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REVEIL - MATIN COMPORTANT UN DISPOSITIF POUR 'LE CHANGEMENT AUTOMATIQUE DE L'INTENSITE DU SON PENDANT.LE FONCTIONNEMENT.
La présente invention concerne les réveil-matin comportant un dis- positif pour le changement automatique de l'intensité du son pendant le fonc- tionnement. Le but de ce dispositif consiste en premier lieu à réveiller par @ un bruit ou son relativement doux, pour ne pas déranger d'autres personnes, et à faire fonctionner le réveil avec sa pleine intensité de son après quel- ques instants, si le dormeur ne se réveille pas ou arrête la sonnerie. On a déjà proposé quelques solutions de ce problème. En général, le mouvement de commande du dispositif de changement de 1?intensité du son est pris sur l'axe du réveil. Mais, en ce qui concerne le fonctionnement et l'agencement, ces solutions connues présentent des inconvénients, et le but de la présente invention est de supprimer ces derniers.
Les dispositifs connus à fonctionnement automatique par le chan- gement de l'intensité du son comportent pour le début de leur fonctionne- ment une liaison rigide avec le mécanisme de la sonnerie, et cette liaison est telle qu'elle exige un remontage complet pour que la sonnerie ait lieu avec certitude pendant un intervalle de temps suffisant avec un son douxo Or on sait par expérience que lusager ne remonte en général le mécanisme de sonnerie que de quelques tours. La présente invention permet, même si le mé- canisme n'est remonté que de cette manière, d'obtenir avec certitude que le dispositif de changement automatique de l'intensité du son remplisse inté- gralement sa fonction.
L'invention est caractérisée par le fait que l'organe de commande st réglable dans le temps, de préférence en ce qui concerne le début de son entrée en action entre les limites de fonctionnement du méca- nisme de sonnerie. A cet effet, l'organe de commande peut être accouplé d'u- ne manière réglable à l'axe du ressort, de préférence par un dispositif d'ac- couplement à friction. Une autre caractéristique de l'invention consiste à prévoir sur l'organe de commande une butée qui est arrêtée par un élément'
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fixe au cours du remontage, ceci pour faire coïncider le début de la comman- de avec le début du fonctionnement du mécanisme de sonnerie.
Mais l'organe de commande peut également comporter une butée qui est arrêtée par une pièce fixe au cours du fonctionnement, ceci pour main- tenir un état de commande déterminé pendant la.suite du fonctionnement.
Dans l'intérêt de la simplicité du dispositif, on peut faire coopérer l'or- gane de commande directement avec le marteau de sonnerie, de préférence en montant sur l'axe du ressort un disque de commande entraîné par fric- tion et engagé dans l'aire de vibration du marteau de sonnerie, tandis que la tige du marteau de sonnerie présente un coude coopérant avec le poutour du disque de commande. Dans un mode préféré de mise en oeuvre de l'inven- tion, le disque de commande porte une butée unique pour limiter le mouve- ment d'entraînement pendant le remontage et pendant le fonctionnement. Cette butée coopère avantageusement avec la colonne d'espacement la plus proche du chevalet, ou avec son écrou de fixation.
Le disque de commande est de préférence une pièce en feuillard embouti présentant un rebord périphéri- que encoche en un point pour permettre le passage du coude de la tige du marteau de sonnerie. Ce disque de commande peut être appliqué, par exemple à l'aide de la clé de remontage, contre une rondelle élastique en cuvette montée sur l'axe du ressort de sonnerie, pour l'obtention de la friction nécessaire entre ce disque et l'axe. Mais le moyen pour l'accouplement à friction entre le disque- de commande et l'axe du ressort de sonnerie peut également être constitué par un moyeu élastique du disque, pour lequel on peut encore imaginer plusieurs modes de réalisation.
Si l'axe du ressort ne porte qu'un seul disque de commande, la période de sonnerie douce est limitée à un peu moins d'un tour complet de l'axe du ressort. Mais il se peut qu'on désire prolonger cette période.
Il est également possible de résoudre ce problème par des moyens simples supplémentaires, et partant du principe de la présente invention. A cet effet, et suivant l'invention, on combine avec un premier disque de comman- de, portant la butée de limitation du remontage et du fonctionnement, un deuxième disque de commande muni d'un talon d'entraînement, dont la position de départ est prévue en avant de la butée de limitation et qui peut passer à côté de celle-ci lorsqu'elle est arrêtée par la butée fixe; pour exécuter avec le deuxième disque un tour complet, et pour venir ensuite s'appliquer sur la face postérieure de la butée de limitation du premier disque.
Le rebord du deuxième disque présente une encoche,- semblable à celle du premier disque, mais placée par rapport au talon d'entraînement de façon (celui-ci ayant une largeur en conséquence) que l'encoche du deuxième disque ne se place parfaitement en regard de celle du premier disque que lorsque les deux disques atteignent leur position finale.
Enfin, l'usager peut également vouloir bloquer complètement le dispositif de changement d'intensité de la sonnerie de façon que le réveil produise soit un bruit doux, soit un bruit fort. Le dispositif suivant l'in- vention permet également de tenir compte de ce désir avec les moyens les plus simples, le premier disque de commande étant à cet effet relié à tra- vers le trou de remontage à une aiguille placée à l'arrière de la paroi pos- térieure du réveil et bloquée à l'aide d'un levier convenablement réglable, également monté sur la paroi postérieure.
On décrira ci-après à titre d'exemple quelques modes préférés de mise en oeuvre de l'invention, ainsi que certains détails, en regard du dessin annexé sur lequel
La figure 1 est une vue partielle sur la face postérieure d'un réveil-matin, tous les éléments non nécessaires à la bonne compréhension de l'invention étant supposés supprimés.
La figure 2 est une vue en plan correspondante.
Les figures 3 et 4 sont respectivement des vues en coupe longitu- dinale et en élévation de certains détails de l'organe de commande et des moyens pour l'arrêter.
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Les figures 5 et 6 montrent en élévation et en coupe un autre mode de fixation du disque de commande.
La figure 7 montre un organe de commande pour une période prolon- gée de sonnerie douce.
Les figures 8 et 9 représentent à plus grande échelle un autre mode de fixation du disque de commandée
Dans le chevalet, constitué par les platines 1 et 2 et les co- lonnes d'espacement 3, 4, 5 (partiellement visibles), est monté l'axe 6 du ressort. Celui-ci est indiqué en 7. Il actionne la roue dentée 8 qui action- ne à son tour (par des organes non représentés sur le dessin) l'axe 9 de l'ancre d'échappement du mécanisme de sonnerie. A cet axe est fixée la tige 10 qui porte à son extrémité libre le marteau 11. Lorsque le réveil fonction- ne à pleine intensité, le marteau frappe la broche 13 rivée à la paroi pos- térieure 12 du boîtier.
En 14 est indiquée la clé destinée au remontage du mécanisme de sonnerie. Pour le remontage, on fait tourner 1'axe du ressort dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre, c'est-à-dire dans le sens de la flèche 15. La flèche 16 indique le sens de la rotation pour le fonctionne- ment.
Pour la commande automatique du marteau 10, 11, en vue de l'ob- tention d'une sonnerie d'abord douce, et retentissant ensuite avec sa pleine intensité, un disque de commande 17 est monté à friction sur l'axe du res- sort. A cet effet, l'axe du ressort porte également une rondelle élastique en cuvette 18 (figure 3) dont la convexité est tournée vers l'extérieur et touche un collet 6a de l'axe 6, de façon qu'elle ne puisse frotter sur la platine 2 du chevalet. Pour pouvoir être engagé sur l'axe du ressort, le disque de commande 17 est muni d'une douille centrale 19. Le fût tubulaire 14a de la clé agit sur cette douille 19 pour appliquer le disque contre le bord périphérique de la rondelle élastique 18.
Dans le bord périphérique du disque de commande 17 est pratiquée une encoche 17a, qui est proportionnée de façon que le coude 10a de la tige 10 du marteau puisse s'y engager suffisamment pour que le marteau 11 vienne frapper là broche 13 lorsque l'encoche 17a estplacée en regard du coude.
Pour assurer cette position;, qui est la position finale du fonc- tionnement automatique à sonnerie douce et forte, le disque de commande 17 porte une butée 17b (figures 1, 2 et 7) placée à proximité de l'écrou 4a du chevalet.
Le fonctionnement du dispositif est le suivant
Pour le remontage,on fait tourner la clé 14 dans le sens con- traire à celui des aiguilles d'une montre, jusqu'à ce que le ressort soit remonté pour une durée de réveil jugée suffisante par l'usager. On voit qu'il suffit à peu près d'un tour complet pour que la butée de limitation 17b soit placée avec certitude devant la butée fixe 4a (l'écrou du chevalet). Sur les figures 1 et 2 du dessin, cette position est indiquée à droite de la bu- tée 4a. Dans cette position de remontage, l'encoche 17a du disque de comman- de n'est pas placée dans l'aire de vibration du coude 10a du marteau.
Au cours du fonctionnement, le coude 10a du marteau touche d'a- bord la partie périphérique pleine du disque de commande 17, ce qui empêche le rnarteau 11 de frapper la broche 13, et de faire retentir la sonnerie for- te. Cet état est maintenu pendant que le disque de commande tourne dans le sens de la flèche 16. Ce n'est qu'au moment où la butée 17b s'approche de l'écrou 4a (butée fixe), et lorsqu'elle le touche (figures 1 et 2, à gauche de 4a) que l'encoche 17a est bien placée en regard. du coude 10a. Celui-ci peut alors s'engager dans cette encoche 17a, et le marteau 10,' 10a, 11 peut frapper la broche 13, c'est-à-dire que la sonnerie retentit avec sa pleine intensité.
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Ainsi qu'il a été indiqué précédemment, le disque de commande 17 est accouplé par friction à l'axe 6 du ressort. Cet agencement ne permet pas seulement le fonctionnement automatique qui vient d'être décrit, le disque de commande étant amené dès le premier tour de remontage à la position de dé- part, et glissant ensuite si le mouvement de remontage continue, tandis qu'il agit inversement pendant le fonctionnement. L'accouplement par friction per- met également de régler au besoin à volonté le disque de commande, soit sur une position permanente pour une sonnerie douce, soit' sur une position perma- nente pour la sonnerie forte. Les figures 3 et,4 montrent le dispositif pré- vu à cet effet. Le disque de commande 17 est accouplé rigidement à une ai- guille 20 par un moyeu tubulaire 20a entourant l'axe 6 du ressort.
Le moyeu présente par exemple des dents 20b engagées dans des fentes correspondantes pratiquées dans le disque de commande. A l'aide de l'aiguille 20, dont la pointe peut être placée sur des indications "fort", "doux" ou A (doux et fort), on peut amener le disque de commande 17 à la position correspondante.
Il glisse alors sur l'axe du ressorte Pour le blocage sur la position "fort" ou sur la position "doux", on utilise le levier de blocage 21 articulé à la paroi postérieure 12.
Le montage à friction du disque de commande 17 sur l'axe 6 du res- sort exige dans le mode de réalisation de la figure 3 deux éléments supplé- mentaires, en l'espèce la rondelle élastique 18 et la douille centrale 19.
Les figures 5 et 6 montrent un mode de réalisation qui n'exige aucun organe supplémentaire en dehors du disque de commande. Ce disque de commande 170 est évidé dans sa partie centrale, de façon qu'il en résulte une barrette élastique divisée 170a dont les branches entourent à friction l'axe 6 du ressort. La distance entre le disque de commande 170 et la platine 2 est déterminée par le collet 6b de l'axe 6. Le fût tubulaire 14a de la clé ap- plique le disque de commande contre ce collet.
Le disque de commande 270, que montrent les figures 8 et 9; est particulièrement avantageux, parce que sa fixation sur l'axe 6 du ressort n'exige aucune conformation spéciale de cet axe. Le disque 270 est une piè- ce en feuillard emboutie. Pour la formation d'un moyeu élastique, le centre du disque est divisé par des fentes radiales 270a en secteurs triangulai- res, dont les pointes 270b sont repliées à angle droite vers un côté du dis- que, et arrondies dans le sens périphérique. Etant donné que les pointes triangulaires 270b du disque en feuillard relativement mince ne produisent pas une pression élastique suffisante, et ne peuvent être fabriquées avec une uniformité également suffisante, elles sont entourées d'un jonc élas- tique fendu 271.
Ce jonc fournit essentiellement la pression de serrage nécessaire à l'accouplement par friction entre le disque et l'axe 6 du ressort.
Le mode de réalisation qui vient d'être décrit assure une pério- de de sonnerie douce correspondant à un tour incomplet de l'axe du ressort.
En revanche, le perfectionnement décrit ci-après en regard de la figure 7 permet d'étendre cette période sur deux tours environ de l'axe du ressort.
Dans le disque de commande 17 déjà existant, présentant une encoche 17a et une butée 17b, est emboîté un deuxième disque.. Celui-ci comporte comme le premier un rebord périphérique et prés-ente une encoche 22a de même largeur que l'encoche 17a du premier disque. Par contre, le deuxième disque ne por- te pas de butée, mais un talon d'entraînement 22b qui, tout en pouvant coo- pérer avec la butée 17b, peut cependant librement passer à côté de la butée 4a.
Ainsi que le montre également la figure 7, le deuxième disque 22 masque, dans la position de départ représentée, l'encoche 17a du premier disque. On voit que cette position des deux disques 17 et 22 est maintenue jusqu'à ce que la butée 17b ait presque exécuté un tour complet de rotation, et arrive sur le côté opposé (le côté gauche sur le dessin) de la butée 4a.
Etant donné que le talon d'entraînement 22b (vu dans la direction du fonc- tionnement) est placé en avant de la butée 17b, l'axe 6 du ressort, auquel le deuxième disque 22 est également accouplé'par friction, peut faire tour- ner ce disque jusqu'à ce que le talon d'entraînement 22b vienne toucher la
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butée 17b après un autre tour de rotation presque complet, cette butée 17b étant à son tour arrêtée par la butée fixe 4a.
La largeur du talon d'entraînement 22b est telle, et la position angulaire de l'encoche 22a par rapport au talon est également choisie telle, que les deux encoches 17a et 22a soient exactement en regard l'une de l'autre dans la position finale des deux disques de commande, et que le coude 10a du marteau puisse par conséquent s'engager dans les encoches. Le marteau de sonnerie 11 peut donc vibrer librement et frapper la broche 13.