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PERFECTIONNEMENTS AUX ESSOREUSES.
La présénte invention a trait aux essoreuses et concerne l'es- pèce d'essoreuse qui comprend un récipient destiné au matériau dont l'eau où un autre liquide est extrait par l'effet centrifuge dû à la rotation du ré- cipient, récipient qui est pourvu de surfaces d'actionnement par air, telles que les ailettes, et est agencé de manière à être actionné par un courant d'air produit par un ventilateur, courant d'air qui agit sur ces surfaces de manière à effectuer la rotation du récipient à une vitesse prédéterminée.
Dans de telles essoreuses, il est important que la vitesse de rotation du récipient ne dépasse pas une grandeur particulière, sous peine de production de fatigues et de vibrations indésirables; c'est en particulier le cas lorsque l'essoreuse est utilisée en tant qu'essoreuse d'une lessiveuse ménagère, machine à laquelle la présente invention est principalement appli- cable.
La présente invention a pour but de présenter un dispositif perfectionné destiné à limiter la vitesse de rotation maximum du récipient en vue d'éviter la production des fatigues et des vibrations indésirables sus- mentionnées.
Une essoreuse selon la présente invention est caractérisée par la présence d'un ou de plusieurs orifices d'entrée par lesquels l'air est amené à entrer dans le ventilateur et d'un dispositif répondant à la vitesse du récipient pour fermer partiellement ces orifices de manière à limiter le débit d'air agissant sur les surfaces d'actionnement par air du récipient lors- que ce dernier atteint une vitesse prédéterminée, de façon à empêcher que la vitesse du récipient ne dépasse une grandeur prédéterminée.
Par exemple, un seul orifice d'entrée d'air peut être prévu qui est agencé de manière à être partiellement fermé lorsque la vitesse du réci- pient atteint une valeur prédéterminée. Dans une variante, un certain nombre
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de tels orifices peuvent être prévus dont un ou plusieurs peuvent être fermés partiellement ou complètement, tout en laissant ouverts les restants entière- ment ou partiellement, de manière à effectuer la réduction susdite du débit de l'air entrant dans le ventilateur.
De préférence, les orifices sont aménagés dans le récipient lui- même ou dans une partie de celui-ci et, dans un agencement adéquat dans lequel le récipient est construit sous forme de tambour, on donne à ce dernier une configuration annulaire pourqu'il comporte un compartiment annulaire destiné au matériau à essorer, et la paroi intérieure périphérique de ce compartiment comporte les orifices susmentionnés.
De préférence, ce tambour est monté de manière à tourner autour d'un axe sensiblement vertical, par exemple en l'appuyant sur un coussinet pré- vu au sommet d'une colonne, colonne sur laquelle un organe de soupape peut ver- ticalement coulisser, la partie périphérique de cet organe de soupape étant agencée de manière à fermer partiellement ces orifices et l'organe de soupape peut être agencé de manière que la pesanteur le déplace vers la¯position inac- tive lorsque le tambour est au repos ou qu'il tourne à une vitesse inférieure à une grandeur prédéterminée, l'agencement étant tel que lors d'une augmenta- tion de la vitesse du tambour et de la diminution qui s'ensuit de la pression de l'air agissant sur les ailettes ou les autres surfaces d'actionnement par air,
l'organe de soupape est aspiré vers le haut le long de la colonne de ma- nière à effectuer la fermeture partielle des orifices d'entrée d'air.
Dans un tel agencement particulier, la paroi intérieure périphé- rique du tambour annulaire présente de préférence, du côté intérieur, une con- figuration conique, s'amincissant vers le haut, l'agencement étant tel que lorsque l'organe de soupape est dans sa position inférieure, une passage im- 'portant s'offre à l'écoulement de l'air entre la périphérie de l'organe de sou- pape et la paroi intérieure adjacente du tambour, tandis que, lorsque l'orga- ne de soupape est aspiré vers le haut, ce passage décroît progressivement de manière qu'il s'exerce un effet aspirant croissant sur l'organe de soupape, par suite de quoi, celui-ci se déplace rapidement vers sa position active dans la- quelle il ferme partiellement cet orifice ou ces orifices.
Dans une variante, la paroi intérieure périphérique du tambour annulaire peut avoir une configuration cylindrique sur son côté intérieur et l'organe de soupape, une forme circulaire, sa périphérie étant concentrique avec la paroi intérieure du tambour, et la partie supérieure de la paroi in- térieure peut avoir une section réduite intérieurement, correspondant sensible- ment au diamètre de l'organe de soupape qui n'agit que lorsqu'il atteint la partie de diamètre réduit de l'intérieur du tambour.
Dans les agencements mentionnés en dernier lieu, l'organe de soupape peut servir en tant que dispositif de stabilisation selon l'inven- tion formant l'objet d'une autre demande de brevet belge déposée ce même jour au même nom.
L'invention est illustrée par le dessin annexé.
La figure 1 représente une élévation en section d'une essoreuse ménagère destinée à l'essorage du linge et constituant une forme de réalisa- tion spécifique de la présente invention.
La figure 2 représente une section à grande échelle d'une par- tie de la construction représentée figure 1.
Dans l'agencement particulier illustré par le dessin, l'inven- tion est représentée dans son application à une machine destinée à lessiver et à essorer le linge et destinée aux usages ménagers. Cette machine a la for- me générale décrite dans le brevet britannique N 625.853 au nom du demandeur, le tambour essoreur centrifuge 10 d'une telle machine ayant une forme annu- laire est porté, en vue de la rotation autour d'un axe vertical, de la maniè- re décrite dans cet autre brevet britannique N 624.887 au nom du demandeur.
Dans un tel agencement, comme il est décrit dans le premier de ces deux brevets britanniques antérieurs, la machine comprend un ventilateur
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11, destiné à effectuer la rotation du tambour 10, l'air destiné à ce venti- lateur passant par deux séries, verticalement espacées, d'orifices 12,13, prévues seulement dans la paroi intérieure périphérique 14 du tambour,annulai- re 10, sous la partie supérieure 15 de celle-ci, partie supérieure sur la- quelle est montée la bille portante 16, décrite dans le brevet britannique N 624.887 susmentionné et qui, comme il y est décrit, trouve appui, de maniè- re à pouvoir tourner, dans une coupelle 17 portée par le sommet d'une colonne 18.
Comme le montre le dernier brevet britannique, la paroi intérieu- re périphérique 14 du tambour a une configuration tronconique s'amincissant vers le haut, la série supérieure 12 des deux séries d'orifices étant de préfé- rence disposée au même niveau que la bille portante 16 et la série inférieure 13 étant disposée à quelque distance sous la jonction de la coupelle 17 avec la colonne 18.
- Un organe de soupape 19, monté pour coulisser verticalement sur la colonne 18, a la forme d'un disque circulaire à plan horizontal, pourvu d'un organe amortisseur annulaire périphérique 20 de caoutchouc ou d'un autre matériau adéquat, le diamètre total de l'organe de soupape étant tel que l'élé- ment amortisseur peut presque venir, mais non tout à fait, en contact avec la paroi intérieure périphérique du tambour en une position voisine de la série inférieure 13 de ces orifices, de manière à fermer ou à couper sensiblement l'écoulement de l'air passant par la série supérieure d'orifices 12, tout en laissant la série inférieure ouverte, position dans laquelle l'organe de sou- pape est disposé immédiatement sous la partie de base de la coupelle susdite, où il est adjacent à la jonction de cette coupelle avec la colonne proprement dite.
Le mouvement descendant de l'organe de soupape est limité par un étrier circulaire 21 ou un organe équivalent, monté sur la colonne, grâce à quoi l'organe de soupape est tenu, dans sa position inférieure ou inactive, à l'écart du support élastique 22 prévu à la base de la colonne ainsi qu'il est décrit dans le brevet britannique N 624.887 au nom du demandeur.
Avec un tel agencement, lorsqu'on désire essorer du linge, le tambour essoreur est monté à l'intérieur de la lessiveuse comme il est décrit dans le brevet britannique susmentionné N 625. 853 de maniere que la bille 16 du tambour vienne en contact avec la coupelle 17 située au sommet de la colon- ne 18. Dans cette position du tambour, l'organe de soupape 19 est maintenu par la pesanteur dans sa position inférieure ou inactive, sa périphérie étant à l'écart de la paroi intérieure périphérique du tambour annulaire de manière à permettre le libre écoulement de l'air du fond du tambour vers les orifices susmentionnés.
Si le ventilateur est alors actionné par le moteur électrique 23, prévu à cet effet, le tambour accélère relativement rapidement, car, à ce moment, il n'y a aucun obstacle à l'écoulement de l'air, et l'accélération du tambour n'est en rien contrecarrée par l'organe de soupape; à mesure que la vitesse du tambour augmente, celui-ci va communiquer une composante centrifuge, dirigée vers l'extérieur,à l'air qui vient en contact à grande'vitesse avec ses ailettes d'actionnemen-. 24, agencées comme il est décrit dans le brevet britannique N 625.853, ce qui augmente la vitesse de circulation de l'air dans la machine, vers le bas à partir des ailettes, autour de l'extérieur du tambour, vers le fond de celui-ci et vers le haut, au centre de celui-ci.
La vitesse de circulation de l'air augmente encore si l'air est soufflé par le ventilateur de manière à comporter une composante tangentielle du mouvement aussi bien qu'une composante radiale, car, dans ce cas, une aug- mentation de la vitesse périphérique des ailettes 24 du tambour tend à faire diminuer la résistance opposée par les ailettes à la circulation de l'air dans.. la machine.
En tous cas, comme la vitesse du tambour continue'à augmenter, l'augmentation de la vitesse de circulation de l'air devient suffisante pour élever l'organe de soupape 19 le long de la colonne 18.
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Dès que l'organe de soupape commence à s'élever le long de la colonne, la section de l'espace compris entre l'organe de soupape et la paroi adjacente du tambour diminue du fait de la configuration conique, s'amincis- sant vers le haut, de l'intérieur de cette paroi, de manière qu'il se produit un certain accroissement de la résistance à l'écoulement de l'air à la péri- phérie de l'organe de'soupape., d'où il suit que ce dernier a tendance à s'é- lever plus vite, de sorte qu'il atteint très rapidement une position dans la- quelle l'élément amortisseur 20 de celui-ci vient presque, mais non tout à fait, en contact avec la paroi du tambour en dessous de la série centrale d'o- rifices,
de manière à fermer sensiblement la série supérieure de ces orifices et à permettre que l'air s'écoule principalement par la série inférieure d'o- rifices.
La série inférieure d'orifices à des dimensions de nature à per- mettre que l'écoulement de l'air qui y passe vers le ventilateur ait un débit suffisant pour assurer que le débit d'air qui agit sur les ailettes soit suf- fisamment faible pour que la vitesse du tambour ne puisse augmenter davantage, si bien que le tambour tourne dès lors à une vitesse maximum prédéterminée par les dimensions de la série inférieure d'orifices et du passage périphérique com- pris entre l'élément amortisseur et la paroi intérieure du tambour et le dé- bit de l'air s'écoulant par ce passage et par la série inférieure d'orifices est alors suffisant pour maintenir l'organe de soupape dans cette¯position de levée maximum.
Dans cette position, l'organe de soupape agit également en tant que stabilisateur destiné à empêcher le mouvement latéral ou l'inclinaison du tambour, ainsi qu'il est décrit dans l'autre demande de brevet belge de ce jour.
Lorsque le courant d'alimentation du moteur électrique est cou- pé et que, donc, le ventilateur s'arrête, l'organe de soupape est évidemment ramené par la pesanteur à sa position inactive.
Au lieu d'ailettes, les surfaces d'actionnement par air du tam- bour peuvent évidemment être constituées par les parois de conduits prévus dans une partie localement épaissie de la paroi du tambour.
REVENDICATIONS.
1. - Essoreuse de l'espèce comprenant un récipient destiné au 'ma- tériau dont l'eau ou un autre liquide est extrait par l'effet centrifuge dû à la rotation du récipient, récipient qui est pourvu de surfaces d'actionne- ment par air, telles que les ailettes, etest agencé de manière à être action- né par un courant d'air produit par un ventilateur, courant d'air qui agit sur ces surfaces de manière à effectuer la rotation du récipient à une-vitesse prédéterminée, caractérisée par la présence d'un ou de plusieurs orifices d'en- trée par lesquels l'air est amené au ventilateur et d'un dispositif répondant à la vitesse du récipient pour fermer partiellement ces orifices de manière à limiter le débit d'air agissant sur les surfaces d'actionnement par air du ré- cipient lorsque ce dernier atteint une vitesse prédéterminée,
de fagon à em- pêcher que la vitesse du récipient ne dépasse une grandeur prédéterminée.