BE507028A - - Google Patents

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BE507028A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B63SHIPS OR OTHER WATERBORNE VESSELS; RELATED EQUIPMENT
    • B63BSHIPS OR OTHER WATERBORNE VESSELS; EQUIPMENT FOR SHIPPING 
    • B63B27/00Arrangement of ship-based loading or unloading equipment for cargo or passengers
    • B63B27/14Arrangement of ship-based loading or unloading equipment for cargo or passengers of ramps, gangways or outboard ladders ; Pilot lifts
    • B63B27/146Pilot ladders or similar outboard ladders, e.g. bathing ladders; Pilot lifts

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Combustion & Propulsion (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Ocean & Marine Engineering (AREA)
  • Types And Forms Of Lifts (AREA)

Description


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  .DISPOSITIF PERMETTANT D'ACCEDER AU PONT D'UN   NAVIRE .   



   L'invention concerne un dispositif permettant d'accéder au pont d'un navire   à   partir d'un quai, d'une jetée ou d'un bateau situés à un niveau inférieur à celui du pont du navire ou de quitter le pont du navire. Cet ac- cès a été obtenu jusqu'à présent au moyen d'une passerelle ou d'échelles à capot, qui toutes deux sont lourdes et encombrantes et prennent beaucoup de temps pour être mises"en place. De plus, en raison du mouvement vertical relatif entre le navire et le quai ou jetée, la position de la passerelle ou échelle doit être réglée souvent.

   Ces difficultés se-manifestent particu- lièrement   dans.le   cas des bateaux-citernes à pétrole, du fait qu'en premier lieu, en raison de la faible hauteur du franc-bord de ces navires, la passe- relle ou échelle doit être arrimée dans le château central et en second lieu le remplissage et la vidange des réservoirs accentuent le mouvement relatif entre le navire et le quai ou jetée. 



   L'invention est basée sur le principe d'après lequel,il est pos- sible d'embarquer dans un havire ou de débarquer d'un navire au moyen d'un treuil ou ascenseur et, dans son acception la plus large, elle consiste à disposer sur le navire une cabine d'ascenseur comportant des roues d'un cô- té et suspendue par une chaîne ou câble (désignés tous deux par le terme de "câble" ci-après) et dont les roues sont maintenues en contact direct avec le côté du navire par la tension du câble. 



   Plus spécialement le dispositif suivant l'invention consiste en une cabine d'ascenseur comportant au moins trois roues d'un côté et suscep- tible d'être suspendue par au moins un câble, les roues étant en contact di- rect avec le côté du navire et le câble lui-même étant suspendu au moyen d'un mécanisme d'enroulement du câble à partir d'une poulie, d'un tambour ou orga- ne analogue, situé au-dessus du pont du navire, dans une position en travers du navire, choisie de façon que, dans toutes les positions de la cabine, la 

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 portion du câble qui se trouve entre la poulie et la cabine soit inclinée par rapport à la verticale, l'extrémité supérieure de cette portion étant en de- dans par rapport à son extrémité Inférieure.

   En raison de cette inclinaison du câble, sa tension comporte toujours une composante agissant sur la cabine d'ascenseur de dehors en dedans, de sorte que les roues de la cabine sont maintenues en contact avec le côté du navire. Les roues du dispositif sui- vant l'invention roulent sur le côté du navire lui-même, dans la mesure où des discontinuités de ce côté ne s'y opposent pas, sans interposition de guides permanents ou temporaires. Mais s'il existe une ou plusieurs discon- tinuités dans le trajet de la cabine, par exemple du fait'de la présence de pont intermédiaires, ces discontinuités doivent être franchies par des élé- ments de support pouvant avoir la forme de guides affleurant le côté du navire de façon à supporter les roues de la cabine pendant qu'elles passent sur ces discontinuités.

   De préférence, les roues comportent des bandages en caout - chouc, qui nôn seulement rendent le roulement plus doux mais encore évitent d'endommager la peinture du côté du navire et empêchent les étincelles qui peuvent être dangereuses lorsque le navire transporte des liquides inflamma- 'bles. 



   La traction exercée par le câble en dedans sur   la.cabine   dépend de l'angle qu'il fait avec la verticale et on a constaté qu'on obtient géné-   ralement   une traction satisfaisante avec un angle de 5 . Mais étant donné que cet angle diminue lorsque la cabine descend et qu'il ne convient pas que cet angle soit excessif dans la partie supérieure du trajet, on constate dans certains cas que l'angle n'est pas assez grand à la partie inférieure du tra- jet pour que le cable exerce une traction suffisante pour assurer la stabili- té de la cabine.

   Pour remédier à cette difficulté, suivant une   caractéristi-   que de l'invention, on a prévu un moyen pour réduire la vitesse de diminution de l'angle formé par le câble avec la verticale pendant que la cabine descend, de façon à maintenir un effort de traction en dedans suffisant pendant tout le trajet de la cabine. Ce moyen peut consister, en un dispositif qui provoque un mouvement en dedans de la poulie ou tambour sur lequel le câble est suspen- du pendant que la cabine descend.

   Cependant il est préférable de faire pren- dre à la cabine un mouvement en dehors et, étant donné que les roues de la cabine doivent rester en contact avec le côté du navire, le mouvement de la cabine en dehors est provoqué en montant les essieux des roues de façon à les rendre mobiles dans le sens horizontal par rapport à la cabine et en prévoyant un moyen qui provoque leur mouvement en dedans lorsque la cabine descend   et '   leur mouvement'en dehors lorsqu'elle   monter .   Bien entendu   la-.vitesse   du mou- vement des essieux des,.roues peut être choisie de façon à tenir compte d'une inclinaison éventuelle du côté du navire par rapport à la verticale, pouvant être due par exemple à la forme de la coque bu à la bande'éventuellement prise par le navire dans les conditions normales. 



   Le mouvement des essieux des roues par rapport à la cabine peut être provoqué par le mouvement de rotation d'une ou plusieurs des roues pen- dant que la cabine monte ou descend, ce mouvement de rotation se transformant en un mouvement latéral, par exemple au moyen d'une crémaillère et d'un pignon. 



  Le mouvement peut aussi être obtenu au moyen d'une poulie.montée à rotation sur la cabine, en faisant passer l'extrémité libre du ou d'un câble de support autour de la poulie et en la fixant sur un dispositif de fixation situé au- dessus du point le plus haut du trajet de la cabine. 



   Si la cabine n'est pas chargée symétriquement dans le sens de l'axe du navire, elle a tendance à basculer latéralement, en modifiant le tra- jet des roues par rapport au côté du navire et en faisant ainsi terminer le trajet ascendant ou descendant de la cabine en un point différent du point prévu. On peut remédier à cette difficulté en montant les roues sur pivots, de sorte que, même si la cabine bascule, elle suit la direction de la traction du câble. Dans ce cas, lorsque le mouvement de rotation des roues sert à pro- voquer le déplacement des essieux des roues par rapport à la cabine, la com- mande des roues doit être transmise au moyen d'un joint universel. Pour sim- 

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 plifier cette transmission, il est avantageux de limiter la liberté de mouve- ment des pivots, par exemple à la  de chaque côté de la verticale. 



   Le moyen choisi'de préférence d'attacher la cabine sur le câble consiste à employer des câbles   dattache   fixés chacun à un angle de la cabine et à réunir le câble de support à la boucle d'attache. Pour assurer la sta- bilité maximum de la cabine dans le sens de l'axe du navire, lorsque   la.cabine   n'est pas chargée-symétriquement et que son centre de gravité a tendance à se déplacer en travers du navire, il convient de choisir la longueur des câ- bles d'attache de façon à rendre la distance entre la boucle et la'partie su- périeure de la cabine aussi grande que possible, c'est-à-dire aussi grande qu'il est compatible avec la hauteur, pouvant être adoptée dans la pratique, de la poulie de suspension au-dessus du point le plus haut du trajet de la cabine.

   Sur un bateau-citerne dont les ponts sont séparés par une distance de 2,45 m, la boucle étant à une hauteur de   1,80   m au-dessus de la partie su- périeure de la cabine, la poulie de suspension se trouve   à   une hauteur d'en- viron 2,15 m au-dessus du pont supérieur du navire.

   Non seulement on s'assu- re que la boucle se trouve à la bonne hauteur, mais encore on règle de pré- férence la longueur des câbles d'attache de façon à faire passer le prolonge- ment du câble de support par le point d'intersection d'une droite perpendicu- laire au côté du navire et partant du centre de l'empattement des roues, avec la verticale passant par le centre de gravité moyen de la cabine, étant enten- du que la position du centre de gravité varie légèrement   lorsque:les   roues se déplacent de la manière indiquée ci-dessus.

   En attachant la cabine de cette manière on réalise la stabilité maximum autour de l'axe du navire, puisque le mouvement du centre de gravité dans le sens transversal du navire peut at- teindre son amplitude maximum, avant, que ce centre arrive en un point situé en dehors d'un rectangle formé par l'intersection avec un plan vertical pas- sant par le centre de gravité et perpendiculaire au côté du navire, du plan horizontal passant par les deux roues supérieures du plan passant par les deux roues inférieures et des plans verticaux parallèles au côté du navire et con- tenant les intersections du prolongement du câble et les deux plans horizon- taux précités. 



   La cabine d'ascenseur peut être arrimée de préférence lorsqu'elle ne sert pas sur le pont du navire. Pour lancer la cabine, on enlève une par- tie des rambardes du côté du navire, on amène la cabine sur le côté, les roues étant dirigées en dedans et la partie inférieure de la cabine comportant de préférence à cet-effet des roulettes. Lorsque la cabine est au voisinage du côté du navire, on boucle le câble principal sur les câbles   d'attache   et on supporte le poids de la cabine par le mécanisme d'enroulement du câble. Mais il est facile de voir que le lancement de-la cabine à partir de la position dans laquelle elle est venue jusqu'à une position dans laquelle on puisse la faire descendre le long du bord du navire est une opération présentant des difficultés considérables.

   Suivant une autre caractéristique de l'invention, on facilite cette opération de lancement au moyen d'un châssis formé de deux éléments longitudinaux, monté à oscillation sur le pont, qui, dans sa position normale, se dirige verticalement   à   partir du pont'dans le prolongement des rambardes du coté du navire, est maintenu d'une manière amovible dans cette position, et peut être descendu de façon à reposer par ses deux éléments lon- gitudinaux sur le pont dans une position dans laquelle ces éléments forment un chemin de roulement des roues de la partie inférieure de la cabine, ainsi qu'un guide des roues du côté de la cabine, lorsque le châssis est dans sa position normale, c'est-à-dire verticale, et que la cabine est en position de fonctionnement au niveau du pont. 



   Pour lancer la cabine au moyen du châssis décrit dans le paragra- phe qui précède, on commence par détacher le châssis qui de préférence est fixé par des boulons à ressort sur la tringle de rideau du pont au-dessus du- quel la cabine est arrimée et on le fait descendre sur le pont. Il se forme ainsi un intervalle dans la rembarde, par lequel on peut lancer la cabine et qu'on peut fermertemporairement par une chaîne de sûreté. On fait ensuite monter la cabine par ses roulettes sur le châssis et on la fait rouler sur 

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 le chemin formé par les éléments longitudinaux du châssis, les roues de la cabine étant dirigées en dedans. On fixe le câble de levée sur les câbles d'attache de la cabine en lui faisant supporter la charge, puis on relève le châssis dans sa position normale ou verticale.

   Pendant qu'on relève le châs- sis, ses éléments longitudinaux viennent en contact avec les roues les plus basses de la cabine, qui est poussée en dehors dans sa position de fonction-   nemeht.   Lorsque le châssis arrive dans sa position verticale, on le fixe de nouveau par les boulons   à   ressort ou de toute autre manière appropriée. 



  Le châssis de lancement peut comporter de préférence une porte à charnière donnant accès   à   l'intérieur de la cabine de l'ascenseur lorsque celle-ci est en position de fonctionnement à la hauteur du pont. 



   La poulie ou tambour sur lequel le câble de levée est suspendu peut être fixé directement sur l'arbre horizontal du moteur d'un treuil, mais le treuil est généralement disposé de préférence sur un des ponts du navire, en général celui qui se trouve immédiatement'au-dessus du pont   d'où     l'ascen-   seur peut fonctionner. Dans ce cas des poulies servent à guider le câble de levée entre la poulie de suspension et le treuil. 



   Sur le dessin ci-joint, qui représente une forme de réalisation de l'invention à titre d'exemple - la figure 1 est une élévation schématique de la cabine d'ascen- seur suivant l'invention, en position de fonctionnement contre le côté d'un bateau-citerne   à   pétrole; .- la figure 2 est une coupe transversale du bateau observée d'ar- rière en avant et représente la cabine en position d'arrimage; - les figures 3, 4 et 5 sont des vues schématiques partielles indiquant les opérations successives de lancement de la cabine; - la figure 6 représente schématiquement un dispositif faisant fonctionner un interrupteur de sécurité dans le circuit du moteur du treuil; - les figures 7 et 8 représentent respectivement en coupe laté- rale et de face un dispositif provoquant le mouvement de déplacement des es- sieux des roues par rapport à la cabine;

   - les figures 9, 10 et 11 sont respectivement des vues latérales, de face et en plan d'un autre dispositif provoquant le mouvement de déplacement des essieux; - la figure 12 est une élévation schématique semblable à la figure 1, et représente un troisième dispositif provoquant le déplacement des essieux, et la figure 13 est une élévation latérale avec coupe partielle d'une cabine comportant le dispositif de déplacement des essieux de la figure 12. 



   Suivant les figures 1 et 2, la cabine   d'ascenseur   1 est suspen- due par un câble 2,lui-même suspendu sur une poulie 3 au moyen d'un treuil 4 (figure   2),   sur lequel il arrive par l'intermédiaire d'une poulie de guidage   14.   La cabine 1 comporte quatre roues   5a,   5b, 5c, et 5d de préférence garnies d'un bandage en caoutchouc et pouvant être montées à pivot, si on le désire, mais ce montage n'est pas représenté, Les roues, désignées toutes ensembles par 5, sont maintenues en contact direct avec le côté 6 du navire sauf dans leur position de fin de course supérieure (figure 1) dans laquelle elles sont supportées par des éléments de support effleurant le côté du navire et qui, dans ce cas, sont formés par les rails de lancement 7 de la cabine. 



   La cabine est attachée sur le câble 2 au moyen de quatre câbles d'attache 8 qui sont fixés à leurs extrémités inférieures aux quatre angles supérieurs de la cabine et à leurs extrémités supérieures à une boucle 9 à 

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 laquelle est également fixée l'extrémité inférieure du câble 2. Les principes sur lesquels on se base pour déterminer la longueur des câbles d'attache ont été exposés précédemment. On remarquera que les câbles d'attache intérieurs sont sensiblement parallèles au côté vertical intérieur de la cabine. Des barres d'écartement, telles que 10, peuvent servir à maintenir les câbles d'attache écartés des passagers entrant ou restant.debout dans la cabine. 



    @   
La'poulie 3 est montée sur une'colonne ou élément analogue (non représenté) supporté par le pont supérieur 11 du   navire..  La poulie 3 se trou- ve sensiblement dans le prolongement du côté du navire et dans une position dans laquelle l'angle formé par le câble 2 dans la position la plus élevée de la cabine (en traits pleins sur la figure   1)   avec la verticale est un jeu plus grand que 5 . Pour maintenir cet angle à une valeur de 5  ou supérieure pendant toute la durée du trajet de descente de la cabine jusqu'à sa posi- tion la plus basse (en traits mixtes sur la figure 1), la cabine reçoit un mouvement en dehors par rapport   au*'   roues 5   de, la   manière décrite ci-après. 



   Suivant la figure   2,   il existe de chaque côté du navire une pou- lie 3 de suspension du câble, une poulie de guidage 4 et des rails de lance- ment 7, de sorte que la cabine 1 peut servi à babord ou à tribord suivant les besoins. Lorsque la cabine ne sert pas, elle est normalement arrimée au milieu du navire sur le pont 12. La partie inférieure de la cabine comporte quatre roulettes 13 qui la rendent plus facile à déplacer de sa position d'arrimage pour l'amener du côté du navire d'où elle doit être lancée. 



   Les rails de lancement 7 font partie du châssis 15, figure 3, qui est monté sur le pont par des charnières non représentées. Le châssis 15 comporte aussi des rambardes 16 et une'porte 17. Normalement le châssis est maintenu verticalement dans un intervalle ménagé dans les rambardes ordi- naires 18 du pont, dont les rambardes 16 forment le prolongement. Le châssis est fixé dans cette position par-des verrous non représentés de préférence sous l'action de ressorts, sur la tringle à rideau 19 du pont supérieur 11. 



  Pour lancer la cabine   1,   on dégage les verrous et on fait descendre le châssis sur le pont 12. L'intervalle ainsi formé dans les   rembardes'18   peut être fer- mé temporairement par une chaîne (non représentée). Puis on fait rouler la cabine 1 sur ses roulettes 13 jusque sur les rails de guidage   7,   les roues 5 étant dirigées en dedans,figure   4.   On fixe le câble de levée 2 sur la boucle 9 et on actionne le treuil 4 de façon à tendre le câble qui passe sur un galet ou bande de frottement 20 sur le bord inférieur de la tringle à rideau 19. 



  On relève alors le châssis, figure 5, la charge étant soutenue par le treuil   4.   Lorsque le châssis arrive dans la position verticale, la cabine étant en position de fonctionnement, figure 1, il se bloque par les verrous à ressort sur la tringle à rideau 19. ' 
Le treuil 4 est actionné par un moteur électrique commandé par un contrôleur 21. On dispose un contrôleur de chaque côté du navire et on peut manoeuvrer un commutateur central non représenté de façon à choisir le contrôleur du côté du navire où la cabine doit être lancée et à mettre hors circuit le contrôleur de l'autre côté. Chaque contrôleur comporte une poi- gnée à main 22 qui permet de faire monter, arrêter ou descendre la cabine à volonté sous l'action de trois interrupteurs limites.

   La poignée comporte aussi un interrupteur qui permet de ne faire passer le courant dans le moteur que lorsque l'opérateur exerce une poussée sur la poignée à l'encontre de . l'action d'un ressort. Le moteur est d'un type connu comportant un frein qui se serre automatiquement lorsque le courant est coupé et se desserre lorsque le courant passe. Un moteur de 5 CV est généralement suffisant pour faire fonctionner la cabine à une vitesse de 12, 20 m par minute. 



   Les trois interrupteurs limites précités sont les suivants : a) un interrupteur limite 24 qui provoque l'arrêt du moteur, lors- qu'il est actionné par un dispositif à main accessible aux passagers dans 

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 la cabine à chaque instant, ou par la cabine elle-même   lorsque elle   atteint le quai ou jetée. Le dispositif à main peut avoir la forme d'un cordon 23 qui passe sur une poulie 25 montée sur un bras 26 qui actionne un interrupteur limite, lorsqu'on tire le cordon, mais qui est normalement maintenu en posi- tion de non fonctionnement par un ressort   37,   figure 6.

   Le cordon 23 chargé par un plomb 28 à son extrémité inférieure et passant par une douille fendue 29 fixée sur la cabine 1 descend en se déroulant d'un tambour 30 et vient dans une position dans laquelle, lorsque la cabine est arrivée à destination, la douille rencontre le plomb 28 et fait fonctionner l'interrupteur limite   24.   



  Pour empêcher le cordon de subir un effort excessif sous l'effet   de'l'embal-   lement du moteur, une portion du cordon est formée par un ressort de tension 31 qui est cependant suffisamment raide pour faire fonctionner l'interrupteur limite. Cet interrupteur peut également être actionné par un passager de la cabine en tirant sur le cordon. L'interrupteur limite est enclenché avec le contrôleur, de façon que, si l'interrupteur 1-imite a été actionné pour provo- quer l'arrêt de la cabine, celle-ci ne puisse être remise en marche dans un sens ou dans l'autre avant qu'on ait d'abord fait revenir le contrôleur dans la   position   d'arrêt.

   De plus, on remarquera que si la cabine a été arrêtée, du fait que le plomb 28 est venu en contact avec la douille   29,   elle ne peut pas être remise en marche avant qu'on ait fait descendre le cordon. b) Un interrupteur limite supérieur (non représenté) qui provoque l'arrêt de la cabine lorsqu'elle arrive   à   sa destination supérieure. Cet in- terrupteur peut être actionné par une saillie de la cabine et est accouplé avec le contrôleur de façon à arrêter le mouvement de levée, mais lorsqu'il a été actionné de façon à permettre à la cabine de descendre. c) Un interrupteur limite   actionné;par   une vis également non re- présenté et actionné par le treuil 4 au moyen d'un pignon et d'une chaîne. 



  Cet interrupteur constitué un dispositif de sécurité de fin de course qui em- pêche la boucle de venir rencontrer la poulie de levée et le tambpur du treuil de se dérouler complètement si la cabine rencontre un obstacle ou arrive sur la jetée sans faire fonctionner l'interrupteur 24 commandé par le cordon 23. 



   L'appareillage électrique qui remplit les fonctions décrites ci-dessus peut être d'un type connu et sa description détaillée est inutile à la compréhension de l'invention. 



   Ainsi qu'il a déjà été dit et comme l'indique schématiquement la figure 1, la cabine d'ascenseur reçoit un mouvement en dehors par rapport à ses roues et au côté du navire pendant qu'elle descend. Les dispositifs qui provoquent ce mouvement par l'intermédiaire du mouvement de rotation des roues 5 pendant que la cabine descend, sont représentés sur les figures 7 et 8. Ces figures représentent le mécanisme disposé d'un côté de la cabine et actionné par les roues 5b et 5d et un mécanisme identique actionné par les roues 5a et 5c se trouve de l'autre côté de la cabine. Les roues inférieures 5a et 5b sont clavetées sur un essieu commun 32 disposé sur toute la largeur de la cabine,tandis que les roues supérieures 5c et 5d sont clavetées sur des bouts d'essieu séparés 33 permettant aux passagers de.pénétrer dans la cabine. 



  L'essieu 33 et une des extrémités de l'essieu 32 sont montés dans les sommets supérieur et inférieur respectifs d'un châssis 34 en forme de T, dont la bran- che horizontale passe librement dans des guides 35 fixés sur une plaque 36 de la paroi latérale de la cabine 1. Une crémaillère 37, également fixée sur la plaque 36, engrène avec un pignon 38 fixé sur un arbre 39 monté à rotation dans le châssis 34 en forme de T. Un pignon de chaîne 41 est également fixé sur l'arbre 39. Une chaîne 40 passe sur le pignon 41 ainsi qu'autour de pi- gnons de guidage 44 et de pignons de chaîne 42 clavetés sur les essieux 32 et 33.

   Une entretoise 43 est fixée sur les châssis 34 de chaque côté de la cabine et sert-aussi de plateforme recouvrant l'intervalle entre le plancher de la cabine et le fond du navire lorsque la cabine occupe sa position de fin de course supérieure. 

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   Pendant que la cabine 1 descende les roues 5 en contact avec le côté du navire tournent par frottement. Ce mouvement de rotation est transmis par les chaînes   40   aux pignons 38 en prise avec les crémaillères 37. La ca- bine est ainsi poussée en dehors par les crémaillères sur le châssis 34 par rapport aux roues 5. 



   Les figures 9 à 11 représentent une autre forme de mécanisme dans lequel le mouvement de rotation des roues 5 sert aussi à actionner un mécanis- me à crémaillère et   pignon.   Dans ce cas, le plancher de la cabine est monté coulissant dans des guides 45 d'un châssis 46 représenté en plan sur la figure 11. L'essieu 32 sur lequel les roues inférieures 5a et 5b sont clavetées est monté à rotation dans le châssis 46 ainsi qu'un arbre de renvoi 47 et un ar- bre transversal 48. Des pignons 49, clavetées sur l'arbre 47, engrènent avec des crémaillères 50 fixées sur la partie inférieure de la cabine.

   Le mouve- ment de rotation de l'essieu 32 est transmis à l'arbre 47 par des paires de roues coniques 51 et 52 de sorte que, pendant que la cabine descend, elle est poussée en dehors par les crémaillères sur le châssis   46.   



   Les bouts d'essieu sont montés à rotation dans des bras 53 qui peuvent coulisser dans des guides 54 fixés sur les côtés de la cabine. Des crémaillères 55 sont fixées de chaque côté du châssis 46 et sont en prise avec des pignons 56 clavetés sur des arbres verticaux 57 qui sont montés à rotation dans des coussinets fixés sur la cabine. Des crémaillères semblables 58 sont fixées parallèlement aux crémaillères 55 sur chacun des bras 53. Les crémaillères 58 sont en prise avec des pignons 59 clavetés sur les extrémités supérieures des essieux 32. Le mouvement du châssis 46 est ainsi reproduit par les bras 53 portant les bouts d'essieu 33, de sorte que, pendant que la cabine descend, les quatre roues restent dans un plan parallèle à la surface antérieure de la cabine. 



   Les dispositifs décrits ci-dessus provoquant le mouvement de dé- placement relatif de la cabine et des essieux de roues en utilisant le mouve- ment de rotation des roues, conviennent généralement tant que le côté du na- vire est vertical ou que sa bande est faible par rapport à la cabine. Mais si on prévoit que la bande peut être plus forte, par exemple que l'incli- naison du côté du navire par rapport à la verticale dépasse 5 , il est pré- férable de provoquer le mouvement de déplacement relatif de la cabine et des essieux des roues en utilisant le poids de la cabine. Les dispositifs conve- nant à cet effet sont représentés sur les figures 12 et 13.

   Dans ce cas, la cabine est suspendue par deux câbles 2, un de chaque côté   d'elle, ,qui   passent sur deux poulies 3 et arrivent sur deux tambours égaux du treuil   4.   Les ex- trémités libres des câbles 2 passent au-dessous de poulies 59 montées à rota- tion sur la cabine 1, reviennent en arrière et sont fixées sur des disposi- tifs de fixation 60 situés au-dessus de la position la plus élevée de la ca- bine. On ne peut évidemment voir sur la figure 12 qu'un   sêul   des câbles 2, une seule des poulies   3,   des poulies 59 et des dispositifs de fixation 60. 



  De même le mécanisme de la figure 13 se retrouve de chaque côté de la cabine. 



   Suivant la figure   13,   les roues 5 sont montées à rotation sur un châssis 61 sur lequel est fixé un bras horizontal 62. Un élément de gui- dage 63 fixé sur le côté de la cabine peut coulisser librement sur le bras 62 et un galet 64 sert   à   réduire le frottement. La portation extérieure du bras 62 comporte une crémaillère 65 en prise avec un pignon 72 claveté sur un arbre 66. La poulie 59 est également clavetée sur cet arbre qui est monté dans des portées disposées dans la paroi latérale de la cabine et dans l'élément de guidage 63. Par suite, pendant que la cabine descend, la poulie   59,   que fait tourner le câble 2, provoque un mouvement en dehors de la cabine 1 par rapport au châssis 61. 



   Pour améliorer la stabilité de ce dispositif, le châssis 61 peut encore être supporté par un câble 67 passant sur une troisième poulie 3 et s'enroulant sur un tambour 68 du treuil 4 d'un diamètre égal à la moitié de 

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 celui des tambours sur:lesquels s'enroulent les câbles 2. Le châssis 61 peut être attaché sur le câble 67 par deux câbles dont les extrémités inférieures sont fixées sur les angles supérieurs du châssis et les extrémités supérieures sur une barre d'écartement, non représentée, fixée par une boucle sur le câ- ble 67. 



   Pour rendre la cabine plus facile à amener en position   d'arrimage,   la portion 62a du bras 62-peut être amovible par rapport à la portion inté- rieure 62b, les deux portions étant réunies par un joint approprié et fixées par un boulon 69. 



   On remarquera que dans le cas de la figure 12, le côté du navire comporte une discontinuité dans l'intervalle entre le pont surélevé 12 et le pont supérieur 70. Cette discontinuité est recouverte par un ou plusieurs éléments 71 qui supportent les roues de la cabine pendant qu'elle monte et descend. Les éléments 71 peuvent avoir la forme de guides en U dont les ex- trémités inférieures s'élargissent de façon à guider les roues de la cabine pendant son mouvement ascendant dans les guides en U. 



   La cabine de;la figure 13 ne comporte que deux roulettes 13 à sa partie inférieure et est supportée dans sa position d'arrimage par ces rou- lettes et les roues inférieures 5a et 5b. 



   Il est facile de voir d'après ce qui précède que, grâce aux for- mes de transmission décrites ci-dessus, le mouvement de descente de la cabine d'ascenseur provoque son mouvement en dehors par rapport au côté du navire sur une distance proportionnelle à la longueur du trajet parcouru par la ca- bine. Le rapport de transmission peut être choisi de façon que l'angle du câble de support par rapport à la verticale reste constant, diminue ou augmen- te, au fur et   à   mesure de la descente de la cabine. Par exemple étant donné que le centre de gravité de la cabine se déplace légèrement lorsque la position des essieux des roues change, il peut être avantageux de faire diminuer l'an- gle d'inclinaison du câble pendant que la cabine descend pour que la cabine reste stable autour de l'axe longitudinal du navire.

Claims (1)

  1. RESUME.
    --- - -------- Dispositif permettant d'accéder au pont d'un navire, caractérisé par les points suivants, séparément ou en combinaisons 1. Il consiste en une cabine d'ascenseur comportant des roues d'un côté et suspendue par un câble, les roues étant maintenues en contact directement avec le côté du navire par la tension du câble.
    2. La cabine comporte d'un côté au moins trois roues et est sus- pendue par un câble au moins, les roues précitées étant en contact direct avec le côté du navire et le câble lui-même étant suspendu au moyen d'un mécanisme d'enroulement du câble sur une poulie, tambour ou organe analogue, situé au- dessus du pont du navire dans une position en travers du navire choisie de façon que, dans toutes les positions de la cabine, la portion du câble qui se trouve entre la poulie et la cabine soit inclinée par rapport à la verticale, l'extrémité supérieure de cette portion étant en dedans par rapport à son extrémité inférieure.
    3. Des dispositifs font diminuer la vitesse de diminution de l'an- gle formé par le câble avec la verticale pendant que la cabine descend, de façon à maintenir un effort de traction en dedans suffisant pendant tout le trajet de la cabine.
    4. Les essieux des roues de la cabine sont montés de façon à pouvoir prendre un mouvement horizontal par rapport à la cabine et,'des dis- positifs provoquent leur mouvement en dedans pendant que la cabine descend <Desc/Clms Page number 9> et en dehors pendant qu'elle monte.
    5. Ce dispositif est actionné par le mouvement de rotation des roues pendant que la cabine monte et descend.
    6. Il est actionné par le mouvement de rotation d'une poulie mon- tée à rotation sur la cabine et sur laquelle passe l'extrémité libre du ou d'un câble de support, cette extrémité étant fixée sur un dispositif de fixa- tion situé au-dessus du point le plus haut du trajet de la cabine.
    7. Ce mouvement de rotation est transformé en un mouvement laté- ral au moyen d'une crémaillère et d'un pignon.
    8. Les roues de la cabine sont montées sur des pivots.
    9. La cabine est attachée de façon que le prolongement du câble de support passe sensiblement par le point d'intersection d'une droite perpen- diculaire au côté du navire passant par le milieu de l'empattement des roues avec la verticale passant par le centre de gravité moyen de'la cabine.
    10. Un châssis comportant deux éléments longitudinaux est monté à oscillation sur le pont, se dirige verticalement dans sa position normale à partir du pont dans le prolongement des rambardes du côté du navire, est maintenu d'une manière amovible dans cette position et peut être descendu de façon à reposer sur le pont par ses deux éléments longitudinaux dans une po- sition dans laquelle ces éléments forment un chemin de roulement des roues de la partie inférieure de"la cabine, ainsi qu'un guide des roues du côté de la cabine lorsque le châssis est dans sa position normale, c'est-à-dire ver- ticale, et que la cabine est en position de fonctionnement au milieu du pont.
    11. Le treuil est actionné par un moteur comportant un interrup- teur de sécurité qui peut être actionné par les passagers de la cabine par l'intermédiaire d'un cordon ou organe analogue se dirigeant parallèlement au trajet de la cabine.
    12. Un dispositif exerce une traction sur le cordon précité ou organe-analogue, de façon à faire fonctionner l'interrupteur lorsque la cabine arrive à un niveau déterminé.
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Cited By (2)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US2836308A (en) * 1953-07-27 1958-05-27 Shell Dev Apparatus for handling ship's elevator car
US2841246A (en) * 1953-07-27 1958-07-01 Shell Dev Ship's overside elevator

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