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'PERFECTIONNEMENTS AUX MACHINES DE CULTURE"
La présente invention a pour objet une machine agricole destinée à être utilisée pour semer, particulièrement dans des terrains recouverts d'une litière morte (chaume) ou por- tant de l'engrais en vert.
La terre cultivable, dont la surface s'élève à environ
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un demi-hectare par habitant dans l'ensemble du monde et à un hectare aux.Etats-Unis, diminue rapidement à mesure que la po- pulation augmente et que le terrain, attaqué chaque année par l'érosion, produit moins de nourriture. Or c'est le terrain qui donne la moisson et non le fermier, mais ce dernier doit utili- ser toute méthode propre à conserver à la surface qu'il cultive un pouvoir de production soutenu lui assurant une économie équi- librée. L'homme avec la hache, le feu, les troupeaux et la char- rue a fait beaucoup pour réduire la couverture végétale du sol et pour détruire le cycle hydrologique qui conditionne la quan- tité d'eau que la terre peut absorber pour rétablir ses réser- ves.
Les principes naturels qui commandent l'utilisation de la terre amènent à une division du terrain en trois classes généra- les:
I. Terrains propres à la culture.
II. Terrains propres à l'élevage, à la prairie ou à la forêt.
III. Terrains propres à la vie sauvage ou aux sports.
Le Service de Conservation du Sol des Etats-Unis a fait beaucoup contre l'érosion par le reboisement, la réglementation des pâturages et les méthodes perfectionnées de culture. Ces dernières englobent la rotation des cultures, la mise en jachère l'enrichissement par les. engrais, la culture en lignes de ni- veau, la culture en bandes, la culture en terrasses et la cultu- re sur litière de chaume (Bulletin des Fermiers ? 1997 du Service de Conservation du Sol du Département de l'Agriculture).
La goutte de pluie peut être un ennemi, car lorsqu'elle tombe sur la surface du sol, la résistance des parties environ-
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nantes s'élève à une valeur telle qu'elle annule presque le potentiel biologique. En d'autres termes, si la surface du sol est préparée à absorber l'eau, la goutte de pluie est nécessaire et bienvenue; s'il n'en est pas ainsi, elle amène avec elle l'érosion.
Le Service de Conservation du Sol des Etats-Unis a démon- tré par des essais vérifiés que l'herbe ou un recouvrement de litière morte peut arrêter efficacement l'érosion par la pluie.
Comme les cultures en ligne, telles que les céréales, le coton, le soya, accroissent l'érosion jusqu'à mille fois ce qu'elle est là où le sol est protégé par l'herbe, il semble évident que la culture à sol découvert doit céder la place à quelque autre méthode ménageant une couverture végétale ou une litière entre les rangées successives'de plantes pour retenir la terre en place.
On peut arrêter l'érosion dans les cultures en lignes sur les terrains de la classe I ci-dessus (terrains de culture) et assurer la formation de l'humus. en semant un recouvrement fait d'un mélange de plantes légumineuses et d'herbes convenant à la région intéressée, et en employant des na chines à semer spécia- les utilisant ce recouvrement végétal comme litière verte ou morte, suivant ce qui est le mieux approprié aux conditions d'humidité et autres de la région intéressée. Cette façon.. de procéder, jointe aux autres méthodes et réglementations recom- mandées par le Service de Conservation du Sol des Etats-Unis, permettrait de combattre efficacement l'érosion dans la plupart des pays.
La présente invention a pour objet une machine à semer qui, moyennant certains réglages, puisse assurer des semis en ligne
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dans trois sortes de recouvrements végétaux verts ou morts, sa- voir :
I. Dans un chaume ou une litière morte
II. Dans un recouvrement en vert ou litière verte en surveillant la croissance de celle-ci.
III. Dans un recouvrement mort.
Dans toutes ces opérations la préparation du lit des semis et la mise en place des semences constituent une seule opération Aucune autre façon de culture n'est nécessaire à part la sur- veillance de la croissance de la litière verte.
I . Pour semer dans un chaume ou une litière morte, l'opération consiste à ouvrir le sillon par le moyen d'un cou- teau circulaire, à l'élargir, à y faire tomber les grains et à les recouvrir.
II. Pour semer dans un lit en vert, l'opération con- siste d'abord à tailler ou couper celui-ci en laissant les parties coupées surle sol, puis au moyen d'une fraise tour- nante ou autre dispositif, à pulvériser le lit végétal sur une bande étroite (d'environ 15 centimètres juste en face du mécanic me à semer) de manière à former l'emplacement pour les grai - nés. Le couteau circulaire de la machine coupe alors toute brindille qui peut subsister et trace le sillon qu'une roue élargisseuse en forme de V ouvre de manière à former un lit solide pour les graines qui y sont ensuite déposées et recou- vertes. Cela achève le travail, sauf à effectuer une ou deux tailles ou coupes du recouvrement vert entre les raies durant la pousse des plants de celles-ci.
III. Pour semer dans un recouvrement mort on commence par tailler ou couper le recouvrement vert en laissant les parties coupées sur le sol, puis avec une fraise tournante
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ou autre dispositif en pulvérise le recouvrement végétal sur une bande étroite (d'environ 15 centimètres de large juste en face du mécanisme à semer) de manière à former l'emplacement pour les graines. Au moyen d'un outil sous-soleur, ou par tout /autre dispositif, on coupe ensuite les racines du recouvrement vert entre les bandes à ensemencer en laissant ainsi entre les raies une litière morte ou chaume qui ne peut plus se dé- velopper.
Le couteau circulaire de'la machine coupe toute brindille qui aurait pu subsister et trace le sillon que la roue élargisseuse en forme de V ouvre de manière à former un lit solide pour les graines qui y sont ensuite déposées et recouvertes. Ceci termine les opérations et aucune autre fa- çon de culture n'est nécessaire.
La présente invention a pour objet une machine à semer comportant des éléments disposés parallèlement les uns aux autres, chacun étant constitué par un couteau circulaire pour d'abord découper la croûte superficielle et ouvrir un sillon dans le sol, ce couteau étant suivi par une roue à profil en V qui roule dans l'entaille créée par le couteau circulaire et qui élargit et comprime cette entaille en déterminant ainsi un sillon propre à recevoir les graines, cette roue agissant en outre comme un galet de pression.
Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle pré- sente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer:
Fig. 1 est une vue en plan d'une forme d'exécution de l'invention dans laquelle les organes sont portés par un tracteur.
Fig 2 en est une vue de côté.
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Fig. 3 est une vue en plan d'une variante.
Fig. 4 est une vue de côte de cette variante.
Fig. 5 est une vue en plan d'une autre variante d'exé- cution.
Fig. 6 en est une vue de côté.
Fig. 7 est une vue en perspective de détail.
Dans la forme d'exécution des fig. 1 et 2 le tracteur A est supporté par les roues arrière motrices B et par les roues avant directrices C, ce tracteur étant pourvu d'une prise de mouvement D à son extrémité arrière. La construction du trac- teur lui-même n'a d'ailleurs rien à voir avec l'invention.
Dans cette forme d'exécution des barres transversales 1 et 2 dépassent de chaque côté du châssis du tracteur, ces bar- res supportant les deux bâtisse la machine de part et d'au- tre du châssis. Des colliers de fixation réglables permettent de déplacer les bâtis 3 latéralement par rapport à l'axe du tracteur. Les bâtis 3 sont supportés et tirés par des tirants
4 articulés à l'extrémité avant desdits bâtis et aux colliers réglables disposés sur les barres antérieures 1. D'autres ti- rants 5 sont articulés aux bâtis 3 au voisinage de la partie cen trale de ceux-ci et à des colliers réglables montés sur les bar- res 2, ces tirants 4 et 5 agissant ainsi à la façon de biellet- tes verticales parallèles pour supporter verticalement la partie antérieure de chaque bâti 3.
L'arrière de chaque bâti 3 est supporté par un levier 6 monté à pivot en 6a sur une barre arrière 7 fixée au tracteur, la partie de ce levier située en avant du pivot 6a étant en forme de fourche avec ses deux extrémités disposées sensible- ment au-dessus des côtés du bâti 3 considéré vers l'arrière de
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celui-ci. Ces boulons 8 (fig. 2) articulés aux côtés du bâti 3 sont passés à travers des fenêtres prévues aux extrémités des branches du levier 6 et y sont fixés par le moyen de gou-' jons d'articulation assurant ainsi la-liaison entre le le- vier 6 et les deux côtés du bâti 3.
Des ressorts 10 sont prévus sur les boulons 8 entre les branches du levier 6 et des colliers réglables serrés sur lesdits boulons, de ma- nière à compenser tout jeu éventuel entre les pièces, tout en permettant un léger déplacement latéral du bâti 3 par rapport au pivot d'articulation du levier 6.
L'extrémité supérieure du levier 6 porte un écrou ar- ticulé 11 dans lequel passe une tige filetée 12. L'extrémi- té inférieure de la tige 12 porte une tête sphérique 13 en- gagée dans un logement sphérique 14, tandis,que l'extrémité supérieure de ladite tige est pourvue d'une manivelle de manoeuvre 15, par le moyen de laquelle on peut, en faisant tourner la tige 12, provoquer le déplacement axial de l'é- crou 11 et faire osciller le levier 6 autour de son pivot 6a. De cette manière, en manoeuvrant chacune des manivelles 15, on peut lev/er ou abaisser chaque bâti 3 par rapport à la surface du sol, le bâti considéré étant toujours main- tenu sensiblement horizontal par les tirants 4 et 5.
Le réglage des tiges 12 sert à soulever tout le dispositif de semoir au-dessus du sol pour permettre de faire tourner commodément le tracteur A sur lui-même à l'extrémité d'un sillon, ou pour faciliter le transport.
Au-dessous de chacun des bâtis 3, vers l'avant de ce- lui-ci, se trouve un étrier 16 dont l'extrémité supérieure
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est pivotée au bâti 3, cet étrier portant un couteau circu- laire 17 monté sur un axe 18 ; comprend que le couteau pos- sède ainsi une faculté d'auto-orientation. En arrière du cou- teau 17 et en ligne avec lui dans le sens"longitudinal du tracteur est disposée une roue 19 destinée à élargir et à com- primer l' entaille créée par le couteau; cette roue est por- tée par des bras articulés opposés 20 montés sous le bâti 3 et qui portent un axe 21 pour ladite roue 19. Au dessus de chacun des bâtis 3 est fixée une trémie à engrais 22 pour- vue d'un clapet qui permet l'écoulement de la matière dans un conduit 23 disposé immédiatement à l'arrière du couteau 17 (fig. 2).
Une autre trémie 24, destinée à recevoir la se- mence, est montée de façon semblable sur le bâti 3 (fig. 2), cette trémie ayant également un clapet par lequel les grai- nes peuvent tomber dans un conduit 25 disposé immédiatement à l'arrière de la roue élargisseuse et compresseuse 19.
Derrière cette roue 19 et son conduit 25 se trouve une pai- re de disques concavo-convexes 26 et 27, disposés à l'opposé l'un de l'autre et portés par des bâtis inclinés 28, lesdits disques convergeant vers la roue 19 et étant destinés à rem- plir le sillon garni de semence par de la terre ou de la li- tière meuble, de manière à achever l'opération. Comme mon- tré, chaque bâti incliné 28 est sollicité vers le bas par un ressort 30 (fig. 2) monté sur une tige 31 portée par le boulon 8 sus-décrit, le ressort 30 étant interposé entre le haut du bâti 28 et un écrou de réglage 32 vissé sur la tige 31,ledit écrou permettant de faire varier la pression verti- cale du ressort 30 sur le bâti 28.
La machine suivant l'invention comporte encore une frai-
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se tournante disposée en avant de chaque couteau circulaire 17 et. de la roue 19 correspondante, et en ligne avec ceux-ci.
Comme montré en fig. 1 et 2, chaque fraise 38 est montée sur un arbre horizontal 34 et est entraînée à partir de l'arbre de prise de mouvement D d'une façon qui sera décrite plus loin.
Un capot 35 est préférablement prévu au-dessus de chaque frai- se pour retenir les projections de poussière ou de boue provo- quées par leur rotation rapide quand la machine se déplace sur le terrain. Ces fraises servent pour travailler la terre de fa- çon complète et détruire toutes les plantes qui.poussent sur leur passage, de manière à préparer le lit de semence réalisé par les dispositifs qui suivent immédiatement en arrière.
L'arbre 34 est porté par des paliers à l'extrémité libre de barres 36 disposées de part et d'autre du tracteur, le ré- glage vertical de l'arbre 34 étant réalisé de toute façon dé- sirée.
On peut, si on le désire, prévoir des trémies à engrais supplémentaires 63 directement au droit des fraises 33, avec des conduits d'écoulement 64 débouchant en avant de ces derniè- res et qui mélangent ainsi de façon parfaite l'engrais et la ter re dans la zone des semis.
L'espace entre les bandes travaillées peut être fauché par le moyen de dispositifs de coupe qui, comme montré, com- prennent des ensembles disposés parallèlement les uns aux autres et à une certaine distance les uns des autres. On a re- présenté trois de ces ensembles, savoir 38-39-40, solidaires de bras supports 38a-39a-40a dont les extrémités sont montées de façon réglable sur une traverse 41 fixée à l'avant du
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tracteur A, comme montré en fig. 1 et 2. Le réglage verti- cal de ces dispositifs de coupe peut s'effectuer par la ma- noeuvre de vis 41a qui traversent des douilles recevant les extrémités des bras 38a-39a-40a respectivement.
La lame de chaque dispositif est actionnée d'un mouvement alternatif dans son carter à dents pour assurer l'opération de coupe, l'entraînement étant assuré à partir de l'arbre D de prise de mouvement du tracteur. Le principe de tels dispositifs est bien connu et il n'est donc pas besoin d'une description plus détaillée, sauf pour préciser que 42 indique la noix de chaîne de commande de chaque dispositif 38-39-40, cette noix étant solidaire d'un goujon excentré qui coulisse dans une entaille découpée dans une barrette solidaire de la la- me.
Chaque noix 42 est entraînée par une chaîne 43 à par- tir d'une roue de chaîne 44 montée sur un arbre 45 portant à son extrémité arrière une roue d'angle 46 en prise avec une autre roue d'angle 47 calée sur un arbre 48 monté trans- versalement sur le tracteur. Cet arbre 48 porte encore une roue d'angle 49 qui engrène avec une roue d'angle 50 sur un arbre 51, lequel se prolonge vers l'arrière jusqu'en un point situé au droit de la prise de mouvement D. L'arbre 51 porte une noix de chaîne 52 sur laquelle passe une chat- ne qui passe également sur une roue de chaîne 54 montée sur l'arbre de prise de mouvement D. Il va de soi qu'on pourrait utiliser tout autre moyen convenable pour commander les lames faucheuses des dispositifs de coupe, les dispositions représen- tées aux dessins annexés n'étant données qu'à titre d'exemple .
L'arbre 34 des fraises 33 porte une roue de chaîne 34a
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disposée en face d'une roue de chaîne 34b sur l'arbre 48 et ces deux roues sont reliées par une chaîne 34c qui assure la rota- tion de l'arbre 34 à la vitesse de travail désirée.
Comme montré en fig. 1, l'espacement entre les dispositifs de coupe 38-39-40 est substantiellement égal à la largeur des fraises 33 de telle sorte que, quand le tracteur se déplace sur le terrain, l'espace compris entre les raies semées puisse être coupé ou fauché à la hauteur voulue. Il peut être prévu des moyens pour déplacer les dispositifs de coupe 38 et 40 dans un sens latéral par rapport au dispositif central 39, de manière à régler l'écartement mutuel de ces dispositifs entre eux.
En combinaison avec les dispositifs de coupe 38-39-40 il est prévu des couteaux de sous-solage 55 qui sont en forme de V à la façon usuelle et sont reliés à leurs sommets aux extrémi- tés inférieures de montants 56 (fig. 2) articulés en 57 à des barres 58 montées sur la traverse 41, de telle manière que lors que les extrémités coudées 56a des montants 56 sont tirées en arrière par la manoeuvre d'une tige 59 (fig. 2), les montants 56 soient simultanément soulevés verticalement pour amener les lames des couteaux 55 à sortir au-dessus de,la surface du ter- rain.
Pour ouvrir le terrain en avant des montants 56 qui por- tent les couteaux de sous-solage 55 il est prévu des couteaux circulaires 60, montés sur des axes 61 portés par des fourches 62 fixées aux montants 56. Ces couteaux coupent ainsi les motte superficielles et permettent.la pénétration des montants.
La forme d'exécution des fig. 1 et2peut s'utiliser pour les opérations suivantes:
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(I) Semer sur chaume ou sur litière sèche, en ou- vrant le sillon par le couteau circulaire 17, en l' élargissant par la roue 19, en y déposant les graines et en les recou- vrant, le tout sans utiliser les fraises tournantes 33 ni les dispositifs de coupe 38-39-40, ni les couteaux de sous-sola- ge 55.
(II) Semer sur un lit en vert en fauchant ou cou- pant d'abord les plantes de couverture par le moyen des dispo- sitifs de coupe 38-39-40, en laissant les parties coupées sur le sol pour former litière,. en utilisant les fraises tournan- tes 33 pour pulvériser les-plantes de couverture et les par- ties coupées sur une bande étroite (d'environ 15 cm de large) immédiatement en avant du mécanisme de semoir, de manière à déterminer un lit pour les graines, Le couteau circulaire 17 coupe ensuite toutes les brindilles qui pourraient subsis- ter et amorce le sillon, 'la roue élargisseuse 19 l'ouvre et réalise une surface de réception tassée pour les graines qui y sont déposées par les trémies 24, puis recouvertes par les disques 26-27.
Ceci termine le travail, sauf pour une ou deux coupes de la litière verte entre les lignes de . culture pendant la croissance des plantes semées.
(III) Semer sur une litière morte provenant d'un lit en vert en fauchant ou coupant d'abord les plantes de recouvre- ment par les dispositifs de coupe 38-39-40, en laissant les par ties coupées sur le sol pour faire litière morte, en utilisant également les fraises 33 pour pulvériser les plantes de recou- vrement et le s parties coupées sur une bande étroite (d'environ 15 cm de large) immédiatement en avant du mécanisme de semoir pour déterminer un lit pour les graines, mais en utilisant en
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même temps les couteaux de sous-solage 55 pour couper les raci- nes du recouvrement vert entre les bandes travaillées par les fraises, en laissant ainsi entre les raies de culture une li- tière morte qui ne peut plus se développer.
Le couteau circulai- re 17 coupe ensuite toutes les brindilles qui auraient pu subsic ter et amorce le sillon, la roue élargisseuse 19 l'ouvre et réalise une surface de réception tassée pour les graines qui y sont ensuite déposées et recouvertes. Ceci termine le travail et aucune autre façon de culture n'est nécessaire.
Fig. 3 4 et 7 montrent une forme d'exécution dans laquel- le la machine suivant l'invention est plutôt tirée par le trac- teur A que portée par lui. Dans cette variante le bâti princi- pal de la machine est formé par des longerons parallèles 65 as- semblée par des traverses 66 pour constituer un chassis subs- tantiellement rectangulaire, les petits bâtis 3, établis de fa-- çon générale de la même manière que décrit en référence aux fig. 1 et 2, étant montés sur ce chassis de façon réglable par le moyen de boulons 67 pour permettre de faire varier l'espace- ment entre les raies.
Les ensembles portés par les petits bâtis sont également sensiblement identiques à ceux précédemment dé- crits, chacun comportant un couteau circulaire 17, une roue é- largisseuse 19 et des disques concavo-convexes 26-27, le tout étant disposé de la,même manière que détaillé plus haut. Il peut aussi être prévu des trémies à engrais 22 et des trémies à semence 24, comme sus-exposé.
Pendant le travail, chaque petit bâti 3 est normalement porté par le couteau circulaire 17 et la roue 19, la profon- deur de pénétration de ces deux organes étant commandée par le
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réglage de roues porteuses 68 munies de moyeux 69 (fig. 7) mon- tés sur des fusées portées par des dés 69a susceptibles de coulisser verticalement et montés dans des guides 69b sur les côtés des longerons 65. Les dés 69a sont munis d'alésa- ges filetés recevant des vis 70 montées à rotation, mais sans' possibilité de déplacement axial par rapport aux guides 69b.
Les vis 70 portent des roues d'angle 70a à leur extrémité supérieu- re, ces roues étant en prise avec des roues d'angle 71 .montées aux extrémités d'un arbre 72 qui porte lui-même une roue d'an- gle 73 dans sa partie centrale, cette roue étant en prise avec u#autre roue d'angle 74 calée sur un arbre 75 monté à rotation dans des paliers appropriés fixés au châssis 65-66. L'arbre 75 est pourvu d'une manivelle 76 et quand on le fait tourner par le moyen de celle-ci, les roues 68 sont simultanément soulevées ou abaissées de façon correspondante, le réglage des roues dé- terminant le degré de pénétration du couteau circulaire 17 et de la roue élargisseuse 19 au-dessous du niveau du terrain.
Dans cette variante (fig. 3 et 4), les extrémités anté- rieures des longerons 65 du chassis portent une traverse 77 semblable à la traverse 41 montrée en fig. 1 et 2. Au-dessous de la traverse 77 sont disposées des fraises tournantes 33 semblables à celles décrites plus haut, ces fraises étant mon- tées surn arbre 34 commandé à partir de la prise de mouvement D du tracteur A de la même façon que décrit ci-dessus, de tel- le manière que lesdites fraises 33 tournent à une vitesse plus élevée que les couteaux et remplissent le même rôle que celui sus-exposé. La traverse 77 porte également les trois disposi- tifs de coupe 38-39-40 semblables en tous points à ceux décrits en référence aux fig. 1 et 2, et qui sont disposés entre les
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roues arrière B du tracteur A et les fraises tournantes 33.
Le châssis 65-66 est attaché au tracteur par le moyen de barres inclinées 78 qui relient les angles antérieurs dudit châssis à l'essieu arrière du tracteur; ces barres 78 portent en même temps les paliers de l'arbre d'entraînement des frai- ses 33 et des lames des mécanismes de coupe 38-39-40 à partir de la prise de mouvement D.
Comme montré, un arbre 80 est porté par ses extrémités dans des paliers fixés aux barres 78 ; arbre porte une roue d'angle 81 en prise avec une roue d'angle 82 montée suun prolongement 83 de l'arbre de prise de mouvement D. L'arbre 80 porte également des roues d'angle 84-85-86.
La roue 84 en- traîne la lame du mécanisme de coupe 38 par l'intermédiaire d'une roue d'angle 87 calée sur un arbre 88 portant une roue de chaîne 89 qu'une chaîne 90 relie à une autre roue de chaîne 91 laquelle entraîne la lame du mécanisme 38. De même, la roue d'angle 85 commande la lame du mécanisme de coupe 39 par l'in- termédiaire d'une roue d'angle 92 montée sur un arbre 93 portant une roue de chaîne 94 qu'une chaîne 95 relié à une roue de chaîne 96 assurant le mouvement de la lame. Enfin la roue d'angle 86 assure à son tour la commande de la lame du mécanisme de coupe 40 par la roue d'angle 97, l'arbre 98, la roue de chaîne 99, la chaîne 100 et la roue,de chaîne 101.
L'arbre 34 des fraises 33 est pourvu d'une roue de chat- ne 102 qu'une chaîne 103 relie à une autre roue 104 montée sur un arbre 105 porté par l'une des barres 78. Cet arbre 105 porte également une roue d'angle ,106 en prise avec une autre roue d'angle 107 montée sur l'arbre 83 sus-décrit.
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Le fonctionnement de la machine représentée en fig. 3, 4 et 7 est le même que celui précédemment décrit en référen- ce aux fig. 1 et 2. On peut également, si on le désire, dis- poser des trémies à engrais 63 au-dessus des fraises 33, les conduits 64 de ces trémies étant disposés de manière à débi- ter en avant des fraises 33 pour les raisons sus-exposées.
De même la traverse 77 peut porter les couteaux de sous-so- lage 55 disposés à la façon décrite et pour remplir le même rôle.
Dans la variante représentée en fig. 5 et 6 la machine est à nouveau portée par le tracteur A, comme en fig. 1 et 2; toutefois la disposition des pièces est différente. Dans cette variante les ensembles 3 sont montés sous l'axe arrière du tracteur et ils sont relevés ou abaissés par rapport au terrain par le moyen d'un dispositif du type Ferguson ou similaire. Comme montré, le tracteur A porte un bras de re- levage Ferguson L (fig. 6) que l'opérateur peut manoeuvrer par le moyen des commandes usuelles (non représentées). L'ex- trémité antérieure de chaque châssis 3 est reliée au tracteur par des liaisons à bielle et levier 150-151, tandis que la partie arrière est reliée aux bras L par les barres 78.
Grâce à cette disposition, quand les bras L sont soulevés ouabaissés, le bâti 3 considéré est également soulevé ou abaissé parallèle- ment à la surface du terrain.
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Comme montré, chaque ensemble comporte un bâti 3 du même type que celui détaillé en fig. 1 à 4, ce bâti portant le couteau circulaire 17, la roue élargisseuse 19 et les disques concavo-convexes de recouvrement 26-27, le tout dis-
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posé comme sus-exposé. Ces ensembles parallèles sont sépa- rés par des traverses 110 et 'chacun d'eux peut porter une trémie à engrais 22 et une trémie à semence 24, disposées comme expliqué plus haut. Cette disposition des ensembles 3 est très compacte. En manoeuvrant le relevage Ferguson ou similaire, tous les organes peuvent être simultanément levés ou abaissés, ou bien peuvent être enfohcés de force dans le terrain pour obliger les couteaux circulaires 17 à pénétrer à la profondeur voulue.
Sous le chassis du tracteur, entre les roues avant et les roues arrière, est fixée une traverse 111 portant les mé- canismes de coupe 38-39-40 montés sur elle de façon réglable de la même manière que décrit en référence aux fig. 1 à 4.
Les mécanismes 38-39-40 sont pourvus de roues de chaîne 38x-39x-40x respectivement pour commander les lames. La roue de chaîne 38x est entraînée par une chaîne 112 qui la relie à une autre roue de chaîne 113 portée par un arbre 114 pour- vu d'une roue d' angle 115 à son extrémité arrière, cette roue 114 étant en prise avec une autre roue d'angle 116 mon- tée sur un arbre transversal 117 lui-même entraîné par un ar- bre 118 par l'intermédiaire d'un couple de roues d'angle 119-120. L'arbre 118 porte une roue' de chaîne 121 à son ex- trémité arrière, cette roue étant reliée par une chaîne 122 avec une autre roue de chaîne 123 montée sur l'arbre de pri- se de mouvement D du .tracteur.
La roue de chaîne 39x associée au dispositif de coupe 39 est de même entraînée par une chaîne 125 commandée par une roue 126 montée sur un arbre 127 pourvu d'une roue d'angle
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128 qui engrène avec la roue d'angle 120 de l'arbre 117 sus- décrit. La roue de chaîne 40x du mécanisme 40 est reliée par 'une chaîne 129 avec une roue de chaîne 130 portée par un ar- bre 131 relié à l'arbre 117 ci-dessus par un couple conique
132-133. De cette manière les lames de tous les mécanismes de coupe sont commandées à partir de la prise de mouvement D du tracteur.
La traverse 111 porte encore les couteaux de sous-solage
55 semblables en tous points à ceux représentés en fig. 1 à 4, ces couteaux étant eux-mêmes précédés par les couteaux circu- laires 60, comme montré aux figures ci-dessus. La traverse
111 porte également les fraises 33 identiques à. celle s des fig. 1 à 4. Ces fraises sont entraînées par un arbre 136 lui- même commandé à partir de la prise de mouvement D du tracteur par une roue de chaîne 140 reliée à une roue 141 de l'arbre
117 par une chaîne 142. De préférence on utilise des trémies à engrais auxiliaires 63 en liaison avec les fraises 33, com- me expliqué plus haut en référence aux fig. 1 à 4, ces trémies étant pourvues de conduits 64 qui débitent immédiatement en avant desdites fraises 33.
Le fonctionnement de la. variante des fig. 5 et 6 est le même que celui détaillé plus haut en référence aux fig. 1 à 4
Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne li- mite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents.
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Résumé et revendications
EMI19.1
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1. Machine agricole portée ou traînée, pour semer dans un terrain portant déjà un recouvrement végétal vert ou mort (chaume ou autre), sans retourner la terre, caractérisé en ce qu'elle comporte des outils pour pulvériser le recouvrement sur au moins une bande longitudinale étroite et des dispositifs die tributeurs pour déposer des graines dans cette bande, tout en laissant le recouvrement pour protéger le sol contre l'érosion entre les bandes successives.