<Desc/Clms Page number 1>
EMI1.1
<Desc/Clms Page number 2>
"Appareil de filtrat-ion ".
La présente invention est relative à un appareil de filtration du type, dans lequel le liquide à filtrer passe à travers la'paroi perforée d'un cylindre ou tam- bour tournant autour d'un arbre horizontal dans un bac' rempli du dit liquide, à la surface extérieure duquel cylindre peut être attachée une toile métallique et/ou un feutre ou dispositif analogue, une couche de pulpe ou analogue étant appliquée sur la face extérieure de vers l'intérieur la toile métallique et le liquide passant de l'extérieur/ du cylindre , domt il est évacué.
La .couche de pulpe, préparée avantageusement à par- tir d'une suspension de pulpe chimique ou de pulpe de bois ou d'une suspension analogue, est place en cou- che sur la surface du cylindre de façon à servir de couche
<Desc/Clms Page number 3>
filtrante ;proprement dite et en est retirée saturée par les impuretés du liquide . Après enlèvement, elle peut être régénérée pour pouvoir être employée à nouveau.
Dans les appareils connus jusqu'à près eut, le mi- lieu filtrant peut. consister aussi en une couche de pulpe placée sur une bande sans fin de toile métallique au moyen d'un rouleau collecteur tournant avec la toile métallique et guidée par des rouleaux-guides autour du cylindre ou tambour , le liquide à filtrer traversant la couche de pulpe et la toile dans le même sens que celui selon lequel est produite la couche de pulpe par les rouleaux collecteurs. On sait qu'en produisant une cou- che de pulpe, à partir de suspensions de pulpe, sur une toile métallique, une partie des fibres est entraînée avec le liquide traversant la toile,tandis que d'autres fibres prennent une position normale à la toile.
Il est évident que les fibres les plus proches de la toile prennent une position plus ou moins dressée par rapport à la toile .D'autre part, les fibres de la surface se disposent plus ou moins à plat le long de la surfa- ce de la couche de pulpe . Lorsqu'une toile couverte d'une pareille couche de pulpe est placée sur le cylindre ou tambour et lorsque des quantités considérables de liquide traversent la toile et la couche de pulpe, nombre de fibres sont amenées à se détacher et à s'écouler avec le liquide filtré, ce qui n'est pas souhaitable.
Suivant la présente invention, on remédie au désavan. tage mentionné ci-dessus en faisant en sorte que la couche filtrante à former à partir d'une suspension de pulpe chimique ou de pulpe de bois ou d'une suspension analogue soit produite au moyen d'un rouleau ou sur la surface d'une toile métallique sans fin entourant deux en suite ou plusieurs rouleaux-guides et soit .amenée/de ceux-ci
<Desc/Clms Page number 4>
tion au tambour de filtra/ .,soit directement, soit indi- rectement, de telle manière que la surface ou pellicule extérieure de la couche de pulpe ainsi produite soit amenée à être étendue contre la surface du tambour ou de la toile métallique et/ou du feutre ou dispositif analogue placé sur le tambour ou sur la toile métallique sans fin, en formant ainsi la surface ou pellicule inté- rieure de la couche filtrante.
L'avantage réalisé grâce à la présente invention ap- paraît clairement lorsque la couche de pulpe est placée ion directement sur la surface du tambour de filtrat/ou lorsqu'on emploie seulement une toile métallique ou une feutre ou élément analogue comme toile intermédiaire, parce que les fibres disposées à plat dans la couche de pulpe reposent effectivement contre le tambour de fil- tration ou contre la toile métallique ou analogue, en sorte que ces fibres ne peuvent pas passer dans le li- quide filtré. En outre, la capacité du filtre est augmen- tée parce que les mailles de la toile sont et restent ouvertes et parce-qu'on peut, dès lors, employer une toile plus fine .
La capacité de nettoyage de l'appareil de filtration peut être appréciablement augmentée suivant l'invention, non seulement en réglant l'épaisseur et la qualité de la pulpe, de même que la vitesse périphérique du tambour, mais aussi en disposant un feutre amovible et détachable ou un feutre sans fin analogue entourant un ou plusieurs rouleaux auxiliaires, soit à la partie supérieure de la toile métallique mentionnée précédemment, soit directement sur le tambour ; cas la toile mé- tallique peut être aussi omise . De cette manière,le passage éventuel de fibres de pulpe dans le liquide filtré est totalement évité.
L'appareil de filtration peut être employé avec suc-
<Desc/Clms Page number 5>
cès pour le nettoyage de l'eau motrice et de décharge dans l'industrie de traitement du bois et pour le net- toyage de l'eau préalablement traitée par voie chi- mique, spécialement lorsqu'on fait usage de feutre ou corps analogue , comme base pour la couche de pulpe.
L'invention est illustrée sur les dessins annexés au présent mémoire dans lesquels ; la figure 1 est une coupe schématique montrant une forme de réalisation de l'appareil, et la figure 2 est une vue semblable d Tune autre forme de réalisation.
Dans ces deux figures, les parties correspondantes sont désignées par les mêmes chiffres de référence .
Dans les dessins, le tambour filtrant perforé 1 est représenté comme tournant dans le sens de la flèche et est immergé dans un bac 2 contenant le liquide à filtrer. Le liquide est amené dans le bac par un tuyau
Dans le bac se trouve une auge 4 présentant un orifice d'admission 5 pour la suspension de pulpe, consti tuée de pulpe chimique ou de pulpe de bois. La pulpe contenue dans l'auge 4 est amenée à un rouleau collec- teur 6,dont le sens de rotation est indiqué par une flèche . Le rouleau 6 peut être réglé en position par rapport au niveau du liquide, grâce à un le- vier 6a. Au lieu du rouleau 6, on peut employer une toile sans fin ou quelque autre dispositif,éventuelle- ment une toile métallique sans fin, un feutre ou corps analogue passant autour de deux ou plusieurs rouleaux.
Le rouleau 6 repose directement sur la périphérie du tambour l,dont il reçoit son mouvement et fournit la couche de pulpe, qui se rassemble à sa surface, à la surface du tambour 1. Ainsi la surface extérieure de la couche de pulpe s'applique eontre la périphérie
<Desc/Clms Page number 6>
du tambour et toutes les fibres en contact avec le tambour se trouvent pratiquement étendues à plat contre la surface du tambour, en sorte qu'elles ne peuvent tra- verser les perforations de ce tambour. D'autre part,les fibres dressées, qui reposent contre la surface du rouleau 6, sont étendues maintenant sur la surface extérieure de la couche de pulpe du tambour et sont pressées fermement par le liquide contre la couche de pulpe, en formant ainsi une pellicule des plus compactes sur la surface extérieure de la couche.
Les impuretés adhèrent à la surface de la couche de,pulpe et sont/évacuées avec la couche de pulpe du côté opposé du tambour, au moyen du rouleau 7 et du couteau séparateur 8. La couche de pulpe impure séparée du rou- leau 7. peut,si l'on veut, être désagrégée, éventuellement au moyen d'un tuyau d'aspersion 10. Les impuretés peuvent même être séparées de la couchede pulpe et cette couche peut être ramenée de manière convenable à l'aage 4, pour être réemployée à faire une nouvelle couche de pulpe.
La pellicule extérieure de la couche de pulpe, à laquelle sont mélangées des impuretés après l'opération de filtra- tion, est étendue comme pellicule intérieure sur le rou- leau 7. Grâce aux impuretés qu'elle a collectées,cette pellicule intérieure de la couche de pulpe adhère bien
7 au rouleau/7 La pellicule intérieure de la couche de pulpe étendue sur le tambour est généralement relativement pro- pre et n'adhère pas tout-à-fait aussi bien.
Il est possi- ble de s'arranger pour que seule la pellicule extérieure souillée de la couche de pulpe étendue sur le tambour soit amenée sur le rouleau 7, tandis que la pellicule intérieure 'peut être séparée de la pellicule extérieure et ramenée , éventuellement par une bande transporteuse sur rouleaux-guides, au rouleau collecteur 6 ou à l'auge
<Desc/Clms Page number 7>
4, où elle peut être employée à faire une nouvelle bande de pulpe qui est conduite, de la manière décrite ci-dessus, au tambour de filtration .
Le pouvoir filtrant de l'appareil peut être rendu plus effectif, si nécessaire, en plaçant une toile métalli- que et/ou un feutre ou corps analogue entre la couche de pulpe et la paroi du tambour 1. De cette manière,la couche filtrante consiste en trois parties ou davantage, sa- voir la couche de pulpe supérieure très compacte,dont la pellicule extérieure est la plus compacte , la toile métal- lique et ou le feutre, et la toile métallique inférieure ou périphérie perforée du tambour, dans laquelle les ouver- tures sont plus larges que les mailles de la toile métalli- que intermédiaire.
Dans la forme de réalisation illustrée à la figurl, la couche intermédiaire consiste en une bande de feutre de même largeur que le tambour 1, mais de longueur quelque peu supérieure à la circonférence du tambour. lorsqu'une des extrémités de la bande de feutre enroulée sur le tam- amenée bour 11 est/sous la couche de pulpe, le tambour en rotation
1 l'entraîne avec lui . Lorsque l'extrémité se présente de dessous la couche de pulpe de l'autre côté du tambour,elle est placée de manière à recouvrir l'autre extrémité de la bande , en sorte que la bande se présente comme une bande sans fin.
Lorsque la bande doit être enlevée, éventuelle- ment pour le nettoyage ou le lavage,elle est enroulée sur un roule au 12.
Dans la forme de réalisation illustrée à la figure 2, on emploie un feutre sans fin, une toile sans fin et/ou une toile métallique passant autour du tambour 1 et d'un ou plusieurs rouleaux-guides 13, 14.
L'eau filtrée dans le tambour est évacuée par une ouverture terminale 9. La vanne de réglage de cette ouver- ture peut être réglée éventuellement au moyen d'un flotteur
<Desc/Clms Page number 8>
non représenté prévu dans le bac 2 . Le flotteur peut également régler le débit d'entrée par le tuyau 3.
L'appareil peut être mû directement ou par l'intermé- diaire d'une transmission convenable par une machine d'en- traînement connue quelconque. Une machine motrice particu- lièrement convenable est constituée par des pistons cou- lissant dans un ou plusieurs cylindres, lesquels pistons communiquent un mouvement de rotation au tambour de fil- tration. Les tiges de piston peuvent être agencées pour actionner, par exemple, le même bouton de manivelle sur l'arbre du tambour ou l'arbre de quelque autre rouleau. Les pistons sont mus éventuellement par de l'air comprimé, de l'huile ou quelque autre liquide , de préférence de l'eau.
Le fluide moteur peut être amené à la machine motrice soit directement à partir d'une conduite sous pression, soit par exemple, par l'intermédiaire d'un chambre de compression, dans lequel cas le fonctionnement de l'appareil de filtra- tion est continu et indépendant des interruptions tempo- raires qui peuvent se produire éventuellement dans un cir- cuit d'alimentation électrique . Le mouvement alternatif des pistons peut être réglé de toute manière connue ap- propriée.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.