BE496621A - - Google Patents

Description

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  PROCEDE ET INSTALLATION DE TRAITEMENT DE PLANTES ET DE FIBRES TEXTILES 
EN VUE DE LA FORMATION   D'UNE   MATIERE PRETE POUR LA FILATURE. 



   La présente invention se rapporte à un procédé de traitement de plantes et de fibres textiles telles que le jute,le lin, le chanvre,   etc..,   en vue de la formation d'une matière prête pour la filature 
Les études faites en vue de rationaliser l'industrie du lin ont montré qu'il importait de trouver des moyens permettant d'obtenir dès la phase de préparation une matière susceptible d'être confiée directement à la filature et ne devant plu y subir des opérations coûteuses et compli- quées telles que le cardage ou le   peignageo   
Ce procédé est caractérisé essentiellement en ce que les tiges ou fibres longues sont sectionnées en éléments de longueur déterminée qui sont soumis ensuite séparément à différents traitementso 
Dans la réalisation pratique de l'invention le sectionnement est suivi d'une opération de 

  teillage ou de nettoyage et cette opération est de préférence combinée à un peignage consistant en ce que à l'endroit de chaque organe teilleur le rideau de fibres ou de tiges sectionnées est soumis à l'action d'un peigne après avoir subi celle. de l'organe teilleur. 



   L'invention s'étend également à une installation comprenant.un transporteur auquel les fibres longues sont amenées qui saisit les fibres ou les tiges en différents endroits sur leur longueur et qui les conduit à des organes servant à sectionner les tiges ou les fibres en éléments. 



   A la sortie des moulins teilleurs, on peut-prévoir un traitement par lequel les fibres pendantes sont progressivement redressées et la nappe est progressivement amincie afin de donner lieu à la formation d'un ruban mince. 



   Afin de bien faire comprendre l'invention on expliquera ci-après à titre purement exemplatif et d'une manière détaillée comment le procédé peut être réalisé et l'on décrira également d'une manière non limitative une installation pouvant convenir pour cette mise à exécution. 

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   Sur ces dessins : 
La figure 1 est une vue schématique montrant en élévation l'en- semble de l'installation. 



   La figure 2 est une vue en plan correspondant à la figure 1. 



   Les figures 3 et 4 sont des vues en élévation montrant à une échelle agrandie deux parties situées dans le prolongement l'une de l'autre de ce qui est représenté par la figure 1. 



   La figure 5 est une vue schématique montrant la disposition re- lative des éléments du transporteur choisi à titre purement exemplatif et des organes teilleurs. 



   Les figures 6, 7 et 8 sont des vues de détail de l'appareil teilleur et peigneur. 



   Dans l'installation représentée par les dessins, les tiges ou les fibres de chanvre, de lin ou d'une autre matière fibreuse amenées par un transporteur 1, passent tout d'abord par une peigneuse P qui peut être d'un type quelconque approprié mais qui, dans l'exemple représenté, comprend, comme décrit dans le brevet belge du demandeur ?   427.744   du 23 avril 1938, une roue pneumatique 2 dont une partie de la périphérie est parcourue par une courroie 3 passant sur des poulies 4 et avec laquelle coopèrent des galets 5 exerçant une pression sur les tiges ou les fibres pendant qu'elles sont soumises à l'action des peignes 6. 



   De la peigneuse, ces tiges ou ces fibres qui possèdent une lon- gueur de par exemple environ 1 mètre sont conduites par un tablier 7 ou tout autre moyen de transport à deux systèmes superposés C et C1 de cour- roies transporteuses, chaque système comprenant des courroies juxtaposées   8-9-10-11   et 81-91-101-111 passant du côté de la peigneuse P sur des pou- lies 12 pour les courroies du système supérieur C et sur des poulies 13 pour les courroies du système inférieur C1. 



   Ces poulies sont montées respectivement sur des arbres 121 et 131. 



   Du côté opposé à la peigneuse P, les courroies passent sur des poulies 14 (système supérieur : arbre 141) et sur des poulies 15 (système inférieur : arbre 151). 



   Les courroies du jeu supérieur C et celles du jeu inférieur Cl coopèrent entre elles de préférence de la manière décrite dans le brevet belge N  431.641 du 14 décembre 1938 du demandeur,   c'est-à-dire   que les deux courroies sont jumelées et que l'une (courroie 16 - fig. 7) possède des talons élastiques 17 laissant entra eux un espace dans lequel peut s'introduire la seconde courroie 18 qui est serrée latéralement par ces talons. 



   Cette coopération a lieu sur le parcours du brin inférieur des courroies supérieures 8-9-10-11 et celui du brin supérieur des courroies inférieures   81-91-101-111   de manière à assurer un serrage certain des ti- ges de lin pendant qu'elles sont soumises à différents traitements qui seront décrits ci-après. 



   Mais une caractéristique importante de l'invention est que immé- diatement après leur introduction entre les courroies des'systèmes C et Cl les tiges qui, comme déjà dit, ont une longueur d'environ 1 mètre sont coupées en différents éléments par exemple par des couteaux rotatifs 19 qui sont montés sur un arbre commun 20 et qui sont disposés dans les espa- ces compris entre les courroies. 



   Ces disques seront avantageusement munis de pointes ou de dents semblables à celles d'une scie. 



   Les éléments de fibres ayant été ainsi coupés sont alors soumis à l'action de : 

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 212 et 212 . A) de parres de rouleaux aplatisseurs 21 montés sur des arbres 
B) de paires de rouleaux broyeurs dentés 22 montés sur des ar- bres 221,et 222. 



   C) de paires de rouleaux broyeurs dentés 23 dont la denture est plus fine que celle des rouleaux 22 et montés sur des arbres 231 et 232. 



   D) de moulins teilleurs qui sont représentés schématiquement en 24 et qui seront décrits plus en détail ci-après. 



   Le lin ayant été ainsi traité est repris par deux jeux C2 et C3 de courroies comprenant pour le jeu supérieur des courroies   25-26-27-28   passant sur des poulies 29 et 30 et pour le jeu inférieur des courroies   251-261-271-281   passant sur des poulies 31 et 32. 



   Les poulies 29 sont montées sur   laxe   141 qui porte également les poulies 14 et les poulies 31 le sont sur l'axe 151 portant également sur les poulies   15.  Les poulies 14 et 29 sont donc ainsi disposées de telle ma- nière que les courroies 25 ou 251 et 8-81 et celles juxtaposées à celles-ci ne soient pas dans le prolongement l'une de l'autre afin d'obtenir que le décalage ressortant clairement de la figure 2 soit obtenu. 



   Après avoir été traités par les moulins teilleurs 24, les élé- ments de tiges sont soumis à l'action : 
A) de rouleaux aplatisseurs 33. 



   B) de rouleaux broyeurs 34 
C) de rouleaux broyeurs 35 (à denture plus fine). 



   D) de moulins teilleurs 241. 



   Comme moulins-teilleurs, on utilisera de préférence des moulins conçus de la manière représentée par les figures 6, 7 et 8 c'est-à-dire que chaque organe-teilleur 33, qui est supposé être un écang et qui est fixé à un bras 34, est muni d'un peigne 35 disposé de telle manière que, à l'endroit de chaque organe-teilleur, le rideau de fibres découpées soit soumis à l'ac- tion de ce peigne après avoir subi celle de l'écang. 



   Dans l'exemple représenté,   l'écang   est formé d'une cornière 36 comprenant deux ailes faisant entre elles un angle de 90  et le peigne 35 montré séparément par la figure 8 est fixé par des boulons 37 ou d'autres organes de fixation à l'aile 361 dirigée radialement. Ces boulons 37   s'en-   gagent dans des boutonnières 38 prévues dans le peigne. 



   On peut ainsi régler aisément la position du peigne et régler l'opération de teillage selon les nécessités lesquelles sont fonction de la nature de la matière à traiter et de la destination ou de l'utilisation ultérieure, 
Dans une telle machine à teiller, l'organe-teilleur met la ma- tière en tension et en parallélisme et l'action du peigne suit immédiate- ment celle de   l'organe-teilleur   en pénétrant dans le rideau tendu et en di- visant les fibres mises à nu par l'écang ou autre outil de teillage et cela sans formation de noeuds. 



   Les dents 39 du peigne 35 auront de préférence la forme   représen-   tée à la figure 7, c'est-à-dire que chaque dent sera constituée par une piè- ce arquée dont la courbure est plus prolongée à la racine et va en dimi- nuant progressivement vers la pointe 40 tout comme diminue également la largeur. 



   Cette forme est particulièrement avantageuse car les arêtes 391 qui sont ainsi créées exercent chacune une traction sur les fils dans le sens des flèches F (fig. 7A) de manière à les séparer d'une manière parfaite et certaine. 

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   Cette opération de peignage s'effectue dans le cas de   l'inven-   tion avec d'autant plus de succès et d'avantages qu'elle s'exerce sur des éléments de faible longueur soit donc les mieux aptes à subir un bon pei-   gnage .    



   Les différentes opérations dont il est question ci-dessus sont donc, en résumé et d'une manière successive, les suivantes a) amenée des fibres longues. b) découpage en éléments de faible longueur. Cette longueur est variable selon l'emploi visé (pour le jute par exemple la longueur sera plus grande que pour du lin). c) teillage et peignage combinés des fibres ou tiges sectionnées. 



   La matière peut déjà trouver son utilisation à la sortie des moulins-teilleurs mais habituellement on prévoit, sous les brins superpo- sés des courroies supérieures et inférieures, un tablier 41 qui est dispo- sé de telle manière que son brin supérieur 42 soit à une certaine distance des paires de courroies à proximité des moulins   241   mais se rapproche pro- gressivement de ces courroies vers la sorite en S. 



   De plus en 43, dans l'intervalle compris entre le brin supérieur 42 du tablier   41   et les brins superposés des courroies transporteuses,s'ou vrent les extrémités de tuyaux 44 en liaison avec une soufflerie 45 de sorte que les fibres qui ont été convenablement nettoyées et teillées, peignées, parallélisées et ouvertes sur toute leur longueur par les moulins 24 et 241 subissent l'action de cette pression   d'air   (ou   d'un   autre fluide) et que le rideau est progressivement aminci de manière à ne plus former qu'un ruban mince qui peut être amené en étant guidé par les galets   46-47   à un pot ro- tatif 48. 



   Le traitement pourra dans son ensemble être réalisé de telle ma- nière que la matière tombe dans des pots ou autres organes capteurs à la sortie de certains moulins-teilleurs tandis que celle ayant subi l'action d'autres organes-teilleurs poursuive son parcours pour subir l'action de la soufflerie -et du tablier 41. 



   Le procédé décrit permet donc   d'obtenir   une matière prête à être filée et l'installation malgré sa grande simplicité est suffisamment souple pour s'adapter aux nécessités variables relatives à la longueur et à la finesse. 



   On pourra ainsi obtenir du lin qui ne devra plus subir un pei- gnage ou un cardage à la filature et qui selon la longueur qui aura été donnée aux parties sectionnées pourra être mélangé avantageusement et d'une manière rentable à de la fibrane, du chanvre, du coton, du jute, etc.. 



   Différentes variantes peuvent être imaginées en ce qui concerne les parties de l'installation décrite uniquement à titre exemplatif.- 
C'est ainsi notamment que les moulins teilleurs pourraient ê- tre du type double. 



   L'invention s'étend aussi au cas où la matière introduite dans l'installation serait constituée non pas par des tiges brutes mais par des fibres qui auraient déjà subi un teillage et qui seraient ensuite sectionnées puis soumises aux divers traitements. 



    REVENDICATIONS.   

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

1. 1.- Procédé de traitement de plantes et fibres textiles telles que le jute, le lin, le chanvre, etc., en vue de la formation d'une matière prête pour la filature caractérisé en ce que les fibres ou tiges longues sont sectionnées en éléments de longueur déterminée qui sont soumis ensuite séparément à différents traitements. <Desc/Clms Page number 5>

   2.- Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les fibres ou tiges longues sont après sectionnement soumises à une opération de teillage ou de nettoyageo 3.- Procédé suivant les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l'opération de teillage qui s'exerce sur les éléments obtenus par le sectionnement des tiges ou des fibres longues est combinée avec une opéra- tion de peignage,, 4.- Installation pour la mise en pratique du procédé suivant les revendications 1 et 2 caractérisée en ce qu'elle comprend un transporteur, auquel les fibres longues sont amenées,

   qui saisit les fibres en différents endroits sur leur longueur et qui les conduit à des organes servant à sec- tionner les tiges ou fibres en éléments et en ce que ces éléments sont en- suite amenés par le transporteur à des moulins teilleurs disposés en paral- lélisme et exerçant leur action séparément sur les éléments ayant été sec- tionnéso 50- Installation suivant la revendication 4 caractérisée en ce que les moulins teilleurs sont conçus de telle manière que à l'endroit de chaque organe teilleur le rideau de fibres ou de tiges sectionnées soit soumis à l'action d'un peigne après avoir subi celle de l'organe teilleur.

   6.- Installation suivant la revendication 5, caractérisée en ce que à chaque organe teilleur est adjoint un peigne dont la position peut être réglée selon le produit final qui doit être obtenu.

   70- Installation suivant la revendication 6, caractérisée en ce que le réglage de la position du peigne est obtenu grâce à des fentes dont est muni lé peigne et dans chacune desquelles s'introduit un boulon ou un autre moyen de fixation à l'organe teilleuro 8.- Installation suivant la revendication 5, caractérisée en ce que les dents du peigne ont une forme choisie de manière à séparer les fi- bres les unes des autres sans qu'elles s'accrochent sur ces dents et sans qu'il se produise de noeuds et telle que le point de séparation ne soit pas en contact avec Isolément qui effectue la séparation.

   9.- Installation suivant la revendication 8, caractérisée en ce que chaque dent est constituée d'une pièce arquée dont la courbe est plus prononcée à la racine et va en diminuant progressivement vers la pointe et donne naissance à des arêtes convergentes qui exercent une traction sur les fibres mises sous tension par l'organe teilleur de manière à favoriser leur division.

   10.- Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que à la sortie des moulins tailleurs,, on prévoit un traitement par lequel les fibres pendantes sont progressivement redressées et la nappe est progressive- ment amincie afin de donner lieu à la formation d'un ruban minceo llo- Installation pour la réalisation du procédé suivant la re- vendication 10,

   caractérisée en ce que sous le transporteur est prévu du cô- té de la sortie un tablier qui est disposé de telle manière que son brin supérieur soit plus éloigné du transporteur du côté des moulins teilleurs que vers la sortie et en ce que des tuyaux d'arrivée d'air ou d'un autre fluide soufflé débouchent dans l'intervalle compris entre ce tablier et le transporteur et sont dirigés vers la sortie de manière à produire un re- dressement du rideau lequel se transforme en un ruban mince sous l'action combinée de ce fluide sous pression, du tablier inférieur et des courroies transporteuses.

   12.- Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en'ce qu'il comprend des moyens de réglage par lesquels on peut modifier la longueur des.éléments sectionnés (par la variation de la position des organes sec- tionneurs) et la finesse de la matière (par la position des peignes adjoints aux organes teilleurs). <Desc/Clms Page number 6>

   13.- Installation suivant la revendication 4, caractérisée en ce que les disques sectionneurs sont munis de pointes ou de dents semblables à celles d'une scie. en annexe 3 dessins.