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Appareil déterminant la longueur de glissement des rubans ou mèches pour régler les écartements des organes des machines de filature.
Le réglage des écartements des organes de travail des machines de filature est encore laissé à l'initiative du conducteur de ces machines. Ce réglage est effectué par tâtonnements et au jugé, aussi est-il le plus souvent négligé.
En effet, la longueur pouvant servir de base à ces réglages dépend de causes multiples et en particulier : - de la grosseur du ruban travaillé, - de la longueur moyenne des fibres composantes, - de la torsion du ruban, - de la rugosité naturelle ou acquise des fibres, / - de l'adhérence ou du feutrage, - du glissant, - de l'état hygrométrique, - de l'étirage qu'on fait subir au ruban.
C'est pourquoi on est obligé de faire subir de nombreux passa-
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ges dans les machines étireuses pour régulariser les rubans ou mèches.
Si le réglage des premières machines de filature pouvait être fait suivant les caractéristiques des rubans à étirer on éviterait plusieurs passages successifs et réaliserait ainsi une économie de temps, de main d'oeuvre et de force motrice tout en ménageant la matière.
La présente invention consiste en un appareil permettant de déterminer le point d'équilibre pour lequel les fibres glissent nor- malement lors de l'étirage.
Elle est caractérisée par tout ou partie des dispositions ci- après prises ensemble ou isolément : - deux rouleaux pressés l'un contre l'autre suivant une génératrice par un dispositif de pression réglable et taré ; - une table disposée un peu au-dessous du niveau des génératrices de contact de ces rouleaux, et à côté de ceux-ci, comportant une graduation parallèle aux génératrices de contact ; - un dynamomètre muni d'une pince et pouvant être tiré perpendicu- lairement aux génératrices de contact des cylindres et glisser sur la table graduée.
Les' dessins annexés montrent schématiquement, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation de l'invention.
La figure 1 est une vue perspective partielle de l'appareil.
La figure 2 en est une vue de profil avec coupe partielle du bâti.
On voit aux dessins, en 1 le bâti en forme d'U dont les mon- tants verticaux supportent les pivots des rouleaux 2 et 3, chaque pivot du rouleau 2 est placé dans une entaille 4 aménagée à cet effe: et recouverte par une pièce 5 en forme de T et formant coussinet, cette pièce 5 est maintenue sur le montant par des vis 6 et 7 par exemple. Chaque montant comporte aussi une entaille 8 avec partie verticale 9 formant glissière pour chaque pivot du rouleau 3 qui repose sur les extrémités, formant coussinet, d'un pont 10.
Ce pont 10 dont les extrémités sont guidées par les glissières 9 est équili- bré pour reposer en son centre sur une pointe 11 disposée sur un
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bras 12 d'un levier 13 solidaire d'une traverse 15 dont les bouts sont taillés en forme de couteau 16 reposant par leur arête infé- rieure sur la base en V d'une fenêtre 17 aménagée dans chaque mon- tant du bâti. Le grand bras 14 du levier 13 comporte des encoches 18 équidistantes pour recevoir l'anneau de suspension 19 d'un contrepoids connu 20 qu'on peut déplacer le long du bras 14 pour faire varier la pression des rouleaux 2 et 3 l'un sur l'autre.
L'un des pivots du rouleau 2 est prolongé pour recevoir une manivelle 21.
Grâce à la mobilité du pont 10 les rouleaux peuvent être écar- tés pour placer entre eux une mèche ou ruban à essayer 22 et en tournant la manivelle 21 dans un sens convenable on pourra faire avancer ou reculer cette mèche.
Les montants verticaux du bâti comportent des épaulements 23 sur lesquels repose une table 24 qui peut être recourbée en 25 pour former pied et en 26 pour former socle de l'appareil.
Les bords de cette table comportent des graduations identiques 27 dont l'origine est la génératrice de contact des deux rouleaux 2 et 3.
Sur cette table peut glisser une pince formée par exemple de deux plaquettes 28 et 29 maintenues ensemble par deux boulons de serrage avec écrou à ailettes 30, un ou plusieurs ergots non visi- bles aux dessins pouvant fixer la position respective des deux plaquettes.
A cette pince est fixé un dynamomètre formé d'un ressort 31 convenablement taré enveloppant une tige graduée 32, l'anneau d'ex- trêmité 33 du ressort étant muni d'un câble de traction 34.
Après avoir passé la mèche à essayer entre les rouleaux 2 et 3 on la fixe dans la pince 28-29 et on tourne la manivelle 21 pour tendre la mèche et arrêter le bord de la pince sur un trait de la graduation 27. On exerce alors sur le câble 34 une traction déter- minée et contrôlable sur la graduation de la tige 32 du dynamomètre.
Si la mèche ne glisse pas sous cet effort, on tourne la mani- velle 21 de façon à ajouter quelques millimètres à la longueur de mèche essayée et on réopère comme ci-dessus ; si la mèche soumise
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à la même traction que précédemment glisse c'est que la nouvelle longueur essayée correspond à la longueur de glissement.
Si la mèche ne glissait pas on allongerait à nouveau la lon- gueur essayée en agissant sur la manivelle 21 et on appliquerait à cette nouvelle longueur de mèche la même traction, et ainsi de suite jusqu'à ce que la mèche glisse sous la traction considérée déterminant ainsi la longueur de glissement qui est à ce moment in- diquée par le bord de la pince sur la graduation 27.
On a pu dresser des tables donnant pour une machine à filer déterminée les écartements à donner aux organes pour une distance de glissement repérée sur l'appareil faisant l'objet de la présen- te invention.
L'appareil décrit ci-dessus permet donc de déterminer la lon- gueur de glissement des rubans ou mèches et régler ainsi sans tâtc nement les écartements des organes des machines de filature.
En outre l'appareil peut servir à comparer le glissement de différentes matières textiles.
Il va sans dire que les formes, détails, matières premières et dispositions diverses peuvent varier sans sortir du cadre de la présente invention.
REVENDICATIONS.
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