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DISPOSITIF POUR CENTRER LES PIECES EN MOUVEMENT.
L'invention concerne un procédé et un dispositif de centrage et désalignement automatiques de la position de pièces en mouvement, en particu- lier des bandes et de pièces en forme de bandes. Dans le traitement des mé- taux en bandes, on fait passer la, bande non enroulée sur des cylindres.
Lors-
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que on la fait passer sur un cylindre pour la faire arriver dans 1-lins'Lalla- tion de traitement, elle est susceptible (l'arriver sur le cylindre en faisant .un angle aigu avec lui et par suite elle se déplace le long de la surface du
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cylindre. 0 .Je plus en raison de la courbure longitudinale et/ou latérale de la bande finie due aux difficultés de laminage" la bande arrive sur le cylin- dre en faisant un certain angle avec lui et ceci provoque également son dé- placement le long de la surface du cylindre.. On a, eu recours à divers moyens
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peur faire suivre à la bande le trajet qu'on désire.
L--Lim des plus courants consiste à disposer des guides la-,éï5ux fixes ou rotatifs avec lesquels les bords de la bande viennent en contact. Dans certains cas les guides latéraux ont été combinés avec des cavités pour faire revenir la bande dans la direc- tion voulue de l'axe longitudinal. On a aussi essayé d'exercer une tension
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anormale sur la bande pour la maintenir dans la direction de J/ axe Un autre procédé consiste à faire glisser ou tourner la 'bande périodiquement pour la faire revenir dans la position approximative qui convient sur le cylindre transporteur.
Tous ces procédés de centrage précités ::Le la bande ont tendan-
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ce à provoquer par frottement une ce1"!.;.cj,ne usure des bords de la bande et à les endormager, et dans certains cas h leur faire subir un étirage au delà de la limite élastique du métal. Ils dciment lieu aussi à 1; formation de rayures superficielles diagonales ou latérales sur les produits à surface
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plane finement polie de toutes sortes et ces rayures soit nuisibles au point de vue des opérations ultérieures et avec les bords 8iJ.dcmmagés donnent lieu à la mise au rebun d?1an pourcentage considérable des pièces à traiter.
Les problèmes précités se posent aussi, dans les transporteurs à courroie et dans les courroies de commande combinées avec les poulies courroie. Si la cour-
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roie est en caoutchouc ou autre matière relativement molle, elle s'endomma- ge plus facilement. Outre les procédés de centrageprécités des bandes, des cylindres à couronne ont servi pour provoquer le centrage dans le cas des matières à faible module d'élasticité telles que les matières textiles, les courroies en caoutchouc ou en matériau non homogène.
La demande de brevet en Belgique, déposée le même jour sous le titre "Dispoitif de centrage automatique de pièces en mouvement " donne la description d'un dispositif de centrage d'une bande.
La présente invention a pour objet un dispositif permettant de centrer automatiquement des pièces en mouvement sans endommager leurs bords.
Suivant une autre caractéristique, le dispositif objet de l'in- vention, n'a recours à aucun contact avec le bord de la bande et ne la sou- met à aucune tension anormale pour la maintenir dans la direction de l'axe.
L'invention a également pour objet un procédé par lequel l'axe longitudinal d'une bande en mouvement est maintenu constamment dans un même plan vertical.
Au dessin ci-joint, donné uniquement à titre d'exemple: la fig. 1 est une coupe d'une forme de réalisation du dispositif selon l'invention; la fig. 2 est une coupe suivant la ligne II-II de la fige 1 ; la fig. 3 est une coupe partielle, semblable à celle de la fig. 1 mais légèrement modifiée; la fige 4 est une coupe d'une seconde variante; la fig. 5 est une coupe d'une trcisième variante; la fig. 6 est une coupe suivant la ligne VI-VI de la fig. 5 ; la fig. 7 est une élévation avec coupe partielle d'une quatrième variante ; la fige 3 est une coupe suivant la ligne VIII-VIII de la fige 7 ; la fig. 9 est une coupe de deux cylindres de serrage suivant l'in- vention; la fig. 10 est une élévation en bout des cylindres de la fig. 9.
Suivant l' exemple ().' exécution représenté aux fige 1 et 2, une ban- de ou une pièce en forme de bande S telle que la courroie d'un transporteur passe sur un cylindre rotatif 2. Le cylindre comporte plusieurs saillies fle- xibles 4 et 6, inclinées radialement de haut en bas vers l'axe du cylindre en s'éloignant de l'axe transversal du cylindre. Le cylindre 2 comporte un man- chon 10 en caoutchouc, néoprène, cuir, tissu ou autre matière élastique, mon- té sur un arbre 8. Les saillies 4 et 6 sont formées sur le manchon 10 par des fentes 12 disposées sur la périphérie ou cylindre.
Si on désire que la surface de la périphérie du cylindre soit lisse, on peut remplir les fentes 12 avec une matière 14 telle que du caoutchouc éponge (fig. 3) dont l'élasti- cité est beaucoup plus forte que celle des saillies. Le rouleau peut être cy- lindrique, concave ou convexe à volonté, pour satisfaire aux diverses condi- tions de l'installation. Les saillies 4 et 6 font de préférence un angle com- pris entre 45 et 80 avec l'axe du cylindre. L'arbre 8 du cylindre est suppor- té par des coussinets 16 disposés dans un bâti 18. Si on désire pouvoir en- traîner le cylindre, on peut disposer un prolongement 20 à une extrémité de l'arbre 8.
Une rondelle de poussée 22 est disposée entre chacune des extrémi- tés du manchon 10 et le coussinet voisin 16. Lorsque la bande S passe sur la surface du cylindre, elle provoque la flexion des saillies 4 et 6 en dedans, dans la direction du milieu du cylindre (fig. 1). Tant que la bande est cen- trée sur le cylindre et que la pression d'application de la bande sur le cy- lindre est constante sur toute sa largeur, elle ne prend aucun mouvement la- téral en passant sur le cylindre.
Mais si la bande est décentrée ou si sa pression de contact n'est pas constante d'un coté à l'autre, les saillies 4
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ou 6 dont la surface totale en contact avec la bande est la plus grande et la pression totale est la plus forte, poussent la bande vers le milieu,du cylindre. En d'autres .termes (fig.l) si une plus grande largeur de bande se trouve à droite de l'àxe transversal du cylindre, la surface en contact avec la bande des saillies 6 est plus grande que celle des saillies 4 et les sail- lies 6 poussent la bande de droite à gauche jusqu'à ce qu'elle se centre au- tomatiquement. Dans certaines applications, le contact entre le cylindre et les pièces qui passent sur lui est un simple contact linéaire.
Dans d'autres cas (fig. 2) la bande S peut arriver sur le cylindre de centrage au point 24 et le quitter au point 26. Le cylindre peut être un cylindre commandé ou un cylindre fou, la tension P2 étant plus grande que la tension P1. La pression exercée par la bande S sur la surface du cylindre augmente progressivement entre le point 24 et le point 28 et diminue entre les points 28 et 26. La forme des rainures des cylindres n'a aucune importance pourvu que les sail- lies 4 et 6 soient inclinées, ainsi qu'il a été dit ci-dessus.
La fige 4 représente une seconde forme de réalisation de l'inven- tion dans laquelle le cylindre se compose de plusieurs disques élastiques 30 montés sur un arbre fileté 32. Les disques 30 peuvent être de la même matière que le manchon 10 ou en métal, s'ils sont suffisamment flexibles pour prendre une flexion sous l'effet d'une pression. Les disques 30 sont inclinés radia- lement en s'éloignant de l'arbre 32 et en se rapprochant du milieu du cylin- dre. Des éléments d'écartement 33 sont disposés entre les disques et une griffe ou cône central 34 est disposée au milieu du cylindre entre les deux disques du milieu.
Une griffe 36 est maintenue à chaque extrémité de l'arbre contre les disques 30 des extrémités au moyen d'un écrou qui se visse sur l' arbre 32 en maintenant ainsi les disques-,-,30 en position d' assemblage.
Les fig. 5 et 6 représentent une autre forme de réalisation de l'invention dans laquelle les saillies 4 et 6 consistent en tétons 40 sépa- rés l'un de l'autre dans le sens longitudinal et dans le sens périphérique du cylindre. Les tétons 40 sont formés sur..un manchon 42 monté sur un arbre 44 et sont inclinés radialement en s'éloignant de !-'arbre 44, et en se diri- geant vers le milieu du cylindre.
Les fig. 7 et 8 représentent encore une autre forme de réalisa- tion dans laquelle les saillies inclinées sont formées en perçant des trous 46 dans la périphérie extérieure du cylindre. Ces trous se dirigent radiale- ment de haut 'en bas vers l'axe du cylindre en s'éloignant de son milieu.
L'espace entre les saillies de chacune des formes de réalisation peut être rempli avec du caoutchouc éponge ou autre matière extrêmement élas- tique, comme la chose est montrée à la fig. 3. De même, si on le désire, la périphérie extérieure des cylindres peut être rainurée dans le sens longitu- dinal pour augmenter l'élasticité de leur surface, ainsi que l'indiquent les rainures 48 des fige 7 et 8. Dans tous les cas;, le fonctionnement du cylin- dre est le même que celui du cylindre de la fig. 1.
Il doit être bien enten- du que l'expression "milieu du cylindre ne doit pas être considérée comme ne désignant que le centre géométrique exact du cylindre étant donné que le fonctionnement de celui-ci est le même;,, que les saillies 4 ou que les sa.il lies 6 soient les plus nombreuses. Dans tous les cas, la bande 8. se centre en un point situé entre les saillies 4 et les saillies 6.
Dans certains cas, on peut avoir à faire passer la pièce à trans- porter le long de la surface du cylindre et la faire sortir à une de ses ex- trémités. Toutes les saillies se dirigent alors radialement de haut en bas dans la direction de l'axe du cylindre, en s'éloignant de la direction dans laquelle on désire provoquer le mouvement -de la pièce,,
Les fig. 9 et 10 représentent encore une autre forme de réalisa- lion de l'invention dans laquelle les saillies 4 et 6 sont montées sur un élément élastique à l'intérieur duquel se trouve une cavité remplie d'air 52.
L'élément 50 est monté sur un arbre 54 et si on le désire, on peut disposer des jantes rigides 56 sur l'arbre 54 de chaque côté de l'élément 50. Cette forme de construction, qui convient particulièrement à des cylindres de ser- rage., permet d'augmenter la longueur de contact 58 entre les cylindres, en
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contribuant ainsi à maintenir la bande S en position de centrage pendant que les cylindres tournent.
L'invention ne doit pas être considérée comme limitée aux formes de réalisation représentées et décrites, qui n'ont été choisies qu'à titre d'exemple.