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"FABRICATION DE TUYAUX"
Cette invention a trait aux tuyaux et aux dis- positifs et procédés de fabrication de ces tuyaux ; concerne plus particulièrement les tuyaux du type flexible ou ondulé.
'Un but de la présente invention consiste en des tuyaux flexibles ou ondulés d'une construction et d'un fonc- tionnement améliorés, ainsi qu'en des dispositifs et procédés améliorés, d'un usage facile, pour la fabrication de ces tuyaux.
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Un but de cette invention consiste plus particuliè- rement en un tuyau ondulé amélioré, de construction feuilletée et en spirale, possédant une grande flexibilité par rapport à sa résistance en général et à sa résistance aux pressions d'éclatement par les fluides.
D'autres buts de l'invention consistent en une construction améliorée de tuyaux ondulés du type ci-dessus, possédant l'étanchéité nécessaire et renforcée de telle sorte qu'elle assure un service durable et puisse être formée sous forme d'ondulations ou de spires sans créer une déformation exagérée des surfaces des parois, tout en conservant cepen- dant une grande flexibilité.
La description suivante faite en regard des des- sins annexés, mettra en évidence d'autres buts, avantages et caractéristiques de la présente invention, dont certaines formes de réalisation sont présentées afin de servir d'exem- ples.
La Fig. l est une vue en perspective , quelque peu schématique, représentant des dispositifs et des procé- dés permettant d'effectuer l'opération initiale de la fa- brication des tuyaux suivant la présente invention et sui- vant une des formes de réalisation préférées.
La Fig. 2 est une vue en coupe transversale agrandie au travers de l'arbre de support de soudage et pièces annexas, représentés Fig. 1 et suivant la ligne 2-2 de cette dernière.
La Fig. 3 est une vue semblable à la Fig. l mais représentant une opération plus avancée de la fabrica- tion des tuyaux.
La Fig. 4 est une vue transversale agrandie en coupe de l'arbre et des pièces annexes, suivant la ligne 4-4 de la Fig. 3.
La Fig.. 5 est une vue semblable aux Figs. 1 et 3, mais représentant une opération encore plus avancée de la"fa- brication du tuyau..
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La Fig. 6 est une coupe partielle agrandie au tra- vers de l'agencement de la Fig. 5, suivant la ligne 6-6 de cette dernière.
La Fig. 7 est une vue longitudinale en coupe au travers de l'arbre de soudage, représentant le tuyau en l'état de la Fig. 5 et suivant la.ligne 7-7 de cette dernière.
Les Figs. 8 et 9 sont des vues représentant les opé- rations successives pour réaliser l'ondulation du tuyau, suivant la forme de réalisation choisie à titre d'exemple.
La Fig. 10 est une vue agrandie longitudinale en coupe au travers de la paroi du tuyau, représentant le pro- cédé de soudage et d'assemblage des diverses épaisseurs compo- sant la paroi.
La Fig. Il est une vue transversale en coupe au travers de la paroi du tuyau à une échelle en core plus agran- die et prise suivant la ligne 11-11 de la Fig. 10.
La Fig. 12 est une vue semblable aux Figs. 1, 3 et 5, mais représentant une autre forme de réalisation.
La Fig. 13 est une vue également semblable aux Figs. 1,3 et 5, mais représentant encore une autre forme de réalisation.
La Fig. 14 est une vue transversale agrandie en coupe, au travers de l'arbre de soudage et des pièces conne- xes, représentant l'agencement de la Fig. 13 , et faite ,suivant la ligne 14-14 de cette dernière.
Les Figso 15 à 29 sont des exemples d'autres formes de réalisation de l'invention comprenant des moyens et procé- dés pour effectuer le soudage localisé de la feuille externe, permettant d'obtenir l'étanchéité tout en maintenant la fle- xibilité de l'ensemble ; la Fig. 15 est une vue semblable à la Fig. 5, représentant le soudage'de la feuille externe effectué à l'arc électrique.
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La Fig. 16 est une vue agrandie en coupe de la structure de la Fig. 15, suivant la ligne 16-16 de cette der- nière.
La Fig. 17 est une vue semblable à la Fig. 5, re- présentant l'application d'électrodes en forme de galets doubles pour effectuer le soudage des feuilles extérieures par soudage électrique par résistance.
La Fig. 18 est une vue partielle agrandie en coupe de la structure de la Fig. 17, suivant la ligne 18-18 de cette dernière.
La Fig. 19 est également une vue semblable à la Fig. 5 représentant le soudage des feuilles externes, suivant les principes généraux du soudage par projection.
La Fig. 20 est une vue de détail agrandie en coupe de la structùre de la Fig. 19, suivant la ligne 20-20 de cette dernière.
La Fig. 21 est une vue de détail agrandie en coupe du mandrin de la Fig. 15.
La Fig. 22 est une vue, ressemblant également à la Fig. 5, représentant le soudage des feuilles externes à l'aide d'une barre-électrode interposée.
La Fig. 23 est une vue de détail agrandie en coupe de la structure de la fige 22, suivant la ligne 23-23 de cette dernière.
La Fig. 24 est une vue semblable à la Fig. 23 re- présentant le soudage des feuilles externes par électrodes en forme de galets doubles conjointement avec l'insertion d'un conducteur shunt, en forme de barre.
Les Figs. 25 et 26 sont des vues semblables aux Figs. 23 et 24 respectivement, mais comprenant aussi l'uti- lisation d'un fil métallique de soulage par projection.
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Les Figs. 27, 28 et 29 sont des vues de détail 'longitudinales et transversales en coupe de l'agencement du mandrin de la Fig. 22, les Figs. 28 et 29 étant prises suivant les lignes 28-28 et 29-29, respectivement de la Fig. 27.
Dans certains cas, les tuyaux doivent présenter une grande flexibilité par rapport à leur résistance en général et à leur résistance aux pressions d'éclatement. L'usage de tuyaux à parois feuilletées est alors recommandé, la paroi feuilletée présentant une résistance en général ou une résis- tance aux pressions d'éclatement qui est à peu près propor- tionnelle à l'épaisseur totale de la paroi composée, tandis que la rigidité, autrement dit la résistance à la flexibilité du tuyau, n'est également qu'un multiple à la première puis- sance de la rigidité de chaque feuille.
Si le tuyau se compose d'une paroi simple d'épaisseur accrue, la rigidité diffère à peu près selon le cube de l'épaisseur de la paroi, de sorte que, dans le cas d'un tuyau à paroi relativement épaisse, on peut n'obtenir qu'un produit ne présentant pas la flexibi- lité nécessaire.
Bien que l'usage de tuyaux feuilletés'soit ainsi rendu désirable dans bien des cas, on a rencontré des diffi- cultés pour produire des tuyaux feuilletés flexibles satis- faisants, en particulier en ce qui a trait à leur fabrication et leur ondulation. Suivant la présente invention, des dis- positifs et des procédés satisfaisants et d'un fonctionnement facile sont présentés pour la fabrication de tuyaux à parois feuilletées et pour permettre d'effectuer leur.renforcement et leur fixation sans affecter outre mesure leur flexibilité et de telle façon que le tuyau puisse être ondulé d'une ma- nière satisfaisante avec des spires du genre désiré, sans dé- former ni rompre les surfaces de la paroi du tuyau.
En se reportant plus particulièrement aux dessins, et tout d'abord à la forme de réalisation représentée par les Figs. 1 à 11, on a représenté Fig. 1 un mandrin de support et
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de soudage 10 dont la construction détaillée est indicée le mieux par les Figs. 2 et 7. Comme on le voit, le mandrin ou arbre se compose de trois parties 12, 14 et 16, pouvant s'é- carter les unes des autres, montées sur un arbre central 18 que l'on peut monter à rotation, de n'importe quelle façon désirable, par des moyens non indiqués.
Une paire de plaques ' d'extrémité 20 et 22 est agencée aux extrémités du mandrin, ces plaques d'extrémité étant pourvues de fentes radiales 24 prévues pour recevoir les vis 26 portées par les différentes sections du mandrin. Les vis sont suffisamment lâches pour permettre le déplacement radial des sections du mandrin par rapport aux plaques d'extrémité, le mouvement des sections vers l'intérieur étant limité par les des vis venant buter contre l'extrémité des fentes des plaques.
L'arbre 18 cet pourvu des parties filetées 2.8 et 30 à droite et à gauche, ces parties coopérant avec une paire d'éléments coniques taraudés 32 agencés pour :;lisser contre les surfaces coniques 34 ménagées d'une manière appropriée dans les extrémités opposées des alésages des sections du mandrin.
On verra que lorsque l'arbre 18 est actionné en rotation relative par rapport au mandrin, les diverses sec- tions de ce dernier s'écartent radialoment il une dimension déterminée qui dépend de la longueur des fentes 24, ou bien peuvent se rapprocher à une dimension plus petite Afin de faciliter 1'enlèvement de sur le mandrin d'une longueur ter- minée de pièce d'ouvrage cylindrique. Normalement et dans le cours des opérations qui vont être décrit@s, l'arbre 18 ainsi que les diverses sections du mandrin so déplacent en bloc si l'on fait tourner le mandrin et pendant sa rotation.
En se reportant de nouveau unz Figs. 1 et 2, pour fabriquer un tuyau, une tôle 36 est tout d'abord tirée d'une
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source d'alimentation appropriée vers le mandrin dilaté 10 et autour de ce dernier par l'effet de sa rotation. La tôle 6 est en matière appropriée, par exemple en le métal dont le tuyau doit être fait, et sa longueur, transversalement à l'axe du mandrin, est déterminée par le diamètre du tuyau à fabriquer ainsi que par le nombre d'épaisseurs'désiré, et sa longueur par rapport à l'axe du mandrin est déterminée par la longueur du tuyau désiré. La longueur du mandrin 10 est elle-même déterminée par la longueur du tuyau à fabriquer et son diamètre, une fois écarté, détermine le diamètre nor- mal ou moyen du tuyau avant les opérations d'ondulation.
On peut fabriquer des structures de tuyaux en différentes lon- gueurs, suivant la présente invention, afin de produire des tubes relativement longs ou des soufflets relativement courts, à volonté ; on comprendra que l'expression "tuyau" utilisée dans les présentes s'applique à n'importe quelle longueur, y compris les produits relativement courts, quelquefois dénommés soufflets.
.après avoir tiré sur le mandrin un peu plus d'un tour complet de la tôle de métal, comme indiqué Fig. 2, un galet de soudage 38 vient en contact avec le joint à recouvre- ment, le galet de soudage ayant été retiré antérieurement du mandrin pendant la première opération d'enroulement de la tôle, comme bien on le comprend. A mesure que la galet de soudage se déplace longitudinalement au mandrin, comme indiqué par la flèche Fig. 1, et que le courant de soudage est appliqué , un joint soudé longitudinal sforme, qui s'étend dans le sens de la longueur du tube comme indiqué en 40.
Par des moyens appropriés on montera le galet de soudage et on le fera se déplacer longitudinalement au mandrin, ou bien on fera déplacer le mandrin longitudinalement par rapport au gal-et, et on appliquera le courant de soudage au glet et 'au mandrin suivant la pratique classique du soudage.
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Une fois le soudage longitudinal 40 termine, on retire le galet soudeur 8 et on reprend la rotation du man- drin afin de continuer à enrouler la tôle a sur le mandrin en plusieurs enroulement superponés on spirale, autant qu'on en désire.La longueur dela tôle 36 est talleque son extré- mité 42 recouvrira légèrement le joint soudé 40 dans le tuyau., terminé (voir FiG. 11). Pendant le dernier tour du mandrin, une paire de galets soudeurs 44 et 46 vient en con- tact avec la tôle aux extrémités opposées du mandrin et l'on applique le courant de soudage afin de pratiquer des soudures marginales circulaires par résistance 48 et 50 entre les feuilles aux extrémités opposées du tuyau.
On peut, si on le désire, laisser les galets 44, et 46 en contact continu contrôla feuille aussi bien pendant le premier enroulement représenté Fig. 1, que pendant les enroulements subséquents, et, si les galets sont actionnés pa.- un moteur, ils aideront à enrouler la feuille suriemandrin. Par économie, il vaut mieux que le courant de soudage ne soit appliqué que pendant le dernier tour du mandrin pour pratiquer un joint soudé marginal circulaire complet par résistance à chaque extrémité du tuyau.
Afin de mieux fixer encore la feuille du tuyau et la maintenir en position pendant les opérations subséquentes d'ondulation, le bord arrière 42 de la feuille peut ensuite être soudé par points en position, comme indiqué en 52 dans les Figs. 5 et 6. Cette soudure par points peut s'effectuer commodément à l'aide d'une électrode de soudage 54 appliqué successivement dans le sens de la longueur du mandrin à cer- tains intervalles etl'on applique le courant de soudage.
Les soudures par points 52 sont de préférence, espacés d'une dis- tance correspondait au pas des ondulations à créer dans le tuyau, de sorte que chacun des points de soudure se trouvera
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dans une position prédéterminée dans la circonvolution ainsi qu'on le verra ultérieurement, Une fois les opérations de soudage terminées, on peut enlever le tuyau du mandrin de soudage et de support en effectuant la rapprochement de ses sections comme déjà décrit.
Les ondulations soit hélicoïdales, soit annulaires, peuvent être obtenues de n'importe quelle manière désirée.
Comme il est indiqué Figs. 8 et 9, les ondulations, dans la forme de réalisation particulière indiquée, sont annulaires, étant forméespar plusieurs opérations de roulage successives entre des galets conformateurs de forme appropriée. Comme représenté, on soumet d'abord le tuyau, à intervalles espacés, à l'action d'une paire complémentaire de rouleaux conformateurs 56 et 58 placés à l'intérieur et à l'extérieur du tuyau afin de former successivement plusieurs ondulations annulaires ou circonvolutions dans le tuyau. Afin d'achever la conformation des circonvolutions et leur donner la forme désirée, on peut les soumettre à l'action d'autres galets conformateurs 60 et 62, représentés Fig. 9, permettant dé donner aux circonvo- lutions la forme fiuale désirée.
Les détails de la paroi terminée du tuyau sont re- présentés Figs. 10 et 11. On verra qu'on obtient une paroi ondulée de tuyau à plusieurs épaisseurs en spirale, les ondu- lations étant annulaires, et une paroi à trois épaisseurs ayant été créée dans la forme-de réalisation particulière représentée. La soudure de recouvrement longitudinal 40 s'é- tend le long du tuyau entier et forme un joint étanche aux fluides le long de tout le tuyau, de sorte que la paroi en spirale est positivement étanche aux fuites de fluides. On verra toutefois que cette soudure n'est pratiquée qu'entre les deux épaisseurs internes de paroi ou feuilles, de sorte que la soudure ne donne à l'ensemble qu'un minimum de rigidité.
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Les autres épaisseurs, à part les deux épaisseurs internes, sont libres de glisser l'une par rapport à l'autre pendant la formation des circonvolutions ce qui élimine les tensions internes et la résistance à la formation qui se produiraient prur une épaisseur semblable ne se composant que d'une seule pièce. Les épaisseurs de feuilles sont également libres de glisser les unes par rapport aux autres pendant la flexion du tuyau en cours d'usage, assurant ainsi une grande flexibi- lité et une résistance très longue à la fatigue.
Les soudures par points 52 se prolongent à travers toutes les épaisseurs, mais ces soudures sont en positions déterminées aux sommets des circonvolutions, là où la flexion est à son minimum pendant l'usage du tuyau, de sorte que ces soudures, elles aussi, ne réduisent la flexibilité du tuyau qu'au minimum.
Les soudures marginales circulaires par résistance 48 et 50 se prolongent également au travers de toutes les épaisseurs et constituent des moyens de fixation sûrs pour relier et fixer ensemble les parois des tuyaux à leurs extré- mités. Ces soudures sont situées au delà de la zone de fle- xion et, par suite, ne contrecarrent pas le déplacement des parois des tuyaux pendant les mouvements de flexion.
Ces diverses soudures, comme déjà indiqué, donnent une fixation suffisante et ferme dos parois des tuyaux de sorte qu'aucun défaut d'alignement, ni déformation indésira- ble, n'a lieu pendant la formation des ondulations, quel que soit le type particulier des dispositifs utilisés pour l'on- dulation. Par ces moyens, on produit des tuyaux de force maximum , de flexibilité maximum, avec des ondulations ou cir- convolutions correctement formées, résultant en un produit fini d'une efficacité maximum qui se maintiendra en alignement et fléchira librement à l'usage.
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Dans certains cas dans lesquels on n'a pas besoin du degré maximum de flexibilité, il peut être judicieux de donner aux épaisseurs composant le tuyau une fixation sup- plémentaire avant les opérations d'ondulation. Dans ces cas, comme représenté Fig. 12, les points de soudure 52 peuvent être remplacé second joint longitudinal de soudure par résistance, comme indiqué en 2a. Cette soudure peut se pratiquer en faisant passer le galet de soudage 38 longitu- dinalement au tube une deuxième fois, après l'enroulement final de la bande, afin de remplacer le soudage par points 52 par un joint longitudinal de soudure 52a.
En d'autres termes, comme indiqué dans la Fig.12, un joint longitudinal de soudure par résistance est d'abord appliqué entre les épais- seurs internes du tuyau, comme dans la Fig. 1, et un second joint longitudinal de soudure par résistance 52a lui est superposé une fois les opérations d'enroulement terminées.
Dans les Figs. 13 et 14 on a représenté encore une autre variante. Dans cet exemple, après avoir terminé le joint longitudinal de soudure 40, ainsi que décrit précédem- ment au sujet de la Fig. 1, et'alors que les spires finales sont en cours d'enroulement sur le mandrin, plusieurs galets de soudage 64 sont mis en contact avec la tôle en outre des galets de soudage 44 et 46 et on applique le courant pour le soudage afin de former des soudures comme indiqué en 52b simultanément avec les joints circulaires de soudure par résistance 48 et 50. Les soudures b peuvent être des joints circulaires complets Souciés par résistance ou des soudures par points espacés comme indiqué dans les Figs. 13 et 14, ou seulement une soudure par point unique, si'on le désire, suivant le moment de l'application du courant de soudage.
Les galets de soudage 64 sont placés de telle façon que les sou- dures 52b soient pratiquées sur ces parties du tuyau qui formeront les crêtes du tube après les opérations d'ondulation.
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On peut prévoir un Galet de sondage 64 pour chaque crête du tuyau ou bien seulement pour des crêtes espacées du tuyau, comme indiqué Fig. la En déplaçant les galets 64, on peut souder des crêtes de tuyau supplémentaires, comme indiqué par les soudures en pointillés 52b', après avoir terminé les soudures 52b.
Dans les Figs. 15-29 on a indiqué des moyens et des procédés permettant d'effectuer le joint soudé des épais- seurs externes du tuyau, après les opérations d'enveloppement en spirale, à l'aide d'une' soudure qui ne pénètre que dans les parois feuilletées externes. Par ce moyen, on obtient un joint de soudure pour les épaisseurs extérieures, assurant l'étanchéité aux fluides et une stabilité maximum au tuyau, tout en conservant la grande flexibilité assurée par des parois feuilletées glissant librement.
Selon tout d'abord les Fies. 15, 16 et 21, le mandrin, dans cet exemple, se compose de plusieurs parties 12, 14 et 16, pouvant se déplacer radialement, montées sur un arbre central 18, comme décrit précédemment; mais les plaques d'extrémité 20a et 22a, correspondant aux plaques d'extrémité de mandrin 20 et 22 décrites précédemrnent, sont, dans ce cas, munies d'oreilles en saillie 70 délimitant des fentes destinées à recevoir une paire de barres de refroi- dissement 72 et 74 s'étendant longitudinalement et pouvant être mises en contact avec le tuyau formé, sur les côtés opposés de l'extrémité 42 du tu,au à souder.
Une électrode de soudage 76 est prévue, la dite électrode pouvant se déplacer longitudinalement au tuyau, ou bien des moyens étant prévus pour déplacer le mandrin lon- gitudinalement sous l'électrode si on le désire. En appliquant le courant de soudage à l'électrode et au mandrin, comme indiqué schématiquement dans la Fig. 15, on formera un joint soudé longitudinal 78 s'étendant'longitudinalement à
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l'extrémité de la tôle 42 afin d'effectuer la fixation des deux épaisseurs externes.
Par suite de la présence des barres de refroidissement, et en réglant la vitesse ainsi que la densité du courant appliqué à l'électrode de soudage, on peut empêcher la soudure de pénétrer au delà des épais- seurs externes, conservant ainsi la'liberté de mouvement entre les parois 6 restantes feuilletées du tuyau afin d'obtenir la flexibilité maximum.
L'électrode de soudage 76 peut être soit du.type de soudage par arc, dans lequel le métal de l'électrode est déposé fondu dans la soudure, soit
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-' d&4ia du type héliarc71equel, conjointement à l'électrode, il exis- -5 te des moyens pour projeter un gaz inerte autour de la soudure pendant l'application du courant de soudage, et dans lequel le métal de l'électrode reste intact et une soudure autogène est pratiquée avec le métal apparenté de la tôle du tuyau. Comme représenté Fig. 16, la soudure extérieure 17 peut de préférence être disposée en un point décalé sensi- blement à 90 par rapport au joint soudé intérieur 40, per- mettant ainsi de répartir dans le tuyau les effets rigidifiants des deux joints soudés, d'une manière sensiblement uniforme, qu'il s'agisse d'une courbure latérale ou verticale.
Afin de faciliter l'enlèvement de la plaque d'extrémité 20a pour permettre de retirer le tuyau terminé, les vis 26a sont, dans cet exemple, munies de têtes en forme dé "T" poùr s'aligner sélectivement avec les fentes 24a des plaques.
Dans les Figs. 17 et 18 un dispositif est décrit pour n'effectuer le soudage sélectif que des épaisseurs du tuyau situées tout à fait à l'extérieur, à l'aide d'élec- trodes doubles coopérantes, de préférence avec l'utilisation de moyens permettant de localiser aux zones désirées du tra- vail les opérations de soudage.
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Ainsi qu'il est représenté dans les Figs. 17 et 18, une paire d'électrodes à galets 38 et 8a est, dans cet exemple, utilisée de préférence, le mandrin étant isolé et les électrodes à galets étant reliées respectivement aux pôles opposés du transformateur de soudage, comme indiqué schéma- tiquement dans la Fig. 17. Egalement, conne indiqué Fig. 18, une couche de matière isolante 80 est placée entre les diver- ses épaisseurs 36 ou couches de tôle du tuyau, la couche 80 formant, de préférence, un recouvrement complet ou une cloi- son entre les couches de la tôle du tube, sauf à l'endroit immédiatement contigu à l'extrémité 42 de la tôle.
La couche 80 peut se composer d'une feuille séparée en matière isolante superposée à la tôle du tuyau et enveloppée en spirales avec cette dernière, ou bien elle peut se composer d'un revêtement isolant sous forme d'une peinture ou autre appliqué physique- ment ou chimiquement sur la tôle, sauf à l'endroit immédia- tement contigu à l'extrémité 42 de la tôle.
A mesure que les galets soudeurs 38 et 38a se dépla- cent longitudinalement à partir de l'extrémité de la tôle et qu' on applique le courant de soudage, une soudure comme indiquée en 82 est formée longitudinalement entre les deux couches externes de tôle, la juxtaposition rapprochée des électrodes et de la matière isolante 80 coopérant afin de lo- caliser le soudage entre les deux couches situées tout à fait à l'extérieur, et laissant aux autres couches du tuyau une liberté de flexion suivant les principes déjà énoncés.
Dans les Figs. 19 et 20, nn indique un procédé permettant d'accomplir le soudage sélectif des couches si- tuées extérieurement par un joint soudé longitudinal et se servant de principes analogues à ceux utilisés pour le soudage par projection. Dans cet exemple, un ¯'il métallique 84. est couché sous la dernière couche taut près de l'extrémité de la bande 42, le fil étant, de préférence, maintenu en posi- @ tion à l'aide d'oreilles appropriées 86 agencées sur les
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plaques d'extrémité du mandrin, semblables aux oreilles 70 décrites plus haut.
mesure que le galet soudeur 38 se déplace longi- tudinalement au-dessus du fil 84 et qu'on a appliqué la pres- sion et le courant de soudage, le contact à haute résistance entre le fil et la tôle du tuyau produit un échauffement et l'amollissement du fil qui, sous la pression de l'électrode devient un joint longitudinal 88 soudé par résistance entre 'les deux couches externes du tuyau, le soudage étant toutefois localisé aux couches externes directement en contact avec le fil.
Tout comme dans le cas de l'isolement 80, décrit plus haut, le fil métallique 84 est représenté dans les dessins à une dimension exagérée ceci dans un but de démons- tration. Comme on l'aura compris, le but de ce fil n'est pas d'ajouter du métal, mais de localiser la zone d'échauffement entre les couches de la paroi. Dans certains cas, le fil peut être très fin,, et, une fois la soudure 88 terminée, de- venir sensiblement invisible et faire partie de la matière composant la tôle métallique comme dans le cas, par exemple, des soudures 40 et 52 décrites plus haut.
Dans les Figs. 22, 23 et 27 à 29, on a représenté un dispositif permettant d'effectuer le soudage sélectif des couches externes du tuyau en insérant une életrode en forme de barre se prolongeant dans le sens longitudinal du tuyau sous les couches externes.
Les Figs. 27 et 28' représentent le mieux le mandrin et les plaques 20b et'22b possédant, dans cet exemple, une fente ou ouverture 90 dans laquelle on insère une barre-élec- trode 92 longitudinalement au tuyau. Cette barre est insérée en position juste avant l'enroulement des dernières couches du tuyau, la section 16b du mandrin étant découpée comme représenté en 94 fig. 29 pour recevoir la déformation des
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couches internes du tuyau. La barre-électrode 92 peut présenter une épaisseur de l'ordre (le dix foie celle de l'épaisseur de la feuille de tôle, cette dernière mesurant, par exemple, seulement 0,050 ou 0,075 mm, dans le cas de tuyaux à parois minces, et étant plus épaisse dans le cus de parois plus épaisses.
L'épaisseur de la barre électrode est, de préfé- ronce, aussi petite que possible afin d'amoindrir en une fraction négligeable les déviations intérieures des couches internes du tuyau, ces déviations étant représentées d'une ma- nière exagérée dans les dessins, ceci dans un but de démons- tration.
Dans cet exemple, le mandrin est isolé et les pôles du transformateur de soudage sont reliés respectivement à la barre-électrode et au galet de soudage.A mesure que le galet se déplace longitudinalement à l'extrémité 42 de la tôle, un joint longitudinal de soudure par résistance se forme sélectivement, comme indiqué en 96, entra/Les couches externes du tuyau. La soudure terminée, on peut enlever la barre- électrode 2 longitudinalement et on peut faire ou compléter, si on le désire, les soudures circulaires d'extrémités 48 et 50 par résistance.
Dans la fig. 24 on a représenté un dispositif utili- sant plusieurs électrodes juxtaposées et un conducteur shunt inséré afin d'effectuer le soudage sélectif des couches exter- nes du tuyau.
Dans ce cas, on se sert d'une paire d'électrodes à galets 38 et 38a, semblables au dispositif de la Fig.17, les électrodes étant reliées sélectivement aux pôles opposés du transformateur de soudage. Un conducteur shunt en forme debarre 98, monté en une position semblable à celle de/la barre-électrode 92, décrite plus haut, est utilisé pour aider à transmettre le courant entre les galets-électrodes, per- mettant ainsi de localiser et de proouire un seul joint par résistance longitudinal 100 sélectivement entre les couches
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externes du tuyau, à mesure que l'on déplace les galets- électrodes longitudinalement par rapport à l'extrémité de 'la tôle et qu'on applique le courant de soudage.
Une fois la soudure terminée, on peut retirer le conducteur shunt 98 en forme de barre d'une façon semblable à celle utilisée pour la barre-électrode 92 décrite précédemment.
Plusieurs des moyens décrits jusqu'ici pour produire le soudage sélectif des couches externes du tuyau peuvent être utilisés conjointement. Ainsi, dans la Fig. 25,un dispositif qst représenté qui combiné l'usage du fil métalli- que 84 de la Fig. 20 avec la barre-électrode 92 de la Fig.23.
Dans la Fig. 25, un dispositif est représenté combinant l'usage du fil 84 avec les électrodes doubles 38 et 38a et le conducteur shunt 98 de la Fig. 24, et comprenant également le revêtement isolant 80 déjà décrit au sujet de la Fig.18.
Il est évident que diverses modifications peuvent être apportées aux formes de réalisation particulières qui ont été indiquées ainsi qu'aux opérations de procédés, sans se départir pour cela de l'esprit de l'invention. L'invention n'est donc pas limitée aux dispositifs et aux procédés parti- culiers qui ont été décrits.