Soutènement métallique pour les chantiers d'abatage des mines
Il est connu de relier entre elles, dans le soutènement métallique des mines, des rallonges métalliques supportées par
des étançons. On a même déjà exécuté les points de jonction de
ces rallonges sous la forme de joints articulés. Ces éléments
de soutènement avaient toutefois l'inconvénient qu'il était difficile de défaire l'assemblage et que, pour défaire cet assemblage, il fallait manoeuvrer d'une façon spéciale les éléments de dé- montage. Aussi arrivait-il souvent qu'après retrait des étançons correspondants la rallonge restait reliée de façon rigide à la rallonge voisine et que le toit, désormais libre, pesait alors
très fortement sur la rallonge voisine, de sorte qu'elle se défor-
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La présente invention est relative à un élément de soutènement pour chantiers d'abatage comprenant des étançons et
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l'autre à leurs extrémités d'une manière articulée, et elle consiste essentiellement à exécuter la jonction ou l'assemblage des rallonges de façon que la rallonge mise en place sur le
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çons qui soutiennent cette rallonge. Il est alors avantageux d'exécuter le joint articulé de façon qu'après le retrait des étançons on puisse faire pivoter les rallonges d'au moins 30[deg.]. De cette façon on a la possibilité de laisser la rallonge reliée à la rallonge voisine après le retrait des étançons et que la rallonge considérée pende librement vers le bas après ladite rallonge voisine. Ceci présente en même temps l'avantage sensible que non seulement la rallonge ne peut se perdre, mais aussi
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çons qui protègent cette partie du chantier sont mis à l'abri de la chute du toit qui se rompt.
Dans le cadre de la présente invention, on peut réaliser les modes d'exécution constructive les plus divers.
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l'influence d'un système d'arrêt qu'on libère avant le retrait des étançons correspondants, de telle sorte que l'articulation peut alors exercer son plein effet. Toutefois, on peut aussi exécuter le dispositif d'arrêt de façon qu'il garantisse un pivotement des rallonges d'un côté dans le sens d'une modification de la position angulaire de la rallonge introduite du côté de la taille. Dans cet exemple d'exécution de l'invention, le dispositif d'arrêt n'agit donc que d'un côté et permet sans difficulté une chute de la rallonge située du côté du chantier ou
du côté du remblai lorsqu'on enlève les étançons correspondants.
Selon de nombreuses formes d'exécution différentes, conformes à la présente invention, les rallonges peuvent être reliées .les unes aux autres par des axes d'articulation et être susceptibles d'être bloquées les unes par rapport aux autres par des dispositifs d'arrêt distincts et séparés des articulations.
On obtient d'autre part des formes d'exécution préférées de
cette invention en guidant les extrémités des rallonges dirigées vers le chantier ou le remblai par rapport aux axes d'articulation dans des trous allongés ou boutonnières. Ce guidage au moyen de trous allongés permet à la rallonge située du côté du chantier ou du remblai, par suite du mouvement descendant qui
se produit de ce fait, de sortir après l'enlèvement des étançons. de la zone du dispositif d'arrêt et de tomber vers le bas. Les joints articulés peuvent aussi être arrêtés par exemple au
moyen d'une clavette disposée à l'intérieur d'un logement de guidage qui va en s'élargissant dans la direction du mouvement d'écar. tement par pivotement. D'autre part, on peut aussi réaliser des exécutions dans lesquelles l'axe d'articulation ou les axes d'articulation sont reliés à l'allonge au moyen d'un filetage
ou d'une fermeture à baïonnette dont le sens d'ouverture se trouve placé dans le sens du mouvement d'écartement par pivotement de la rallonge située du côté du chantier bu du remblai. Toutefois, il est encore possible, enfin, d'exécuter l'objet de
la présente invention de telle sorte que le joint articulé soit muni d'une sûreté constituée par un dispositif d'arrêt qui se trouve sous l'action d'un élément de démontage qu'on actionne
au moyen de l'étançon nouveau à mettre en place. Dans cette
forme de réalisation de la présente invention, on libère donc automatiquement, lors de la mise en place de chaque nouvel etançon, le mouvement de pivotement des rallonges.
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sortent du dessin annexé dans lequel l'objet de la présente invention est représenté par Quelques formes d'exécution.
Sur ces dessins :
Les figures 1 à 3 représentent le principe de la présente invention diaprés un exemple d'exécution placé dans
les différentes positions de fonctionnement.
Les figures 4 à 9 représentent 5 exemples d'exécution du joint articulé selon la présente invention.
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d'exécution de la présente invention.
Dans tous les exemples d'exécution, 1 désigne la rallonge située du côté du chantier ou du remblai, et 2 la rallonge qu'on introduit nouvellement du coté de la. taille.
D'après la représentation de la. figure 1, la rallonge
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sur la rallonge 1 au moyen d'un dispositif d'assemblage qui sera décrit plus loin, et de telle sorte qu'elle puisse occuper, comme le montrent les traits interrompus, différentes positions angulaires pour permettre une adaptation aux inégalités du toit. Le joint se compose, en détail, des pièces 4 et 5, chaque rallonge étant munie, à l'une de ses extrémités, de la pièce 4 et, 1'autre, de la pièce 5. La pièce 5 prend appui, par un talon
9 contre un excentrique 6 disposé sur la pièce 4 de manière
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<EMI ID=11.1> de la rallonge 2, l'excentrique 6 per.net à cette rallonge d'occuper par rapport à l'axe d'articulation 7 les positions de pivote-ment indiquées en traits interrompus, et il bloque la rallonge
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à la figure 2, on soutient désormais l'allonge 2 au moyen
d'un étançon 10, on peut, suivant les conditions réalisées, soulever déjà légèrement la rallonge 2 lors de la mise en place de l'étançon 10, de telle sorte que la pièce 5 glisse légèrement vers le haut dans la boutonnière 8 et que le talon 9 sorte
de la région de l'excentrique 6. Par ce moyen, il serait donc possible de faire pivoter la rallonge 1 librement par rapport à l'axe d'articulation 7. Mais, ce mouvement ascendant de la ral-
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au moyen de la boutonnière 8 a pour effet que la rallonge 1 glisse vers le bas avec la pièce 4 et avec l'axe d'articulation 7 dans la. boutonnière 8 lors de l'enlèvement de l'étançon 3 et que, de ce fait, l'excentrique s'éloigne du talon 9 et que la rallonge 1 peut parvenir d'elle-même dans la position pendante
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la rallonge 1 protège l'étançon 10 et le chantier couvert par ce dernier, contre l'irruption des morceaux du toit qui se sont détachés par suite du retrait de l'étançon 3. Si du' fait de l'abatage du charbon, on a alors dégagé devant la rallonge 2 un espace d'une dimension correspondante, on peut retirer l'axe d'articulation 7 et monter la rallonge 1 devant la rallonge 2 dans la position représentée dans la figure 1.
Dans la figure 4 on a représenté encore une fois
le même joint d'assemblage dans la position horizontale normale, tandis que dans la figure 5 on a représenté un exemple d'exécution de l'invention dans lequel le talon 9 de la pièce 5 est influencé par une clavette transversale 11 qui pénètre dans des fentes correspondantes de la pièce 4 de l'allonge 1. Lors du retrait de l'étançon correspondant, la clavette transversale 11 <EMI ID=16.1>
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talon 9.
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d'articulation 7 est soumis 3 l'action d'un dispositif d'arrêt
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de guidage de cette clavette, à l'intérieur de la pièce 4,
et Qui va en. s'élargissent dans le sens du pivotement descendant de l'allonge 1. Par suite de cette disposition, la clavette
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en bout de la pièce quand on retire l'étançon correspondant de l'allonge 1.
Dans la figure 7 est représente un exemple d'exécution de la présente invention dans lequel la pièce 4 entrasse la
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pivote une broche 14 qui s'applique par sa plaque 15 contre
le toit et détermine par conséquent les différentes positions de
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moins la broche 14 dans la pièce 5. La pièce 4 peut toutefois
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ge 1 peut exécuter un mouvement libre de pivotement lors du retrait de l'étançon correspondant.
Dans l'exemple d'exécution des figures 8 et 9, les
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nique 16 de guidage, tandis que l'axe d'articulation 7 est
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et ensuite on serre le boulon 7 de façon à. faire serrer la pièce conique 16 de guidage. Lors du retrait de l'étançon qui soutient la rallonge 1, la pièce 4 peut tourner autour de l'axe
7 par suite du pas de vis à droite, et elle desserre par conséquent par ce moyen la pièce conique 16 de guidage, de sorte
que la rallonge 1 peut pivoter vers le bas. Les pas de vis 17
et 18 peuvent, naturellement, être remplacés également par des fermetures à baïonnette disposées obliquement d'une façon correspondante.
Dans les figures 10 à 12 est représenté un exemple d'exécution de la présente invention dans lequel la pièce 5
est reliée par l'engrènement d'un dispositif d'arrêt 19
qu'on peut faire pivoter autour du point 21 au moyen d'une traverse 20 et qui maintient ainsi la rallonge 2 dans les positions angulaires nécessaires dans chaque cas. Le dispositif d'arrêt 19 est relié à un levier 22 qu'on peut pousser vers le haut, comme le montre la figure 11, à l'aide du sommet de l'étançon 10, et qui libère ainsi le, dispositif d'arrêt 19,
de sorte que la rallonge 1 peut tomber dans la position représentée dans la figure 12 quand on retire l'étançon. Cette forme d'exécution peut être modifiée encore des façons les plus différentes. C'est ainsi par exemple que la pièce 5 ou encore
la pièce 4 peut être munie d'une denture avec laquelle le levier pivotant 22 entre en prise suivant la position de la rallonge
2 et est libéré par le sommet de l'étai 10. Il est possible, d'autre part, d'exécuter la pièce 4 ou 5 sous la forme d'un excentrique qu'on verrouille au moyen d'une traverse. La butée dit- cette traverse peut à son tour être disposée de nouveau
dans la région d'un organe de libération qu'on actionne à l'aide du sommet de l'étançon 10.
Les figures 10 à 12 montrent en outre une autre narticularité de l'invention qui a pour but d'empêcher un déplacement des étançons 3 à 10. A cet effet, on a disposé autour
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emboutie ou obtenu par courbure d'un fer de section carrée ou ronde, exerce donc un effet de blocage des étançons 10 et
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anneau ou d'un crochet mobile, de la position d'un étançon
par rapport à la rallonge, un dispositif particulièrement simple et peu coûteux d'arrêt, de l'étançon, qui a en outre l'avantage particulier qu'on peut le mettre en service en un point quelconque de la. rallonge suivant les conditions de l'exploitation.
On peut également réaliser 1 suivant le principe défini dans les exemples d'exécution, des constructions dans lesquelles les forces de réaction qui agissent séparément les
unes des autres permettent une chute automatique de la rallonge arrière, en même temps qu'on peut aussi utiliser des cales élastiques ou des éléments qui réagissent au cisaillement.
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dans la région des pièces 4 et 5 qui s'engagent l'une dans
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calcule la section ou la résistance de façon qu'ils soient
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qu'une certaine charge provenant du terrain, tandis que lors
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cisaillés par la forte charge due au terrain qui pèse sur
la rallonge 1 et permettent par conséquent une chute de cette
<EMI ID=35.1> lement et les- organes à cisailler même peuvent être aussi
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lorsqu'on les charge d'une façon correspondante, un mouvement de descente de la rallonge 1. Dans l'exemple d'exécution de la figure 14, l'axe de rotation 7 passe par une partie carrée 25 dans le partie 5 de la rallonge 2. Les pièces 4 et 5 sont en outre réunies l'une à l'autre par deux lames ressorts 26 qui, <EMI ID=37.1>
çon correspondant et chargement de la rallonge 1 elles fléchissent et se cintrent et permettent à la rallonge 1 de se déplacer vers le bas en tournant autour de l'axe de rotation 7.
Il ressort des exemples représentés que l'invention permet notamment de réaliser la liberté d'oscillation' et le blocage des rallonges au moyen d'axes d'articulation et de dispositifs d'arrêt qui sont distincts et séparés. C'est ainsi que les mou -
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excentriques 6, des clavettes 11 ou 12, ou des broches 14 et que ces dispositifs d'arrêt servent en même temps de dispositifs
de mise sous tension. La distance entre le point d'attaque de ces dispositifs et l'axe 7 détermine le bras de levier avec lequel
ces dispositifs agissent pour la mise sous tension, bras de
levier qui d'autre part détermine aussi la sollication de l'assemblage sous l'action de la pression des terres et qui peut être choisi aussi grand que le permettent les conditions de la construc-
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Toutefois la présente invention n'est épuisée en aucune façon par les forces d'exécution représentées et décrites. Bien au contraire, les propositions qui sont à sa base peuvent au point de vue de la construction être modifiées dans des limites étendues et être combinées en totalité ou en partie les unes avec les autres.