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-MACHINE A LAVER-
Au cours des dernières années, on a commencé a fabriquer des installations ménagères da lessivage et, coma ces instal- lations sont très petites, on a essayé de diverses manières de les rendre aussi simples et compactes que possible et, en parti- culier, on leur a donné une forme, telle qu'elles occupent un espace aussi faible que possible lorsqu'elles ne sont pas en usage.
Ainsi, on a déjà.fabriqué de très petites essoreuses cen- trifuges pour sécher la linge, ainsi que de petites machines à laver comportant un bottier cylindrique extérieur, à l'intérieur duquel est disposée une cuve à laver, dont la majeure partie est remplie d'eau et de liage à lessiver, et à travers laquelle circule un courant d'air qui est produit par un ventilateur agencé dans une ouverture de la partie supérieure de la cuve.
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Le dit ventilateur aspire l'air de la partie supérieure de la cuve et refoule cet air vers le bas à travers l'espace compris entre le bottier et la cuve, après quoi l'air entre de nouveau dans la cuve, à la base de celle-ci, et monte à travers l'eau et le linge en exerçant un effet de nettoyage sur celui-ci..
La présente invention a pour objet de combiner une telle machine avec une essoreuse centrifuge. En conséquence, les orga- nes de lavage de la machine suivant l'invention comportent un tambour centrifuge amovible qui est disposé à l'intérieur d'une cuve cylindrique de lessivage, dont le bord inférieur est, de la manière connue en soi, disposé à une faible distance du fond du bottier, ou présente des ouvertures à proximité de celui-ci, le dit tambour centrifuge pouvant étre enlevé lorsque le couver- cle du bottier est ouvert, de telle manière que la machine peut être utilisée pour le lessivage lorsque le tambour centrifuge est enlevé, un ventilateur étant agencé en regard d'une ouver- ture prévue dans la partie supérieure de la cuve de lessivage,
lequel ventilateur peut forcer l'air à circuler de bas en haut à l'intérieur de la cuve qui est remplie d'eau et de linge, et de haut en bas dans l'espace compris entre la cuve et le boîtier, le dit ventilateur servant à mouvoir le tambour centrifuge pen- dant les périodes d'essorage.
Une machine suivant l'invention, à acticnnement particuliè- rament facile, peut être réalisée en exécutant uniquement l'esso- reuse centrifuge de manière amovible, tandis que la partie infé- rieure de la cuve de lessivage est disposée séparément dans la machine à laver. Dans ce cas, la partie supérieure de la cuve à laver peut être librement enlevée lorsque le couvercle du boîtier est ouvert, ou bien cette partie supérieure peut être attachée au couvercle du bottier et être enlevée en même temps que celui-ci. La machine peut donc être transformée d'essoreuse
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centrifuge en machine à laver ou inversement, en enlevant ou introduisant simplement le tambour.
Pendant les périodes d'essorage, le ventilateur fera tourner le tambour centrifuge au moyen d'ailettes hélicoïdales, connues en principe, qui sont formées par des nervures sur le tambour.
Dans ce cas, les dites ailettes sont disposées sur la surface courbe extérieure du tambour et lorsqu'on provoque la circulation du susdit courant d'air, après avoir vidé la machine de l'eau et du linge qui doit être lavé, et après avoir introduit le tam- bour centrifuge avec le linge devant être séchai, les dites ai- lettes imprimeront au tambour centrifuge un mouvement rotatif qui est suffisant pour produire l'expulsion désirée de l'eau du linge qui doit être séché.
A l'extérieur des ailettes du tambour, on peut prévoir une paroi en forme de tambour cylindrique, qui est disposée de manière étanche contre les parties fixes de la machine, de telle façon que tout l'air que la ventilateur fait monter par l'inté- rieur de la cuve soit obligé de passer entre les ailettes et de transmettre donc la majeure partie de son énergie de mouvement au dit tambour.
Les ailettes du tambour peuvent toutefois être également agencées à la partie supérieure du tambour, qui entoure le ven- tilateur. Suivant l'invention, les ailettes du tambour sont alors disposées de telle façon qu'elles forment une roue entraînée à ailettes, qui est placée librement dans la partie supérieure de la machine, la dite roue étant pourvue d'une bande de bordure servant à assurer l'étanchéité par rapport à la partie inférieure de la cuve de lessivage lorsque la roue s'appuie contre cette dernière pendant le lavage, ainsi que de moyens qui permettent de la fixer au. tambour centrifuge.
La roue entraînée à ailettes peut cependant être également disposée au-dessus du tambour centrifuge et de la cuve de
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lessivage, mais en-dessous du ventilateur agissant corrma roue motrice à ailettes, étant donné que, conformément à une cons- truction spéciale de l'objet de l'invention, la roue entraînée à ailettes supporte une tuyère à air centrale, dirigée vers le haut, à l'aide de laquelle l'air da l'intérieur du tambour cen- trifuge est dirigé axialement vers le haut, vers la roue motrice à ailettes, laquelle est agencée de manière à refouler l'air obliquement vers l'extérieur, vers la roue à ailettes disposée sur le tambour, en regard de la tuyère.
Grâce à cette disposi- tion, les deux roues à ailettes peuvent tourner indépendamment l'une de l'autre, et la roue à ailettes inférieure peut libre- ment osciller latéralement, ensemble avec la tuyère à air, sans rencontrer la roue à ailettes supérieure, puisqu'on peut donner, au bord supérieur de la tuyère à air et à la face supérieure de la roue entraînée à ailettes, une hauteur et une forme telles qu'ils se trouveront sur une surface sphérique ayant son centre dans le palier à pression axiale de l'arbre centrifuge, tandis que la roue motrice à ailettes est disposée de telle façon qu'elle se trouve complètement au-dessus de la dite surface sphérique.
La roue à ailettes du tambour centrifuge peut, en outre, être pourvue à sa face supérieure, d'une surface de freinage coopérant avec un ou plusieurs sabots de frein agencés dans le couvercle de la machine à laver et pouvant être manoeuvrés de l'extérieur, de sorte qu'il soit possible d'arrêter le tambour centrifuge avant que le couvercle ne soit enlevé.
les organes disposés à l'extérieur du couvercle et servant à manoeuvrer les sabots de frein, peuvent, en outre, coopérer avec les moyens d'attache du couvercle même, de telle manière qu'il ne soit pas possible de fermer celui-ci de manière étanche sans freiner simultanément le tambour, cette disposition assurant la sécurité contre toute fausse manoeuvre, puisque la coopération
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des organes de freinage et des organes d'attache empêche l'ou- verture de la machine sans qu'en morne temps le tambour centrifuge soit d'abord arrêté.
Dans la dite machine à laver, le tambour centrifuge peut, de préférence, être monté à tourillon dans un coussinet suspendu dans une articulation à cardan, lequel coussinet est maintenu en position verticale au moyen de plusieurs ressorts agencés circu- lairement sous le coussinet et s'étendant entre un élément fixe et une extension du boîtier du coussinet, le nombre et les dimen- sions des ressorts étant déterminés de manière à obtenir un effet convenable pour s'opposer à l'oscillation latérale du tam- bour rotatif. Les ressorts doivent, d'une part, être assez forts pour empêcher toute oscillation latérale trop grande du tambour, et, d'autre part, être assez souples pour que seulement un minimum des vibrations de la rotation du tambour soient transmi- ses aux organes environnants.
La partie fixe à laquelle sont attachés les dits ressorts peut, de préférence, être formée par de petites pattes ou un organe conique supportant le mécanisme à cardan. En utilisant un organe conique de support, on obtient, pendant les périodes d'essorage et lorsque la machine est au repos, un espace prati- quement complètement fermé à la base de la machine à laver, lequel espace peut servir pour conserver plusieurs petits organes et accessoires, par exemple un fond perforé ou une toile métal- lique qui peut, pendant le fonctionnement, être placée au fond de la cuve à lessiver, de telle manière que la machine, en plus de ses autres fonctions, à savoir de laver et sécher du linge, puisse servir de machine à laver la vaisselle.
Au lieu d'entraîner le tambour centrifuge à l'aide des dites ailettes, situées sur la surface courbe extérieure du tambour ou sur sa face supérieure, on peut également l'entraîner par un accouplement direct entre l'arbre du ventilateur et l'arbre du
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tambour. On prévoit alors une extension à l'arbre du ventilateur, qui engage, par un organe d'accouplement, un autre organe d'ac- couplement prévu sur le tambour centrifuge, lorsque le couvercle est fermé, au-dessus du tambour placé dans la machine, un méca- nisme de changement de vitesse étant, de préférence, intercalé entre le ventilateur et le tambour, pour imprimer à ce dernier une vitesse de rotation inférieure à celle du ventilateur.
Quelques exemples d'exécution de l'objet de l'invention se trouvent décrits ci-après avec référence aux dessins annexés, dans lesquels :
Fig. 1 montre une vue en coupe verticale d'une machine à laver, le tambour centrifuge étant enlevé; Fig. 2 montre la même machine, le tambour centrifuge étant mis en place;
Fige. 3 et 4 montrent deux autres constructions de la machine à laver ;
Fig. 5 montre une vue en coupe verticale d'encore une autre construction de la machine à laver, seule la cuve à lessi- ver étant mise en place;
Fig. 6 montre la même machine après introduction du tambour centrifuge;
Fig. 7 montre une machine à laver qui peut également être utilisée pour laver des ustensiles de ménage et qui est pourvue d'un système spécial de suspension pour le tambour centrifuge, permettant de grandes oscillations latérales de ce dernier pen- dant la marche.
Dans les dessins, 1 désigne le bottier de la machine à laver, 2 le couvercle de celle-ci, et 3 une partie cylindrique de la cuve à lessiver, laquelle partie est montée solidement dans le boltier 1, son bord inférieur se trouvant à une certaine distance au-dessus du fond du boîtier.
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Dans la machine montrée en Fige. 1, 5, 6 et 7, la partie supérieure 4 de la cuve à lessiver peut être librement enlevée lorsque le couvercle 2 est ouvert. Dans les autres machines montrées aux dessins, la partie supérieure 4 est reliée rigide- ment au couvercle 2. Lorsque le couvercle 8 est mis en position, il s'adapte hermétiquement sur le boîtier 1, tandis que la partie supérieure 4 s'adapte hermétiquement sur le bord supérieur de la partie 3.
Dans le couvercle 2, un ventilateur 5 est disposé direc- tement au-dessus d'une ouverture 6 ménagée dans la partie supé- rieure 4. De cette façon, on peut créer constamment un courant d'air qui monte par l'intérieur de la cuve de lessivage et s'écou- le vers le bas dans l'espace compris entre la cuva de lessivage et le boîtier. Lorsque la machine à laver est remplie d'eau et de linge devant être lavé, le dit courant d'air exercera un effet de nettoyage sur le linge, puisque de grosses et de petites bulles d'air monteront continuellement à travers l'eau se trou- vant dans la cuve.
Lorsque la machine à laver doit être utilisée pour sécher du linge, celui-ci est enlevé et l'eau est évacuée à l'aide d'un robinet 7 placé à la base. Un tambour centrifuge 8 est alors introduit, comme montré en Fig. 2, et est rempli de linge devant être séché, après quoi la machine est de nouveau fermée, le tambour centrifuge se trouvant alors à l'intérieur de la cuve à lessiver.
Le courant d'air qui est maintenant produit par le venti- lateur 5 montera à travers l'intérieur de la cuve de lessivage et sera refoulé dans l'espace compris entre un certain nombre d'ailettes ou nervures 9 principalement hélicofdales, prévues sur la face extérieure du tambour, de manière à faire tourner ce dernier à une vitesse suffisamment élevée pour expulser l'eau du linge soumis à l'essorage, à travers des ouvertures 10
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prévues dans la paroi latérale et le fond du tambour centrifuge.
Celui-ci tourne autour d'un arbre central fixe 11 qui le supporte.
Les ailettes 9 s'étendent sur toute leur longueur jusqu'à la partie cylindrique 3 de la cuve à lessiver, de manière que, autant que possible, tout l'air montant par l'intérieur de la cuve passera dans l'espace compris entre les ailettes 9.
La Fig. 2 ne montre pas de moyens spéciaux pour assurer l'étanchéité entre les ailettes et la partie 3. Les Figs. 3 et 4 montrent de tels moyens, puisque les ailettes 9 supportent une paroi cylindrique 12 qui, dans le cas de la Fig. 3, présente deux saillies 13 et 14 situées à sa partie supérieure et s'adap- tant aussi intimement que possible à la cuve de lessivage, sans empêcher la rotation, de manière à empêcher l'air de remonter entre la partie 3 et la paroi 12.
Dans le cas de la Fig. 4, l'étanchéité entre la base de la paroi 12 et la partie 3 est assurée par un joint hydraulique 17, tel qu'il est connu, par exemple, dans les gazomètres* Le joint hydraulique est maintenu rempli par l'eau expulsée par le tambour centrifuge hors du linge à essorer, cette eau pouvant être conduite à la face extérieure de la paroi 12, par des tubes 18.
Dans la Fig. 3, le ventilateur 5 possède un axe 15 prolongé vers le bas qui engage, par un organe d'accouplement, un autre organe d'accouplement prévu sur un arbre 16 dirigé vers le haut sur le tambour centrifuge, lorsque le couvercle 2 est mis en place sur la machine, au-dessus du tambour centrifuge 8.
Grâce à cette disposition, le ventilateur 5 entraînera di- rectement le tambour 8 en rotation, mais étant donné que, dans la pratique, il est préférable d'utiliser un ventilateur tour- nant à un nombre de tours quelque peu supérieur à celui auquel le tambour centrifuge doit être entraîné, il convient d'inter- caler un mécanisme de changement de vitesse entre le ventilateur et le tambour, afin de réduire la vitesse rotative du tambour
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dans un rapport convenable par rapport à celle du ventilateur.
Les Figs. 5 et 6 montrent une machine à laver dont les ailettes sont disposées dans la partie supérieure de la machine à laver, les dites ailettes étant montées entre deux plaques 27 et 28, de manière.à former une roue à ailettes 19 qui comporte une ouverture centrale dans laquelle est agencé le ventilateur 5. La plaque inférieure 28 présente, tout le long de son bord, une bride ou rebord 29 en caoutchouc qui repose sur la partie cylin- drique inférieure 3 de la cuve à lessiver, lorsque le tambour centrifuge 8 est enlevé, comme montré en Fig. 5.
L'intérieur de la cuve à lessiver est rempli de linga et d'eau de lessive, et la roue à ailettes 5 aspire, par une ou- verture ou tuyère centrale 21 prévue dans la plaque 28, l'air de l'intérieur de la cuve, lequel air est refoulé entre les ailettes de la roue à ailettes fixe 19 et est ensuite refoulé vers le bas à travers l'espace compris entre le boîtier 1 et la partie inférieure 3; en passant sous le bord inférieur de cette dernière, l'air retourne dans la cuve et remonte en bulles à travers l'eau de lavage et le linge, afin d'améliorer le pro- cessus de lavage.
Afin d'éviter que des jets de mousse et d'eau ne viennent frapper la roue à ailettes 5, laquelle pourrait ainsi être aisément détériorée, une plaque perforée 20 est agencée sous la plaque 28, cette plaque 20, qui retiendra la mousse et les jets d'eau, étant fixée à la plaque 28 à l'aide de boulons-entretoises 69.
La partie amovible 4 repose par une paire d'étriers 23 sur un refoulement intérieur 24 de, la paroi du boîtier. Lorsque le processus de lavage est terminé, l'eau est extraite du bottier à l'aide du robinet 7 placé au fond de celui-ci, et le couvercle 2, ainsi que la roue à ailettes 19 et les organes y attachés, sont enlevés, de telle façon que le linge lavé puisse être enlevé de l'intérieur de la machine.
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La machine est alors préparée pour l'essorage centrifuge du linge et, dans ce but, la partie 3 est enlevée et un support 26 est disposé dans un manchon fixe 25 placé au centre du fond 38 du boîtier. Le support 26 est pourvu, à sa base, d'un coussi- net à pointeau pour supporter la partie inférieure 39, en forma de pointeau, tandis qu'à sa partie supérieure, le dit support présente une partie évasée 36, située à peu près à mi-hauteur de l'arbre 39. Dana la partie évasée 36 sont agencés des ressorts de tension 22 qui s'étendent radialement vers l'arbre 39 et sont attachés à un fourreau 34 fixé à l'arbre 39.
Cet arbre supporte, à son extrémité supérieure, un roulement à billes 44, à l'aide duquel la partie supérieure de l'arbre peut tourner par rapport à la partie inférieure qui est fixe, mais est néanmoins libre d'osciller dans certaines limites, sous le contrôle des ressorts 22.
Le tambour centrifuge 8, sans le couvercle, est placé sur la partie supérieure rotative de l'arbre 39, le linge à soumet- tre à l'essoreuse centrifuge est introduit, et finalement la roue entraînée à ailettes 19, avec la plaque perforée 20, est placée sur la partie supérieure du tambour et est fixée en po- sition à l'aide d'un écrou à ailettes 48 et de boulons 70.
Pendant le frai louent par centrifugation, la roue à ailettes 5 aspirera l'air à travers l'ouverture 21 et le refoulera vers l'extérieur entre les ailettes de la roue à ailettes 19, en mettant en rotation cette roue 19 qui est solidement reliée au tambour centrifuge 8, et ce tambour atteindra progressivement une vitesse de rotation aussi élevée qu'il est nécessaire pour obtenir une expulsion efficace de l'eau. A cet effet, la paroi latérale et le fond du tambour sont pourvus de trous 37.
La tambour centrifuge peut osciller librement endéans cer- taines limites, mais les ressorts 22 tendront néanmoins à produire une marche stable. Pendant le mouvement de centrifugation,
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l'arbre 39 exécutera un mouvement rotatif qui est toutefois maintenu endéans certaines limites par les ressorts 22. Dans ce cas, il faut spécialement prendre soin que les roues à ailettes 5 et 19 ne puissent se rencontrer et, dans ce but, une ouverture circulaire 31, ménagée dans la plaque d'extrémité supérieure 40 de l'évasement 36, constitue une limite absolue pour l'oscilla- tion latérale de l'arbre 39, avant qu'une telle collision entre les roues à ailettes ne soit à craindre. Les oscillations latéra- les du tambour centrifuge par rapport à l'arbre 39 sont limitées par une ouverture circulaire 32 prévue dans le fond du tambour centrifuge.
L'air qui a passé à travers la roue à ailettes 19, passera entre le rebord 29 et la plaque 20 et puisdans l'espace situé sous la plaque 28, pour remonter alors par l'ouverture 21. La plaque annulaire supérieure 27 de la roue à ailettes 19 sert à forcer tout l'air refoulé par la roua à ailettes 5, à passer par la roue à ailettes 19.
Les ouvertures centrales des dites plaques 27 et 28 doivent être suffisamment grandes pour assurer un accès libre permettant la mise en place et l'enlèvement de l'écrou à ailettes 48.
Dans la machine à laver montrée en Fig. 7, le tambour cen- trifuge 8 est monté à rotation libre sur un pivot 33 dans un coussinet 67 qui est suspendu dans une articulation à cardan.
A l'aide de tourillons 35, le bottier de ce coussinet est sus- pendu à rotation dans une bague 41 qui est, à l'aide de tourillons 42 perpendiculaires aux tourillons 35, suspendue à rotation dans une bague extérieure 45, laquelle est, à l'aide d'une bride inférieure 46, fixée sur un fond circulaire intermédiaire 63 qui affecte, à sa périphérie, la forme d'un support conique 64 qui repose directement sur le fond 38 du boîtier de la machine, le long de la périphérie de celui-ci.
Le bottier du coussinet 67 présente une extension 66 dirigée vers le bas, pourvue d'une
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bride 43 dans laquelle s'engage une extrémité d'un certain nombre de ressorts disposés circulairement, un seul de ces ressorts hélicoïdaux 68 étant montré au dessin, tandis que l'au- tre extrémité de ces ressorts est attachée à me cornière 52 prévue sur la face intérieure du support 64. Le nombre et la résistance de ces ressorts sont réglés de telle manière qu'ils exerceront un effet de stabilisation convenable sur le tambour centrifuge 8, lorsque celui-ci a tendance à dévier latéralement pendant la marche.
Une plaque 54, qui peut être aisément enlevée et correspond à la plaque 28 des Figs. 5 et 6, et qui est pourvue d'un élément d'étanchéité annulaire 53, est agencée au-dessus de la partie 3 et du tambour 8, hermétiquement par rapport au bord de ce der- nier. Cette plaque supporte la roue à ailettes 19 et l'ouverture centrale de cette plaque est établie sous la forme d'une tuyère à air 21 dirigée vers le haut, au-dessus de laquelle est agencée la roue motrice à ailettes 5.
Dans la Fig. 7, le tambour 8 est la partie 3 de la cuve se trouvent en place dans la machine à laver, mais lorsque la machine est utilisée pour laver du linge, le tambour 8 et le support 64 avec le coussinet 67 sont enlevés. En plus, une toile métallique 55, disposée sous le support 64, est également enlevée, cette toile étant circulaire et pouvant être repliée sur elle-même autour d'un diamètre. Ensuite, les autres parties de la machine à laver sont mises en place coma montré au dessin, et le cou- vercle 2 est fermé.
Le bord recourbé inférieur 56 du support 64, ainsi que le refoulement intérieur 24 du boîtier 1, sur lequel reposent les étriers 23, sont interrompus sur de grandes lon- gueurs, de sorte qu'ils peuvent être déplacés librement l'un par rapport à l'autre lorsque le support est extrait du ou introduit dans le bottier de la machine. Finalement, la machine
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est remplie d'eau jusqu'à ce que celle-ci couvre complètement le linge placé dans la cuve. Grâce à l'action du ventilateur, l'air sera aspiré hors de la cuve à lessiver formée par la partie 3 et la plaque 54, tandis que la mousse pouvant être entraînée sera déchiquetée par une plaque déflectrice perforée 58, correspondant à. la plaque 20.
Cet air est aspiré vers le haut par la tuyère 21 et est pressé, à l'aide de la roue à ailettes 5, dans l'espace entourant la cuve de lessivage, après quoi l'air entre de nouveau dans cette cuve, au bord inférieur de celle-ci.
Suivant l'invention, la machine à laver peut également être utilisée comme machine à laver la vaisselle, c'est-à-dire pour nettoyer des plats et assiettes, couteaux et autres ustensiles de ménage. La susdite toile métallique 55, qui peut également être établie sous la forme d'un fond perforé, est alors réin- troduite dans la partie 3, de telle manière que cette toile repose sur le bord replié intérieur 57 de la partie 3. Les plats, assiettes, etc.., sont alors placés sur la dite toile et la ma- chine est remplie d'eau, dans laquelle on peut verser de la soude ou une autre poudre à nettoyer, après quoi la machine est mise en marche, exactement de la même manière que celle qui a été décrite ci-dessus.
Lorsque le linge lavé doit être séché dans la machine, l'eau est évacuée hors de la cuve à l'aide du robinet 7, et la partie 3 est enlevée, tandis que le support 64 et le tambour 8 sont mis en place dans le bottier de la machine. Ensuite, la plaque 54 est placée sur le tambour 8, et le couvercle 2 est fermé et fixé en position à l'aide de dispositifs spéciaux de serrage 59.
Le ventilateur ou roue à ailettes 5 aspire l'air vers le haut par l'intérieur du tambour 8 et refoule l'air vers l'extérieur dans la rôue à ailettes 19, ce qui a pour effet de mettre le
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tambour centrifuge 8 en rotation, tandis que l'air continue son chemin vers le bas à travers l'espace compris entre la paroi du boîtier 1 et le tambour 8, après quoi l'air entre de nouveau dans le tambour, en passant par des trous 37 pratiqués dans le fond de ce dernier.
La plaque 54 forme un ensemble unique avec la roue à ailettes 19 et celle-ci présente, à la partie supérieure de la plaque 27, une surface lisse de freinage 49, contre laquelle on peut presser élastiquement un certain nombre de sabots de frein 51, déplacés à l'aide de leviers extérieurs 60. Chaque sabot de frein 51 est disposé à l'extrémité d'un fort ressort à lame 61, dont l'autre extrémité est attachée à la face intérieure du couver- cle 2, le dit ressort à lame s'étendant, en ordre principal, tangentiellement à la surface de freinage 49. Chaque levier 60 présente un ergot intérieur 62 qui s'appuie contre le ressort à lame 61 correspondant.
Lorsque le levier 60 est soulevé de façon à l'amener de la position montrée à droite dans celle mon- trée à gauche dans la Fig. 7, l'ergot 62 déplace l'extrémité libre du ressort 61 vers la bas, de telle manière que le sabot de frein 51 soit pressé contre la surface de freinage 49 afin de freiner le tambour 8. Dans la machine à laver montrée en Fig. 7, les leviers 60 sont établis sous la forme de barres coudées, dont chacune maintient un mécanisme de serrage 59 correspondant.
On obtient ainsi l'avantage que le mécanisme 59 ne peut pas être ouvert et que le couvercle ne peut pas être enlevé avant d'avoir d'abord relevé les leviers 60 de manière à les amener dans la position montrée à gauche dans la Fig. 7, de sorte qu'on est donc obligé d'arrêter le tambour avant d'enlever le couver- cle 2. On réalise ainsi un dispositif simple de sécurité contre les accidenta qui pourraient se produire si la machine était ouverte avant qua le tambour ne soit arrêté.