BE484641A - - Google Patents

Description

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Le briquet pyrophorique selon la présente invention possède un dispositif de dosage de la quantité de combustible disponible pour chaque allumage, dispositif qui comportera de préférence un réglage du diamètre de la mèche permettant d'influencer l'alimentation du bout de ladite dans lequel est confinée la quantité de combustible disponible pour un allu- mage. 



   Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de l'objet de l'invention. 



   La fig. 1 est une vue de côté, partiellement en coupe, d'une première forme d'exécution. 



   La fig. 2 montre un détail du briquet de la fig. 1, à une échelle agrandie. 



   La fig. 3 est une vue de côté, partiellement en coupe, d'une seconde forme d'exécution. 



   La fig.   4   est une coupe axiale de la soupape faisant partie du briquet de la fig. 3. 

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   Le réservoir du briquet représenté à l'allure générale d'une calotte, dont le manteau est désigné par 1 et le d8me   par 2 ; ouverture est fermée par une pièce massive 3,   chassée à force, et comportant un bouton de remplissage 4, dont l'étanchéité est tout spécialement soignée. Dans le d8me 2 de la calotte est logé un ressort de couvercle 5 de forme et de fonctions connues qui agit comme d'habitude pour ouvrir ce couvercle et le maintenir dans cet état. 



   Dans ce d8me 2 est creusé un chambrage 6 dont le fond 7 est percé au diamètre de la mèche 8 et sur lequel est appuyée, par un écrou 9 dont le filet est en prise avec undit taillé dans la paroi du chambrage, une rondelle 10, en matière élastique, traversée par la mèche sur la périphérie de laquelle elle s'appuie. 



   L'écrou 9 est évidé. Il contient un manchon 11 d'une matière absorbante, telle que de la peau de daim ou de l'amadou par exemple, et sert également de brûleur.   n   serrant l'écrou 9, on écrase la périphérie de la rondelle 10 et opère ainsi une pression concentrique sur la mèche pour en diminuer le diamètre et influencer l'alimenta- tion par capillarité du bout de ladite mèche qui s'étend de la rondelle 10 à l'extrémité de l'écrou, bout dans lequel est confinée la quantité de combustible disponible pour un allumage. 



  Lorsque le serrage est maximum et la section de la mèche   @   réduite à sa plus faible valeur, il ne passe par capillarité, par suite de l'action de la rondelle 10, qu'une quantité d'es- sence suffisante pour humecter le bout de la mèche contenu dans le brûleur ainsi que les rondelles absorbantes logées à son intérieur. 

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   Lors de la mise à feu, opération qui se fait ici en agissant sur la molette 12 avec le pouce après avoir ouvert le couvercle du briquet, seule la quantité de combus- tible qui se trouve aux endroits indiqués peut brûler, car la résistance offerte par la pression de la rondelle 10 sur la mèche 8 intercepte une alimentation spontanée de la partie de la mèche dépassant le brûleur. Le briquet refermé, cette alimentation aura tout le temps de se parfaire, et, vu que le couvercle coiffe hermétiquement le brûleur, il se produira, à la fin de l'imbibation du bout de la mèche,dépassant la rondelle 10, un équilibre empêchant toute perte de liquide. 



   Le dosage de la quantité de combustible disponible pour chaque allumage se fera donc au moyen de la rondelle de matière élastique 10 que l'utilisant du briquet écrasera plus ou moins, selon le rythme des allumages. 



   Dans la forme d'exécution des fig. 1 et 2, l'intérieur du réservoir, dans lequel il ne se trouve que du combustible liquide sans aucune adjonction de matière spongieuse, est encore en relation avec l'extérieur au moyen d'un conduit quasi-capillaire 13, se terminant par un collecteur conique 14 où se rassemblent les bulles d'air qui peuvent également se dégager du liquide. Ce conduit 13, qui n'est ouvert que chaque fois que le couvercle s'ouvre, permet la mise à l'air du réservoir. 



   On a cependant trouvé que pareil briquet fonctionnait mieux si, au lieu d'un trou d'admission d'air aérant le réservoir à chaque ouverture du couvercle, on équipait le 

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 briquet d'une soupape, cachée par ledit couvercle, et au moyen de laquelle celui qui se sert du briquet peut faire communiquer à volonté l'intérieur du réservoir avec l'air ambiant. Cette forme d'exécution est représentée aux fig. 



  3 et 4. 



   Entre le ressort de couvercle 5 et le brûleur 9 a été pratiquée une ouverture dans laquelle est maintenu le corps 15   d'une soupape ; est évidé et percé, à sa partie supérieure,   pour laisser passer la tige de soupape 16 qui est coiffée d'un bouton 17. La tige en question porte vers le bas une tête de soupape 18, appuyant, sous l'action d'un ressort 20 logé dans le corps de soupape sous un épaulement 21 de la tige 16, une rondelle d'étanchéité 22 contre un siège 23 fermant la partie inférieure du corps de soupape 15.

   La tige de soupape a une section aplatie en deux endroits si bien que, lorsqu'on presse sur le bouton 17 pour éloigner la rondelle d'étanchéité 22 du siège 23, une communication est établie entre l'intérieur du réservoir et l'air ambiant, permettant ainsi de rétablir à l'intérieur du briquet l'équilibre de pression détruit par la consommation de benzine. 



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Claims (1)

1. Revendications 1. Briquet pyrophorique caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de dosage de la quantité de combus- tible disponible pour chaque allumage.

   2. Briquet selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de dosage comporte un réglage du diamètre de la mèche permettant d'influencer l'alimentation du bout de ladite dans lequel est confinée la quantité de combustible disponible pour un allumage.

   3. Briquet selon la revendication 2, caractérisé en ce que le réglage du diamètre de la mèche s'effectue par écrase- ment périphérique de celle-ci.

   4. Briquet selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comporte un chambrage dont le fond est traversé par la mèche et sur lequel est appuyée une rondelle en matière élastique dont l'écrasement périphérique 'agit sur le diamètre de la mèche.

   5. Briquet selon la revendication 4, caractérisé en ce que le chambrage est fileté intérieurement pour recevoir un écrou au moyen duquel la rondelle en matière élastique peut être écrasée.

   6. Briquet selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'écrou d'écrasement de la matière élastique sert également de brûleur.

   7. Briquet selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'écrou d'écrasement est évidé et contient un manchon de matière absorbante qui entoure la mèche. <Desc/Clms Page number 6>

   8. Briquet selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un conduit quasi-capillaire mettant en relation l'intérieur du réservoir avec l'air ambiant, ledit conduit n'étant ouvert que chaque fois que le couvercle s'ouvre.

   9. Briquet selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte une soupape, cachée par le couvercle, au moyen de laquelle on peut faire communiquer l'intérieur du réservoir avec l'air ambiant.

   10. Briquet selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comporte une tête de soupape pressée contre un siège, prévu sur le corps de soupape, par un ressort logé dans ce dernier.

   11. Briquet selon la revendication 10, caractérisé en ce que la tige de soupape dépasse le corps du briquet.

   Résumé L'objet de l'invention est un briquet pyrophorique comportant un dispositif de dosage de la quantité de combustible disponible pour chaque allumage.