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"BOITIER ETANCHE POUR LAMPES A FLUORESCENCE OU A DECHARGE DANS
LES GAZ".
La présente invention est relative à un bottier étanohe à l'eau, aux vapeurs corrosives ou inflammables, aux poussières et, en général, à tous les fluides et solides, lequel boîtier est destiné à contenir toutes lampes en forme de tube allongé ou de cordon lumineux, telles que les lampes à décharge dans les gaz à cathode chaude du type courant pour la basse tension.
On sait que dans certains locaux, les règlements relatifs à la sécurité exigent que les lampes d'éclairage soient isolées de l'atmosphère ambiante par une garniture hermétique.
On connait des boîtiers pour lampe à fluorescence, consti- tués par un dispositif sensiblement en forme d'auge allongée, sur lequel est fixé, par l'intermédiaire de joints en caout- chouc s'étendant sur, toute la longueur des bords de la dite au- ge, un couvercle amovible, qui laisse passer le flux lumineux
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émis par la ou les lampes à décharge montées à l'intérieur de l'auge susdite.
Dans de tels boîtiers, il est difficile, en raison de la longueur des joints en caoutchouc et du jeu dans les surfaces' qui doivent se superposer, d'obtenir une étanchéité parfaite aux fluides et solides. De plus, de par leur forme, ces boî- tiers ne permettent le rayonnement du flux lumineux qu'en des- sous du plan du couvercle amovible, en raison du fait que seul ce couvercle est translucide.
Lorsqu'il s'avère nécessaire d'éclairer complètement un local en se servant de lampes à décharge enfermées dans un boî- tier du type de ceux connus jusqu'à présent, il y a lieu de mon- ter plusieurs bottiers à des niveaux différents, de façon à permettre l'éclairage de l'ensemble du local.
La présente invention a pour but de remédier aux inconvé- nients énoncés ci-avant.
A cet effet, le boîtier pour lampes à décharge suivant l'invention comprend un corps creux translucide, à extrémités obturées, de manière étanche, par des chapeaux amovibles.
Suivant une particularité de l'invention, le corps creux susdit est constitué par un cylindre en verre, engagé par cha- cune de ses extrémités dans un chapeau amovible.
Une forme de réalisation particulière d'un bottier suivant l'invention est caractérisée principalement par le fait que le cylindre en verre précité porte, au voisinage de chacune de ses extrémités, une collerette ou épaulement extérieur, contre.la- quelle le chapeau amovible est appliqué, au moyen d'un disposi- tif de serrage prenant appui, d'une part, sur le dit chapeau et, d'autre part, sur la face de l'épaulement opposée à celle contre laquelle le chapeau est appliqué, par l'intermédiaire d'un joint en matière élastique.
D'autres particularités et détails de l'invention apparat- tront au cours de la description suivante des dessins annexés
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au présent mémoire, qui représentent schématiquement, et à ti- tre d'exemple seulement, une forme de réalisation d'un boîtier suivant l'invention.
Dans ces dessins : la figure 1 est, après brisures partielles, une vue en perspective d'un boîtier suivant l'invention; la figure 2 est, à plus grande échelle, une coupe transver- sale du bottier de la figure 1, et la figure 3 est une vue en perspective d'un chapeau amovi- ble muni d'un dispositif de serrage spécial.
Dans ces différentes figures, les mêmes notations de réfé- rence désignent des éléments identiques.
Le bottier étanche aux fluides et solides représenté aux figures 1 et 2 comprend un corps creux translucide 1 en forme de cylindre en verre renforcé, par exemple, en verre du type incassable ou armé. Les deux extrémités du cylindre 1 sont ob- turées par un chapeau amovible désigné dans son ensemble par la notation de référence 2. La composition de la partie extérieu- re des chapeaux varie suivant le but recherché. Lorsque le boîtier est destiné à des lampes alimentées en basse tension, le chapeau peut être en matière moulée, stéatite, porcelaine ou en bois comprimé et injecté ou en tout autre diélectrique autorisé par les règlements et suffisamment résistant pour qu'il ne soit pas nécessaire de le recouvrir d'une enveloppe métallique constituant un blindage à relier électriquement à la terre.
Par contre, ce blindage aidera à renforcer le chapeau dans le cas où il conviendrait de le préserver des chocs méca- dispositif de niques ou d'augmenter considérablement la pression du serrage fixé sur le fond du chapeau.
Le cylindre 1 porte au voisinage de chacune de ses extré- mités une collerette ou épaulement extérieur. La collerette portée par l'extrémité de gauche (figure 2) du cylindre 1 est désignée par la notation de référence 3, tandis que la oolle-
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rette voisine de l'extrémité de droite du dit cylindre est dé- signée par la notation de référence 4. Les chapeaux amovibles 2 sont appliqués contre les épaulements 3 et 4, un joint 5 en matière élastique, par exemple en caoutchouc, étant interposé entre les dits épaulements et les chapeaux amovibles.
Le serrage des chapeaux 2 contre les.épaulements 3 et 4 se fait à l'aide d'un dispositif, qui prend appui, d'une part, sur le chapeau amovible 2 et, d'autre part, sur la face 6 de l'épau- lement 3,4 opposée à celle contre laquelle s'applique le cha- peau. A la figure 1, le dispositif de serrage des chapeaux 2 contre leur épaulement 3,4 se fait à l'aide d'un dispositif 7 constitué de deux paires de fils métalliques rigides 8 reliés à une pièce 9 solidaire d'un petit levier 10. En abaissant le levier 10 contre le fond du chapeau 2, on serre le chapeau con- tre l'épaulement 3.
Le dispositif de serrage représenté à la droite de la fi- gure 2 est formé de quatre lames métalliques 11, réunies en croix au voisinage du centre du fond du chapeau amovible 2 et prenant appui par leurs extrémités recourbées contre la face 6 de l'épaulement 4.
Un autre dispositif de serrage représenté à la figure 3 consiste encore à placer contre la face 6 de l'épaulement 3,4 une bride-collier 26 composée de deux demi-cintres en fer L as- semblés par boulons de manière à constituer un carcan sur le- quel sont fixées quatre tiges métalliques 27. A l'extrémité opposée au carcan, les tiges portent une partie filetée traver- sant quatre lames métalliques en croix 28. Le serrage s'obtient en vissant un écrou 29 sur cette partie filetée jusqu'à ce qu'il rencontre les lames susdites.
Le bottier peut être suspendu à un système de câbles ou fils de suspension. Il peut aussi être accroché directement à des crochets placés dans un plafond ou être fixé horizontale- ment ou verticalement au moyen de deux supports dans une paroi
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verticale. Pour tous ces modes de fixation, le boîtier compor- te un collier 12 placé sur chacun des chapeaux amovibles 2 et dans l'oeillet 13 duquel il suffit de passer la broche ou le fil de suspension.
Le bottier se démonte facilement dans toutes ses positions, pour remplacer les lampes. Il suffit d'enlever l'un des cha- peaux amovibles et de retirer le cylindre en verre. Pour main- tenir celui-ci pendant son enlèvement, on le fera glisser dans le collier qui le soutient ou bien s'il n'y a que deux colliers qui servent à la suspension, on employera celui qui contenait le chapeau qui a été enlevé. On peut aussi, si on le juge plus facile, détacher le boîtier de son dispositif de suspension, de manière à pouvoir le déposer à terre. Il suffit de défaire au préalable les connexions dans la botte prévue à cet effet sur un des chapeaux. Pour cette raison, ces connexions doivent être facilement détachables.
Un des chapeaux amovibles porte également une boite de connexion 14, sur laquelle est vissé un couvercle 15, un joint en caoutchouc 16 étant interposé entre le dit couvercle et le bord de la dite boite. L'entrée des conducteurs dans le boî- tier se fait par un presse-étoupe 17 disposé latéralement sur la boite de connexion 14. A l'intérieur de la boite de con- nexion, le raccordement des fils venant de l'extérieur avec ceux ou de l'intérieur doit se faire au moyen de dispositifs de serrage7 de connecterpermettant de détacher tous ces fils très rapi- dement lorsqu'on désire enlever le boitier de sa fixation.
Dans le bottier sont montés, ainsi que le montre la figure 1, deux lampes à décharge 18 engagées à leurs extrémités dans un socket 19 fixé sur une réglette métallique 22 formée d'un plat en métal dont les bords 21 sont repliés à angle droit pour former nervure et augmenter ainsi la rigidité de l'ensemble.
Cette réglette peut également être de section polygonale pour augmenter sa résistance et la surface qu'elle offre pour la fi-
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xation des accessoires. Sur cette réglette sont disposés les fils alimentant les cathodes des lampes et si on le juge utile tous les accessoires servant au démarrage ou au fonctionnement d'une ou deux lampes. Il va de soi que les dimensions de la, réglette doivent permettre l'agencement des accessoires des lampes de toutes marques existantes.
La réglette 22 est solidaire d'une calotte métallique 20 sertie dans le fond du chapeau 2 de façon à constituer avec celui-ci un ensemble rigide auquel on peut fixer les lampes 18 ainsi que leurs starters 24 avant de le faire glisser dans le cylindre en verre.
La calotte métallique 20 sertie dans le fond du chapeau amovible 2 représenté à la droite de la figure 2 possède un diamètre inférieur à celui du cylindre 1 engagé dans le chapeau
2, de façon à servir de guide à l'extrémité du cylindre. Comme le montre clairement la figure 2, l'extrémité du cylindre 1 en- gagée dans le chapeau occupe l'espace annulaire prévu entre la paroi latérale de la calotte 20 et la paroi latérale du chapeau
2. Cette calotte 20 porte sur son fond et du côté intérieur deux petites pièces placées par rapport à la réglette 22 de tel- le manière qu'elles servent de guidage lorsqu'on met le chapeau amovible 2 représenté du côté droit de la figure 2 en place.
Grâce à l'agencement décrit ci-dessus des calottes 20 mon- tées dans les chapeaux amovibles 2, il est possible, après mise hors service des dispositifs de serrage prévus aux deux extré- . mités du bottier, d'enlever le chapeau 2 de l'extrémité de droi- te (figure 2) du bottier et de retirer le cylindre 1 du chapeau amovible de gauche, en s'aidant d'un collier de suspension com- me il a été indiqué plus haut.
De cette façon, tout l'assembla= ge intérieur du bottier, comprenant la réglette 22 renforcée par ses deux nervures 21, à laquelle sont fixés les sockets 19 por- tant les lampes 18 avec leurs accessoires et leurs fils 23, res- te rigidement attaché au chapeau de gauche du boîtier qui reste
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suspendu par son collier, en sorte qu'il n'y a aucun danger de voir se détériorer les connexions des fils 23 aux lampes 18 ou de voir s'incliner dangereusement pour le câble d'alimentation tout le système puisque celui-ci est provisoirement retenu par le collier de droite après enlèvement du cylindre.
Pour assurer une parfaite étanchéité des joints entre le cylindre 1 et les chapeaux amovibles 2 et pour éviter, en parti- culier, les infiltrations de liquides par les joints en caout- chouc 5 du bottier, lorsque le boîtier est placé verticalement, la collerette ou épaulement 3, portée par le cylindre 1 au voi- sinage de son extrémité de gauche, qui doit être placée du côté le plus bas, peut être réalisée de façon à venir recouvrir par- tiellement le bord de la paroi latérale du chapeau 2, auquel cet épaulement est adjacent, tandis que le chapeau de droite porte une bride 25, qui recouvre la collerette ou épaulement 4 prévu au voisinage de l'extrémité de droite du cylindre 1 qui forme le côté haut du bottier lorsqu'il est placé verticalement.
La col- lerette ou épaulement 3 de gauche du cylindre 1 et la bride 25 du chapeau de droite forment des larmiers empêchant l'infiltra- tion de liquide dans le boîtier.
Les avantages, que présente le boîtier pour lampe à fluo- rescence décrit ci-dessus, sont multiples. Ainsi, ce boîtier est d'un montage et d'un démontage faciles, tout en étant parfai- tement étanche aux poussières, vapeurs, corrosives ou inflamma- bles et autres fluides en suspension dans l'atmosphère des lo- caux industriels. En effet, la longueur des joints est minime, en comparaison de oelle des joints utilisés dans les boîtiers connus. De plus, il n'est pas nécessaire de prévoir un raccor- dement à la terre du boîtier suivant l'invention lorsque les chapeaux ne sont pas recouverts d'une enveloppe métallique.
Il est également à noter que le boîtier suivant l'invention permet le rayonnement du flux lumineux des lampes dans toutes les direc- tions. Si le flux lumineux doit être concentré vers une partie
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quelconque du local à éclairer, il suffit d'équiper le bottier d'un abat-jour ou d'un réflecteur de lumière quelconque. Enfin, en prévoyant une gamme de cylindres 1 et de réglettes 22 de lon- gueurs différentes, on peut faire en sorte que le boîtier con- vienne à des lampes de longueurs variables.
Il est évident que l'invention n'est pas exclusivement li- mitée à la forme de réalisation décrite et que bien des modifi- cations peuvent être apportées à la forme, à la composition et à la disposition de certains des éléments intervenant dans sa réalisation, à condition que ces'modifications ne soient pas en contradiction avec l'objet de chacune des revendications suivan- tes.
Ainsi, au lieu de se présenter sous forme d'un cylindre, le corps creux 1 peut affecter la forme d'un corps de révolu- tion quelconque ou d'un corps creux quelconque de section poly- gonale, dont les deux extrémités sont obturées par des chapeaux amovibles de section correspondante.
Les chapeaux amovibles 2 peuvent également être parfaite- ment identiques l'un à l'autre, au lieu d'être différents comme dans la forme de réalisation décrite, tandis que l'assemblage intérieur du boîtier peut être parfaitement symétrique. La parfaite identité entre les éléments du bottier permettrait la fabrication en série des mêmes éléments et un montage plus aisé du boîtier.
Ainsi, le boîtier suivant l'invention pourrait être consti- tué d'un cylindre en verre muni au voisinage de ses deux extré- mités d'une collerette de forme simple à réaliser, mais qui se- rait appliquée sur l'épaulement du chapeau amovible avec une pression plus élevée de façon à maintenir l'étanchéité par un serrage plus énergique. Un deuxième joint en caoutchouc peut;., d'ailleurs être prévu au fond des calottes métalliques serties dans les chapeaux amovibles à l'endroit où vient buter le cylin- dre en verre. Il pourrait aussi comporter deux chapeaux amovi-
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bles, munis chacun d'une botte de connexion et d'un collier pour la suspension du boîtier.
L'assemblage intérieur du boî- tier pourrait être constitué de pièces parfaitement semblables et notamment de supports identiques pour les lampes à décharge, rendus lesquels supports seraient/solidairedu chapeau dans lequel ils sont montés, au moyen de dispositifs coulissants qui s'em- bottent l'un dans l'autre lorsqu'on met les-chapeaux en place.
REVENDICATIONS.
1. Boîtier étanche pour lampe à décharge dans les gaz, caractérisé en ce qu'il comprend un corps creux translucide à deux extrémités obturées, de manière étanche, par un chapeau amovible.