupérer une matière d'un tas constitué pour son entreposage, caractérisé en ce qu'il comprend, en combinaison : une armature de râtelage s'étendant longitudinale- 5 ment; une armature de roue à godets s'étendant longitu- dinalement; deux armatures en bout dans lesquelles les extré- mités de l'armature de râtelage et de l'armature de roue 10 à godets sont montées pour s'étendre entre elles dans le même plan; des éléments destinés à déplacer ces armatures en bout, de telle sorte que les armatures de râtelage et de roue à godets soient déplacées pratiquement dans le 15 sens transversal autour du tas de matière; un chariot de râtelage monté sur l'armature-de râ- telage pour y effectuer un mouvement de va-et-vient dans son sens longitudinal; des éléments destinés à déplacer le chariot de râ- 20 telage en un mouvement de va-et-vient le long de l'ar- mature de râtelage; au moins une flèche de roue de râtelage montée sur le chariot de râtelage pour s'étendre vers l'extérieur à partir de ce dernier; 25 au moins une roue de râtelage montée de manière rotative sur chaque flèche pour venir s'engager dans la matière entassée; des éléments destinés à faire tourner chaque, roue de râtelage dans une direction, de telle sorte que la 30 matière du tas qui est ainsi heurtée en dessous de cha- que roue soit poussée vers le bas en direction de la base du tas; un élément destiné à se déplacer conjointement avec le chariot -de râtelage pour ramasser la matière 35 poussée vers le bas par les roues de râtelage, cet élé- 2477117 34 ment étant disposé a u t o u r d e 1' a r - mature de roue à godets pour se déplacer latéralement le long de cette dernière; des éléments de contrôle accouplés activement aux 5 éléments destinés à déplacer l'élément de ramassage de la matière afin d'accroître sa vitesse de translation le long de l'armature de roue à godets à mesure qu'il se rapproche de chaque extrémité, de telle sorte que la quantité de matière ramassée le long de l'armature de 10 roue à godets soit pratiquement constante d'une extré- mité à l'autre; et un élément destiné à évacuer la matière de l'élé- ment de ramassage de cette dernière, de telle sorte que .la matière déplacée vers le bas par chaque roue de râte- 15 lage soit continuellement engagée, ramassée et déplacée respectivement, par les éléments prévus à cet effet.

2. Appareil suivant la revendication 1, carac- térisé en ce que: l'élément destiné à ramasser la matière poussée 20 vers le bas par la roue de râtelage comprend une roue rotative à godets; et l'élément destiné à évacuer la matière comprend.un transporteur autour duquel la roue à godets tourne pour y déposer la matière. 25

3. Appareil suivant la revendication 1, carac- térisé en ce que: les armatures en bout supportent des roues montées sur des rails parallèles espacés prévus de part et d'au- tre du tas de matière entreposée, cet appareil compre- 30 nant -également: des moteurs accouplés activement à ces roues pour actionner les armatures en bout, de façon à déplacer les armatures de râtelage et de roue à godets dans le sens transversal au-dessus du tas de matière. 35

4. Appareil suivant la revendication 1, carac- térisé en ce que l'élément destiné à ramasser la matière 2477117- 35 est monté sur le chariot de râtelage pour effectuer un mouvement de va-et-vient avec ce dernier.

5. Appareil suivant la revendication 1, caracté- risé en ce qu'il comprend: 5 deux flèches montées chacune de part et d'autre du chariot de râtelage, au moins une roue de râtelage étant montée de manière rotative sur chacune de ces flèches.

6. Appareil suivant la revendication 1, carac- térisé en ce que les éléments de contrôle comprennent: 10 1) un élément de localisation associé à chaque extrémité de l'armature de roue à godets afin d'indi- quer la position qu'occupe, le long de cette dernière, l'élément de ramassage de la matière par rapport aux extrémités de cette armature; 15 2) des éléments de proximité se déplaçant avec l'élément de ramassage de la matière afin d'être ame- nés dans une position dans laquelle ils sont associés activement à l'élément de localisation prévu à chaque extrémité de l'armature de roue à godets en vue d'émet- 20 tre des signaux correspondant à la position relative des élé- ments de proximité le long des éléments de localisation; et 3) des éléments de variation de vitesse destinés à recevoir les.signaux émis par les éléments de proxi- mité et à contrôler la vitesse du déplacement latéral 25 de l'élément de ramassage de-la matière.

7. Appareil suivant la revendication 6, carac- térisé en ce que: les éléments destinés à déplacer le chariot de râ- telage comprennent au moins un moteur entraîné par un 30 fluide hydraulique; l'élément de localisation comprend un plateau de commande fixé à l'armature de roue à godets et compor- tant des parties perforées; les éléments de proximité comprennent plusieurs 35 commutateurs de proximité montés sur l'élément de ra- massage de la matière, de façon à émettre des signaux 2477117 36 lorsqu'ils se trouvent au voisinage du métal du pla- teau de commande; et les éléments de variation de vitesse comprennent plusieurs clapets de retenue et des orifices associés 5 correspondant aux commutateurs de proximité, chaque clapet de retenue fonctionnant, dès la réception d'un signal, pour ouvrir un orifice et permettre ainsi le passage d'une quantité accrue de fluide hydraulique en direction de chaque moteur hydraulique afin d'élever 10 la vitesse de ce dernier.

8. Appareil suivant la revendication 1, carac- térisé en ce que: plusieurs roues de râtelage sont montées sur cha- que flèche dans le sens longitudinal de cette dernière, 15 de telle sorte que les roues successives prévues sur chaque flèche s'étendent plus avant le long de celle-ci à partir du chariot de râtelage, tandis que leurs plans de rotation se chevauchent en étant espacés l'un près de l'autre. 20

9. Appareil'suivant la revendication 8, carac- térisé en ce que: chaque flèche de râtelage supporte deux jeux de- roues de râtelage, à savoir un jeu sur chacun des deux côtés opposés de cette flèche, les roues prévues sur 25 chaque côté étant inclinées vers l'avant par rapport au sens de déplacement du chariot lorsque la flèche occupe sa position opérante.

10. Appareil suivant la revendication 8, carac- térisé en ce que: 30 -au moins certaines des roues de râtelage, y compris celles occupant les positions extérieures extrêmes par rapport au chariot de râtelage, sont articulées aux flè- ches, de façon à pouvoir se déplacer dans leur plan de rotation par rapport aux autres roues de râtelage. 35

11. Appareil suivant la revendication 8, carac- térisé en ce que: 247711?7 37 chaque roue de râtelage est mue indépendamment, de telle sorte que les roues de râtelage situées à l'extrémité extérieure de chaque flèche, par rappprt au chariot, tournent plus lentement que les roues de 5 râtelage situées à l'extrémité intérieure de la flèche.

12. Appareil suivant la revendication 8, carac- térisé en ce que: les roues de râtelage adjacentes successives dis- posées le long de chaque flèche à partir du chariot de 10 râtelage s'étendent plus avant dans le sens de déplace- ment de ce dernier, de telle sorte que la matière heurtée par une roue de râtelage occupant une position rela- tive extérieure soit poussée dans le parcours de la roue de râtelage occupant une position relative intérieure et 15 qui lui est adjacente, pour être finalement recueillie par l'élément destiné à la ramasser.

13. Appareil suivant la revendication 10, carac- térisé en ce que: la roue de râtelage occupant, sur au moins une 20 flèche, la position intérieure extrême par rapport au chariot, y est montée de manière rotative dans une posi- tion fixe, de telle sorte qu'elle tourne dans un plan - pratiquement perpendiculaire à la direction du mouvement de translation du chariot le long de l'armature de râte- 25 lage.

14. Appareil destiné à récupérer une matière d'un tas constitué pour son entreposage, caractérisé en ce qu'il comprend, en combinaison : une armature de râtelage s'étendant longitudinale- 30 ment; une armature de roue à godets s'étendant longitudi- nalement et disposée pratiquement en dessous de cette armature de râtelage en s'étendant dans le même plan que celle-ci; 35 deux armatures en bout dans lesquelles les extrémi- tés de l'armature de râtelage et de l'armature de roue à - ~~2477t 17 38 godets sont montées pour s'étendre entre elles dans le même plan; des éléments. destinés à déplacer ces armatures en bout, de telle sorte que les armatures de râtelage et 5 de roue à godets soient déplacées autour du tas de ma- tière; un chariot de râtelage monté sur l'armature de râ- telage pour y effectuer un mouvement de va-et-vient dans son sens longitudinal; 10 une roue à godets montée pour tourner et effec- tuer un mouvement de translation autour de son armature support en vue de ramasser la matière retirée du tas d'entreposage; des éléments destinés à faire tourner cette roue 15 à godets; des éléments destinés à déplacer le chariot de râtelage et la roue à godets en un mouvement de va-et- vient synchronisé le long de l'armature de râtelage; au moins une flèche de rouesde râtelage s'étendant 20 vers l'extérieur à partir du chariot de râtelage; plusieurs roues de râtelage montées de manière rota-. tive sur chaque flèche de râtelage des deux côtés de celle-ci, au moins certaines des roues de râtelage pré- vues de chaque côté étant articulées à la flèche de râtelage, de telle sorte que les roues de râtelage ainsi montées puissent se déplacer l'une par rapport à l'autre sur le tas de matière; des éléments destinés à faire tourner les roues de râtelage dans une direction, de-telle sorte que la ma- 30 tière du tas qui est ainsi heurtée en dessous de chaque roue soit poussée vers le bas en direction de la base du tas o elle peut être ramassée par la roue à godets en rotation; des éléments de contrôle accouplés activement à 35 l'élément destiné à déplacer la roue à godets en un mou- vement de va-et-vient le long de l'armature support de 2477117 39 cette dernière afin d'accroître sa vitesse de transla- tion le long de cette armature à mesure qu'elle se rap- proche de chaque extrémité de celle-ci, de telle sorte que la quantité de matière ramassée le long de l'arma- 5 ture de roue à godets soit pratiquement constante d'une extrémité à l'autre; et un transporteur s'étendant pratiquement dans le même plan que l'armature de roue à godets pour recevoir la matière provenant de la roue à godets et la transpor- 10 ter ensuite à l'écart de l'appareil.

15. Appareil suivant la revendication 14, carac- térisé en ce que: les roues de râtelage prévues sur les deux côtés de chaque flèche de râtelage sont articulées à cette der- 15 nière; cet appareil comprenant également: des éléments destinés à faire pivoter sélective- ment les roues de râtelage de chaque côté de chaque flè- che afin de les abaisser dans une position dans laquelle elles viennent s'engagerdans la matière entassée. 20

16. Appareil suivant la revendication 14, carac- térisé en ce que: les roues de râtelage sont montées pour tourner dans des plans.pratiquement verticaux; et au moins certaines des roues de râtelage prévues 25 sur les deux côtés de chaque flèche sont inclinées de telle sorte que les plans de rotation des roues ainsi inclinées de chaque côté s'étendent en oblique vers l'avant par rapport au sens de déplacement du chariot lorsque la flèche occupe sa position opérante dans la- 30 quelle les roues de râtelage viennent s'engager dans le tas de matière.

17. Appareil suivant la revendication 16, carac- térisé en ce que: les roues de râtelage adjacentes prévues sur un cô- 35 té de chaque flèche de râtelage s'étendent dans le sens longitudinal de cette dernière et tournent dans des 2477117 40 plans mutuellement espacés qui se chevauchent, les roues en rotation entrant ainsi en contact avec des zones de la matière entassée qui se chevauchent, de telle sorte que la matière ainsi heurtée et détachée 5 par chaque roue de râtelage soit poussée vers l'intérieur par rappprt à la roue à godets, et vers le bas le long de la face du tas avec laquelle les roues de râtelage adjacentes doivent entrer en contact, la matière étant finalement amenée à proximité de la roue à godets pour 10 être ainsi ramassée et acheminée vers le transporteur.

18. Appareil suivant la revendication 17, carac- térisé en ce que: au moins certaines des roues de râtelage montées sur chaque flèche sont entraînées indépendamment, la 15 roue de râtelage occupant la position extérieure extrême étant entraînée en rotation à une vitesse inférieure à celle de la roue de râtelage occupant la position inté- rieure extrême, par rapport au chariot.

19. Appareil suivant la revendication 17, carac- 20 térisé en ce que: deux flèches sont montées sur les côtés opposés du chariot de râtelage, les roues de râtelage prévues sur chaque flèche étant montées sur le côté pour pousser les roues de râtelage prévues sur l'autre flèche; 25 une des roues de râtelage prévuessur chacune des flèches et situéesà proximité du chariot de râtelage est montée pour tourner dans un plan pratiquement perpendiculaire au sens de déplacement du chariot le long de l'armature de râtelage; 30 -les roues de râtelage montées sur un côté de cha- que flèche sont inclinées vers l'extérieur dans le sens d'approche du transporteur lorsque la flèche occupe sa position opérante contre la matière entassée; le cercle de rotation de chacune des roues de râte- 35 lage prévues sur chaque flèche chevauche le cercle de rotation de la roue de râtelage adjacente montée sur le 2477117 41 même côté de chaque flèche; de telle sorte que la matiè- re heurtée par la roue de râtelage extérieure extrême soit poussée vers le bas sur le tas jusqu'à proximité de la roue de râtelage adjacente en rotation, pour être 5 ainsi heurtée et finalement poussée vers la base du tas o la roue de râtelage tournant pratiquement perpendi- culairement au sens de déplacement du chariot pousse cette matière à proximité de la roue à godets dans la- quelle elle est ramassée. 10

20. Appareil destiné à récupérer une matière d'un tas constitué pour son entreposage, caractérisé en ce qu'il comprend, en combinaison : un dispositif d'armature s'étendant longitudinale- ment; 15 des éléments supportant les extrémités de ce dispo- sitif d'armature pour qu'elles puissent effec- tuerun mouvement pratiquement transversal autour du tas de matière entreposée; des éléments destinés à déplacer le dispositif 20 d'armature autour du tas de matière entreposée; un chariot de râtelage monté sur le dispositif d'armaturepour effectuer un mouvement de va-et-vient le long de ce dernier; une roue à godets montée pour effectuer un mouvement 25 de rotation et de translation autour du dispositif d'armature, de façon à se déplacer en un mouvement de va-et- vient le long de ce dernier en vue de ramasser la matiè- re retirée du tas dans lequel elle est entreposée; des éléments prévus pour faire tourner cette roue à 30 godets; des éléments destinés à déplacer le chariot de râ- telage et la roue à godets en un mouvement de transla- tion et de va-et-vient le long de l'armature; au moins une flèche de roues de râtelage montée sur 35 le chariot de râtelage à partir duquel elle s'étend vers l'extérieur; 2477117 42 au moins une roue de râtelage montée de manière rotative sur chaque flèche; des éléments destinés à faire tourner chaque roue de ratelage dans une direction dans laquelle la matière 5 du tas heurtée en dessous de chaque roue de râtelage est poussée vers le bas en direction de la base du tas o elle peut être ramassée par la roue à godets en rota- tion; - des éléments de contrôle accouplés activement aux 10 éléments destinés à déplacer la roue à godets en un mou- vement de va-et-vient le long de l'armature afin d'ac- croître sa vitesse de translation le long de cette der- nière à mesure qutelle se rapproche de chaque extrémité .de son armature support, de telle sorte que la quantité 15 de matière ramassée.le long de cette armature soit pra- tiquement constante d'une extrémité à l'autre; et un transporteur s'étendant pratiquement dans le même plan que l'appareil d'armature pour recevoir la matière provenant de la roue à godets et la transporter 20 ensuite à l'écart de l'appareil.

21. Appareil suivant la revendication 20, carac- térisé en ce que: plusieurs roues de râtelage sont montées sur cha- que flèche de râtelage, au moins une des roues de râte- 25 lage prévues sur chaque flèche y étant articulée, de fa- çon à pivoter sur son point d'articulation pour entrer en contact avec la matière entassée et suivre les change- ments survenant dans le contour de celle-ci; chaque roue de râtelage est mue indépendamment; et 30 chaque roue de râtelage prévue sur chacune des flèches est entraînée en rotation à une vitesse différente, la roue de râtelage occupant la position extérieure ex- trême sur la flèche tournant plus lentement que la roue de râtelage occupant la position intérieure extrême sur 35 la même flèche. 2477117 43

22. Appareil suivant la revendication 20, carac- térisé en ce que: chaque extrémité du dispositif d'armature est sup- portée dans une armature en bout, ces armatures en bout 5 pouvant se déplacer ensemble en un mouvement de va-et- vient pour permettre le mouvement de translation du dis- positif d'armature autour de la matière entassée.

23. Appareil suivant la revendication 20, carac- térisé en ce que: 10 les éléments supportant les extrémités du disposi- tif d'armature de manière mobile comprennent une arma- ture articulée à une extrémité et une armature en bout supportée par des roues, à l'autre extrémité, de telle sorte qu'un mouvement circulaire ait lieu lorsque le 15 dispositif d'armature est déplacé autour du tas de ma- tière entreposée.

24. Appareil suivant la revendication 20, carac- térisé en ce que: les éléments destinés à déplacer la roue à godets 20 le long de l'armature comprennent au moins un moteur hydraulique entraîné par une pompe; tandis que les éléments de contrôle comprennent: 1) un plateau perforé monté à chaque extrémité de l'armature; 25 2) plusieurs commutateurs de proximité associés à la roue à godets pour passer par-dessus les plateaux perforés à mesure que la roue à godets se déplace en un mouvement de translation et de va-et-vient au-dessus de l'armature, de telle sorte que les commutateurs de 30 proximité émettent des signaux lorsqu'ils sont situés au voisinage du métal des plateaux perforés, cependant qu'ils n'émettent aucun signal lorsqu'ils se trouvent au-dessus des perforations pratiquées dans chaque pla- teau; 35 3) un groupe d'orifices situés entre la pompe et chaque moteur hydraulique commandant le mouvement de - ~~~~~247711V 44 translation de la roue à godets le long de l'armature; et 4) plusieurs clapets de retenue associés aux com- mutateurs de proximité et recevant les signaux émis par 5 ces derniers pour ouvrir et fermer sélectivement les orifices afin de contrôler la vitesse de chaque moteur commandant le mouvement de translation de la roue à godets.