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PARAPLUIE.
La présente invention se rapporte aux parapluies et, en particulier à un parapluie bon marché qui peut être pourvu d'une¯couverture en papier im- perméabilisé ou autre matière;;elle concerne aussi un procédé de fabrication d'un tel parapluie.
Le but général de l'invention est de procurer un parapluie nouveau, simple, extrêmement bon marché et pratique, convenant particulièrement comme en-cas et comme article de nouveauté, ce parapluie pouvant être fabriqué à un prix tellement bas qu'il peut être jeté après avoir été employé un petit nom- bre de fois.
L'invention a aussi pour but de procurer un procédé pour.la fa- brication de ce parapluie.
L'invention se propose de fournir un parapluie bon marché qui peut être fait d'une seule feuille de papier imperméabilisé ou matière semblable et d'un simple manche en bois sans nécessiter des nervures de renforcement com- me il est d'usage dans les parapluies en papier usuels. Un but spécial de la présente invention est de procurer un parapluie bon'marché qui soit utilisable pour se protéger contre la pluie et se garantir du soleil, qui soit de construc- tion rigide, capable de résister à de violents coups de vent, et qui comporta néanmoins une--couverture et des contrefiches, ou l'équivalent, et dont l'exé- cution n'exige qu'un seul rectangle d'une matière en feuille, telle que le pa- pier, sans nécessiter de nervures, charnières et autres pièces séparées faisant normalement partie d'un parapluie.
En outre, le parapluiesuivant la présente invention .. s'ouvre et se ferme, et il peut être ouvert et 'fermé un grand nombre de fois sans rompre la feuille unique dont sont formées la couverture et la partie agissant comme contrefiche.
Jusqu'à présent, la plupart des parapluies et des parasols à couverture en papier, étaient non seulement pourvus ordinairement de'tiges et de contrefiches en boit, en bambou, ou en métal incorporées dans leur construc- tion générale..,. mais la couverture en papier était aussi nécessairement incur- vée et devait être plissée radialement. Un autre but de l'invention est de
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procurer une couverture de parapluie en papier dont la partie formant contre- fiche fait,corps avec elle, le tout étant fait d'une seule feuille rectangulai- re spécialement pliée.
Les plis nécessaires pour former les parties coniques doublement tronquées, qui constituent respectivement la couverture et la par- tie de support formant contrefiche, sont dans le parapluie suivant la présen- te invention, tous parallèles entre eux ou perpendiculaires les uns aux autres.
En premier lieu, on réalise ainsi non seulement une grande économie de papier dans la fabrication, étant donné qu'il n'y a pas de déchets résultant du dé- coupage des feuilles constituant les flans comme dans le cas où il est néces- saire de découper un flan arqué; mais en second lieu, tous les plis, étant pa- rallèles à l'une ou l'autre paire de côtés opposés du flan rectangulaire, ces plis peuvent être exécutés facilement au moyen d'une machine de construction simple qui ne diffère pas beaucoup des plieuses à papier connues. En outre tous les plis de la feuille sont parallèles et non radiaux et contribuent par conséquent considérablement à la simplicité de la fabrication.
Dans le parapluie suivant la présente invention, le plissé de la couverture et de la partie formant contrefiche sert à renforcer les deux par- ties et évite l'emploi de tiges, de contrefiches et de charnières, ce qui ré- duit non seulement considérablement le coût de la fabrication par l'élimina- tion de ces parties, mais évite aussi le prix de la main d'oeuvre résultant de leur montage et de leur assemblage.
Bien que le parapluie suivant la présente invention puisse être construit de manière à pouvoir être employé plusieurs fois dans le vent et la pluie, et être replié et déplié à plusieurs reprises, comme les parapluies coûteux usuels,son prix de fabrication peut être réduit à tel point qu'il pourra être vendu pour quelques francs, de telle sorte qu'une personne surpri- se par la pluie pourra en faire l'achat pour ne l'utiliser qu'une seule fois et le jeter ensuite..
L'invention concerne aussi un parapluie bon marché qui peut être fait de papier gaiement coloré ou autre matière et être vendu pourservir com- me parasol de plage ou l'équivalent.
Le procédé suivant la présente invention consiste à poinçonner ou découper autrement une seule feuille de forme rectangulaire et la plier de telle sorte que le produit résultant puisse former d'un seul tenant la couver- ture et l'équivalent d'un dispositif de contrefiche de parapluie. En outre, après avoir découpé convenablement la feuille rectangulaire, l'avoir pliée et rendue sans fin, le produit résultant peut être fixé d'une manière simple à tout manche approprié, tel qu'une tige en bois, après quoi on peut déployer et reployer la couverture comme celle d'un parapluie ordinaire.
Ces buts et avantages de la présente invention et d'autres encore ressortiront plus complètement de la description ci-après et du dessin annexé dans lequel :
Fig. 1 est une vue en élévation d'un parapluie, partiellement ou- vert, dont une partie de la couverture est arrachée de manière à bien montrer l'intérieur.
Fig. 2 est une vue en élévation du parapluie fermé.
Fig. 3 est une coupe axiale schématique incomplète.
Fig. 4 est une vue fragmentaire en plan, arrachée-en plusieurs en- droits pour condenser cette figure quelque peu agrandie, d'un flan plat de- vant constituer la couverture et le dispositif de contrefiche du parapluie.
Sur cette figure les lignes de pliage sont dessinées en traits pleins; et ici également le flan plat est percé d'ouvertures. On constatera que le flan original est une feuille rectangulaire plate, comme c'est décrit avec plus de détails ci-après.
Fig. 5 est une vue de détail fragmentaire, en perspective, montrant une partie de l'intérieur de la couverture et du dispositif de contrefiche du parapluie.
On fera probablement mi eux. comprendre l'invention en décrivant
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d'abord le procédé de fabrication du parapluie,
On supposera que la couverture et la structure du parapluie sont en papier. Le flan est constitué par une feuille de papier rectangulaire., de préférence, mais en aucune manière nécessairement, à peu près quatre fois plus longue que large.
Le flan plat est représenté en partie sur la Fig. 4. Ici les li- gnes de pliage sont indiquées en traits pleins et certaines ouvertures sont représentées comme étant déjà ménagées.
Le bord longitudinal du flan qui doit devenir le bord supérieur de la couverture du parapluie est indiqué en 1; le bord longitudinal opposé qui doit devenir le bord inférieur de la structure du parapluie est indiqué en 2. Sur la Fig. 4 on n'a représenté qu'une extrémité du flan. Le dessin représenté sur cette partie se reproduit sur toute la longueur du flan.
Le flan est pourvu le long de sa partie marginale à proximité du bord longitudinal 1 d'une série de trous 3 convenablement espacés, et le long de la partie marginale du bord longitudinal 2 d'une série de trous'4 convena- blement espacés. Le flan est aussi-pourvu d'une série longitudinale'd'ouver- tures hexagonales 5. La position de la ligne médiane de la série longitudina- le d'ouvertures hexagonales par rapport aux bords du flan n'est pas d'impor- tance capitale, mais, de préférence, la ligne médiane de la série d'ouvertu- res 5 se trouve approximativement au quart de la largeur du flan à partir du bord 2. Les distances entre les trous, rainures et ouvertures sont indiquées en détail ci-après.
Le flan doit être plié de différentes manières de telle sorte que la feuille unique forme aussi bien la couverture que la structure de contre- fiche du parapluie.
De préférence par conséquent, des lignes de pliage, toutes dessi- nées en traits pleins sur la Fig. 4, sont imprimées d'avance dans le flan plat.
Une partie de l'opération de pliage consiste à plier le flan transversalement d'une manière spéciale. Tous les plis.formés sont exécutés suivant des lignes de pliage uniformément espacées représentées par les traits allant du bord 1 au bord 2 du flan (voir Fig. 4). Le plissage de la feuille n'est pas exécuté de la manière habituellement appliquée pour former un plissage accordéon, ainsi qu'on l'exposera clairement maintenant. Des lignes de pliage supplé- mentaires sont tracées et parmi celles-ci se trouvent deux lignes longitudina- les et un certain nombre de courtes lignes diagonales qui sont les prolonge- ments des bords diagonaux supérieurs des ouvertures hexagonales 5 de la Fig.
4. L'une des lignes longitudinales 8 est interrompue par les ouvertures hexa- gonales et se trouve le long de la ligne médiane des séries. L'autre ligne longitudinale 10 est de préférence disposée près de la ligne médiane longitu- dinale du flan. Les courtes lignes diagonales sont indiquées en 9. Vois Fig,, 4 de même que Fig. 5.
Afin de faciliter la description du parapluie on a donné des dési- gnations spéciales à certaines parties du flan. La partie entre le bord 1 et la ligne 10 est désignée par 11; entre la ligne 10 et la ligne 8 elle est dé- signée par 12, et la partie entre la ligne 8 et le bord 2 est désignée par 13. De préférence, ainsi qu'il a été dit ci-dessus pour les lignes longitudi- nales 8 et 10, la partie inférieure 11 de la Fig. 4 constitue à peu près la moitié du flan et les parties supérieures 12 et 13 constituent chacune à peu près un quart du* flan. On a déjà précisé que cette division n'est pas une restriction. Toutefois on peut dire ici que les proportions choisies règlent la forme du parapluie ouvert.
Le plissage du flan est particulier à la structure réelle du pa- rapluie suivant la présente invention et sera décrit en détail. Sur la Fig. 4 qui représente en plan le flan ou une partie du flan, la partie inférieure 11 devient, après que l'opération de pliage est terminée, la surface supérieure externe de la couverture du parapluie (voir Fig. 1); la partie 12 devient la partie de la surface interne inférieure de cette couverture, et la partie 13 devient la structure de contrefiche.
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Les espacements des trous, fentes et ouvertures sont réglés par les espacements des lignes transversales 6 et 7. Toutes les lignes transver- sales sont uniformément @ mais pour des raisons qui seront exposées maintenant les lignes de rang pair seront désignées par 6 et celles de rang impair par 7. Chaque ouverture Hexagonale 5 est coupée en deux par une ligne 6; chaque ligne 7 passe à égales distances d'une paire de ces ouver- tures (voir Fig. 4). Evidemment, on comprendra par ce qui précède que la ligne 8 intersecte aussi longitudinalement la série d'ouvertures hexagona- les 5. Ainsi le centre de chacune de ces ouvertures est l'intersection théo- rique de la ligne 8 avec une ligne 6.
Un trou 3 est placé sur une ligne lon- gitudinale commune (non représentée) entre chaque paire de lignes 6 et 7.
Une fente 4 s'étend de la ligne médiane entre une paire de lignes 6 et 7 en travers d'une ligne 7 à la ligne médiane entre la paire adjacente de lignes 7 et 6 (voir Fig. 4).
Sur la fig. 4, aucune importance n'est attachée aux dimensions et proportions réelles des parties 11, 12 et 13. Toutefois pour la forme d'exé- cution représentée, il est supposé que les proportions du flan sont de 1 : 4 et que les parties 11, 12 et 13 sont entre elles dans le rapport de 2 : 1 : 1.
@ On plie le flan de la manière suivante :
Tous les plis sont faits le long des lignes 6 et 7, Toutefois, il- doit être entendu que, en se rapportant à la Fig. 4 par exemple, le pli commen- çant à la partie inférieure de la figure au bord 1 et s'étendant le long de la ligne 6 jusqu'à la ligne 10 (c'est-à-dire une partie 6a. de la ligne 6), est en dehors du plan de la figure (en d'autres termes, 6a fig., 4, après pliage, constitue un creux);
de la ligne 10 à la ligne 8 (c'est-à-dire la partie 6b de la ligne 6) le pli est en saillie vers le spectateur regardant la Fig. 4 (en d'autres termes la partie 6b, fig. 4, constitue une arête), et de la li- gne 8 au bord 2 (c'est-à-dire la partie 6c de la ligne 6) il est en dehors du plan de la figure (en d'autres termes, 6c Fig. 4, après le pliage, est un creux). Inversement, les parties 7a, 7b et 7c de la ligne 7, respectivement entre le bord 1 et la ligne 10, entre la ligne 10 et la ligne 8 et entre la ligne 8 et le bord 2, sur la Fig. 4, constituent respectivement, après le plia- ge, une arête, un creux, et une arête.
Fig. 5 est une vue fragmentaire à l'intérieur du parapluie ouvert, lorsque l'opération de pliage est terminée.
Il est à remarquer ici que la surface du flan présentée sur la Fig.
4 est devenue une partie de la surface intérieure et une partie de la surface extérieure du parapluie. La surface présentée de la partie 11 sur la Fig. 4 est la surface supérieure de la couverture du parapluie. Voir aussi les Figs.
1 et 2, ainsi que la Fig. 3. La partie 12 constitue la surface inférieure de la couverture du parapluie (la partie -périphérique ou externe de la couverture est à double épaisseur). La partie 13 de la Fig. 4, constitue la contrefiche.
On constatera en outre sur la Fig. 5 que le plissage inverse de la partie 11 par rapport à la partie 12 permet aux deux parties de s'emboîter.
A un moment approprié quelconque de l'opération de pliage le flan entier,est replié longitudinalement le long des lignes 8 et 10. En se réfé- rant à la Fig. 4, on peut dire que la partie 11 est repliée en s'écartant du spectateur en remontant jusqu'à la ligne 10 et derrière les deux parties 12 et 13. Si les parties 11; 12 et 13 sont réellement dans le rapport de 2 : 1 : 1 le bord 1 coïncide alors avec le bord 2. De même, la partie, 13 est repliée vers le spectateur, vers le bas et par dessus la partie 12 sur la ligne 8.
On se référera spécialement à la Fig. 3 qui représente une coupe radiale sché- matique du parapluie.
Lorsque le flan a été replié le long des lignes de pliage 6 et 7 et le long des lignes longitudinales 8 et 10, on amène la partie 13 en- avant (par rapport à la Fig. 4), vers le spectateur et sur la partie 12, des pliures se forment automatiquement suivant les lignes 9 pour compenser l'inversion de l'ordre du plissage sur la ligne 8. Ceci est le mieux visible sur la Fig. 5.
Si le flan est plissé de la manière décrite et si les plis le long
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des lignes 8 et 10 ont été effectués, le flan apparaît comme un objet à trois épaisseurs ou trois couches (comportant des couches de forme inégale) avec des plis s'emboîtant. Si les extrémités du flan sont alors amenées l'une par rap- port à l'autre de façon à se rencontrer et sont assemblées entre elles de tou- te manière appropriée, par exemple à la colle, l'objet présenté constitue gros- sièrement un cylindre à parois latérales constituées de trois épaisseurs de plis emboîtés.
Un manche approprié 20 qui peut être une came en bois, coiffée d'une pièce 21, est ensuite placé à l'intérieur du flan sans fin, et on passe un lien,cordon, fil métallique ou l'équivalent, dans la série de trous 3 for- més dans la partie marginale près du bord 1 du flan et ce bord est rassemblé autour du sommet du manche 20 au-dessous de la pièce 21 au moyen du lien qui est fixé par tout autre dispositif approprié à la pièce 21 de telle sorte que la partie rassemblée du flan ne peut pas se déplacer axialement le long du manche 20 (voir Figs. 1 et 2). Sur le manche 20 peut également coulisser une bague 22 (cf. Figs. 1, 2 et 3). Un autre lien est passé dans les fentes 4 et le bord 1 est ainsi rassemblé autour de la bague.
On peut alors faire monter et descendre la contrefiche 13 du parapluie le long de¯la canne à volonté en ouvrant et en fermant la couverture de la même manière qu'un parapluie ordinai- re.
'Bien qu'une seule forme d'exécution de l'invention ait été illus- trée, il est bien entendu que diverses modifications peuvent y être apportées sans s'écarter de l'invention.