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FERMETURE POUR SACS EN PAPIER. ET SIMILAIRES ET PROCEDE ET DISPOSITIF
POUR FERMER CEUX-CI.
On connaît le procédé qui consiste à fermer des sacs de forme quel- conque en papier ou en d'autres matériaux, par exemple en pellicule ou simi- laires, mais particulièrement des sacs à plis latéraux avec fonds plats, de telle manière que l'extrémité supérieure ouverte du sac est pressée et - @ plusieurs fois repliée. On a dans ce cas, fréquemment prévu des moyens par- ticuliers, pour éviter que le sac ne s'ouvre de lui-même. Ces moyens consis- tent, soit à placer au-dessus, sur le sac fermé et plié, des agrafes qui em- pêchent le pli de s'ouvrir, ou à poser dans le bord supérieur, des bandes de tôle souples, qui dépassent latéralement, et à faire passer celles-ci autour du pli de fermeture mentionné ci-dessus, de telle manière que le sac ne peut pas s'ouvrir.
Cependant une telle fermeture de sacs en papier et similaire ne peut pas donner satisfaction parce qu'elle n'est pas étanche à l'humidité et ne peut empêcher la pénétration de microbes, bacteries, champignons et simi- laires, et elle ne peut donc constituer un emballage susceptible de conserver des matières à l'état frais. En outre, la forme cubique du sac que l'on cher- che à donner particulièrement aux sacs à plis latéraux avec fonds plats, est détruite par une telle fermeture supérieure, lorsque le sac est rempli. Au point de vue technique, ce procédé a pour inconvénient que la fermeture, une fois applatie, présente dans beaucoup de cas, une largeur exagérément supérieu- re à la largeur habituelle des sacs, et il en résulte qu'elle forme une entra- ve pour les sacs lorsque ceux-ci sont placés tout près les uns des autres.
Il est également impossible de superposer plusieurs couches de sacs, parce que la seconde couche déjà ne repose pas sur une base sûre.
Suivant la présente invention, il sera prévu un sac avec plaque de fermeture séparée de celui-ci et reliée par un moyen de liaison. Une telle fermeture est jusqu'à présent inconnue pour des sacs. On l'a, il est vrai, déjà employé pour d'autres récipients, par exemple pour des boites en carton et similaires; par contre, son application aux sacs était impossible, parce que les boites et les fermetures à couvercle connues, possèdent une ri-
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gidité suffisante pour effectuer et produire une bonne fermeture, c'est-à-dire donc, que la conception de la fermeture et l'introduction du couvercle dans le bord de la boite, sont non seulement possible, en ce qui concerne la rigi- dité de ces parties, mais il est produit de cette manière une bonne étanchéi- sation.
Ceci n'est pas le cas pour les sacs, en ce qui concerne les pro- cédés appliqués aux boites; il n'est pas possible de procéder à leur fermetu- re suivant ce procédé par les moyens connus, parce que, lors de l'application d'une plaque de fermeture, les parois des sacs, même remplis s'affaiseraient vu qu'elles n'offrent pas un soutien suffisant. On n'a jusqu'à présent pas envisagé la possibilité d'appliquer aux sacs, d'autres procédés de fixation connus en soi,parce que l'on redoutait de trop grandes difficultés. Si l'on fabriquait la plaque de fermeture en un matériau plus léger qui entraînerait une sollicitation moindre lors de l'opération de fermeture, la plaque risque- rait de se plier, et la pression de fermeture nécessaire pour provoquer une liaison intime des deux parties, ne pourrait être appliquée.
On a donc dû, pour cette raison, renoncer à appliquer le procédé connu, aux sacs en papier.
La présente invention est basée sur la constatation que de telles difficultés sont inexistantes et qu'il est possible, à l'aide de moyens d'exé- eution particuliers, qui sont décrits ci-dessus, de procéder à une telle fer- meture au moyen d'une plaque de fermeture, également lorsqu'il s'agit de sacs en papier. Toutefois, il est apparu que, si l'emploi de dispositifs et de procédés particuliers était préférable et très avantageux pour sa réalisation, il est cependant aussi possible, de renoncer à ceux-ci et de pratiquer la fer- meture suivant l'invention par des moyens connus en soi. Pour cette raison, il faut voir dans l'application de la fermeture connue, aux sacs, l'idée maî- tresse de la présente invention.
Il est donc possible de fermer des sacs d'une forme quelconque au moyen d'une plaque de fermeture, sans qu'il soit d'abord question de dispositifs spéciaux. On peut donc, -par exemple, munir des sacs ou des tuyaux flexibles fermés en forme de sac, d'une plaque de fermeture sui- vant l'invention en une matière analogue, et de relier étroitement l'une à l'autre,les parties par un dispositif de bordage, c'est-à-dire donc sans l'ai- de d'adhésifs particuliers. On peut, également sans l'aide de liants, appli- quer simultanément de la chaleur, le cas échéant aussi sous forme de vapeur, qui exerce en même temps une action humidifiante, de sorte que la liaison par bordage fournit un scellement sûr, par suite de la minime quantité d'adhésifs existant déjà en soi sur la matière.
Etant donné que la fermeture a la même forme que le fond et est dirigée parallèlement à celui-ci, il est aussi dès lors indifférent que l'on utilise la fermeture comme fond et que le fond primitif soit placé au-dessus.
Ceci peut être souhaitable pour donner à l'emballage un aspect plus élégant.
Il peut donc en être ainsi pour des raisons techniques et d'utilisation, si le fond plat primitif placé à présent au-dessus, et qui a été formé par plia- ge, s'ouvre et se referme ensuite temporairement plus facilement, sans présen- ter néanmoins alors une étanchéité absolue. Par conséquent, on peut également appliquer de façon inverse l'inscription ou l'impression de tels sacs réali- sés suivant l'invention,si l'on désire, soit pour des raisons de présentation, soit que l'ouverture en soit plus facile, utiliser le fond plat plié, comme partie supérieure d'un récipient fermé exécuté suivant l'invention.
Comme il ressort de la description, on entend par la présente fer- meture, non seulement les organes de fermeture au sens concret, utilisés pour constituer la fermeture, à savoir le bord du sac lui-même et une plaque de fermeture avec bord de liaison, mais encore l'espace et le mode de liaison des deux organes l'un avec l'autre. La liaison par bordage a déjà été men- tionnée ici. En particulier, on cherchera toutefois à réaliser une liaison sûre en faisant en sorte que la plaque de fermeture soit reliée au sac par l'intermédiaire de leurs bords mutuels au moyen de colle, gélatine, soudure ou d'une manière analogue. Ceci implique également l'action de chaleur et de vapeur afin d'utiliser les adhésifs présents sur le matériau et de produi- re une fermeture étanche.
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Il est particulièrement avantageux de fabriquer et d'utiliser les plaques de fermeture de telle manière qu'elles ne soient pas de prime abord reliées au bord suivant l'invention. L'emmagasinage des plaques est alors particulièrement simple et ne requiert que peu de place, et il est également plus facile d'amener celles-ci vers le dispositif de fermeture décrit ci-des- sous. Une détérioration du bord n'est dans ce cas plus à redouter, car cel- le-ci se produira principalement lorsqu'il est plié à angle, et, suivant le procédé qui fait l'objet de la présente invention, c'est peu avant le place- ment sur le sac, qu'on replie le bord à angle.
Cette façon de procéder est donc avantageuse$-non seulement au point de vue de l'emmagasinage et du ser- vice d'un dispositif de fermeture, mais permet de conserver en bon état, les plaques de fermeture et de produire ainsi un scellement étanche. On emploira donc ici, des plaques de fermeture dont-les dimensions sont plus grandes que celles de l'ouverture du sac, et on introduit au moyen d'un mandrin, une pla- que de cette espèce dans le bord du sac. Comme en général, le bord du sac ne supporte pas une telle charge sans qu'il soit pris de précautions, il est recommandé de le soutenir. Ceci peut se faire d'une façon quelconque.
Un tel soutien est cependant inutile pour autant que le remplissage du sac con- fère au bord une rigidité suffisante ou dans le cas où la plaque de fermeture et le bord ont une forme telle que la première puisse être introduite sans difficultés, c'est-à-dire donc, lorsque le bord de la plaque pénètre en coin dans le bord du sac et qu'il est alors formé de telle sorte, ou qu'il est em- ployé des liants en si grande quantité, qu'une fermeture étanche est garantie.
Ceci est également vrai, entre autres, dans le cas où la plaque de fermeture qui peut être constituée du même matériau ou même d'un matériau plus ferme en soi que le sac, peut être cependant introduite dans celui-ci, sans que le sac doive être soutenu, parce que non seulement ce dernier est soutenu par le remplissage, mais qu'en outre par l'application d'un liant humide, la pla- que de fermeture est temporairement suffisamment amollie pour s'adapter avec souplesse dans le bord du sac.
Pour cette opération, on se place d'abord au point de vue que des moyens particuliers, en dehors d'un mandrin, ne sont pas nécessaires pour plier le bord. Pour autant cependant qu'il faille soutenir le sac, on a recours à ces moyens particuliers. On jouit des mêmes avantages en ce qui concerne la possibilité de bien emmagasiner les plaques de fermeture sur un espace ré- duit, de les amener facilement ainsi que de conserver leurs bords en bon état, lorsque, dans les cas où il n'est pas possible d'appliquer le procédé décrit ci-dessus sous sa forme la plus simple, on procède à la déformation du bord peu avant que la plaque de fermeture ne soit introduite dans le sac. Il sera alors nécessaire de prévoir un dispositif supplémentaire correspondant à cet- te opération, par exemple une bague de matrice à travers lequel le mandrin presse la plaque de fermeture.
L'application du liant peut également, suivant un autre trait de l'invention, se faire d'une façon particulière. Ainsi, il est recommandé de ne pas appliquer ce liant ensuite comme moyen d'étanchéisation ou de lutation, ou de l'appliquer sur les faces intérieures du bord du sac, avant l'introduc- tion de la plaque. Ceci serait, il est vrai, possible sans difficulté. Il vaut néanmoins mieux que seule la plaque de fermeture soit pourvue du liant, et ce avant que celle-ci soit introduite dans le sac. On peut se contenter de munir exclusivement le bord, d'un liant, et on peut procéder à cette opé- ration soit lors de la fabrication de la plaque, soit pendant l'introduction même de celle-ci.
Le premier cas cité est techniquement extrêmement simple ' et implique, si l'on utilise des liants solubles dans l'eau, l'humidification subséquente. Celle-ci peut se faire par exemple sous la bague de matrice dé- crite ci-dessus, et se produire de cette manière, immédiatement avant l'entrée.
Toutefois,on peut également introduire les plaques de fermeture sans adhésif dans un dispositif de fermeture correspondant, et prévoir, au lieu du dispo- sitif d'humidification décrit ci-dessus, un dispositif de la même espèce au moyen duquel le liant est appliquéo
Une matière particulièrement avantageuse d'appliquer le liant, consiste à munir le bord de la plaque, de bandes de pellicule de matière syn- thétique thermoplastique. Dans ce cas, l'humidification devient inutile, on
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peut donc travailler à sec et il suffit d'une application de chaleur pour ame- ner le soudage des deux parties de la fermeture. De la même manière; on peut prévoir de semblables bandes de pellicule de matière synthétique, également à l'intérieur du bord du sac, et combiner les deux systèmes.
Comme il se produit facilement auxcoins des plaques., des cassu- res et que ces endroits ne peuvent offrir de fermeture étanche sans qu'il soit pris de précautions particulières, il est recommandée particulièrement lorsque les coins sont triples par suite du pliage, tandis que le restant du bord n'est formé que d'une seule couchede laisser dépasser les bandes de matière syn- thétique aux coins., et ce, suivant les cas., à tous les coins et des deux cô- tés ou dans une moindre mesure, suivant les circonstances On obtient de cet- te manière une accumulation de liants, de sorte que les transitions des par- ties pliées aux parties simples se remplissent de façon sûre.
Cependant., pour éviter de telles formations de plis., on peut mu- . nir la plaque de fermeture d'incisions. Ce procédé est connu en soi. Il est cependant recommandé., dans le cas présen;,. de ne pas pousser les incisions tout à fait jusqu'au bord de la plaque, et de leur donner une forme telle qu'a- près l'introduction de la plaque de fermeture., les bords des incisions soient placés tout près les uns des autres. Particulièrement, la mesure décrite en premier lieu et relative' aux dimensions limitées de la longueur des incisions, est propre à produire un siège étanche.. étant donné qu'il se forme à l'arête du bord des tassements du matériau qui produisent une pression d'étanchéisa- tion, sans prendre des proportions qui amèneraient une formation de plis.
On peut également provoquer les mêmes tassements qui produisent simplement l'étanchéisation, en plaçant les bords des incisions les uns à côté des au- tres. Un perfectionnement de la plaque de fermeture suivant l'invention, con- siste en ce qu'on munit celle-ci, déjà lors de sa fabrication, aux endroits à replier, de gorges ou de plis. Le trvail de pliage est de cette manière considérablement facilité, et les remarques ci-dessus concernant la possibi- lité d'introduire le couvercle sans autres dispositions dans le bord du sac non soutenu, se rapportent particulièrement à ce cas.
Dans tous les autres cas également, il en résulte au moins une bonne position à angle du bord par rapport à la plaque et ainsi une grande surface d'appui, une friction rédui- te lors de l'introduction de la plaque, une bonne position fermant de façon bien étanche, du bord de la plaque dans le bord du sac.
On réalisera encore un perfectionnement de la plaque de fermeture suivant l'invention, en utilisant une plaque de fermeture consistant en un matériau résistant à la flexion tel que par exemple le carton, et en un bord à coller avec le bord du sac, qui est fait d'un matériau'facilement pliable.
A cet effet., on munit par exemple la plaque de fermeture en carton d'une gar- niture de papier qui dépasse des bords de la plaque de fermeture. Si l'agen- cement est prévu encore de telle sorte que les bords reliés les uns aux autres de la plaque et du sac, sont relativement larges, ces organes peuvent être pliés ensemble, sans difficulté., après que l'emballage a été fermé de façon étanche à l'air,et il en résulte ainsi un emballage cubique parfaitement uni- forme qui présente dans tous les cas la même hauteur quel que soit son conte- nu. La même hauteur s'obtient simplement et uniquement dans ce cas par l'ap- plication du dispositif de fermeture décrit ci-dessous, ou d'un dispositif de fermeture similaire.
Il n'est naturellement pas nécessaire que les bords du sac et de la plaque dépassent dans la même mesure, mais il suffit que les bords du sac par exemple dépassent seuls,? dans une large mesure, alors que les bords de la plaque de fermeture ne présentent qu'une largeursuffisante pour fournir un scellement étanche. Ceci est avant tout avantageux, parce que pour four- nir un scellement sur entre la plaque et le bord du sac, il est souhaitable de réduire les multiples couches superposées aux coins.
D'ailleurs, un élar- gissement simultané des bords du sac et de la plaque est inutile et par con- séquent l'emploi de bords étroits à la plaque offre des avantages et permet de réaliser des économies tant au point de vue des frais qu'au point de vue de l'emmagasinage et enfin avant tout au point de vue de l'opération de plia- ge dans le dispositif de fermeture. Dans ce cas également, il est avantageux
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que 'les bords de la plaque de fermeture présentent à ses coins des découpures de forme approximativement quadrangulaire, parce que, par suite du pliage des bords dans le plan de la plaque, les accumulations de matériau deviennent en- core plus grandes.
Toutefois, même si l'on prévoit ces découpures quadrangulaires, il n'est pas possible d'éviter une certaine superposition de couches, et il existe même quatre couches dans une forme triangulaire. Si on choisit pour cette raison des découpures telles qu'elles ont la forme rectangulaire dans les coins, et que ces rectangles ont une longueur qui correspond au double de la largeur du bord, on n'obtient, lorsque ces bords sont pliés uniformé- ment sur le couvercle, que des couches doubles. Il s'entend que si on adopte ce point de vue, l'étanchéité n'est pas garantie à ces endroits par le couver- cle même.
Maigre cela, il est cependant possible de réaliser un scellement parfaitement étanche à l'air, si, comme déjà décrit ci-dessus, on laisse dé- passer à ces endroits, les pellicules d'encollage, qui assurent alors la liai- son étanche des deux parties, à savoir de la plaque avec le bord du sac.
La fixation des bords dépassant, pliés dans le plan de la plaque de fermeture,peut être effectuée d'une façon quelconque ; ainsi on peut les coller complètement, ou les fixer par de simples collages d'attaches ou enco-. re par le collage de pains aux endroits de croisement des quatres parties à plier. Un scellement particulièrement sûr, consiste en l'agencement d'une bande de fermeture qui prend tout le couvercle, présente donc la largeur de l'emballage, et ne dépasse, de préférence, qu'aux côtés les plus courts, pour être collés avec les côtés étroits du tuyau flexible formant le sac. Cette bande peut alors aussi être une bande imprimée et être utilisée peur la dési- gnation du contenu ou eptre destinée à d'autres indications, désignations de marchandises, etc...
On réalisera encore un perfectionnement de la fermeture décrite ci-dessus en disposant aux côtés à plier des bords, qui se trouvent dans le plan du couvercle, des gorges préalablement formées. Celles-ci facilitent considérablement le pliage des bords. Les gorges préalablement formées de- vront être prévues tant sur la plaque de fermeture que sur le sac. Elles peuvent être ménagées d'une façon relativement simple et habituelle, sur ces deux pièces, lors de la fabrication des ces dernières.
Cependant, il est particulièrement avantageux de ne pas prévoir ces gorges préalablement formées de prime abord, mais de les réaliser seule- ment en même temps que la fermeture. On a de cette manière la garantie.abso- ' lue qu'après l'introduction de la plaque de fermeture et lors du scellement de celle-ci, par rapport au sac, la position mutuelle exacte des gorges est assurée de façon absolue, étant donné que la position des pièces elles-mêmes ne change plus et que les,gorges peuvent être empreintes simultanément.
Dans cette forme, les gorges servent non seulement à faciliter le pliage, mais en même temps aussi à accroître l'étanchéité, car il est ainsi créé précisément à ces places une liaison particulièrement intime entre les deux pièces, et il est même possible de limiter les liants à ces endroits, dans le cas où pour des raisons spéciales il devait en être ainsi.
Pour réaliser un dispositif suivant l'invention, on peut monter dans un châssis de machine, un mandrin de façon mobile, dans une position verticale, et ce, à une hauteur telle qu'il peut pénétrer dans un emballage rempli se trouvant sur la table de la machine. Si on dispose à présent en dessous de ce mandrin à sa position de départ, une matrice annulaire, on peut poser sur cette matrice la plaque de fermeture qui, comme exposé ci-dessus, présentera de préférence une face unie et aura pour cette raison des dimensions plus grandes que l'ouverture du sac et l'ouverture de même espèce de la matri- ce annulaireo Lorsque le mandrin descend, la plaque de fermeture sera pliée de préférence de manière que,dans le cas par exemple d'un sacà forme essen- tiellement rectangulaire, les deux bords longitudinaux de la plaque de ferme- ture soient d'abord cassés.
Ensuite a lieu, à des côtés de pliage de la ma- trice annulaire placés plus bas au niveau qui -convient, le bordage des deux côtés restants, de telle sorte qu'il se forme aux angles, des plis formant un angle de 45 . Ceux-ci sont alors repliés dans les faces des bords dans
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une troisième partie de la matrice annulaire. Le mandrin quitte ensuite la matrice vers le bas avec la plaque de fermeture, et entre dans des tabliers en tôle disposés l'un en face de l'autre et pivotables vers le centre de la machine, par ailleurs disposés verticalement, qui se placent donc contre la plaque de fermeture et la maintiennent contre le mandrin, de telle manière que cette dernière ne peut tomber vers le bas.
Le mandrin appuyant sur la plaque, la pousse donc encore plus bas et sépare ces tabliers qui par suite de la friction et de leur position particulière descendent également et pénè- trent par leurs extrémités dans l'ouverture du sac écartant et maintenant ain- si cette dernière. Pour cette raison,il est recommande de prévoir non seu- lement deux tabliers, mais dans l'exemple décrit ci-dessus, quatre tabliers, afin que le bord du sac soit maintenu et écarté de tous les côtés. De cette manièrela plaque de fermeture peut être aisément introduite dans le bord du sac au moyen du mandrin, tandis que des commandes correspondantes sur le mandrin, soulèvent les tabliers assez haut pour qu'ils soient retirés du sac.
A présent-., des plaques de pression chauffées entourant latéralement le bord du sac et coulissables horizontalement, peuvent effectuer la liaison entre le bord du sac et le bord de la plaque de fermeture, lorsqu'il est fait usage d'une matière synthétique comme agent de soudage et avec utilisation de cha- leur, c'est-à dire que les plaques de pression doivent être chauffées.
Pour la formation des gorges formées préalablement pendant le scel- lement,on utilise de préférence un mandrin qui est pourvuà son côté inférieur, de saillies formant liteaux. Les plaques d'estampage qui maintiennent le sac de l'extérieur doivent alors être pourvues à leur bord inférieur d'évidements en forme de gorges correspondants pour offrir de cette façon un bon contre- appui.
Au dessin annexé :
La fig. 1 est une vue en perspective d'une fermeture de sac sui- vant l'invention.
La fig. 2 est une vue de face, partiellement en coupe d'un dispo- sitif de fermeture.
La fig. 3 est une vue latérale du dispositif montré à la Fig. 2.
La fig. 4 est une section à travers la matrice suivant la ligne IV-IV de la fig. 3.
La fig. 5 est une section correspondante suivant la ligne V- V de la fig. 4.
La fig. 6 est une section suivant la ligne VI-VI de la'fig. 2, et,
La fig. 7 est une section partielle suivant la ligne VII-VII de la fig. 6.
. Les figs. 8 à 12 et 8a à 12a montrent différentes formes de la pla- que de fermeture aux divers stades d'opération.
La fig. 13 est une section verticale d'un dispositif d'actionne- ment pour les plaques de pression, tandis que
La fig. 14 est une vue d'en haut du même dispositif.
La fig. 15 montre un sac pourvu d'une gorge préalablement fermée.
La fig. 16 montre une plaque de fermeture suivant l'invention.
La fig. 17 montre le même sac après que les bords ont été repliés vers l'intérieur.
La fig. 18 montre le sac pourvu de sa bande de couverture et la fig. 19 montre le dispositif qui forme les gorges.
Le sac 20 suivant la fig. 1, est un sac à plis latéraux, avec les plis 21, 22, 23 à la paroi latérale 24 caractéristiques pour ce genre de sacs, et les autres plis 26, 27 et 28 parallèles à la face 25 du fond. Le bord su- périeur 29 du sac est parallèle au bord 25 du fond, c'est-à-dire, est égale- ment coupé horizontalement et présente comme celui-ci une forme rectangulaire.
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Dans ce bord supérieur est enfoncée une plaque de fermeture 30 en carton lé- ger dont la partie plate proprement dite placée horizontalement 31 présente la forme du bord supérieur 29 et ainsi du fond 25, et a des bords 32 et 33 qui sont préalablement pliés lors de la fabrication de la plaque de fermeture 30, pour former les plis 34 et 35. Egalement lors de la fabrication de la plaque et avant son introduction, sont pratiquées aux quatre coins les décou- pures 36 rectangulaires dans l'état ci-dessus de la plaque., qui ne vont cepen- dant que jusqu'en un point 38 situé peu au dessus des plis 34 et 35, c'est-à- dire au dessus du coin 37 formé par ceux-ci, et auquel elles sont arrondies.
Aux côtés extérieurs non visibles sur le dessinde ces bords 32 et 33'. la plaque de fermeture est pourvue d'une pellicule de matière synthétique qui présente les dimensions des bords. Cette pellicule de matière synthétique est coupée en morceaux correspondants de la longueur des plis 34 et 35 de la plaque de fermeture 30, c'est-à-dire du bord supérieur 29 du sac, la pel- licule dépassant cependant un peu aux coins. La plaque est alors enfoncée par le haut dans le sac rempli et des plaques chauffées sont amenées dans la direction des flèches contre les bords 32 et 33 qui sont pressés par un man- drin correspondant à la forme intérieure de la plaque de. fermeture.
Bien que par la conformation des fentes 36 aux coins 37, 38 il soit déjà assuré une étanchéisation sûre par un léger tassement du carton de la plaque de ferme- ture 30 à ces endroits, il est réalisé par le chauffage, outre le soudage en- tre les bords 32 et 33 et le bord 29, encore également une étanchéisation com- plète et ainsi un scellement étanche à l'air aux côtés l'un contre l'autre des bords 32 et 33, c'est-à-dire donc aux fentes 36 fermées par l'enfoncement de la plaque de fermeture 30 dans le sac.
Comme il apparaît aux figs. 2 et 3, un dispositif permettant de fermer de tels sacs comprend quatre montants 39 assemblés-en un châssis. Par l'intermédiaire d'une manivelle à main 40 et de roues dentées 41 on communi- que un mouvement de rotation à un arbre'de manivelle 42 auquel est reliée de façon articulée une bielle 43. Celle-ci est reliée à une tige de piston 44 qui coulisse dans deux traverses 45 et 46. A l'extrémité inférieure de cet- te tige de piston est disposé un mandrin 47 qui consiste en une plaque d'ap- proximativement 20 mmo d'épaisseur.
La tige de piston est entourée d'une boi- te 48, sur laquelle sont montés par l'intermédiaire d'un tringlage 49, guidés de façon correspondante, une bague supérieure 50 et une bague inférieure 51 qui entourent extérieurement le châssis, sont coulissables sur le tringlage 49 et dont la capacité de glissement est dans ce cas limitée entre deux butées 52 et 53 prévues sur le tringlage 49. Les bagues s'appliquent continuellement, sous l'action de quatre, ressorts 54. Lorsqu'il monte, le mandrin 47 entrai- ne le tringlage avec les deux anneaux par le'fait qu'il s'applique contre le côté inférieur de la boîte 48, alors qu'inversement lorsque le mandrin descende la tige 44 de piston entraîne, par l'intermédiaire d'une butéependant la dernière partie de sa course, la boite 48 et avec elle, le tringlage 49 et la bague supérieure 50.
Dans ce mouvement, la bague inférieure conserve ce- pendant sa position comme il est montré plus bas. Les bagues 50 et 51 ont leur guidage dans les montants 39 du châssis de la machine. La tige 44 de piston et la tige 49 de guidage ont des dimensions telles que le mandrin 47 pénètre dans le sac 20 à fermer., tandis que la bague inférieure 51 bute con- tre des butées 56 sur le châssis de la machine et reste dans cette position.
La bague supérieure poursuit alors simultanément avec le piston le mouvement descendant. A la bague supérieure sont reliées aux quatre côtés de celle-ci, des fermetures 57 à coins., placées verticalement vers le bas, qui sont dessi- nées séparément aux Figs. 13 et 14 à une plus grande échelle.
Lors de ce mou- vement mutuel vers le bas, les fermetures à coins qui entourent à la façon d'une fourche une tête carrée 58 disposée horizontalement et de façon coulis- sable dans la bague inférieure 51, et dont les pentes 59 s'appuient contre des faces correspondantes d'une contre-pièce 60, font glisser cette contre- pièce et la tête carrée 58 contre l'action d'un ressort 61, contre le mandrin 47. A l'extrémité de la contre-pièce 60 et de manière à ce qu'elle soit tour- née vers le mandrin 47, est chaque fois disposée une pièce de pression 62, qui est reliée à la contre-pièce par l'intermédiaire de chevilles de guidage 67 et se trouve sous l'action de deux réssorts de pression 640
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Lorsque les pièces en forme de coins 57 descendent,
' chacune des pièces de pression est donc amenée contre le mandrin 47 et s'appuie élastique- ment contre celui-ci, de sorte que la pression est uniformément répartie et que les irrégularités de réglage sont compensées. Lorsque les pièces en for- me de coins 57 montent, les pièces de pression reviennent à la position de départ sous l'action des ressorts 61.
L'opération consiste donc en ce que par l'actionnement de la ma- nivelle 40 à main, le mandrin 47 descend jusqu'à ce qu'il-.pénètre dans le sac et en ce qu'au dernier moment les pièces en forme de coins 57 agissent égale- ment sur les pièces de pression 62 par l'intermédiaire des contre-pièces 60.
Une autre partie du dispositif consiste en la matrice 65 qui est représentée aux figs. 4 à 7. Cette matrice est montée de façon fixe dans le châssis et présente deux poutres longitudinales 66 reliées à demeure aux mon- tants 39 et deux poutres transversales 67 situées entre les premières.
Les bords supérieurs 68 des poutres longitudinales servent à plier les bords longitudinaux d'une plaque de fermeture à déposer sur les côtés supérieurs des poutres longitudinales 66. Le mandrin fait donc glisser cette plaque en- tre les bords supérieurs et donne à la plaque de fermeture 30 primitivement complètement plane suivant les Figs. 8 et 8a, la forme représentée aux Figs.
9 et 9a, dans laquelle deux bords longitudinaux 32 forment angle avec la par- tie de plaque proprement dite 31. Les côtés supérieurs 72 des poutres trans- versales 67 plient à présent lorsque se poursuit la descente du mandrin, qui entraîne naturellement la plaque de fermeture à son côté inférieur également les côtés les plus courts 33 de la plaque de fermeture, de sorte que des tri- angles à deux couches dépassent à présent à 45 , comme le montrent les Figs.
10 et 10a. Les poutres longitudinales et transversales de la matrice laissent entre elles, aux coins., suffisamment de place, pour assurer à ces triangles le passage libre. Lorsque la descente se poursuit, ces triangles 74 rencon- trent à présent chacun une surface de guidage 75 placée à 45 , qui est prévue sur les poutres longitudinales, comme on peut le voir particulièrement aux Figs. 6 et 7. De cette façon, les triangles 74 à deux couches sont amenés dans la direction des bords longitudinaux 32, comme les figs. 11 et 11a le montrent schématiquement. Ensuite, les triangles rencontrent d'autres surfa- ces de guidage 76 prévues également sur les poutres longitudinales 66, de sor- te qu'ils passent chacun par une fenêtre 77 dans les poutres transversales 67 et peuvent venir se placer à la position dessinée aux fig's. 12 et 12a.
Les triangles doubles 74 se trouvent donc ici contre les bords transversaux 33. Les surfaces de guidage 76 prévues sur des nez correspondants se trouvent dans ce cas, dans les fenêtres 77 des poutres transversales,c'est-à-dire qu'à la fig. 7, les poutres transversales 67 sont retirées dans la direction de la flèche 78 au dessin, pour rendre les différentes parties mieux visibles.
En dessous de cette matrice proprement dite, deux tabliers 79 qui sont fixés au moyen de boulons 80 de chapeau de palier, sont articulés sur le châssis. De leur côté., ceux-ci peuvent glisser vers le bas dans des fentes 81 dans le châssis de la machine. Les tabliers sont soumis à l'ac- tion de lames de ressort 82, qui s'appliquent chacune contre une tôle de gui- dage 83. Dès qu'à présent le mandrin 47 descend et sort de la matrice 65 sui- vant les figs. 2 et 3, la plaque de fermeture 30 est maintenue par ces tabliers contre le mandrin. Lorsqu'il continue à descendre, le mandrin écarte les uns des autres, les tabliers qui se rétrécissent vers le bas, comme on peut le voir à la fig. 6. Les tabliers pénètrent, comme le montre la fig. 4, suivant la flèche 84 dans le bord supérieur 29 du sac 20 et entre-ouvre ce bord.
Le mandrin est donc desmodromiquement introduit dans le bord-29 du sac sans que puisse produire une détérioration. Avant que le mandrin ait atteint son point le plus bas des butées 85 formant angle avec les coins 57 se placent contre des leviers 86 disposés sur-le châssis de la machine (voir Figs 2 ou 4), et qui, de leur côté, engrènent par leurs extrémités 87 tournées vers l'intérieur, sous des butées correspondantes 88 des tabliers et soulèvent ceux-ci dans les fentes 81. De cette manière, les tabliers abandonnent le contact avec le bord du sac dans lequel la plaque de fermeture est à présent enfoncée complètement au moyen du mandrin. Cependant, les tabliers 79 remontent tout juste assez haut pour ne pas cesser d'être guidés par le piston et rester écartés.
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Gomme, déjà décrit, la bague inférieure 51 n'avait plus suivi le mandrin lors du dernier mouvement de descente de celui-ci,mais reposait sur les butées 56, les plaques de pression 62 venant s'appliquer de tous côtés., comme décrit. Etant donné que ces plaques de pression sont chauffées, les bandes de pellicules de matière thermoplastique prévues aux bords 32 et 33 sont soudées, et la liaison d'étanchéisation entre la plaque de fermeture et le sac est ainsi réalisée.
Si on continue à actionner la manivelle à main et l'excentrique, le mandrin monte, les tabliers pivotent en dessous de celui-ci vers l'intérieur, le mandrin retourne en arrière, c'est-à-dire de bas en haut dans la matrice, et il peut être posé une nouvelle plaque de fermeture.
Suivant la fig. 15, le sac 20 à fond à bloc, est pourvu d'une pla- que de fermeture 30 de la manière décrite ci-dessus. Celle-ci est garnie à sa face inférieure, comme le montre la fig. 16, d'une feuille 89 de papier mince. Dans chaque coin sont prévues des découpures rectangulaires 90 dont la longueur 91 est égale au double de la largeur 92 des bords 93. Il reste cependant encore chaque fois subsister à l'intérieur de ces découpures, une étroite bande 94 qui peut être rentrée sans pliage particulier,, et est encore saisie par la rainure. Cette rainure est désignée à la fig. 15 par le chif- fre de référence 95.
Comme on peut le voir à la fig. 17, les bords 93 sont pliés, après cette opération, vers l'intérieur dans le plan de la plaque 30 et attachés en deux points au moyen d'adhésif. Suivant la fig. 18, cette partie supérieu- re de l'emballage est pourvue d'une bande adhésive continue 96, qui, aux coins 97, prend latéralement autour des faces étroites 98 du sac et est collée ici ainsi que sur toute la'face du couvercle, au sac.
Suivant la fig. 19, le mandrin 99, qui est relié à la tige de pis- ton 100, est pourvu à son côté inférieur d'un liteau 101 à côtés tranchants, tandis que les plaques de pression 102 qui sont glissées des deux côtés contre le mandrin, sont équipées de gorges 103 présentant des bords tranchants de même espèce. A la place des liteaux 101 on peut également prévoir des tôles coulissables qui, après que le mandrin 99 s'est enfoncé dans le sac sont pres- sées, à la façon de tranchants, vers l'extérieur, par une tige auxiliaire et engrènent dans les gorges 103. Dans ce cas, le mandrin 99 s'adapte exactement dans l'ouverture du sac et les tranchants sont retirés lorsqu'il est introduit.
REVENDICATIONS. l.- Fermeture pour sacs de forme quelconque, particulièrement pour sacs à plis latéraux, à fonds plats., en papier, en pellicule ou en un matériau similaire peu rigide., caractérisée par un bord (29) de sac supérieur à face plane, de préférence parallèle au fond (25) et de même forme, et par une pla- que de fermeture (30) de préférence en un matériau similaire à celui du sac et de forme correspondante, qui présente un bord de plaque (32, 33) à angle, ainsi en ce que la plaque de fermeture (30) est reliée au sac (20) par l'in- termédiaire de leurs bords mutuels, au moyen de colle,, de gelatine ou par sou- dure.